L'Arabie saoudite approuve le budget pour 2025

Le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane préside la session hebdomadaire du Cabinet mardi, au cours de laquelle il a approuvé le budget du Royaume pour 2025. (Agence de presse saoudienne)
Le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane préside la session hebdomadaire du Cabinet mardi, au cours de laquelle il a approuvé le budget du Royaume pour 2025. (Agence de presse saoudienne)
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Publié le Mercredi 27 novembre 2024

L'Arabie saoudite approuve le budget pour 2025

  • Le ministère des Finances prévoit une croissance du PIB réel de l'Arabie saoudite de 4,6% en 2025, contre une estimation de 0,8% en 2024
  • Cette croissance sera alimentée par une augmentation des activités du secteur non pétrolier, selon le communiqué

RIYAD: L'Arabie saoudite a approuvé, mardi, le budget de l'État pour 2025, avec des recettes prévues à 1 180 milliards de riyals saoudiens (315,73 milliards de dollars; 1 dollar = 0,95 euro) et des dépenses à 1 280 milliards de riyals saoudiens, conduisant à un déficit de 101 milliards de riyals saoudiens.

Le ministère des Finances prévoit une croissance du PIB réel de l'Arabie saoudite de 4,6% en 2025, contre une estimation de 0,8% en 2024. Cette croissance sera alimentée par une augmentation des activités du secteur non pétrolier, selon le communiqué.

Les chiffres s'alignent sur les projections de la déclaration prébudgétaire du ministère en septembre, indiquant une baisse de 4% des recettes, une baisse de 4% des dépenses et une réduction de 12% du déficit par rapport aux dernières estimations de 2024.

Les prévisions pour 2025 sont basées sur un scénario de référence, qui représente un juste milieu entre des projections de recettes plus élevées et plus basses, en tenant compte des changements potentiels de l'activité économique et des conditions du marché mondial du pétrole.

Le ministère prévoit que le déficit restera à des niveaux similaires à moyen terme, avec 130 milliards de riyals saoudiens en 2026 et 140 milliards de riyals saoudiens en 2027, sous l'effet des politiques stratégiques de dépenses expansionnistes du gouvernement visant à encourager la diversification économique et la croissance durable. Les recettes devraient augmenter au cours des deux prochaines années, pour atteindre environ 1 300 milliards de riyals saoudiens en 2027.

La dette totale du Royaume devrait atteindre 1 300 milliards de riyals saoudiens en 2025, soit 29,9% du PIB, ce qui correspond à un niveau soutenable pour répondre aux besoins de financement.

Les projections révisées pour le budget 2024 de l'Arabie saoudite indiquent un déficit de 115 milliards de riyals saoudiens et la dette totale devrait atteindre 1 200 milliards de riyals saoudiens, soit 29,3% du PIB.

Le budget de l'année fiscale 2025 donne la priorité au maintien des services essentiels pour les citoyens et les résidents, tout en accélérant les dépenses sur les projets et les secteurs clés.

Il se concentre sur la préservation de la stabilité fiscale et la viabilité à long terme en gérant les réserves du gouvernement et en maintenant des niveaux de dette publique viables, garantissant la résilience du Royaume contre les chocs économiques imprévus.

Dans un communiqué publié à l'issue de la session hebdomadaire du cabinet, le prince héritier Mohammed ben Salmane a souligné les efforts continus du gouvernement pour renforcer la base économique du Royaume. «Nous continuerons à travailler à l'élargissement de la base économique et à l'amélioration de la situation financière du Royaume», a-t-il déclaré.

Il a également souligné le rôle central des fonds souverains de l'Arabie saoudite – le Fonds d'investissement public et le Fonds de développement national – dans la promotion de la stabilité économique et la réalisation des objectifs de la Vision 2030. «Ces fonds sont essentiels pour diversifier l'économie et soutenir les investissements à long terme», a-t-il souligné.

L'économie saoudienne progresse grâce à des réformes stratégiques et à de solides initiatives d'investissement dans le cadre de Vision 2030, en mettant l'accent sur la diversification et la viabilité budgétaire.

Les objectifs clés comprennent l'augmentation de la contribution du secteur privé au PIB, l'accroissement de la part des investissements étrangers et la stimulation des exportations non pétrolières.

La stratégie donne également la priorité à la réduction du chômage et à l'accélération de la croissance des investissements en améliorant l'environnement des entreprises, en proposant des solutions de financement innovantes et en incitant les sièges régionaux des multinationales à établir une forte présence dans le Royaume.

Les principaux catalyseurs, dont le PIF, stimulent la croissance du secteur privé, lancent des projets transformateurs et favorisent l'émergence de nouvelles industries.

Ces efforts, décrits dans la déclaration du budget 2025, visent à stimuler les résultats sociaux et économiques tout en garantissant la résilience face aux défis mondiaux et la prospérité à long terme.

Ventilation des recettes et des dépenses publiques prévues

Le ministère prévoit que les recettes fiscales s'élèveront à 379 milliards de riyals saoudiens en 2025, ce qui représente environ 32% des recettes totales. Cela représente une augmentation de 4% par rapport aux estimations pour 2024. La majorité de ces prélèvements, soit 77%, provient des taxes sur les biens et les services.

Selon le ministère, cette croissance est due à l'amélioration soutenue de l'activité économique, au développement continu de l'administration fiscale et à l'amélioration des processus de collecte, qui ont tous contribué à l'augmentation des recettes fiscales totales.

En termes de dépenses sectorielles, le secteur militaire a reçu l'allocation la plus importante, soit 272 milliards de riyals saoudiens, ce qui représente une augmentation de 5% par rapport aux estimations pour 2024.

Le secteur de la santé et du développement social suit avec une part de 20,25%, soit 260 milliards de riyals saoudiens.

Les dépenses générales, avec une part de 14,95% des dépenses budgétisées pour 2025, se verront allouer 192 milliards de riyals saoudiens.

Financement du déficit

Le ministère des Finances, en collaboration avec le Centre national de gestion de la dette, élabore un plan d'emprunt annuel aligné sur la stratégie d'endettement à moyen terme du Royaume, garantissant ainsi la viabilité de la dette à long terme.

Cette stratégie permet non seulement de diversifier les sources de financement, en englobant à la fois les marchés intérieurs et extérieurs, mais aussi de renforcer la position du Royaume sur les marchés mondiaux de la dette.

En outre, le gouvernement élargit ses canaux de financement en recourant à l'émission d'obligations et de sukuk, à des prêts et à des modèles de financement alternatifs tels que le financement de projets et d'infrastructures, ainsi qu'en collaborant avec des agences de crédit à l'exportation.

Selon le ministère des Finances, le Royaume maintient une position fiscale solide, étayée par des réserves financières substantielles et des niveaux de dette publique gérables.

Cette solidité budgétaire permet au gouvernement de gérer les chocs économiques potentiels et de répondre à ses besoins de financement à court, moyen et long terme, tout en obtenant des conditions d'emprunt favorables sur les marchés nationaux et internationaux.

Le prince héritier a également réaffirmé l'engagement du gouvernement en faveur des réformes fiscales qui ont déjà amélioré la cote de crédit de l'Arabie saoudite. Bien que le déficit prévu pour 2025 signale des difficultés budgétaires à court terme, le gouvernement s'attache à assurer la viabilité économique à long terme.

Il a indiqué que le budget de cette année continuerait à donner la priorité à la diversification économique, en mettant l'accent sur l'autonomisation du secteur privé et la promotion de la croissance des petites et moyennes entreprises.

Le prince héritier a souligné que, malgré les incertitudes économiques mondiales, l'Arabie saoudite est bien placée pour relever les défis extérieurs et jouer un rôle de plus en plus central dans la stabilité économique régionale et mondiale.

«Notre économie est bien préparée pour relever les défis», a-t-il affirmé.

Il a également souligné l'importance de la planification financière à long terme pour maintenir l'élan des initiatives de la Vision 2030, en insistant sur l'importance accordée par le gouvernement à l'efficacité des dépenses et à l'exécution transparente du budget pour atteindre ses objectifs stratégiques.

Moody's a relevé la note de crédit de l'Arabie saoudite de «A1» à «Aa3» vendredi, soulignant les progrès réalisés par le pays dans la diversification de son économie au-delà du pétrole.

Le Royaume investit massivement dans les initiatives de la Vision 2030, en se concentrant sur des secteurs tels que le tourisme, le sport et l'industrie manufacturière, tout en attirant les investissements étrangers.

Malgré la baisse des prix du pétrole et de la production, l'Arabie saoudite continue d'ajuster ses dépenses, retardant ou réduisant certains projets de Vision 2030 tout en donnant la priorité à d'autres.

Moody's a revu les perspectives du pays à la baisse, reflétant les incertitudes liées aux conditions économiques mondiales et au marché pétrolier. En septembre, S&P a également relevé les perspectives de l'Arabie saoudite à un niveau positif en raison de la forte croissance non pétrolière.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


«Les villes de demain seront construites pour les visiteurs, pas seulement pour les résidents», déclare le ministre saoudien du tourisme

 Ahmed Al-Khateeb a déclaré que la durabilité serait le principe directeur du rôle de l'Arabie saoudite dans le paysage touristique mondial de demain. (X/@AhmedAlKhateeb)
Ahmed Al-Khateeb a déclaré que la durabilité serait le principe directeur du rôle de l'Arabie saoudite dans le paysage touristique mondial de demain. (X/@AhmedAlKhateeb)
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  • Pour Ahmed Al-Khateeb, la durabilité sert de principe directeur au rôle de l'Arabie saoudite dans le paysage touristique mondial de demain
  • "Les gens avaient l'habitude de voyager en groupe. Aujourd'hui, ils voyagent en plus petits groupes. Les hôtels tiraient l'essentiel de leurs revenus des chambres ; aujourd'hui, ce sont les salons et les restaurants qui leur rapportent le plus

RIYAD: L'Arabie saoudite se positionne à l'avant-garde de l'évolution du tourisme mondial en concevant des destinations qui cibleront les touristes du futur, a déclaré le ministre du tourisme du Royaume.

Ahmed Al-Khateeb a ajouté que la durabilité servirait de principe directeur au rôle de l'Arabie saoudite dans le paysage touristique mondial de demain.

Les habitudes des voyageurs et les sources de revenus de l'industrie du tourisme ont radicalement changé ces dernières années, a-t-il déclaré lors d'une interview accordée à Arab News.

"Les gens avaient l'habitude de voyager en groupe. Aujourd'hui, ils voyagent en plus petits groupes. Les hôtels tiraient l'essentiel de leurs revenus des chambres ; aujourd'hui, ce sont les salons et les restaurants qui leur rapportent le plus.

Al-Khateeb ajoute que les jeunes générations, aidées par la technologie, redéfinissent également la façon dont les voyages sont planifiés et vécus. "Elles définissent leurs propres itinéraires en déplacement, ce qui met la pression sur les agences de voyage traditionnelles qui organisaient autrefois des voyages en groupe. Nous assistons à de grands changements sur le marché mondial du voyage.

La Chine et l'Inde, qui comptent parmi les marchés touristiques à la croissance la plus rapide au monde, sont en train de remodeler les flux de voyages internationaux. "La Chine est devenue le marché source le plus important pour les voyageurs sortants, tandis que l'Inde devrait doubler le nombre de ses voyageurs dans les années à venir", a déclaré le ministre. "Le Moyen-Orient, et l'Arabie saoudite en particulier, ont ainsi l'occasion de devenir une destination de choix pour les touristes internationaux.

Depuis 2019, l'Arabie saoudite a enregistré la croissance touristique la plus rapide de tous les pays du G20, a déclaré Al-Khateeb. "Nous avons un marché intérieur très fort et un marché religieux très fort. Maintenant, nous avons ouvert nos portes aux voyageurs de loisirs, d'affaires et de vacances - qu'ils recherchent la côte de la mer Rouge, les montagnes du sud, nos grandes villes ou nos magnifiques îles."

Il a ajouté que la vision à long terme du Royaume en matière de tourisme va bien au-delà du présent et que les destinations sont construites pour servir les visiteurs et les résidents de manière durable.

"Dans les années 1950 et 1960, les villes étaient construites pour les résidents", a déclaré M. Al-Khateeb. "Aujourd'hui, dans des pays comme la Grèce, les visiteurs sont trois fois plus nombreux que les résidents. Les villes du futur doivent être conçues pour les visiteurs également - et c'est ce que nous faisons en Arabie saoudite.

La durabilité est devenue un élément non négociable de tout développement touristique dans le Royaume, a-t-il ajouté. "Au cours des deux dernières décennies, la durabilité est devenue extrêmement importante. Lorsque nous construisons de nouvelles destinations comme la mer Rouge, nous nous alignons totalement sur les réglementations en matière de durabilité. Tout ce que nous construisons aujourd'hui est respectueux de l'environnement, garantissant ainsi une durabilité non seulement environnementale, mais aussi sociale et économique."

Ce principe est au cœur de la transformation du tourisme dans le cadre de la Vision 2030 : "La durabilité est au premier plan chaque fois que nous construisons ou exploitons une nouvelle destination", a-t-il ajouté.


Le pavillon France à Dubaï : 56 entreprises au service de l’innovation alimentaire

Le pavillon France au Gulfood Manufacturing 2025 : 56 entreprises unies pour promouvoir des solutions durables et innovantes au service de l’industrie agroalimentaire régionale. (Fournie)
Le pavillon France au Gulfood Manufacturing 2025 : 56 entreprises unies pour promouvoir des solutions durables et innovantes au service de l’industrie agroalimentaire régionale. (Fournie)
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  • 56 entreprises françaises ont exposé à Dubaï lors du Gulfood Manufacturing 2025, mettant en avant des solutions durables, connectées et performantes pour l’industrie agroalimentaire régionale
  • L’événement a confirmé le rôle de la France comme partenaire clé des Émirats arabes unis et du Golfe dans la construction d’une industrie alimentaire plus innovante et respectueuse de l’environnement

DUBAÏ: Le Gulfood Manufacturing 2025, qui s’est tenu du 4 au 6 novembre au Dubai World Trade Centre, a une nouvelle fois confirmé le dynamisme et le savoir-faire français dans le secteur agroalimentaire.

Durant trois jours, 56 entreprises françaises ont exposé leurs innovations au sein du pavillon France, coordonnés par Business France, pour répondre aux besoins d’une industrie régionale en pleine mutation.

Réparties entre le Sheikh Saeed Hall 1 pour les 35 fabricants d’équipements et d’emballages et le Sheikh Rashid Hall pour les 21 spécialistes des ingrédients, les entreprises françaises ont présenté un large éventail de solutions durables et performantes destinées aux marchés des Émirats arabes unis et du Golfe.

L'innovation au cœur des priorités du salon

Alignée sur les grandes thématiques du salon — approvisionnement durable, automatisation, digitalisation et sécurité alimentaire nouvelle génération — la participation française a mis en lumière une offre variée : protéines végétales et ingrédients reformulés, emballages écologiques soutenant les ambitions de durabilité et de neutralité carbone des Émirats, équipements intelligents et robotisés pour optimiser l’efficacité industrielle et technologies de traçabilité et d’hygiène avancée garantissant les standards internationaux les plus stricts.

Selon Axel Baroux, Directeur de Business France Proche et Moyen-Orient, « La force du pavillon français a été de réunir, sous une même bannière, des acteurs capables d’offrir des solutions intégrées, de la formulation des ingrédients à la ligne de production. C’est cette synergie qui fait de la France un partenaire privilégié pour les industries agroalimentaires du futur. »

Des solutions françaises pour accompagner la croissance régionale

Avec un secteur en croissance annuelle de 6,9 % entre 2022 et 2028, l’industrie agroalimentaire des Émirats arabes unis connaît une transformation rapide.

Les entreprises françaises ont su répondre à ces attentes en proposant des solutions sur mesure adaptées aux priorités locales : sécurité alimentaire, efficacité industrielle et développement durable.

Le pavillon français a offert une vitrine représentative d’une industrie qui allie innovation, durabilité et performance, au service des ambitions alimentaires et environnementales de la région.


La Petite Maison s’implante à Bahreïn en partenariat avec Infracorp

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  • « Nous sommes véritablement ravis de venir à Bahreïn », déclare Nicolas Budzynski, PDG de La Petite Maison.
  • Depuis son ouverture à Dubaï en 2010, La Petite Maison s’est imposée comme une référence gastronomique régionale et internationale

MANAMA: En marge du Gateway Gulf Forum 2025, le groupe Infracorp a annoncé l’arrivée à Bahreïn du restaurant franco-méditerranéen de renommée mondiale La Petite Maison (LPM). L’ouverture de ce nouvel établissement est prévue pour la fin de l’année 2026, au cœur du développement prestigieux Bahrain Harbour.

Réputée pour ses saveurs inspirées de la Riviera française et son atmosphère élégante, LPM apportera à Bahreïn son art de vivre typiquement niçois. Le restaurant, d’une capacité de 135 couverts, prendra place dans la tour Harbour Heights et proposera une terrasse en bord de mer offrant une vue panoramique sur la skyline de Manama.

Cette implantation marque une étape importante dans la stratégie d’expansion régionale de LPM, déjà présente à Dubaï, Abou Dhabi, Doha et Riyad, avec une ouverture à Koweït prévue pour novembre 2025. La marque, classée parmi MENA’s 50 Best Restaurants et citée dans The World’s 50 Best Bars Extended List, poursuit également son développement international avec de nouvelles adresses annoncées à Marbella, Boston et aux Maldives.

« Nous sommes véritablement ravis de venir à Bahreïn », déclare Nicolas Budzynski, PDG de La Petite Maison.
« Nous avons longtemps étudié les opportunités dans le royaume et pensons que le moment est venu d’y établir notre présence. Nous avons toujours reçu un accueil chaleureux de la clientèle bahreïnie dans nos autres établissements, et nous avons pleinement confiance dans le succès de ce projet. Avec Infracorp comme partenaire et un emplacement exceptionnel offrant des couchers de soleil spectaculaires sur la baie de Manama, nous voyons une occasion unique de créer quelque chose d’exceptionnel. »

De son côté, Majed Alkhan, PDG d’Infracorp, souligne :

« L’arrivée de LPM renforce notre vision de faire de Bahrain Harbour une destination internationale majeure. Ce partenariat illustre notre volonté d’enrichir l’offre gastronomique et culturelle du royaume, en proposant une expérience reconnue à l’échelle mondiale. »

Depuis son ouverture à Dubaï en 2010, La Petite Maison s’est imposée comme une référence gastronomique régionale et internationale. Le restaurant a été salué par la critique, figurant à plusieurs reprises dans les World’s 50 Best Restaurants, et a été élu Restaurant de la Décennie par Time Out Dubai.

Présente dans les plus grandes villes du monde — Londres, Dubaï, Abou Dhabi, Miami, Riyad, Doha et Hong Kong — LPM concentre aujourd’hui son développement sur les destinations côtières d’exception, synonymes de luxe et d’art de vivre.

L’ouverture de La Petite Maison Bahreïn est prévue pour le début de l’année 2027.