Le PIF d'Arabie saoudite boucle une première facilité de crédit Murabaha de 7 milliards de dollars

La stratégie du PIF se concentre sur le financement d'initiatives qui contribuent à la croissance économique en Arabie saoudite et dans le monde. Shutterstock
La stratégie du PIF se concentre sur le financement d'initiatives qui contribuent à la croissance économique en Arabie saoudite et dans le monde. Shutterstock
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Publié le Mardi 07 janvier 2025

Le PIF d'Arabie saoudite boucle une première facilité de crédit Murabaha de 7 milliards de dollars

  • Le financement conforme à la charia est soutenu par un syndicat de 20 institutions financières internationales et régionales.
  • La facilité s'appuie sur le succès récent du PIF en matière d'émissions de sukuk au cours des deux dernières années.

RIYAD : Le Fonds public d'investissement d'Arabie saoudite (PIF) a conclu sa première facilité de crédit Murabaha, assurant un financement de 7 milliards de dollars. Il s'agit d'une étape clé dans le plan du fonds visant à lever des capitaux au cours des prochaines années.

Le financement conforme à la charia est soutenu par un syndicat de 20 institutions financières internationales et régionales, selon un communiqué de presse.

Le crédit Murabaha est une structure de financement conforme aux principes islamiques, dans laquelle le prêteur achète un actif et le vend à l'emprunteur avec une marge bénéficiaire convenue, ce qui permet un remboursement échelonné. Cette structure permet d'éviter les intérêts, conformément aux lois de la charia.

"Cette première facilité de crédit Murabaha démontre la flexibilité et la profondeur de la stratégie de financement du PIF et l'utilisation de sources de financement diversifiées, alors que nous continuons à favoriser les investissements transformateurs, à l'échelle mondiale et en Arabie saoudite", a déclaré Fahad Al-Saif, chef de la division Global Capital Finance et chef de la division Investment Strategy and Economic Insights du PIF.

Cette facilité s'appuie sur les succès récents du PIF en matière d'émissions de Sukuk au cours des deux dernières années, renforçant ainsi sa solidité financière et son engagement en faveur des meilleures pratiques en matière de gestion de la dette.

Noté Aa3 par Moody's et A+ par Fitch, avec des perspectives stables dans les deux cas, le PIF continue de consolider sa position de puissance financière mondiale.

La structure du capital du fonds repose sur quatre sources de financement principales, à savoir les contributions du gouvernement saoudien, les transferts d'actifs, les revenus d'investissement non distribués et le financement par le biais de prêts et de dette.

La stratégie du PIF se concentre sur le financement d'initiatives qui contribuent à la croissance économique en Arabie saoudite et dans le monde.

La facilité de crédit Murabaha de 7 milliards de dollars devrait renforcer les liquidités du PIF et soutenir ses investissements à l'échelle locale et mondiale.

En diversifiant ses sources de financement grâce à une structure conforme à la charia, le PIF cherche à renforcer ses partenariats financiers tout en complétant ses outils de financement existants, tels que les Sukuk.

Cette démarche s'inscrit dans le cadre de sa stratégie de capital à moyen terme, en garantissant la flexibilité, des conditions de financement compétitives et l'atténuation des risques.

Au début du mois de janvier, le Centre national de gestion de la dette a également obtenu une facilité de crédit renouvelable conforme à la charia d'une valeur de 9,4 milliards de RS (2,5 milliards de dollars).

Cette facilité de trois ans, soutenue par trois institutions financières régionales et internationales, est destinée à répondre aux besoins budgétaires généraux du Royaume.

Aligné sur la stratégie de la dette publique à moyen terme de l'Arabie saoudite, l'accord est axé sur la diversification des sources de financement afin de répondre aux besoins de financement à des conditions compétitives.

Il est également conforme à de solides cadres de gestion des risques et au plan d'emprunt annuel approuvé par le Royaume.

Le PIF s'est engagé activement dans des accords de crédit pour soutenir ses initiatives d'investissement et le plan de diversification économique Vision 2030 du Royaume.

En août 2024, le PIF a obtenu une facilité de crédit renouvelable de 15 milliards de dollars pour les besoins généraux de l'entreprise, remplaçant une facilité similaire convenue en 2021.

Outre la facilité de crédit renouvelable, le PIF a diversifié ses instruments de financement en émettant un Sukuk islamique de sept ans d'une valeur de 2 milliards de dollars au début de 2024 et en prévoyant d'émettre des obligations en livres sterling.

Ces efforts s'inscrivent dans le cadre de la stratégie du PIF visant à tirer parti d'une variété de sources de financement pour soutenir ses activités d'investissement étendues.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com   


Le pavillon France à Dubaï : 56 entreprises au service de l’innovation alimentaire

Le pavillon France au Gulfood Manufacturing 2025 : 56 entreprises unies pour promouvoir des solutions durables et innovantes au service de l’industrie agroalimentaire régionale. (Fournie)
Le pavillon France au Gulfood Manufacturing 2025 : 56 entreprises unies pour promouvoir des solutions durables et innovantes au service de l’industrie agroalimentaire régionale. (Fournie)
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  • 56 entreprises françaises ont exposé à Dubaï lors du Gulfood Manufacturing 2025, mettant en avant des solutions durables, connectées et performantes pour l’industrie agroalimentaire régionale
  • L’événement a confirmé le rôle de la France comme partenaire clé des Émirats arabes unis et du Golfe dans la construction d’une industrie alimentaire plus innovante et respectueuse de l’environnement

DUBAÏ: Le Gulfood Manufacturing 2025, qui s’est tenu du 4 au 6 novembre au Dubai World Trade Centre, a une nouvelle fois confirmé le dynamisme et le savoir-faire français dans le secteur agroalimentaire.

Durant trois jours, 56 entreprises françaises ont exposé leurs innovations au sein du pavillon France, coordonnés par Business France, pour répondre aux besoins d’une industrie régionale en pleine mutation.

Réparties entre le Sheikh Saeed Hall 1 pour les 35 fabricants d’équipements et d’emballages et le Sheikh Rashid Hall pour les 21 spécialistes des ingrédients, les entreprises françaises ont présenté un large éventail de solutions durables et performantes destinées aux marchés des Émirats arabes unis et du Golfe.

L'innovation au cœur des priorités du salon

Alignée sur les grandes thématiques du salon — approvisionnement durable, automatisation, digitalisation et sécurité alimentaire nouvelle génération — la participation française a mis en lumière une offre variée : protéines végétales et ingrédients reformulés, emballages écologiques soutenant les ambitions de durabilité et de neutralité carbone des Émirats, équipements intelligents et robotisés pour optimiser l’efficacité industrielle et technologies de traçabilité et d’hygiène avancée garantissant les standards internationaux les plus stricts.

Selon Axel Baroux, Directeur de Business France Proche et Moyen-Orient, « La force du pavillon français a été de réunir, sous une même bannière, des acteurs capables d’offrir des solutions intégrées, de la formulation des ingrédients à la ligne de production. C’est cette synergie qui fait de la France un partenaire privilégié pour les industries agroalimentaires du futur. »

Des solutions françaises pour accompagner la croissance régionale

Avec un secteur en croissance annuelle de 6,9 % entre 2022 et 2028, l’industrie agroalimentaire des Émirats arabes unis connaît une transformation rapide.

Les entreprises françaises ont su répondre à ces attentes en proposant des solutions sur mesure adaptées aux priorités locales : sécurité alimentaire, efficacité industrielle et développement durable.

Le pavillon français a offert une vitrine représentative d’une industrie qui allie innovation, durabilité et performance, au service des ambitions alimentaires et environnementales de la région.


La Petite Maison s’implante à Bahreïn en partenariat avec Infracorp

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  • « Nous sommes véritablement ravis de venir à Bahreïn », déclare Nicolas Budzynski, PDG de La Petite Maison.
  • Depuis son ouverture à Dubaï en 2010, La Petite Maison s’est imposée comme une référence gastronomique régionale et internationale

MANAMA: En marge du Gateway Gulf Forum 2025, le groupe Infracorp a annoncé l’arrivée à Bahreïn du restaurant franco-méditerranéen de renommée mondiale La Petite Maison (LPM). L’ouverture de ce nouvel établissement est prévue pour la fin de l’année 2026, au cœur du développement prestigieux Bahrain Harbour.

Réputée pour ses saveurs inspirées de la Riviera française et son atmosphère élégante, LPM apportera à Bahreïn son art de vivre typiquement niçois. Le restaurant, d’une capacité de 135 couverts, prendra place dans la tour Harbour Heights et proposera une terrasse en bord de mer offrant une vue panoramique sur la skyline de Manama.

Cette implantation marque une étape importante dans la stratégie d’expansion régionale de LPM, déjà présente à Dubaï, Abou Dhabi, Doha et Riyad, avec une ouverture à Koweït prévue pour novembre 2025. La marque, classée parmi MENA’s 50 Best Restaurants et citée dans The World’s 50 Best Bars Extended List, poursuit également son développement international avec de nouvelles adresses annoncées à Marbella, Boston et aux Maldives.

« Nous sommes véritablement ravis de venir à Bahreïn », déclare Nicolas Budzynski, PDG de La Petite Maison.
« Nous avons longtemps étudié les opportunités dans le royaume et pensons que le moment est venu d’y établir notre présence. Nous avons toujours reçu un accueil chaleureux de la clientèle bahreïnie dans nos autres établissements, et nous avons pleinement confiance dans le succès de ce projet. Avec Infracorp comme partenaire et un emplacement exceptionnel offrant des couchers de soleil spectaculaires sur la baie de Manama, nous voyons une occasion unique de créer quelque chose d’exceptionnel. »

De son côté, Majed Alkhan, PDG d’Infracorp, souligne :

« L’arrivée de LPM renforce notre vision de faire de Bahrain Harbour une destination internationale majeure. Ce partenariat illustre notre volonté d’enrichir l’offre gastronomique et culturelle du royaume, en proposant une expérience reconnue à l’échelle mondiale. »

Depuis son ouverture à Dubaï en 2010, La Petite Maison s’est imposée comme une référence gastronomique régionale et internationale. Le restaurant a été salué par la critique, figurant à plusieurs reprises dans les World’s 50 Best Restaurants, et a été élu Restaurant de la Décennie par Time Out Dubai.

Présente dans les plus grandes villes du monde — Londres, Dubaï, Abou Dhabi, Miami, Riyad, Doha et Hong Kong — LPM concentre aujourd’hui son développement sur les destinations côtières d’exception, synonymes de luxe et d’art de vivre.

L’ouverture de La Petite Maison Bahreïn est prévue pour le début de l’année 2027.


Bouygues Telecom: ventes en hausse, portées par La Poste Telecom

Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions. (AFP)
Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions. (AFP)
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  • Sur la période, ses ventes atteignent 5,9 milliards d'euros, soit une hausse de 4% par rapport à la même période l'année précédente. A périmètre et change constants, elles accusent un léger recul de 1%
  • Le chiffre d'affaires facturé aux clients, autre indicateur de l'activité de l'entreprise, ressort quant à lui en hausse de 5% sur un an, à 4,9 milliards d’euros, grâce à l'intégration de La Poste Telecom

PARIS: Le groupe de télécommunications Bouygues Telecom a vu son chiffre d'affaires augmenter sur les neuf premiers mois de l'année, toujours porté par l'intégration de La Poste Telecom après son rachat l'année dernière, d'après des résultats financiers publiés mercredi.

Sur la période, ses ventes atteignent 5,9 milliards d'euros, soit une hausse de 4% par rapport à la même période l'année précédente. A périmètre et change constants, elles accusent un léger recul de 1%.

Le chiffre d'affaires facturé aux clients, autre indicateur de l'activité de l'entreprise, ressort quant à lui en hausse de 5% sur un an, à 4,9 milliards d’euros, grâce à l'intégration de La Poste Telecom.

En parallèle, la contribution de l'activité au résultat net du groupe Bouygues accuse une baisse substantielle de 126 millions d'euros et s'établit à 137 millions d'euros.

Sur les neuf premiers mois de l'année, l'excédent brut d'exploitation après loyer (Ebitdal), indicateur de rentabilité de référence dans le secteur, est stable et atteint 1,5 milliard d'euros, avec "une contribution limitée de La Poste Telecom", précise l'entreprise dans son communiqué.

A fin septembre, le nombre de clients fixe progresse par rapport aux derniers chiffres de fin juin, à 5,3 millions de clients.

Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions.

La filiale a indiqué maintenir ses prévisions sur l'année, avec un chiffre d'affaires facturé aux clients "soit légèrement supérieur soit légèrement inférieur, son évolution dépendant de la durée et de l’intensité de la pression concurrentielle observée actuellement".

Bouygues Telecom a également indiqué que la vente de sa société Infracos, détenue en commun avec SFR, devrait s'achever d'ici la fin de l'année.

L'opérateur a réaffirmé maintenir l'offre de rachat commune de SFR, déposée mi-octobre avec Free et Orange.

"Nous considérons que l'offre est attractive", a affirmé Pascal Grangé, directeur général délégué du groupe Bouygues, au cours d'une conférence téléphonique.

"Il n'y avait pas de dialogue particulier avant, il n'y a pas de dialogue particulier après" avec Patrick Drahi, actionnaire majoritaire du groupe Altice France, maison mère de SFR, a-t-il ajouté.

La proposition de rachat, à hauteur de 17 milliards d'euros, avait été refusée dès le lendemain de son annonce par la direction d'Altice France, et remise aussitôt sur la table par les trois opérateurs concurrents.