Syrie : le nouveau pouvoir annonce la « dissolution » des services de sécurité

Cette vue aérienne montre les vestiges d'un monument détruit à la mémoire du président syrien Hafez al-Assad, père du président déchu Bachar al-Assad décédé en 2000, à Deir Attiyah, dans la campagne de Damas, le 28 décembre 2024.  (Photo AFP)
Cette vue aérienne montre les vestiges d'un monument détruit à la mémoire du président syrien Hafez al-Assad, père du président déchu Bachar al-Assad décédé en 2000, à Deir Attiyah, dans la campagne de Damas, le 28 décembre 2024. (Photo AFP)
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Publié le Dimanche 29 décembre 2024

Syrie : le nouveau pouvoir annonce la « dissolution » des services de sécurité

  • Le nouveau chef des services de renseignement syriens, Anas Khattab, a annoncé samedi un plan visant à « restructurer » l'institution tant redoutée sous le règne de Bachar al-Assad, qui passe par la « dissolution » de l'ensemble de ses branches.
  • « L'institution sécuritaire sera réformée après la dissolution de tous les services et leur restructuration, de manière à honorer notre peuple », a déclaré M. Khattab, deux jours après sa nomination à la tête de l'organisation par les nouvelles autorités.

DAMAS : Le nouveau chef des services de renseignement syriens, Anas Khattab, a annoncé samedi un plan visant à « restructurer » l'institution tant redoutée sous le règne de Bachar al-Assad, qui passe par la « dissolution » de l'ensemble de ses branches.

Durant les décennies de règne du clan Assad, les services de sécurité étaient de véritables instruments de répression redoutés par la population syrienne.

« L'institution sécuritaire sera réformée après la dissolution de tous les services et leur restructuration, de manière à honorer notre peuple », a déclaré M. Khattab, deux jours après sa nomination à la tête de l'organisation par les nouvelles autorités qui ont renversé Bachar al-Assad le 8 décembre.

Dans un communiqué relayé par l'agence de presse officielle Sana, il a souligné la souffrance des Syriens « sous l'oppression et la tyrannie de l'ancien régime, à travers ses divers appareils sécuritaires qui ont semé la corruption et infligé des supplices ».

Après la chute de Bachar al-Assad, le 8 décembre, les détenus des services de sécurité ont été libérés à Damas, notamment après la fuite de responsables et d'agents de sécurité du régime de Bachar al-Assad.

La plupart de ces lieux sont désormais sous la garde des combattants islamistes de Hayat Tahrir al-Sham (HTS), qui a mené la coalition armée ayant pris le pouvoir à Damas.

Depuis, de nombreux Syriens affluent vers les centres de sécurité de la capitale, notamment dans ce que l'on appelle le « carré sécuritaire », dans l'espoir d'obtenir des informations sur des proches portés disparus.

« Les services de sécurité de l'ancien régime étaient nombreux et variés, portant des noms et des affiliations différents, mais tous avaient en commun d'avoir été imposés à un peuple accablé pendant plus de cinq décennies », a poursuivi M. Khattab.

Le sort de dizaines de milliers de prisonniers et de disparus constitue l'un des aspects les plus douloureux du drame syrien, dans un pays déchiré par plus de 13 ans d'une guerre dévastatrice ayant fait plus d'un demi-million de morts.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), plus de 100 000 personnes sont mortes dans les prisons et centres de détention syriens depuis le début du conflit.

Jeudi, les forces de sécurité ont arrêté un général qui dirigeait la justice militaire sous l'ancien régime dans l'ouest du pays. Selon des militants, il est accusé d'être responsable de la condamnation à mort de milliers de personnes détenues à la tristement célèbre prison de Saydnaya.

Et en Europe, plusieurs anciens hauts gradés des services de renseignement syriens accusés de torture et d'autres exactions ont été condamnés depuis 2022.


Le prince héritier saoudien s'envole pour les États-Unis

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
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  • Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump
  • Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées

RIYAD : Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump.

Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées. 

 


Liban: un mort dans une nouvelle frappe israélienne 

Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
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  • Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément"
  • Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban

BEYROUTH: Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé.

"Une frappe ce soir de l'ennemi israélien sur une voiture dans la ville d'Al-Mansouri, située dans le district de Tyr, a tué un citoyen", a annoncé le ministère dans un communiqué.

Selon l'Agence de presse officielle libanaise Ani, cette frappe de drone a tué le directeur d'une école locale nommé Mohammed Shoueikh.

L'armée israélienne n'a pas réagi dans l'immédiat à ces informations.

Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément".

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban en l'accusant de chercher à reconstituer ses capacités militaires.

La Finul oeuvre avec l'armée libanaise à l'application de cet accord de cessez-le-feu ayant mis fin le 27 novembre 2024 à plus d'un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte, entre le Hezbollah et Israël.

Le Hezbollah a été très affaibli par la dernière guerre avec Israël et les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour le désarmer, ce que le mouvement islamiste refuse.

 


Accident de car en Arabie saoudite: 45 pèlerins tués selon la police indienne

45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne. (AFP)
45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne. (AFP)
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  • "L’accident tragique d'autocar impliquant des pèlerins indiens en Arabie saoudite est bouleversant"
  • 45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne

NEW DELHI: 45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne.

"L’accident tragique d'autocar impliquant des pèlerins indiens en Arabie saoudite est bouleversant", a déclaré V.C. Sajjanar, commissaire de police de Hyderabad, la ville du centre de l'Inde d'où seraient originaires un grand nombre de victimes.

Lors d'un point presse, il a indiqué que "selon les premières informations, 46 personnes se trouvaient dans le bus et malheureusement une seule personne a survécu"."