COP16: l'Arabie saoudite exhorte le secteur privé à combler le déficit de financement de la restauration des terres

Cet appel, lancé lors du Jour de la terre, la première des sept journées thématiques de la COP16, s'inscrit dans le cadre de la vision du Royaume visant à relever les défis interdépendants de la dégradation des terres, de la désertification et de la sécheresse à l'échelle mondiale. (Photo fournie)
Cet appel, lancé lors du Jour de la terre, la première des sept journées thématiques de la COP16, s'inscrit dans le cadre de la vision du Royaume visant à relever les défis interdépendants de la dégradation des terres, de la désertification et de la sécheresse à l'échelle mondiale. (Photo fournie)
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Publié le Jeudi 05 décembre 2024

COP16: l'Arabie saoudite exhorte le secteur privé à combler le déficit de financement de la restauration des terres

  • Cet appel, lancé lors du Jour de la terre s'aligne sur la vision du Royaume de relever les défis interconnectés de la dégradation des terres, de la désertification et de la sécheresse à l'échelle mondiale
  • Selon un récent rapport de la CCD, seuls 6% des engagements financiers en faveur de la résilience des terres et de la lutte contre la sécheresse proviennent du secteur privé

RIYAD: La présidence saoudienne de la COP16 de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification a appelé le secteur privé à accroître le financement des efforts de restauration des terres, soulignant une grave pénurie d'investissements privés.

Cet appel, lancé lors du Jour de la terre, la première des sept journées thématiques de la COP16, s'aligne sur la vision du Royaume de relever les défis interconnectés de la dégradation des terres, de la désertification et de la sécheresse à l'échelle mondiale.

Selon un récent rapport de la CCD, seuls 6% des engagements financiers en faveur de la résilience des terres et de la lutte contre la sécheresse proviennent du secteur privé. Cela met en évidence un déficit de financement qui menace les efforts mondiaux de lutte contre la dégradation des sols.  

Osama Faqeeha, vice-ministre de l'Environnement et conseiller auprès de la présidence de la COP16 de la CCD, a déclaré : «Si la communauté internationale veut restaurer les terres à l'échelle requise, le secteur privé doit tout simplement augmenter ses investissements.»

Il a déclaré que les dernières conclusions de la CCD montrent un déficit de financement inquiétant dans les efforts de lutte contre la dégradation des terres, la désertification et la sécheresse.  

Les conclusions de la CCD des Nations unies ont mis en évidence le coût de l'inaction, l'économie mondiale risquant de perdre 23 000 milliards de dollars (1 dollar = 0,95 euro) d'ici à 2050 en raison de la dégradation des sols, de la désertification et de la sécheresse.

M. Faqeeha a souligné la responsabilité du secteur privé, ajoutant: «Pendant des décennies, les entreprises ont profité des terres. Le moment est venu d'adopter la restauration et d'investir dans la protection future des fondations des entreprises, des industries et des économies entières.»

Lors de la COP16 à Riyad, M. Faqeeha a souligné que l'Arabie saoudite s'efforçait de mobiliser les secteurs public et privé afin d'«encourager les investissements et, en fin de compte, d'aider à débloquer une économie de restauration potentielle de plusieurs billions de dollars».

Lors de la conférence de presse d'ouverture de la COP16, le 2 décembre, M. Faqeeha a déclaré que les entreprises pouvaient apporter leur contribution en investissant dans les infrastructures et en intégrant la résistance à la sécheresse, la gestion durable des terres et la résilience climatique dans leurs activités.

Le vice-ministre a souligné que la protection de l'environnement devait devenir un élément central de la stratégie des entreprises: «Il faut que le secteur privé apporte une contribution financière visible et tangible en matière de conservation des terres.»

Ses appels à une plus grande implication du secteur privé s'inscrivent dans le cadre des initiatives environnementales croissantes de l'Arabie saoudite, soulignant la nécessité d'une collaboration entre le gouvernement et les entreprises pour relever les défis écologiques urgents.   

Le ministre saoudien de l'Environnement, de l'Eau et de l'Agriculture et président de la COP16, Abdelrahman al-Fadli, a prononcé le discours d'ouverture du forum Business for Land: «Grâce à notre présidence de la COP16, nous nous efforcerons de faire de cette conférence un tremplin pour renforcer les partenariats publics et privés et créer une feuille de route pour réhabiliter 1,5 milliard d'hectares de terres d'ici à 2030.» 

Le forum Business for Land, organisé dans le cadre du Jour de la terre, a rassemblé des dirigeants d'entreprises, de gouvernements et de la société civile afin d'examiner le rôle des finances, des politiques et des entreprises privées dans la lutte contre la dégradation des terres.  

«Nous devons vraiment examiner toute la gamme des capitaux disponibles, qu'il s'agisse de philanthropie, de responsabilité sociale des entreprises, de financement du développement, de financement mixte, de subventions, de capital-investissement ou de capital classique, et voir comment nous pouvons continuer à développer de nouvelles opportunités», a déclaré Gim Huay Neo, directeur général du Forum économique mondial.

Les discussions menées à l'occasion du Jour de la terre ont également mis en lumière les défis particuliers auxquels sont confrontés les parcours, ces prairies naturelles qui assurent la subsistance du bétail et de la faune sauvage tout en constituant un réservoir de carbone essentiel.  

Selon la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, les terres de parcours représentent 54% de l'ensemble de la couverture terrestre, mais sont confrontées à une dégradation aiguë, plus de 50% d'entre elles étant déjà dégradées.

S'exprimant sur l'importance de préserver ces écosystèmes, M. Faqeeha a déclaré: «Les parcours constituent un écosystème vital pour les populations du monde entier, car ils leur permettent de vivre et de gagner leur vie.»

Il a ajouté: «L'appauvrissement continu de ces terres vitales est à l'origine de l'insécurité alimentaire, du changement climatique, de la perte de biodiversité et des migrations forcées.»

Les discussions sur le thème de la protection et de la restauration des parcours ont permis aux participants de découvrir des solutions scientifiques pour lutter contre la dégradation des terres, en soulignant le rôle de la finance dans l'économie circulaire.

Synergies des conventions de Rio

Le Jour de la Terre a également été marqué par le dialogue sur les synergies de la Convention de Rio, qui s'est appuyé sur les progrès réalisés plus tôt dans l'année lors d'événements mondiaux, notamment l'Assemblée générale des Nations unies, la COP16 de la CDB en Colombie et la COP29 en Azerbaïdjan.  

Le dialogue s'est concentré sur les défis interconnectés de la dégradation des terres, de la perte de biodiversité et du changement climatique, en explorant des solutions partagées pour aborder ces questions critiques.

Efforts locaux en matière de durabilité

Le Fonds de développement agricole du Royaume met en avant son engagement en faveur de la durabilité environnementale et de l'agriculture durable lors de la COP16.

En participant activement aux sessions de la conférence et à l'exposition, le FDA met l'accent sur la restauration du couvert végétal, l'utilisation rationnelle de l'eau et l'optimisation de l'énergie.  

Le porte-parole Habib Abdallah al-Chammari a souligné le soutien du fonds à des initiatives telles que le Programme de développement rural agricole durable, qui finance les agriculteurs ruraux afin d'optimiser l'utilisation durable des ressources agricoles et hydriques, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

M. Al-Chammari a également indiqué que le FAD soutenait les technologies agricoles modernes, l'agriculture biologique et la transformation des aliments afin de réduire les déchets et d'améliorer la sécurité alimentaire locale.

Avec des investissements dans des technologies de pointe telles que l'intelligence artificielle et la robotique, et des projets de production de plants d'arbres indigènes en utilisant de l'eau recyclée, les efforts du FAD s'alignent sur les thèmes plus larges de la durabilité et de l'innovation de la COP16.

La COP16 de la CCD, qui se tiendra du 2 au 13 décembre 2024 au Boulevard Riyadh World, marque le 30e anniversaire de la CCD sur le thème «Notre terre. Notre avenir.» La conférence vise à favoriser l'action multilatérale sur des questions essentielles, notamment la résilience à la sécheresse, le régime foncier et les tempêtes de sable et de poussière.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Fin des restrictions dans l'espace aérien américain, retour à la normale attendu lundi

Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a annoncé dimanche soir mettre fin, à compter de lundi, aux réductions de vols décidées lors de la paralysie budgétaire pour pallier l'absence de contrôleurs aériens. (AFP)
Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a annoncé dimanche soir mettre fin, à compter de lundi, aux réductions de vols décidées lors de la paralysie budgétaire pour pallier l'absence de contrôleurs aériens. (AFP)
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  • Malgré la fin du plus long "shutdown" de l'histoire des Etats-Unis mercredi, le seuil des réductions était encore fixé à 3% ce weekend
  • Mais la FAA a expliqué dimanche avoir observé des compagnies aériennes n'ayant pas respecté ces quotas

WASHINGTON: Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a annoncé dimanche soir mettre fin, à compter de lundi, aux réductions de vols décidées lors de la paralysie budgétaire pour pallier l'absence de contrôleurs aériens.

"Cela signifie que les opérations normales peuvent reprendre dans l'ensemble de l'espace aérien national" à partir de 6H00 lundi à Washington (10H00 GMT), a écrit la FAA dans un communiqué.

Le 7 novembre, une réduction de 10% des vols domestiques dans 40 des aéroports les plus fréquentés du pays avait été imposée face au manque de personnel dans les tours de contrôle. En pleine paralysie budgétaire, il était demandé à ces fonctionnaires de travailler sans être payé.

Plusieurs milliers de vols avaient été annulés avant que les restrictions ne soient allégées progressivement.

Malgré la fin du plus long "shutdown" de l'histoire des Etats-Unis mercredi, le seuil des réductions était encore fixé à 3% ce weekend. Mais la FAA a expliqué dimanche avoir observé des compagnies aériennes n'ayant pas respecté ces quotas.

Grâce à la fin de ces limitations, "nous pouvons désormais recentrer nos efforts sur le recrutement massif de contrôleurs et la mise en place du tout nouveau système de contrôle du trafic aérien", a dit le ministre américain des Transports Sean Duffy, cité dans le communiqué.

Le retour à la normale va intervenir juste avant les grands départs pour les festivités de Thanksgiving, rendez-vous familial incontournable des Américains le 27 novembre. Un record de passagers aériens est attendu


Royal Mansour Marrakech propulse le Maroc parmi l’élite mondiale de l’hôtellerie

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  • L’annonce a été faite lors d’une cérémonie rassemblant à Londres les plus grands acteurs de l’industrie du voyage et de l’hôtellerie, au cœur du site emblématique de l’Old Billingsgate sur les rives de la Tamise
  • Cette troisième édition du classement, couvrant six continents, met en lumière les expériences hôtelières les plus innovantes et inspirantes au monde

DUBAI:  Le Royal Mansour Marrakech confirme son statut d’icône de l’hospitalité de luxe en se hissant à la 13ᵉ place du classement mondial des World’s 50 Best Hotels 2025, dévoilé cette semaine à Londres. L’établissement marocain signe ainsi une progression spectaculaire de 25 places par rapport à 2024 et s’impose comme le meilleur hôtel d’Afrique, tout en décrochant le prestigieux prix de la Plus Forte Progression de l’année.

L’annonce a été faite lors d’une cérémonie rassemblant à Londres les plus grands acteurs de l’industrie du voyage et de l’hôtellerie, au cœur du site emblématique de l’Old Billingsgate sur les rives de la Tamise. Cette troisième édition du classement, couvrant six continents, met en lumière les expériences hôtelières les plus innovantes et inspirantes au monde.

Une reconnaissance mondiale pour le savoir-faire marocain

Conçu par 1 500 artisans marocains, le Royal Mansour Marrakech incarne la quintessence du raffinement et du patrimoine architectural du royaume. À deux pas de la médina, le palace s’étend à travers des jardins luxuriants et des riads privatifs, offrant à ses hôtes une immersion dans l’art de vivre marocain.

Son spa de 2 500 m², baigné de lumière naturelle, est une référence mondiale du bien-être, tandis que son offre gastronomique — signée par des chefs de renom tels que Hélène Darroze et Massimiliano Alajmo — positionne l’établissement au carrefour de la haute cuisine internationale et des traditions marocaines.

Pour Jean-Claude Messant, Directeur général de la Royal Mansour Collection, cette distinction « consacre la vision d’excellence et d’authenticité du groupe ». Il ajoute :« Être reconnu parmi les 15 meilleurs hôtels du monde est une immense fierté pour nos équipes et pour le Maroc. Ces prix reflètent la passion et la rigueur de nos collaborateurs, qui portent haut les valeurs de l’hospitalité marocaine sur la scène internationale. »

Le Maroc, acteur majeur du tourisme haut de gamme

Ce succès s’inscrit dans la dynamique de montée en gamme du secteur hôtelier marocain, qui attire de plus en plus d’investissements internationaux. Marrakech, déjà reconnue comme l’une des capitales mondiales du tourisme de luxe, renforce ainsi sa position face à des destinations emblématiques comme Paris, Dubaï ou Tokyo.

Selon les organisateurs de The World’s 50 Best Hotels, qui reposent sur les votes de 800 experts internationaux issus de l’industrie du voyage, le classement 2025 « illustre l’évolution des attentes des voyageurs vers des expériences culturelles fortes, authentiques et respectueuses du patrimoine local ».

Pour Emma Sleight, Directrice de contenu du classement,« Chaque hôtel de cette liste incarne une approche unique de l’hospitalité. Le Royal Mansour Marrakech, par sa singularité et son attachement à l’artisanat marocain, symbolise cette quête d’exception. »

Une vitrine du savoir-faire marocain à l’international

Avec cette triple distinction — 13ᵉ mondial, meilleur hôtel d’Afrique et plus forte progression — le Royal Mansour Marrakech s’impose comme un ambassadeur du tourisme de luxe marocain, contribuant à renforcer l’image du royaume sur la scène internationale.

Alors que le Maroc ambitionne de doubler ses recettes touristiques à l’horizon 2030, cette reconnaissance mondiale confirme que l’hôtellerie marocaine, entre tradition et innovation, s’impose comme un moteur stratégique de croissance économique et d’attractivité internationale.


France: la famille Saadé étend son empire, devient 2e actionnaire de Carrefour

 Après les médias et le cinéma, la grande distribution: Rodolphe Saadé, le PDG de l'armateur français CMA CGM, et sa famille se sont invités au capital de Carrefour, devenant le deuxième actionnaire du géant français de la distribution. (AFP)
Après les médias et le cinéma, la grande distribution: Rodolphe Saadé, le PDG de l'armateur français CMA CGM, et sa famille se sont invités au capital de Carrefour, devenant le deuxième actionnaire du géant français de la distribution. (AFP)
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  • Rodolphe Saadé remplacera Eduardo Rossi, qui représentait l'actionnaire Peninsula, holding de la famille du milliardaire brésilien Abilio Diniz décédé en février 2024
  • Devenue première actionnaire de Carrefour en mars 2024, Peninsula était récemment repassée en deuxième position avec une participation de 8,5%, qu'elle a finalement cédée

PARIS: Après les médias et le cinéma, la grande distribution: Rodolphe Saadé, le PDG de l'armateur français CMA CGM, et sa famille se sont invités au capital de Carrefour, devenant le deuxième actionnaire du géant français de la distribution.

Carrefour a annoncé mercredi que la famille Saadé avait pris une participation de 4% - un investissement de quelque 400 millions d'euros - de son capital et que Rodolphe Saadé entrerait à son conseil d'administration dès le 1er décembre.

Il y remplacera Eduardo Rossi, qui représentait l'actionnaire Peninsula, holding de la famille du milliardaire brésilien Abilio Diniz décédé en février 2024.

Devenue première actionnaire de Carrefour en mars 2024, Peninsula était récemment repassée en deuxième position avec une participation de 8,5%, qu'elle a finalement cédée.

La société Galfa, détenue par la famille Moulin-Houzé - propriétaire des grands magasins Galeries Lafayette -, reste le premier actionnaire de Carrefour, à hauteur d'environ 9,5%.

"En intégrant son conseil d'administration, je souhaite (...) accompagner le développement du groupe dans la durée", a assuré le dirigeant franco-libanais, enrichi par l'explosion des profits du transport maritime pendant la crise sanitaire.

"L'engagement, la vision et l'expérience de Rodolphe Saadé apporteront une contribution majeure à notre gouvernance, au développement de notre groupe et à sa création de valeur", a commenté le PDG de Carrefour, Alexandre Bompard.

Il s'agit de la première incursion de la famille Saadé dans la grande distribution. En mai, elle avait fait son entrée au capital du groupe de cinéma Pathé, avec pour ambition d'accélérer à l'international dans la production de films et de séries.

Rassurer les marchés 

Rodolphe Saadé a également racheté en 2022 le journal régional La Provence - basé à Marseille dans le sud de la France, où CMA CGM a son siège -, posant ainsi la première pierre d'un groupe de médias français qui compte depuis les journaux La Tribune et La Tribune Dimanche, mais aussi BFMTV, RMC et Brut.

Avec ce nouvel investissement patrimonial dans une multinationale française, qu'elle n'exclut pas de renforcer à l'avenir, la famille Saadé s'associe aussi à un groupe fort au Brésil, l'un des principaux marchés de Carrefour avec la France et l'Espagne.

En septembre 2024, CMA CGM avait annoncé l'acquisition du plus gros opérateur portuaire du pays, Santos Brasil.

"C'est un pays à très fort potentiel où la croissance est au rendez-vous", avait assuré Rodolphe Saadé pour justifier cet investissement, réalisé sur fonds propres.

De son côté, Carrefour va pouvoir rassurer les marchés quant à la stabilité de son actionnariat en compensant partiellement le départ de Peninsula, qui était attendu, quatre ans après celui du milliardaire français Bernard Arnault après 14 années de présence au capital.

En octobre, Carrefour a publié un chiffre d'affaires de 22,6 milliards d'euros pour le troisième trimestre, en recul de 1,5% car pénalisé par l'évolution des changes en Amérique latine. Mais les ventes du distributeur ont résisté à données comparables, notamment en France en dépit des "incertitudes politiques".

Dirigé depuis 2017 par Alexandre Bompard - dont le mandat a été renouvelé cet été pour trois ans après 2026 -, Carrefour a entamé une "revue de portefeuille" en début d'année pour dégager davantage de rentabilité, et requinquer un cours de Bourse mis sous pression l'an dernier.

Dévoilée cet été, la cession de Carrefour Italie doit être effective d'ici à la fin de l'année.

Carrefour fait également évoluer son modèle pour exploiter de plus en plus largement des magasins en franchise et en location-gérance, une variante de la franchise où le distributeur reste propriétaire du fonds de commerce.