L'Arabie saoudite réduit ses investissements pour attirer les PME étrangères, a déclaré Al-Falih

Le ministre saoudien de l'investissement, Khalid Al-Falih, a déclaré que l'initiative visait à attirer les PME internationales qui font partie intégrante des chaînes d'approvisionnement dans leur pays d'origine depuis des décennies. (Photo Fournie)
Le ministre saoudien de l'investissement, Khalid Al-Falih, a déclaré que l'initiative visait à attirer les PME internationales qui font partie intégrante des chaînes d'approvisionnement dans leur pays d'origine depuis des décennies. (Photo Fournie)
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Publié le Dimanche 12 janvier 2025

L'Arabie saoudite réduit ses investissements pour attirer les PME étrangères, a déclaré Al-Falih

  • L'initiative vise à favoriser les investissements industriels et à encourager le développement durable.
  • Le programme vise également à créer des chaînes de valeur en encourageant les PME internationales à collaborer avec les entreprises locales saoudiennes

RIYAD : l'Arabie saoudite réduit les risques d'investissement pour les petites et moyennes entreprises étrangères afin de les encourager à investir dans le Royaume, selon un haut fonctionnaire. 

Dans une interview accordée à Arab News en marge du programme Standard Incentives for the Industrial Sector, Khalid Al-Falih, le ministre saoudien de l'Investissement, a déclaré que l'initiative visait à attirer les PME internationales qui, depuis des décennies, font partie intégrante des chaînes d'approvisionnement dans leur pays d'origine. 

Cette annonce fait suite à un effort conjoint des ministères de l'Industrie et des Ressources minérales et de l'Investissement pour allouer 10 milliards de SR (2,66 milliards de dollars) à l'activation d'incitations normalisées pour le secteur industriel. 

Cette initiative, approuvée par le cabinet le mois dernier, vise à favoriser les investissements industriels, à encourager le développement durable et à renforcer la compétitivité industrielle mondiale de l'Arabie saoudite. 

« La réduction des risques est un élément clé. Venez investir en Arabie saoudite. Nous réduirons les risques de votre investissement », a-t-il ajouté, soulignant l'engagement du gouvernement à créer un environnement favorable aux entreprises. 

Il a ajouté : « Nous ferons le lien avec les investisseurs saoudiens, et ensuite ils pourront, nous l'espérons, recréer et peut-être innover avec nous pour faire quelque chose de plus grand que ce qu'ils font dans leur pays d'origine. » 

Le programme vise également à créer des chaînes de valeur en encourageant les PME internationales à collaborer avec les entreprises locales saoudiennes, favorisant ainsi l'innovation et la croissance partagée. 

« Je pense que le Royaume a réussi à attirer de grandes multinationales. Toutefois, lorsque nous nous rendons en Allemagne, nous constatons que 70 à 80 % du PIB allemand sont le fait de PME qui n'opèrent peut-être qu'en Allemagne et en Europe. Elles ne connaissent pas le Moyen-Orient. Elles ne connaissent pas l'Arabie saoudite », a déclaré M. Al-Falih. 

« Lorsque nous construisons ces chaînes de valeur, nous devons aider nos PME en Arabie saoudite en faisant appel à des PME internationales qui réaliseront une partie de cette production et de cette fabrication, et approvisionneront les grands OEM (fabricants d'équipement d'origine) depuis des décennies dans leur pays d'origine. » 

M. Al-Falih a toutefois fait remarquer que les entreprises de taille moyenne sont confrontées à des défis uniques, bien que l'Arabie saoudite ait réussi à attirer des investissements à grande échelle dans des projets de plusieurs milliards de dollars, tels que l'initiative de l'hydrogène vert, Lucid et Ceer. Il s'agit notamment du manque d'antécédents en matière de crédit, des écosystèmes locaux limités et de l'augmentation des coûts de financement et de production. 

« En ayant cet outil à notre disposition, nous pouvons rapidement mettre sur pied un nouveau produit, un produit différencié, qui comblera un composant manquant ou un lien dans une chaîne de valeur. Ces entreprises seront alors en mesure de combler ce fossé et d'avancer rapidement », a-t-il déclaré. 

L'initiative s'aligne sur l'approche collaborative du gouvernement du Royaume, avec des politiques façonnées par le Comité de localisation et de balance des paiements présidé par le prince héritier Mohammed bin Salman. 

Le programme tire également parti de la situation géographique de l'Arabie saoudite, qui relie trois continents, de son marché ouvert et de ses faibles tarifs douaniers pour attirer les investisseurs internationaux et locaux. 

M. Al-Falih a décrit ces mesures incitatives comme une étape importante vers la réalisation des objectifs de la Vision 2030 et de la stratégie nationale d'investissement, qui visent à attirer et à développer les investissements industriels tout en élevant la compétitivité industrielle du Royaume. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com  


Le pavillon France à Dubaï : 56 entreprises au service de l’innovation alimentaire

Le pavillon France au Gulfood Manufacturing 2025 : 56 entreprises unies pour promouvoir des solutions durables et innovantes au service de l’industrie agroalimentaire régionale. (Fournie)
Le pavillon France au Gulfood Manufacturing 2025 : 56 entreprises unies pour promouvoir des solutions durables et innovantes au service de l’industrie agroalimentaire régionale. (Fournie)
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  • 56 entreprises françaises ont exposé à Dubaï lors du Gulfood Manufacturing 2025, mettant en avant des solutions durables, connectées et performantes pour l’industrie agroalimentaire régionale
  • L’événement a confirmé le rôle de la France comme partenaire clé des Émirats arabes unis et du Golfe dans la construction d’une industrie alimentaire plus innovante et respectueuse de l’environnement

DUBAÏ: Le Gulfood Manufacturing 2025, qui s’est tenu du 4 au 6 novembre au Dubai World Trade Centre, a une nouvelle fois confirmé le dynamisme et le savoir-faire français dans le secteur agroalimentaire.

Durant trois jours, 56 entreprises françaises ont exposé leurs innovations au sein du pavillon France, coordonnés par Business France, pour répondre aux besoins d’une industrie régionale en pleine mutation.

Réparties entre le Sheikh Saeed Hall 1 pour les 35 fabricants d’équipements et d’emballages et le Sheikh Rashid Hall pour les 21 spécialistes des ingrédients, les entreprises françaises ont présenté un large éventail de solutions durables et performantes destinées aux marchés des Émirats arabes unis et du Golfe.

L'innovation au cœur des priorités du salon

Alignée sur les grandes thématiques du salon — approvisionnement durable, automatisation, digitalisation et sécurité alimentaire nouvelle génération — la participation française a mis en lumière une offre variée : protéines végétales et ingrédients reformulés, emballages écologiques soutenant les ambitions de durabilité et de neutralité carbone des Émirats, équipements intelligents et robotisés pour optimiser l’efficacité industrielle et technologies de traçabilité et d’hygiène avancée garantissant les standards internationaux les plus stricts.

Selon Axel Baroux, Directeur de Business France Proche et Moyen-Orient, « La force du pavillon français a été de réunir, sous une même bannière, des acteurs capables d’offrir des solutions intégrées, de la formulation des ingrédients à la ligne de production. C’est cette synergie qui fait de la France un partenaire privilégié pour les industries agroalimentaires du futur. »

Des solutions françaises pour accompagner la croissance régionale

Avec un secteur en croissance annuelle de 6,9 % entre 2022 et 2028, l’industrie agroalimentaire des Émirats arabes unis connaît une transformation rapide.

Les entreprises françaises ont su répondre à ces attentes en proposant des solutions sur mesure adaptées aux priorités locales : sécurité alimentaire, efficacité industrielle et développement durable.

Le pavillon français a offert une vitrine représentative d’une industrie qui allie innovation, durabilité et performance, au service des ambitions alimentaires et environnementales de la région.


La Petite Maison s’implante à Bahreïn en partenariat avec Infracorp

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  • « Nous sommes véritablement ravis de venir à Bahreïn », déclare Nicolas Budzynski, PDG de La Petite Maison.
  • Depuis son ouverture à Dubaï en 2010, La Petite Maison s’est imposée comme une référence gastronomique régionale et internationale

MANAMA: En marge du Gateway Gulf Forum 2025, le groupe Infracorp a annoncé l’arrivée à Bahreïn du restaurant franco-méditerranéen de renommée mondiale La Petite Maison (LPM). L’ouverture de ce nouvel établissement est prévue pour la fin de l’année 2026, au cœur du développement prestigieux Bahrain Harbour.

Réputée pour ses saveurs inspirées de la Riviera française et son atmosphère élégante, LPM apportera à Bahreïn son art de vivre typiquement niçois. Le restaurant, d’une capacité de 135 couverts, prendra place dans la tour Harbour Heights et proposera une terrasse en bord de mer offrant une vue panoramique sur la skyline de Manama.

Cette implantation marque une étape importante dans la stratégie d’expansion régionale de LPM, déjà présente à Dubaï, Abou Dhabi, Doha et Riyad, avec une ouverture à Koweït prévue pour novembre 2025. La marque, classée parmi MENA’s 50 Best Restaurants et citée dans The World’s 50 Best Bars Extended List, poursuit également son développement international avec de nouvelles adresses annoncées à Marbella, Boston et aux Maldives.

« Nous sommes véritablement ravis de venir à Bahreïn », déclare Nicolas Budzynski, PDG de La Petite Maison.
« Nous avons longtemps étudié les opportunités dans le royaume et pensons que le moment est venu d’y établir notre présence. Nous avons toujours reçu un accueil chaleureux de la clientèle bahreïnie dans nos autres établissements, et nous avons pleinement confiance dans le succès de ce projet. Avec Infracorp comme partenaire et un emplacement exceptionnel offrant des couchers de soleil spectaculaires sur la baie de Manama, nous voyons une occasion unique de créer quelque chose d’exceptionnel. »

De son côté, Majed Alkhan, PDG d’Infracorp, souligne :

« L’arrivée de LPM renforce notre vision de faire de Bahrain Harbour une destination internationale majeure. Ce partenariat illustre notre volonté d’enrichir l’offre gastronomique et culturelle du royaume, en proposant une expérience reconnue à l’échelle mondiale. »

Depuis son ouverture à Dubaï en 2010, La Petite Maison s’est imposée comme une référence gastronomique régionale et internationale. Le restaurant a été salué par la critique, figurant à plusieurs reprises dans les World’s 50 Best Restaurants, et a été élu Restaurant de la Décennie par Time Out Dubai.

Présente dans les plus grandes villes du monde — Londres, Dubaï, Abou Dhabi, Miami, Riyad, Doha et Hong Kong — LPM concentre aujourd’hui son développement sur les destinations côtières d’exception, synonymes de luxe et d’art de vivre.

L’ouverture de La Petite Maison Bahreïn est prévue pour le début de l’année 2027.


Bouygues Telecom: ventes en hausse, portées par La Poste Telecom

Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions. (AFP)
Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions. (AFP)
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  • Sur la période, ses ventes atteignent 5,9 milliards d'euros, soit une hausse de 4% par rapport à la même période l'année précédente. A périmètre et change constants, elles accusent un léger recul de 1%
  • Le chiffre d'affaires facturé aux clients, autre indicateur de l'activité de l'entreprise, ressort quant à lui en hausse de 5% sur un an, à 4,9 milliards d’euros, grâce à l'intégration de La Poste Telecom

PARIS: Le groupe de télécommunications Bouygues Telecom a vu son chiffre d'affaires augmenter sur les neuf premiers mois de l'année, toujours porté par l'intégration de La Poste Telecom après son rachat l'année dernière, d'après des résultats financiers publiés mercredi.

Sur la période, ses ventes atteignent 5,9 milliards d'euros, soit une hausse de 4% par rapport à la même période l'année précédente. A périmètre et change constants, elles accusent un léger recul de 1%.

Le chiffre d'affaires facturé aux clients, autre indicateur de l'activité de l'entreprise, ressort quant à lui en hausse de 5% sur un an, à 4,9 milliards d’euros, grâce à l'intégration de La Poste Telecom.

En parallèle, la contribution de l'activité au résultat net du groupe Bouygues accuse une baisse substantielle de 126 millions d'euros et s'établit à 137 millions d'euros.

Sur les neuf premiers mois de l'année, l'excédent brut d'exploitation après loyer (Ebitdal), indicateur de rentabilité de référence dans le secteur, est stable et atteint 1,5 milliard d'euros, avec "une contribution limitée de La Poste Telecom", précise l'entreprise dans son communiqué.

A fin septembre, le nombre de clients fixe progresse par rapport aux derniers chiffres de fin juin, à 5,3 millions de clients.

Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions.

La filiale a indiqué maintenir ses prévisions sur l'année, avec un chiffre d'affaires facturé aux clients "soit légèrement supérieur soit légèrement inférieur, son évolution dépendant de la durée et de l’intensité de la pression concurrentielle observée actuellement".

Bouygues Telecom a également indiqué que la vente de sa société Infracos, détenue en commun avec SFR, devrait s'achever d'ici la fin de l'année.

L'opérateur a réaffirmé maintenir l'offre de rachat commune de SFR, déposée mi-octobre avec Free et Orange.

"Nous considérons que l'offre est attractive", a affirmé Pascal Grangé, directeur général délégué du groupe Bouygues, au cours d'une conférence téléphonique.

"Il n'y avait pas de dialogue particulier avant, il n'y a pas de dialogue particulier après" avec Patrick Drahi, actionnaire majoritaire du groupe Altice France, maison mère de SFR, a-t-il ajouté.

La proposition de rachat, à hauteur de 17 milliards d'euros, avait été refusée dès le lendemain de son annonce par la direction d'Altice France, et remise aussitôt sur la table par les trois opérateurs concurrents.