Macron souligne auprès d'Abbas l'importance de «restaurer une gouvernance» palestinienne à Gaza/node/500386/monde-arabe
Macron souligne auprès d'Abbas l'importance de «restaurer une gouvernance» palestinienne à Gaza
Le président français Emmanuel Macron serre la main du président palestinien Mahmoud Abbas lors d'une réunion en marge de la 79e session de l'Assemblée générale des Nations unies à New York, le 25 septembre 2024. (AFP)
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Publié le Lundi 20 janvier 2025
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Macron souligne auprès d'Abbas l'importance de «restaurer une gouvernance» palestinienne à Gaza
Le président français Emmanuel Macron a souligné samedi, lors d'un entretien téléphonique avec le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas, l'importance de "pouvoir restaurer une gouvernance palestinienne à Gaza, impliquant pleinement l'Autorité palestinienne
Emmanuel Macron a aussi fait valoir que "l'avenir de la bande de Gaza devait s'inscrire dans celui d'un futur État palestinien et qu'il fallait s'assurer ce faisant qu'aucun massacre, tel que celui commis le 7 octobre, ne puisse jamais se reproduire
Publié le Lundi 20 janvier 2025
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PARIS: Le président français Emmanuel Macron a souligné samedi, lors d'un entretien téléphonique avec le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas, l'importance de "pouvoir restaurer une gouvernance palestinienne à Gaza, impliquant pleinement l'Autorité palestinienne", a indiqué dimanche l'Elysée.
Emmanuel Macron a aussi fait valoir que "l'avenir de la bande de Gaza devait s'inscrire dans celui d'un futur État palestinien et qu'il fallait s'assurer ce faisant qu'aucun massacre, tel que celui commis le 7 octobre, ne puisse jamais se reproduire contre le peuple israélien", a ajouté la présidence française au premier jour du cessez-le-feu entre le Hamas et Israël.
Pour l'Elysée, il est "maintenant essentiel de travailler immédiatement à répondre à l'urgence vitale pour les Gazaouis, en s'assurant d'un acheminement massif d'aide humanitaire, à la hauteur des besoins des habitants".
Vendredi, Mahmoud Abbas a annoncé que l'autorité palestinienne était prête à "assumer pleinement ses responsabilités" dans la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas.
Le mouvement islamiste palestinien, qui a remporté les dernières élections législatives en 2006 et pris le pouvoir à Gaza en 2007, avait indiqué au début de la guerre qu'il ne souhaitait pas gouverner la bande de Gaza après le conflit.
Macron s'est entretenu avec les familles des deux otages franco-israéliens
Emmanuel Macron s'est entretenu samedi avec les familles des deux otages franco-israéliens Ofer Kalderon et Ohad Yahalomi, qui figurent dans la liste des premiers otages libérables par le Hamas dans le cadre du cessez-le-feu, a indiqué dimanche l'Elysée.
"Le président de la République a dit "sa détermination à veiller à la mise en oeuvre pleine et entière de ce processus" de libération, selon la présidence.
"Tous les otages doivent être libérés au plus vite et le président de la République a rappelé sa solidarité avec le peuple israélien à cet égard", a-t-on ajouté, en précisant que le chef de l'Etat "se réjouit que le cabinet israélien ait approuvé le 17 janvier 2025 l'accord de cessez-le-feu à Gaza".
Emmanuel Macron avait indiqué vendredi que Ofer Kalderon, 54 ans, et Ohad Yahalomi, 50 ans, figuraient "dans la liste des 33 otages qui doivent être libérés" par le Hamas.
L'accord entre le mouvement islamiste palestinien et Israël prévoit dans une première phase de six semaines la libération de 33 otages retenus dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023, en échange de centaines de prisonniers palestiniens détenus par Israël.
La Croix-Rouge a confirmé dimanche au gouvernement israélien avoir récupéré les trois premières otages israéliennes, dimanche, premier jour du cessez-le-feu.
Les troupes israéliennes se déploient à un poste frontalier entre Israël et la bande de Gaza, le 1er juillet 2025. (Photo de Jack GUEZ / AFP)
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Publié le 02 juillet 2025
« Israël a accepté les conditions nécessaires pour finaliser le cessez-le-feu de 60 jours, au cours duquel nous travaillerons avec toutes les parties pour mettre fin à la guerre », a-t-il écrit sur sa plateforme Truth Social.
Cette déclaration intervient alors que l’armée israélienne poursuit et élargit son offensive dans le territoire palestinien, ravagé par près de 21 mois de guerre.
Publié le Mercredi 02 juillet 2025
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02 juillet 2025
WSAHINGTON : Donald Trump a assuré mardi qu'Israël avait accepté de finaliser les termes d'un cessez-le-feu de 60 jours dans la bande de Gaza, et appelé le Hamas à accepter ce qu'il a qualifié d'"ultime proposition".
"Mes représentants ont eu aujourd'hui une réunion longue et productive avec les Israéliens sur Gaza", a écrit le président américain sur sa plateforme Truth Social.
"Israël a accepté les conditions nécessaires pour finaliser le cessez-le-feu de 60 jours, au cours duquel nous travaillerons avec toutes les parties pour mettre fin à la guerre", a-t-il ajouté.
"Les Qataris et les Egyptiens, qui ont travaillé d'arrache-pied pour contribuer à la paix, présenteront cette proposition ultime", a poursuivi M. Trump, en disant "espérer, pour le bien du Moyen-Orient, que le Hamas acceptera cet accord, car la situation ne s'améliorera pas - ELLE NE FERA QU'EMPIRER".
Le ministre israélien des Affaires stratégiques Ron Dermer se trouvait mardi à Washington pour y rencontrer des hauts responsables à la Maison Blanche.
L'armée israélienne a annoncé mardi avoir étendu son offensive dans la bande de Gaza, où ses opérations ont fait 26 morts, selon les secours palestiniens, à quelques jours d'une rencontre entre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et Donald Trump à Washington.
Plus tôt mardi, le président américain a déclaré qu'il se montrerait "très ferme" avec le Premier ministre israélien pour obtenir un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
"Très ferme, très ferme", a répondu Donald Trump comme on lui posait une question sur son attitude envers le chef du gouvernement israélien lors de sa visite prévue lundi prochain à Washington.
"Nous espérons que cela va se produire, et nous espérons que cela arrivera dans le courant de la semaine prochaine", avait-il dit à un journaliste qui lui demandait si une trêve dans le territoire palestinien pourrait survenir d'ici la visite aux Etats-Unis de M. Netanyahu.
La résolution rapide de la guerre de 12 jours entre Israël et l'Iran a ravivé les espoirs d'un arrêt des combats à Gaza, où plus de 20 mois d'affrontements ont créé des conditions humanitaires catastrophiques pour une population de plus de deux millions de personnes.
La guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas sur le sud d'Israël le 7 octobre 2023.
Le film, présenté par le Global Arab Network basé à Londres, met en lumière la relance d'Arab News en 2018, à un moment où le Royaume lui-même se transforme. (Photo AN)
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Arab News
Publié le 02 juillet 2025
L'ambassadeur de l'UE : "Vous faites partie de la Vision 2030 et beaucoup d'entre vous dans cette salle incarnent cette nouvelle Arabie saoudite".
Faisal J. Abbas : "Ce documentaire raconte un petit chapitre, certes passionnant, de l'histoire de notre journal et de notre pays.
Publié le Mercredi 02 juillet 2025
Arab News
02 juillet 2025
RIYAD : une projection spéciale du documentaire Rewriting Arab News a eu lieu mardi à l'ambassade de l'UE, dans le cadre des célébrations du 50^e anniversaire du premier journal de langue anglaise d'Arabie saoudite.
Présenté par le Global Arab Network basé à Londres, le film met en lumière la relance d'Arab News en 2018, à un moment où le Royaume-même est en pleine transformation.
Une cérémonie organisée en l'honneur du journal a réuni les ambassadeurs européens en Arabie saoudite et d'autres invités de marque, notamment des dignitaires saoudiens, des diplomates, des décideurs politiques, des professionnels de l'industrie des médias et des membres du personnel du bureau d'Arab News à Riyad.
Christophe Farnaud, ambassadeur de l'Union européenne en Arabie saoudite, a déclaré lors de la cérémonie : « C'est un grand plaisir d'être ici avec vous à l'occasion du 50^e anniversaire d'Arab News. »
Il a ajouté : « Vous ne vous contentez pas de couvrir l'actualité, vous l'analysez également. Vous décryptez l'actualité mondiale, nationale et régionale. Vous favorisez également le dialogue et les commentaires. Vous offrez un espace ouvert dont tous les pays ont besoin.
Et je pense que cela arrive au bon moment, dans le Royaume en ce moment même. Vous faites également partie de la Vision 2030, et je dois dire que cette nouvelle Arabie saoudite se retrouve dans nombre d'entre vous dans cette salle. »
Les ambassadeurs européens en Arabie saoudite et d'autres invités de marque ont assisté à une cérémonie organisée en l'honneur d'Arab News. (Photo AN)
« C'est une position que nous ne soutenons pas seulement, mais que nous admirons également, d'une certaine manière. Mes collègues européens, qui sont venus en nombre ce soir, partagent probablement mon avis. »
« Je tiens une fois de plus à vous féliciter, vous et votre équipe d'Arab News, pour votre travail. »
Faisal Abbas, rédacteur en chef d'Arab News, a également pris la parole lors de la cérémonie : « Au nom de la famille Arab News, nous souhaitons exprimer notre gratitude à l'ambassadeur de l'UE au Royaume pour avoir organisé cette cérémonie de projection dans le cadre des célébrations de notre 50^e anniversaire cette année. »
« Ce documentaire relate un épisode passionnant de l'histoire de notre journal et de notre pays, car il retrace une période de transformation et d'évolution passionnante. »
« Bien sûr, Arab News n'aurait pas été là où il est aujourd'hui sans le travail acharné, la passion et le dévouement de mes prédécesseurs, les rédacteurs en chef, et bien sûr, sans nos fondateurs, les frères Hafez, qui ont lancé le journal en 1975. »
Une partie du documentaire est racontée par le prince Turki Al-Faisal, ancien ambassadeur saoudien aux États-Unis, qui revient sur les origines du journal.
Faisal Abbas, rédacteur en chef d'Arab News. (Photo AN)
Créé à Djeddah en 1975 par les frères Hisham et Mohammed Ali Hafiz, Arab News se voulait le porte-parole des Arabes en anglais, témoignant des transformations majeures survenues au Moyen-Orient.
En avril 2018, Arab News a remplacé son logo de 43 ans ainsi que sa devise : « La voix d'une région en mutation ». Le journal a été relancé avec un nouveau design et une nouvelle approche des articles qu'il estimait mieux adaptés à l'ère d'Internet.
En juin, un événement organisé par le Global Arab Network au Frontline Club de Londres a rendu hommage au journal et à ses fondateurs en projetant en avant-première le documentaire pour les principaux rédacteurs, journalistes, diplomates et analystes.
Interrogé mardi, après la projection, sur la question de savoir si le documentaire reflétait les changements qui s'étaient opérés dans la région, l'ambassadeur de l'UE Farnaud a répondu : « Je dirais même plus. Je veux dire, c'est l'une des incarnations de ces changements. »
« Le Royaume subit des changements incroyables. Arab News subit également des changements incroyables. J'ai également beaucoup apprécié le contexte historique lors de sa création en 1975, qui correspondait au nouveau rôle du Royaume. »
« Aujourd'hui, le Royaume est entré dans une nouvelle phase spectaculaire de transformation. Et nous voyons qu'Arab News passe, à sa manière, par une phase de transformation impressionnante, une transformation réussie. »
« J'ai été très impressionné. »
La philanthrope saoudienne Ameera Al-Taweel a également réagi au film : « Une grande partie de l'histoire de la transformation d'Arab News m'a rappelé la transformation qui s'est produite en Arabie saoudite en 2015 et 2016 pour arriver à la Vision 2030.
Arab News a été créé à Jeddah en 1975 par les frères Hisham et Mohammed Ali Hafiz. » (Photo AN)
C'est à peu près à la même époque qu'Arab News a connu une transformation similaire. Il est très intéressant de voir comment il s'est aligné sur un dirigeant jeune (le prince héritier Mohammed bin Salman) qui injectait beaucoup de changements, croyait en la jeune génération et souhaitait préserver l'héritage tout en le développant.
« Ainsi, une grande partie de ce que j'ai vu dans le cadre de la Vision 2030, et bien sûr Son Altesse Royale le prince héritier Mohammed bin Salman, se produit dans les secteurs privé et public, y compris dans le secteur du journalisme, et les transformations qui s'y produisent. »
Bien qu'il ne soit arrivé qu'au printemps, Ville Linnala, chef de mission adjoint à l'ambassade de Finlande, a déclaré que le film soulevait des questions pertinentes.
« Je suis à Riyad et en Arabie saoudite depuis le 5 mai, je suis donc assez fraîche dans la région, mais je peux vraiment voir les questions qui ont été mentionnées et soulevées dans le documentaire », a-t-elle déclaré.
« Par exemple, lorsqu'il s'agit des droits des femmes et de toutes ces choses, et avec la Vision 2030 saoudienne qui se met en place et progresse. C'était vraiment intéressant à voir. J'ai beaucoup apprécié ce documentaire. »
Rewriting Arab News est un court-métrage sur la relance du journal et sa transformation numérique entre 2016 et 2018, présenté par Global Arab Network.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
Deux roquettes se sont abattues lundi soir sur l'aéroport de Kirkouk, dans le nord de l'Irak, faisant deux blessés légers, a déclaré à l'AFP un responsable des services de sécurité.
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AFP
Publié le 01 juillet 2025
Une troisième roquette est tombée sur une maison dans la ville de Kirkouk, causant des dégâts matériels, a précisé ce responsable
"Une troisième roquette a touché une maison dans le quartier d'Uruba", situé au sud-est de l'aéroport, sans faire de blessé, a poursuivi le responsable
Publié le Mardi 01 juillet 2025
AFP
01 juillet 2025
KIRKOUK: Deux roquettes se sont abattues lundi soir sur l'aéroport de Kirkouk, dans le nord de l'Irak, faisant deux blessés légers, a déclaré à l'AFP un responsable des services de sécurité.
Une troisième roquette est tombée sur une maison dans la ville de Kirkouk, causant des dégâts matériels, a précisé ce responsable.
"Deux roquettes Katioucha sont tombées dans la section militaire de l'aéroport de Kirkouk", a-t-il indiqué sous le couvert de l'anonymat car n'étant pas autorisé à parler aux médias, précisant qu'un des projectiles n'avait pas explosé.
"Une troisième roquette a touché une maison dans le quartier d'Uruba", situé au sud-est de l'aéroport, sans faire de blessé, a poursuivi le responsable.
L'attaque n'a pas été revendiquée.
Quelques heures plus tard, mardi matin, une autre source des services de sécurité a indiqué à l'AFP que le système de défense anti-aérienne avait repoussé au moins un drone près d'une raffinerie de pétrole dans la province de Salaheddine.
Le ministère irakien du pétrole a assuré qu'il n'y avait eu "aucun incident provoqué par la chute de projectiles étrangers à l'intérieur ou près de la raffinerie" de Baiji.
Dévasté par plusieurs décennies de conflits, d'attentats et de troubles en tout genre, l'Irak a récemment recouvré une certaine stabilité.
La semaine dernière, quelques heures avant qu'un cessez-le-feu ne mette fin à douze jours de guerre entre l'Iran et Israël, des drones non identifiés ont attaqué des systèmes radar sur deux bases militaires situées à Bagdad et dans le sud de l'Irak.
Le gouvernement a annoncé l'ouverture d'une enquête sur ces attaques, sans toutefois avoir identifié les auteurs à ce stade.