L'exposition Diriyah Season met à l'honneur les symboles de la résilience saoudienne

L'exposition « Enduring Resilience » transporte les visiteurs dans le passé grâce à un parcours guidé et immersif qui explore la manière dont l'imam Turki bin Abdullah a établi et façonné le deuxième État saoudien. (Photo AN de Lama Alhamawi)
L'exposition « Enduring Resilience » transporte les visiteurs dans le passé grâce à un parcours guidé et immersif qui explore la manière dont l'imam Turki bin Abdullah a établi et façonné le deuxième État saoudien. (Photo AN de Lama Alhamawi)
L'exposition « Enduring Resilience » transporte les visiteurs dans le passé grâce à un parcours guidé et immersif qui explore la manière dont l'imam Turki bin Abdullah a établi et façonné le deuxième État saoudien. (Photo AN de Lama Alhamawi)
L'exposition « Enduring Resilience » transporte les visiteurs dans le passé grâce à un parcours guidé et immersif qui explore la manière dont l'imam Turki bin Abdullah a établi et façonné le deuxième État saoudien. (Photo AN de Lama Alhamawi)
L'exposition « Enduring Resilience » transporte les visiteurs dans le passé grâce à un parcours guidé et immersif qui explore la manière dont l'imam Turki bin Abdullah a établi et façonné le deuxième État saoudien. (Photo AN de Lama Alhamawi)
L'exposition « Enduring Resilience » transporte les visiteurs dans le passé grâce à un parcours guidé et immersif qui explore la manière dont l'imam Turki bin Abdullah a établi et façonné le deuxième État saoudien. (Photo AN de Lama Alhamawi)
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Publié le Samedi 28 décembre 2024

L'exposition Diriyah Season met à l'honneur les symboles de la résilience saoudienne

  • L'héritage de l'imam Turki bin Abdullah est exploré dans une exposition immersive à l'occasion du bicentenaire du deuxième État saoudien.

RIYADH : L'exposition « Enduring Resilience » de la Saison Diriyah met en lumière la vie de l'imam Turki bin Abdullah à l'occasion du 200^e anniversaire de la création du deuxième État saoudien.

« J'ai beaucoup apprécié cette exposition. Je pense honnêtement que des expositions comme celle-ci sont très importantes, car elles permettent de découvrir l'histoire saoudienne et la bravoure de personnages importants du passé, comme l'imam Turki bin Abdullah », a déclaré Maha Al-Aamri, une Saoudienne qui a visité l'exposition avec ses amis, à la terrasse Bujairi de Diriyah. 

Les visiteurs ont été attirés par la grotte de Turki, créée d'après une grotte dans laquelle l'imam Turki s'est réfugié de manière stratégique. (Photo AN de Lama Alhamawi)
Les visiteurs ont été attirés par la grotte de Turki, créée d'après une grotte dans laquelle l'imam Turki s'est réfugié de manière stratégique. (Photo AN de Lama Alhamawi)

La narration de l'épée d'Al-Ajrab a probablement constitué la meilleure partie de l'exposition. »

L'épée Al-Ajrab est l'un des symboles les plus connus de l'histoire du Royaume. Elle symbolise le courage, la détermination et la noblesse de l'imam Turki lors de l'unification et de la restauration de la souveraineté du deuxième État saoudien en 1824, lorsqu'il est entré à Riyad.

L'épée Al-Ajrab est l'un des symboles les plus connus de l'histoire du Royaume.

Elle symbolise le courage, la détermination et la noblesse de l'imam Turki bin Abdullah lors de l'unification et de la restauration de la souveraineté du deuxième État saoudien en 1824.

Grâce à un parcours guidé et immersif, l'exposition transporte les visiteurs dans le temps et leur permet d'explorer la façon dont l'imam Turki a établi et façonné le deuxième État saoudien, en récupérant la terre et en restaurant l'héritage de ses ancêtres.

L'exposition propose aux visiteurs un voyage guidé et immersif dans le temps, à la découverte de l'établissement et de la formation du deuxième État saoudien par l'imam Turki. (Photo AN de Lama Alhamawi)
L'exposition propose aux visiteurs un voyage guidé et immersif dans le temps, à la découverte de l'établissement et de la formation du deuxième État saoudien par l'imam Turki. (Photo AN de Lama Alhamawi)

« L'expérience était très agréable et c'était quelque chose de différent à essayer », a déclaré à Arab News Vindeep Gupta, technicien informatique, qui travaille et vit avec sa famille à Riyad.

« Je dirais simplement que j'aurais aimé qu'elle soit plus grande, mais j'ai apprécié qu'elle illustre les luttes et les difficultés rencontrées pour remporter la victoire. Les historiens ont fait du bon travail en présentant l'exposition », a-t-il ajouté. 

L'exposition « Enduring Resilience » transporte les visiteurs dans le passé grâce à un parcours guidé et immersif qui explore la manière dont l'imam Turki bin Abdullah a établi et façonné le deuxième État saoudien. (Photo AN de Lama Alhamawi)
L'exposition « Enduring Resilience » transporte les visiteurs dans le passé grâce à un parcours guidé et immersif qui explore la manière dont l'imam Turki bin Abdullah a établi et façonné le deuxième État saoudien. (Photo AN de Lama Alhamawi)

La grotte de Turki est l'un des endroits de l'exposition où les visiteurs ont le plus mis de temps à prendre des photos et des vidéos.

Selon un document publié par la Diriyah Gate Development Authority, l'imam Turki s'est réfugié dans une grotte située au sommet d'une montagne escarpée et qu'il a choisie comme base d'opérations. Située à Aliyyah, cette grotte est devenue l'une des plus connues du Najd.

L'exposition propose aux visiteurs un voyage guidé et immersif dans le temps, à la découverte de l'établissement et de la formation du deuxième État saoudien par l'imam Turki. (Photo AN de Lama Alhamawi)
L'exposition propose aux visiteurs un voyage guidé et immersif dans le temps, à la découverte de l'établissement et de la formation du deuxième État saoudien par l'imam Turki. (Photo AN de Lama Alhamawi)

Son inaccessibilité en a fait une cachette parfaite, stratégiquement située à proximité de plusieurs villes et villages clés, comme Al-Kharj, Al-Houtah, Al-Hareeq, Al-Hulwah et Al-Dans.

L'exposition, présentée en arabe avec une traduction en anglais, est ouverte au public jusqu'à la fin de l'année. Elle permet de mieux comprendre les valeurs d'unité, d'appartenance, de justice et de loyauté incarnées par les imams de l'État.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 

 

 

 

 

 

 

 


L’art contemporain saoudien s’expose pour la première fois au Musée national de Chine, à Pékin

Art of the Kingdom, la première exposition itinérante d’art contemporain saoudien, visible jusqu’au 30 octobre 2025 au Musée national de Chine. (Photo Fournie)
Art of the Kingdom, la première exposition itinérante d’art contemporain saoudien, visible jusqu’au 30 octobre 2025 au Musée national de Chine. (Photo Fournie)
Art of the Kingdom, la première exposition itinérante d’art contemporain saoudien, visible jusqu’au 30 octobre 2025 au Musée national de Chine. (Photo Fournie)
Art of the Kingdom, la première exposition itinérante d’art contemporain saoudien, visible jusqu’au 30 octobre 2025 au Musée national de Chine. (Photo Fournie)
Art of the Kingdom, la première exposition itinérante d’art contemporain saoudien, visible jusqu’au 30 octobre 2025 au Musée national de Chine. (Photo Fournie)
Art of the Kingdom, la première exposition itinérante d’art contemporain saoudien, visible jusqu’au 30 octobre 2025 au Musée national de Chine. (Photo Fournie)
Art of the Kingdom, la première exposition itinérante d’art contemporain saoudien, visible jusqu’au 30 octobre 2025 au Musée national de Chine. (Photo Fournie)
Art of the Kingdom, la première exposition itinérante d’art contemporain saoudien, visible jusqu’au 30 octobre 2025 au Musée national de Chine. (Photo Fournie)
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  • L’exposition réunit plus de 30 artistes saoudiens de toutes générations autour d’une sélection d’œuvres (peintures, installations, vidéos) qui interrogent les notions d’identité, de mémoire, de tradition et de changement.
  • De La Mecque à l’intimité du vêtement féminin, des palmiers du désert aux structures géométriques du mihrab, l’art saoudien se dévoile sous toutes ses formes.

PEKIN : Après Rio de Janeiro et Riyad, c’est au tour de Pékin d’accueillir Art of the Kingdom, la première exposition itinérante d’art contemporain saoudien, visible jusqu’au 30 octobre 2025 au Musée national de Chine.

Organisée par la Commission des musées du ministère saoudien de la Culture, cette manifestation culturelle majeure s’inscrit dans le cadre de l’Année culturelle saoudo-chinoise et constitue une nouvelle étape dans le dialogue artistique entre les deux pays.

Elle présente une scène contemporaine plurielle et audacieuse.

L’exposition réunit plus de 30 artistes saoudiens de toutes générations autour d’une sélection d’œuvres (peintures, installations, vidéos) qui interrogent les notions d’identité, de mémoire, de tradition et de changement. Le commissariat a été confié à la critique d'art argentine Diana Wechsler, qui propose une lecture sensible et contrastée de la scène contemporaine saoudienne.

De La Mecque à l’intimité du vêtement féminin, des palmiers du désert aux structures géométriques du mihrab, l’art saoudien se dévoile sous toutes ses formes, entre enracinement et modernité, spiritualité et questionnements écologiques.

Une immersion dans les récits et les formes.

Parmi les œuvres majeures exposées, Golden Hour d'Ahmed Mater présente une série de photographies tirées de Desert of Pharan, qui documentent l'évolution fulgurante de La Mecque. À travers ces images, l’artiste capture les tensions entre espace sacré, urbanisation massive et transformation sociale, offrant une nouvelle vision de la ville sainte.

The Silent Press, une installation de Muhannad Shono, se présente sous la forme d'un long rouleau de papier recouvert de signes énigmatiques tracés au charbon. Cette œuvre silencieuse mais vibrante interroge notre manière de lire, d'interpréter et de ressentir les mots et les formes.

Avec Five Women, Filwa Nazer présente des installations textiles inspirées de robes ayant appartenu à des femmes saoudiennes et qui racontent des histoires intimes de transformation, de mémoire et de résilience. L’artiste déconstruit les motifs et les structures vestimentaires pour révéler la charge émotionnelle contenue dans chaque vêtement.

Dans Tracing Lines of Growth, Lina Gazzaz transforme des feuilles de palmier traversées de fil noir en sculptures poétiques qui révèlent les tensions internes du végétal et les traces du temps. Chaque ligne cousue est une méditation sur la croissance, la mémoire et le mouvement.

Simplicity in Multiplicity d’Ahmad Angawi prend la forme d’un mihrab en bois inspiré de la « Fleur de Vie », un symbole ancestral. À travers ses motifs géométriques en expansion, l’œuvre exprime l’unité entre la foi, la nature et la géométrie sacrée, et représente les cinq prières quotidiennes musulmanes.

L’installation vidéo The Desert Keepers d’Ayman Zedani explore l’adaptation des plantes désertiques aux conditions extrêmes, notamment grâce au transfert génétique horizontal. Le désert y devient une mémoire vivante et un espace d'exploration des futurs possibles, dans une narration coécrite avec la poétesse Wided Rihana Khadraoui.

Enfin, Soft Machine / Far Away Engines de Sarah Brahim est une œuvre immersive mêlant performance filmée et installation sonore. À travers le souffle, geste à la fois fragile et fondamental, l’artiste interroge le corps humain, sa présence, sa résonance émotionnelle et son lien au collectif.

Une ouverture sur le monde et les futurs possibles.

Outre la valorisation des artistes contemporains du Royaume, l’exposition met également en lumière les pionniers de l’art moderniste saoudien des années 1960 à 1980, grâce à une sélection d'œuvres issues de la collection du ministère de la Culture. Cette perspective historique offre une lecture enrichie de l’évolution artistique du pays.

L'exposition Art of the Kingdom témoigne ainsi de la volonté de l'Arabie saoudite de soutenir la création artistique, d'élargir les horizons culturels et de tisser des liens durables avec d'autres scènes internationales.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com