Stromae réapparaît avec un film live et une chanson qui cartonne

L'auteur-compositeur-interprète belge Stromae arrive au défilé Chanel printemps-été 2023 dans le cadre de la Semaine de la mode féminine de Paris, à Paris, le 4 octobre 2022. (AFP)
L'auteur-compositeur-interprète belge Stromae arrive au défilé Chanel printemps-été 2023 dans le cadre de la Semaine de la mode féminine de Paris, à Paris, le 4 octobre 2022. (AFP)
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Publié le Jeudi 05 décembre 2024

Stromae réapparaît avec un film live et une chanson qui cartonne

  • Sa dernière tournée s'était brusquement arrêtée en mai 2023 car il était épuisé: Stromae réapparaît sur les écrans vendredi dans "Multitude, le film", plongée live pour "remercier" ses fans, et cartonne avec une nouvelle chanson
  • Réalisé par Cyprien Delire et Luc Van Haver, le film sera diffusé en France sur TMC et TF1+ vendredi soir, avant d'être disponible sur YouTube à partir du 14 décembre

PARIS: Sa dernière tournée s'était brusquement arrêtée en mai 2023 car il était épuisé: Stromae réapparaît sur les écrans vendredi dans "Multitude, le film", plongée live pour "remercier" ses fans, et cartonne avec une nouvelle chanson.

Réalisé par Cyprien Delire et Luc Van Haver, le film sera diffusé en France sur TMC et TF1+ vendredi soir, avant d'être disponible sur YouTube à partir du 14 décembre.

Avis aux indiscrets: circulez, il n'y a rien à voir côté coulisses, si ce n'est quelques parenthèses furtives. Ici, Stromae s'échauffe à la corde à sauter. Là, des réglages scéniques servent d'intermèdes entre les morceaux.

Le film a été conçu comme une immersion dans la tournée mondiale qui a suivi "Multitude", triple disque de platine et troisième album du chanteur belge de 39 ans, l'un des artistes francophones les plus écoutés dans le monde.

Cette tournée devait s'étirer jusqu'en décembre 2023 mais a été stoppée huit mois plus tôt. Un écho au précédent de 2015: essoré par une tournée géante dans la foulée de son deuxième album "Racine carrée" (2013), Stromae avait une première fois jeté l'éponge, souffrant d'une grave dépression.

"Ça représente quand même 750.000 spectateurs qui n'ont pas pu voir le show, qui ont été déçus, mais qui ont complètement accepté les annulations", souligne Luc Van Haver à l'AFP. L'idée a alors émergé de proposer un contenu "digne de cette bienveillance pour les remercier", ainsi que toute l'équipe autour du projet, explique le réalisateur, par ailleurs frère de l'artiste.

Se concentrer sur le show est apparu comme "une évidence" grâce aux nombreuses images déjà tournées, "plutôt que de sortir un docu sur les coulisses ou sur la vie de Paul" Van Haver, le vrai nom de Stromae, ajoute-t-il.

- "Beaucoup d'énergie" -

Tel un "patchwork", le film assemble des morceaux de concerts dans une vingtaine de lieux différents mais réussit à créer une unité. Avec peu d'images du public, les caméras sont braquées plein phare sur Stromae.

Dégageant une aura sur scène, le chanteur incarne chaque morceau - "Santé", "La fête", "Alors on danse"... que des tubes - et danse tel un pantin désarticulé, galvanisé par la musique.

"Tant que j'suis en vie, j'suis invaincu", chante-t-il face au public, chemise lavallière et poing levé, au milieu d'un dispositif scénique avant-gardiste, fruit d'un an de conception.

"Il donne toujours beaucoup d'énergie sur scène mais, parfois, l'interprétation change un peu, donc ça nous a laissé une liberté énorme de pouvoir choisir vraiment les moments qu'on voulait et je pense que ça rajoute à l'émotion et à la force du film", estime Cyprien Delire.

- Top mondial -

Questionné sur la forme actuelle de son frère, Luc Van Haver répond que "Paul va mieux" et qu'il est "hyper heureux" de cette sortie.

Quid de la suite ?

"Paul n'a jamais arrêté de faire de la musique", même si "un album n'est pas à l'ordre du jour", glisse-t-il sobrement.

D'ailleurs, sa créativité, qui s'exprime via son label Mosaert (anagramme de son nom de scène), a débouché sur une nouvelle composition originale, "Ma meilleure ennemie", sortie le 23 novembre. Le titre, en duo avec la chanteuse française Pomme, apparaît sur la bande originale de la série "Arcane" (Netflix).

Il s'agit de la chanson interprétée en français la plus écoutée en 24 heures sur Spotify, selon le géant du streaming musical.

"Quand on les a rencontrés, Christian Linke (co-créateur d'Arcane, NDLR) m'a dit: +on a besoin d'un morceau pour un moment ultra-important dans la série+. Et il ne mentait pas. Donc on le savait, c'est juste que je ne savais pas que ça allait autant résonner avec le public", confie Luc Van Haver, co-producteur du titre.

"Ma meilleure ennemie" caracole depuis dans le haut du Top 50 monde sur Spotify.

Dans une rare apparition, Stromae a également été décoré par le roi des Belges Philippe fin novembre à Bruxelles, lors d'une cérémonie qui a encensé son "univers musical profond et décalé" faisant rayonner la Belgique à l'étranger.


En ce Noël, unissons-nous pour souhaiter la paix dans toute la région

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  • Noël au Moyen-Orient incarne un message puissant d’harmonie interconfessionnelle, de résilience et de respect mutuel
  • De Bethléem à Riyad, les célébrations deviennent un acte d’espoir partagé et un appel sincère à la paix régionale

RIYAD : Fidèle à une tradition initiée en décembre 2022, Arab News souhaite un joyeux Noël à ses lecteurs chrétiens et à tous ceux qui célèbrent cette fête. Cette édition spéciale met cette année en lumière Noël à travers le Moyen-Orient, en soulignant l’harmonie interconfessionnelle, la résilience et l’intégration culturelle. Le tout est porté par un message particulier, sincère et plein d’espoir : voir la paix se diffuser dans toute la région en 2026.

En tête de cette couverture figure une tribune exclusive du grand érudit Dr Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l’Organisation des savants musulmans. Son message rappelle un principe essentiel : « Il n’existe aucun texte de la charia interdisant de féliciter les non-musulmans à l’occasion de leurs fêtes religieuses, y compris Noël. » Il présente cette bienveillance non comme un affaiblissement de la foi, mais comme l’expression de sa force — une force qui affirme la dignité humaine et favorise l’harmonie sociale si nécessaire aujourd’hui.

Ce même esprit de solidarité face à la souffrance résonne depuis Bethléem, où le pasteur palestinien, le révérend Dr Munther Isaac, explique que le christianisme palestinien est indissociable de l’identité nationale. En réponse à la dévastation de Gaza, sa communauté a érigé une crèche faite de gravats, l’enfant Jésus enveloppé dans un keffieh. « C’était un message de foi », affirme-t-il. « Le Christ est solidaire de ceux qui souffrent… parce qu’il est né dans la souffrance. »

De cette profondeur naissent aussi des récits de renouveau. À Damas, les illuminations festives réapparaissent alors que des Syriens de toutes confessions s’accrochent à une paix fragile. Au Liban, les célébrations percent la morosité politique par des instants de joie. En Jordanie, les espaces publics s’illuminent de sapins et des hymnes de Noël de Fairouz, tandis qu’aux Émirats arabes unis, la diaspora multiculturelle s’anime dans une effervescence festive et unitaire.

La profondeur historique et intellectuelle de l’héritage chrétien de la région est mise en lumière par le Dr Abdellatif El-Menawy, qui rappelle le rôle indispensable de l’Égypte dans la transformation du christianisme, passé d’un message spirituel à une véritable civilisation. Cet héritage ancien trouve aujourd’hui une expression moderne et dynamique.

En Arabie saoudite, la période des fêtes est reconnue à travers une hospitalité innovante, où des chefs réinventent les menus de Noël en y intégrant des saveurs locales et une identité culinaire créative.

Cette édition spéciale offre bien plus qu’une simple atmosphère festive. Elle dépeint un Moyen-Orient où les différentes confessions approfondissent leurs propres racines en respectant celles des autres, où les célébrations sont tissées de résistance historique, et où le message de Noël — espoir, paix et humanité partagée — résonne avec confiance et optimisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com