Le régulateur en chef du secteur bancaire aux États-Unis a démissionné

Le vice-président du Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale, Michael Barr, témoigne lors d'une audition de la commission des services financiers de la Chambre des représentants sur la « surveillance des régulateurs prudentiels » au Capitole à Washington, DC, le 15 novembre 2023. Le plus haut responsable de la Réserve fédérale américaine en charge de la réglementation et de la supervision bancaires a déclaré le 6 janvier 2025 qu'il quitterait ses fonctions plus tôt que prévu. (Photo AFP)
Le vice-président du Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale, Michael Barr, témoigne lors d'une audition de la commission des services financiers de la Chambre des représentants sur la « surveillance des régulateurs prudentiels » au Capitole à Washington, DC, le 15 novembre 2023. Le plus haut responsable de la Réserve fédérale américaine en charge de la réglementation et de la supervision bancaires a déclaré le 6 janvier 2025 qu'il quitterait ses fonctions plus tôt que prévu. (Photo AFP)
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Publié le Lundi 06 janvier 2025

Le régulateur en chef du secteur bancaire aux États-Unis a démissionné

  • « Le risque de conflit autour de cette fonction risquerait de nous détourner de notre mission [de supervision et de régulation du système financier] », indique le responsable dans un communiqué de la banque centrale.
  • Michael Barr, dont le poste avait été créé après la crise financière de 2008, avait été nommé par l'ancien président démocrate Joe Biden.

WASHINGTON : Lundi, Michael Barr, vice-président de la Réserve fédérale américaine (Fed) chargé de la supervision bancaire, a annoncé sa démission, s'évitant ainsi une confrontation avec le futur occupant de la Maison Blanche, Donald Trump.

« Le risque de conflit autour de cette fonction risquerait de nous détourner de notre mission [de supervision et de régulation du système financier] », indique le responsable dans un communiqué de la banque centrale.

« Dans l'environnement actuel, j'ai estimé que je serais plus utile au service des Américains dans mon rôle de gouverneur », poursuit M. Barr, à quelques jours de la prise de fonction du président Donald Trump, le 20 janvier.

Le choix du futur titulaire du poste pourrait entraîner un recul de la régulation du système financier.

La Fed souhaitait au contraire la renforcer pour se rapprocher des critères de Bâle III, vaste éventail de réformes internationales du secteur bancaire, engagé après la crise financière de 2008-2009 afin de renforcer la solidité des banques.

Michael Barr, dont le poste avait été créé après la crise financière de 2008, avait été nommé par l'ancien président démocrate Joe Biden.

Sa démission, effective au plus tard le 28 février, permettra à Donald Trump de choisir son successeur parmi les membres du conseil des gouverneurs plus proches de ses idées.

L'un d'eux, Michelle Bowman, gouverneure nommée par Donald Trump, s'est systématiquement opposée aux tentatives de Michael Barr de renforcer la régulation bancaire.

« Michael Barr n'a pas été à la hauteur de sa fonction », a estimé le sénateur républicain Tim Scott, selon des propos rapportés sur X par l'équipe républicaine de la commission des affaires bancaires du Sénat.

« Je suis prêt à travailler avec le président Trump pour faire en sorte que nous ayons des régulateurs financiers responsables à la tête de l'institution », a-t-il ajouté.

L'indice suivant l'évolution en Bourse des principales banques américaines augmentait d'environ 1,9 % vers 12 h 20 (17 h 20 GMT), quelques heures après l'annonce de la démission du responsable.


Au Vatican, Léon XIV célèbre sa première messe de Noël

Le pape Léon XIV célèbre la messe de la veille de Noël à la basilique Saint-Pierre au Vatican, le 24 décembre 2025. (AFP)
Le pape Léon XIV célèbre la messe de la veille de Noël à la basilique Saint-Pierre au Vatican, le 24 décembre 2025. (AFP)
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  • À la basilique Saint-Pierre, Léon XIV célèbre sa première messe de Noël en tant que pape, plaçant son pontificat sous le signe de la charité, de l’espérance et de la dignité humaine
  • Fidèle à son appel à une paix « désarmée et désarmante », il s’apprête à renouveler ses appels à la trêve et à la paix mondiale

CITÉ DU VATICAN, SAINT-SIÈGE: Léon XIV a célébré mercredi soir la première messe de Noël de son pontificat dans la basilique Saint-Pierre au Vatican, délivrant un message de "charité et d'espérance" face aux dérives d'une "économie faussée".

Peu avant la messe, le pape américain est sorti sur le parvis de la place Saint-Pierre pour saluer les quelque 5.000 fidèles massés sous la pluie pour suivre la cérémonie sur écrans géants, faute de place à l'intérieur de la basilique.

"La basilique Saint-Pierre est très grande, mais malheureusement pas assez pour tous vous accueillir. J'admire et respecte et vous remercie pour votre courage et votre envie d'être ici ce soir", a-t-il lancé en anglais.

Devant les cardinaux, évêques, diplomates et environ 6.000 fidèles, Léon XIV, qui affiche un style plus discret que son prédécesseur François, a ensuite prononcé une homélie très religieuse sans évoquer directement de sujet d'actualité.

"Alors qu’une économie faussée conduit à traiter les hommes comme de la marchandise, Dieu se fait semblable à nous, révélant la dignité infinie de toute personne", a déclaré le pape.

"Proclamons la joie de Noël, qui est la fête de la foi, de la charité et de l’espérance", a-t-il ajouté.

Cette cérémonie commémorant la naissance du Christ, l'une des plus solennelles de l'année, a mêlé chants traditionnels et gestes symboliques. Le pape de 70 ans a décidé de la célébrer à un horaire plus tardif que sous le pontificat de François (19H30).

Autre changement majeur : Léon XIV présidera jeudi matin la messe du jour de Noël, renouant ainsi avec une tradition qui remontait au pontificat de Jean-Paul II (1978-2005).

Il prononcera ensuite à 12H00 (11H00 GMT) sa bénédiction "Urbi et Orbi" (à la ville et au monde) en mondovision depuis le balcon de la basilique, lors de laquelle le pape se livre traditionnellement à un tour d’horizon des conflits dans le monde.

Fervent défenseur d’une paix "désarmée et désarmante", le chef de l'Eglise catholique devrait y renouveler ses appels à la paix. Mardi soir, Léon XIV a déjà demandé une trêve d'un jour pour Noël dans le monde entier, disant regretter le fait que "la Russie semble avoir rejeté la demande de trêve".

Aucun texte du Nouveau testament ne précise le jour et l'heure de naissance de Jésus de Nazareth. Sa célébration le 25 décembre dans la tradition chrétienne a été choisie au IVe siècle en Occident.

Ce Noël 2025 coïncide avec la clôture du Jubilé, "Année sainte" de l'Eglise qui a attiré des millions de pèlerins à Rome.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.