Cinq semaines après Chido, les députés examinent la loi d'urgence pour reconstruire Mayotte

Le ministre français de l'Outre-mer Manuel Valls (C) prononce un discours lors de l'examen d'un projet de loi d'urgence pour l'île française de Mayotte, dans l'océan Indien, à l'Assemblée nationale française, à Paris, le 20 janvier 2025. (AFP)
Le ministre français de l'Outre-mer Manuel Valls (C) prononce un discours lors de l'examen d'un projet de loi d'urgence pour l'île française de Mayotte, dans l'océan Indien, à l'Assemblée nationale française, à Paris, le 20 janvier 2025. (AFP)
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Publié le Mardi 21 janvier 2025

Cinq semaines après Chido, les députés examinent la loi d'urgence pour reconstruire Mayotte

  • Les députés ont débuté lundi l'examen du projet de loi d'urgence pour Mayotte, premier texte du gouvernement Bayrou à être débattu dans l'hémicycle
  • Ce texte doit "permettre la mise en œuvre très rapide de mesures urgentes pour faciliter l'hébergement et l'accompagnement de la population", a fait valoir le ministre des Outre-mer Manuel Valls

PARIS: Les députés ont débuté lundi l'examen du projet de loi d'urgence pour Mayotte, premier texte du gouvernement Bayrou à être débattu dans l'hémicycle. Malgré les critiques, son adoption ne fait guère de doutes au regard de l'impératif d'accélérer la reconstruction de l'archipel.

Ce texte, examiné cinq semaines après le passage dévastateur du cyclone Chido, doit "permettre la mise en œuvre très rapide de mesures urgentes pour faciliter l'hébergement et l'accompagnement de la population", a fait valoir le ministre des Outre-mer Manuel Valls.

L'ancien Premier ministre s'exprimait pour la première fois dans l'hémicycle de l'Assemblée depuis son retour au gouvernement. Il y a défendu un texte "incontournable" mais qui n'est qu'une "première réponse".

"Mayotte est à bout de forces", l'a interpellé la rapporteure du projet de loi, la députée mahoraise Estelle Youssouffa, du groupe indépendant Liot, alertant sur des "efforts et des renforts" de l'Etat "pas à la hauteur des besoins".

Elle a de nouveau déploré un texte élaboré "sans consultation" des élus locaux, et qui "reste largement muet sur les sujets essentiels tels que l'immigration".

Les mêmes griefs ont été soulevés par la seconde députée de Mayotte, Anchya Bamana (RN).

Le texte, adopté la semaine dernière en commission, comporte principalement des dispositions visant à déroger à des règles d'urbanisme et à faciliter le financement de la reconstruction. Il contient aussi des mesures sociales.

Aucun article ne concerne les questions migratoires, et les amendements déposés par la droite et l'extrême droite pour les intégrer ont été rejetés, car jugés hors sujet en vertu de l'article 45 de la Constitution.

- "Rien à cacher" -

"Ne confondons pas le temps", s'est défendu le ministre qui a assuré que la lutte contre "l'immigration clandestine (qui) nécrose Mayotte" constituera un "volet primordial" d'une future loi annoncée par le gouvernement d'ici deux mois.

Le ministre a par ailleurs rappelé qu'une proposition de loi de la droite visant à restreindre le droit du sol à Mayotte sera examinée le 6 février à l'Assemblée. Il s'y est dit favorable.

De l'autre côté du spectre politique, la députée écologiste Dominique Voynet a dénoncé un projet de loi qui "en dépit de son nom, n'est pas examiné en urgence et ne répond pas à l'urgence" regrettant y chercher "en vain" de "quoi remédier à la misère éducative, à la saturation du système de soins" etc.

En commission, l'un des ses amendements visant à "disposer vite d'un bilan exhaustif" de la catastrophe, "alors que des milliers de personnes manquent à l'appel", selon les mots de la députée, a été adopté.

"Nous ne vous lâcherons pas, monsieur le ministre, avant de savoir combien de personnes sont décédées, disparues, amputées, blessées", a-t-elle lancé. "Nous n'avons rien à cacher", lui a répondu Manuel Valls, réitérant le bilan de 39 morts, 124 blessés graves et près de 5.000 blessés légers.

En début de soirée, les députés ont commencé l'examen de premiers articles, concernant notamment la reconstruction des écoles, durement touchées par le cyclone.

Ils ont notamment adopté une mesure permettant à l'Etat d'assurer leur reconstruction en lieu et place des collectivités locales jusqu'au 31 décembre 2027.

- Tôle et bidonvilles -

En fin de soirée, les débats se sont tendus autour de l'interdiction des bidonvilles, indirectement liée aux questions migratoires.

Le gouvernement a notamment réussi à faire voter un amendement, surtout symbolique, visant à "rappeler" que la lutte contre l'habitat informel, est une "priorité", selon les mots de M. Valls.

L'absence de mesures en ce sens dans le texte initial avait été largement décriée, notamment par les deux députés de Mayotte.

Comme en commission, l'encadrement de la vente de tôle sur l'archipel a crispé les discussions avec les députés de gauche.

Ecologistes et Insoumis ont échoué à supprimer un article qui restreint la vente de ce matériel de construction "à la présentation d'un titre d'identité" notamment.

Pour Manuel Valls, "laisser la tôle en vente libre", c'est "la garantie d'un retour des bangas", c'est-à-dire des bidonvilles, et "un vrai risque pour les populations", leur envol au moment du cyclone ayant fait des blessés, selon lui.

Mme Voynet, qui y voit une mesure choquante, a appelé à faire "preuve d'un peu de bonne foi".

Si au premier coup de vent, les "tôles sont des armes mortelles (...) alors il faut être logique et les interdire pour tout le monde", a-t-elle lancé d'un ton acerbe.

L'examen du texte devrait se conclure cette semaine. Le Sénat prévoit de s'en emparer le 3 février.


Algérien refoulé: Retailleau accuse Alger d'«enfreindre le droit»

Le ministre français de l'intérieur Bruno Retailleau arrive à une réunion publique à Grenoble, dans le sud-est de la France, le 14 février 2025. (AFP)
Le ministre français de l'intérieur Bruno Retailleau arrive à une réunion publique à Grenoble, dans le sud-est de la France, le 14 février 2025. (AFP)
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  • Selon des sources judiciaires françaises, Alger a refusé d'admettre sur son sol un de ses ressortissants âgé de 30 ans, condamné en mai par le tribunal de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) à six mois de prison et à une interdiction de territoire
  • "Si l'Algérien n'avait pas de carte d'identité ou de passeport bionumérique, je comprends qu'il faille un laissez-passer consulaire", a expliqué le ministre

PARIS: "L'Algérie ne respecte pas le droit" en n'acceptant pas sur son sol un de ses ressortissants expulsés de France, a accusé mardi sur TF1 le ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau qui envisage des sanctions contre la compagnie Air Algérie.

Selon des sources judiciaires françaises, Alger a refusé d'admettre sur son sol un de ses ressortissants âgé de 30 ans, condamné en mai par le tribunal de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) à six mois de prison et à une interdiction de territoire pour plusieurs faits dont vol, recel et port d'arme blanche.

"Si l'Algérien n'avait pas de carte d'identité ou de passeport bionumérique, je comprends qu'il faille un laissez-passer consulaire", a expliqué le ministre.

"Mais là, le document est reconnu. Il est Algérien. Donc l'Algérie enfreint le droit. J'ai demandé à mes services de voir dans quelles conditions on pouvait sanctionner" la compagnie nationale Air Algérie, a-t-il ajouté. "On est en train de voir toute l'échelle de la riposte possible."

A l'approche du délai maximal de rétention, le ressortissant algérien a été embarqué, escorté par des policiers, à bord d'un vol pour l'Algérie, qui s'est posé à Oran dans la nuit du 10 au 11 février.

Bien qu'il ait une carte d'identité en cours de validité, les autorités algériennes ont refusé de l'admettre au motif qu'il n'avait pas de laissez-passer consulaire, et il a été immédiatement renvoyé vers la France, selon ces documents judiciaires.

Dans une note à ses services, consultée lundi par l'AFP, le ministre de l'Intérieur a pris acte d'une "exigence supplémentaire et nouvelle" de la compagnie nationale Air Algérie qui "déroge aux accords" entre les deux pays.

Désormais, la compagnie "exige des laissez-passer consulaires même lorsque les individus prévus au départ sont détenteurs de pièces d'identité en cours de validité", souligne le cabinet du ministre.

"Pourquoi est-ce que la France fait preuve d'une aussi grande faiblesse vis-à-vis de l'Algérie ? Je pense qu'il faut (...) poser un rapport de force", a estimé Bruno Retailleau, évoquant, parmi les moyens de pression possibles, le fait de "priver un certain nombre de personnalités, de la nomenclatura, de diplomates" des "facilités" dont ils bénéficient actuellement.

La France peut également "remettre en cause de façon plus générale des accords", a-t-il ajouté. "A partir du moment où l'Algérie ne respecte pas l'accord avec la France et le droit international, pourquoi est-ce que nous, on s'obligerait à respecter les accords avec l'Algérie ?"

 


Paris: réunion européenne pour contrer les velléités américaines sur l’Ukraine

Alors, que tous les regards sont rivés vers Riyad, qui accueille demain mardi une réunion entre hauts responsables russes et américains sur la paix en Ukraine, Paris tente de forger une réponse européenne pour éviter à l’Europe d’être marginalisé sur le dossier ukrainien, crucial pour son avenir et sa sécurité. (AFP)
Alors, que tous les regards sont rivés vers Riyad, qui accueille demain mardi une réunion entre hauts responsables russes et américains sur la paix en Ukraine, Paris tente de forger une réponse européenne pour éviter à l’Europe d’être marginalisé sur le dossier ukrainien, crucial pour son avenir et sa sécurité. (AFP)
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  • Cette réunion convoquée dans l’urgence et qualifiée d’informelle, fait suite à la conférence tendue, de Munich sur la sécurité transatlantique
  • Elle survient après, l’échange téléphonique entre le président américain Trump et son homologue russe Poutine qui a précédé cette conférence, durant lequel les deux présidents ont convenu d’engager des négociations sur la paix en Ukraine

PARIS : Alors, que tous les regards sont rivés vers Riyad, qui accueille demain mardi une réunion entre hauts responsables russes et américains sur la paix en Ukraine, Paris tente de forger une réponse européenne pour éviter à l’Europe d’être marginalisé sur le dossier ukrainien, crucial pour son avenir et sa sécurité.

Dans cet esprit, le président français Emmanuel Macron recevra au palais de l’Elysée, les chefs de gouvernements de l’Allemagne, du Royaume-Uni, de l’Italie, de la Pologne, de l’Espagne, des pays bas et du Danemark ainsi que le président du Conseil européen, la présidente de la Commission européenne et le secrétaire général de l’OTAN.

Selon un communiqué de l’Elysée, le président français a “souhaité engager des consultations entre dirigeants européens sur la situation ukrainienne et les enjeux de la sécurité en Europe ».

Cette réunion convoquée dans l’urgence et qualifiée d’informelle, fait suite à la conférence tendue, de Munich sur la sécurité transatlantique.

Elle survient aussi après, l’échange téléphonique entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine qui a précédé cette conférence, durant lequel les deux présidents ont convenu d’engager des négociations sur la paix en Ukraine sans y associer les européens.

Pourtant, Trump est en bonne position pour savoir que ce qui joue en Ukraine depuis trois ans, dépasse ce pays et concerne la sécurité de toute l’Europe.

Il sait également que l’Europe malgré les divisions évidentes dans ses rangs est dans l’impossibilité de se résigner à ce que l’avenir de l’Ukraine soit défini bilatéralement, entre américains et russes en son absence et contre l’avis des ukrainiens.

La réunion de Paris est donc nécessaire pour que les européens, qui soutiennent fort l’Ukraine, affirment leur volonté de poursuivre ce soutien, et qu’ils fassent savoir au président américain que les États-Unis ne peuvent pas négocier avec poutine sur ce dossier sans les associer.

Selon une source diplomatique française, interrogée par Arab News en français, « l’essentiel est de convaincre les dirigeants européens et le président ukrainien Volodomyr Zelensky de définir et maintenir une ligne ferme ».

Les huit pays européens réunis à Paris devront d’une part, conforté les ukrainiens et dissiper leur impression d’avoir été abandonné par leurs alliés, et d’autre part adresser un message fort à Trump affirmant que rien ne doit se faire sur ce dossier sans leur approbation.

Là-dessus, la source diplomatique estime que « Trump agit par provocation et cherche à imposer ses décisions », mais « lorsqu’il rencontre une opposition solide, il recule ».

Les Européens doivent donc selon la source, « afficher une fermeté claire et dire qu’aucun accord ne peut se faire sans l’Ukraine et sans leur participation » et que «toute négociation doit associer les ukrainiens les européens et les américains avant toute discussion avec les russes ».

Si les européens parviennent à adopter une telle position, â l’issue de la rencontre de Paris, « Trump pourrait revoir sa position et accepter un format de dialogue à trois ».

Toujours selon la source, « cela permettrait d’établir une base commune avant toute négociation avec la Russie ».(Etats Unis, Europe, Ukraine).

Cependant le président américain, décrit par beaucoup comme étant imprévisible et capable de tout, pourrait suspendre son aide militaire à l’Ukraine, pour riposter à la levée de bouclier européenne.

Oui concède la source diplomatique, c’est une hypothèse qui obligera les pays d’Europe à prendre le relai du soutien financier et militaire américain, estimant « qu’il est peu probable que le président américain aille aussi loin ».

Un abandon total de l’Ukraine serait difficile pour Trump, et susciterait, indique la source « de fortes réactions, y compris aux États-Unis » d’autant plus que l’opinion publique américaine «  valorise l’image de son pays comme défenseur des libertés et de la démocratie ».

Ainsi si l’Europe reste déterminée elle peut peser et empêcher un accord défavorable à l’Ukraine, car ajoute la source «  en plus de la provocation, Trump joue sur la peur »,il faut donc « cesser d’avoir peur de lui et lui opposer une position de fermeté ».

Il semble donc impératif que les européens réunis à Paris soient à la hauteur de la gravité de la situation, car d’après la présidente de la Commission européenne Ursula Von Der Leyen, qui s’exprimait à son arrivée dans la capitale française, « la sécurité de l’Europe est à un tournant » et ce tournant nécessite « un état d’esprit d’urgence ».


Mise en lumière des découvertes archéologiques franco-saoudiennes à Djeddah

L'archéologue et chercheuse française Solene Marion de Proce a présenté une vue d'ensemble des efforts de collaboration dans le cadre de la mission archéologique franco-saoudienne sur les îles Farasan. (Photo Fournie)
L'archéologue et chercheuse française Solene Marion de Proce a présenté une vue d'ensemble des efforts de collaboration dans le cadre de la mission archéologique franco-saoudienne sur les îles Farasan. (Photo Fournie)
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  • La conférence a exploré l'histoire et les récentes découvertes archéologiques de ces îles, mettant en lumière les résultats de la collaboration scientifique unique entre la France et l'Arabie saoudite.
  • « L'archipel est un laboratoire archéologique unique. Les sites sont bien préservés et offrent une fenêtre sur les caractéristiques culturelles de la région au fil du temps.

DJEDDAH : L'archéologue et chercheuse française Solène Marion de Proce a organisé une conférence intitulée « Le projet archéologique franco-saoudien dans les îles Farasan : passé et présent » à l'Alliance française d'Arabie saoudite à Hay Jameel, Jeddah, dimanche.

La conférence a exploré l'histoire et les récentes découvertes archéologiques de ces îles, mettant en lumière les résultats de la collaboration scientifique unique entre la France et l'Arabie saoudite.

Dans sa présentation, Marion de Proce a donné un aperçu complet des efforts de collaboration entre la Commission du patrimoine du ministère de la Culture et l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne dans le cadre de la mission archéologique franco-saoudienne sur ces îles.

« Nous avons discuté de l'histoire du projet, partagé les résultats passés et les découvertes les plus récentes, alors que notre équipe vient d'achever la saison d'hiver 2025 », a-t-elle déclaré.

 « L'intérêt pour les îles Farasan a commencé avec la découverte d'une inscription latine par l'érudit, l'écrivain et le poète farasani Ibrahim Miftah. Les implications de cette découverte pour la compréhension du commerce maritime antique et de l'histoire romaine ont changé la donne. »

Elle a ajouté que les études et fouilles qui ont suivi ont conduit à la création de la mission franco-saoudienne sur les îles Farasan.

« L'archipel est un laboratoire archéologique unique. Les sites sont bien préservés et offrent une fenêtre sur les caractéristiques culturelles de la région au fil du temps. C'est une capsule temporelle, un rêve pour tout archéologue ».

L'archéologue et chercheuse française Solene Marion de Proce a présenté une vue d'ensemble des efforts de collaboration dans le cadre de la mission archéologique franco-saoudienne sur les îles Farasan. (Photo Fournie)
L'archéologue et chercheuse française Solene Marion de Proce a présenté une vue d'ensemble des efforts de collaboration dans le cadre de la mission archéologique franco-saoudienne sur les îles Farasan. (Photo Fournie)

Le projet archéologique franco saoudien a permis de faire plusieurs découvertes importantes, dont Solene a souligné quelques-unes.

 

« L'archipel abrite de nombreux sites datant de la fin de l'âge du bronze jusqu'à la fin de l'Antiquité, ce qui est au cœur de notre projet. 

Dirigée par l'archéologue saoudien Mohammad Ali Al-Malki et moi-même, l'équipe a mis au jour un temple de style sud arabe, des établissements de longue durée et un camp militaire romain, le plus méridional jamais découvert.

Marion de Proce s'est montrée optimiste quant à l'avenir de la recherche archéologique dans la région. « Je suis convaincue que l'avenir de la recherche archéologique dans la région de Jazan/Farasan est prometteur. Elle regorge de choses à découvrir. Les habitants sont vraiment désireux d'en savoir plus sur leur passé. » 

Larry Lamartiniere, directeur général de l'Alliance française d'Arabie saoudite, a déclaré : « L'Alliance française, en collaboration avec le consulat de France à Djeddah, a lancé le mois dernier une série de conférences au cours desquelles des experts et des universitaires français ont partagé leurs recherches sur l'Arabie saoudite et le Moyen-Orient avec notre communauté.

« Cette conférence est un excellent exemple de l'excellence des relations franco-saoudiennes, notamment grâce au projet archéologique en cours sur les îles Farasan. L'objectif de ces conférences est de faire de notre espace un carrefour de connaissances et de discussions, en offrant aux experts une plateforme pour partager leurs travaux. Cette fois-ci, nous avons décidé de la traduire en anglais afin que même les non-francophones puissent y assister. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com