L'ONU s'inquiète du risque d'attaques sur des bases «ethniques» dans l'est de la RDC

Des civils fuyant les affrontements en cours dans l'est de la République démocratique du Congo transportent leurs effets personnels après avoir franchi la frontière avec le Rwanda au poste frontière de La Corniche à Gisenyi, le 29 janvier 2025. (AFP)
Des civils fuyant les affrontements en cours dans l'est de la République démocratique du Congo transportent leurs effets personnels après avoir franchi la frontière avec le Rwanda au poste frontière de La Corniche à Gisenyi, le 29 janvier 2025. (AFP)
Short Url
Publié le Mercredi 29 janvier 2025

L'ONU s'inquiète du risque d'attaques sur des bases «ethniques» dans l'est de la RDC

  • Une responsable de la mission de maintien de la paix de l'ONU en République démocratique du Congo (Monusco) a mis en garde mardi contre les risques d'attaques sur des bases "ethniques" dans l'est du pays
  • Elle a d'autre part insisté sur la détérioration de la situation sécuritaire pour les civils alors que d'intenses combats ont laissé les rues jonchées de cadavres à Goma

Nations unies, États-Unis: Une responsable de la mission de maintien de la paix de l'ONU en République démocratique du Congo (Monusco) a mis en garde mardi contre les risques d'attaques sur des bases "ethniques" dans l'est du pays, ravagé par des combats.

"Des attaques sur des bases ethniques dans une région avec une histoire très sensible doivent être prises très au sérieux", a déclaré Vivian van de Perre lors d'une intervention par vidéo depuis Goma devant le Conseil de sécurité de l'ONU.

"Ces quatre derniers jours, le bureau des droits de l'Homme (de l'ONU) a documenté au moins un cas de lynchage basé sur l'appartenance ethnique dans un site de déplacés à Goma", a-t-elle noté.

Elle a d'autre part insisté sur la détérioration de la situation sécuritaire pour les civils alors que d'intenses combats ont laissé les rues jonchées de cadavres à Goma, principale ville de l'est déjà largement aux mains du groupe armé antigouvernemental M23, soutenu par le Rwanda.

"En accord avec ses obligations liées au droit humanitaire international, lors des derniers jours la Monusco a accueilli de nombreuses personnes cherchant refuge", a-t-elle indiqué.

"Mais les bases de la Monusco ne sont pas capables d'accueillir le grand nombre de gens cherchant à se mettre à l'abri", civils mais aussi combattants ayant remis leurs armes, et "les bases de la Monusco ne sont pas sures", a-t-elle insisté, portant elle-même portant Casque bleu et gilet par balle.

Elle a notamment évoqué deux tirs de mortier sur des camps de la mission.

La responsable onusienne a d'autre part appelé à une "action internationale urgente et coordonnée".

"Nous sommes venus vous demander de prendre le courage de faire ce qui est droit et ce qui est dans vos prérogatives", a plaidé de son côté la ministre congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, qui réclame des sanctions contre le Rwanda. "Les vies des civils ne peuvent pas être pendues à la machinerie politicienne qui observe sans agir. Nous exigeons des actions".

Le Conseil de Sécurité avait condamné dimanche le "mépris éhonté" de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la RDC et réclamé le retrait "des forces extérieures" du pays, mais sans les nommer explicitement.

Il avait toutefois évoqué un rapport d'experts de l'ONU et une déclaration du secrétaire général Antonio Guterres, qui a lui appelé les forces rwandaises à se retirer de RDC et à cesser leur soutien au M23.

Mais la pression diplomatique s'accentue de plus en plus sur le Rwanda.

Mardi au Conseil, la Chine a ainsi joint sa voix à ceux montrant clairement du doigt Kigali.

"La Chine espère que le Rwanda entendra l'appel de pays africains et du secrétaire général Antonio Guterres, il faut cesser de soutenir le M23 d'un point de vue militaire et il faut procéder à un retrait immédiat de toutes les forces militaires du territoire de la RDC", a déclaré l'ambassadeur chinois à l'ONU, Fu Cong.

Dans une déclaration commune, les trois pays africains du Conseil - Sierra Leone, Algérie et Somalie - ont en revanche continué à appeler à une solution négociée acceptable pour les deux pays.


En cas de désaccord avec la politique du gouvernement britannique à l'égard de Gaza, les fonctionnaires sont invités à démissionner

(Fichier : AFP)
(Fichier : AFP)
Short Url
  • Plus de 300 employés du Foreign Office ont signé une lettre adressée au ministre des affaires étrangères pour lui faire part de leurs inquiétudes.
  • La Grande-Bretagne facilite des "violations potentielles du droit international" en exportant des armes vers Israël

LONDRES : Le personnel du ministère britannique des affaires étrangères, du Commonwealth et du développement a été invité à quitter son emploi s'il n'est pas d'accord avec la politique du gouvernement à l'égard de Gaza.

Plus de 300 fonctionnaires ont signé une lettre envoyée le mois dernier au ministre des affaires étrangères, David Lammy, pour lui faire part de leurs inquiétudes concernant les ventes d'armes britanniques et leur "complicité" dans le "mépris flagrant [...] du droit international" par l'armée israélienne dans l'enclave palestinienne.

Dans une réponse à la lettre, envoyée par les deux plus hauts fonctionnaires du ministère, Nick Dyer et Sir Oliver Robbins, les signataires ont été informés : "(Si) votre désaccord avec un aspect quelconque de la politique ou de l'action du gouvernement est profond, votre ultime recours est de démissionner de la fonction publique. C'est une solution honorable".

Un fonctionnaire qui a signé la plainte initiale a déclaré à la BBC : "(Il y a) de la frustration et un profond sentiment de déception à l'idée que l'espace de contestation soit de plus en plus réduit".

Cette lettre est le quatrième cas où des fonctionnaires contactent de hauts responsables pour leur faire part de leurs inquiétudes quant à la position du Royaume-Uni sur la guerre à Gaza.

Les signataires de cette lettre, envoyée le 16 mai, comprennent des employés d'ambassades étrangères et des employés basés à Londres.

Parmi les sujets abordés figurent les violations potentielles du droit international, le nombre de morts à Gaza et les activités des colons israéliens en Cisjordanie occupée.

"En juillet 2024, le personnel a exprimé son inquiétude quant aux violations du droit humanitaire international par Israël et à la complicité potentielle du gouvernement britannique. Dans l'intervalle, la réalité du mépris d'Israël pour le droit international est devenue plus criante", indique la lettre.

Elle ajoute que les actions d'Israël, notamment son blocus sur l'aide alimentaire entrant à Gaza, ont conduit "de nombreux experts et organisations humanitaires à accuser Israël d'utiliser la famine comme arme de guerre", et que le Royaume-Uni facilite les "violations potentielles du droit international" en continuant d'exporter des armes vers le pays.

La lettre note également que "le gouvernement israélien a explicitement planifié le transfert forcé de la population de Gaza".

Dans leur réponse, M. Dyer et Sir Oliver ont déclaré qu'il "pourrait être utile" de "rappeler" aux signataires que l'OCFD dispose de systèmes permettant de répondre aux préoccupations du personnel en matière de politique, y compris le "recours ultime" que constitue la démission.

Le "marché au cœur de la fonction publique britannique est que nous nous engageons à mettre en œuvre les politiques du gouvernement du jour de tout cœur, dans les limites imposées par la loi et le code de la fonction publique", ont-ils écrit.

Un ancien fonctionnaire du FCDO a déclaré à la BBC que la réponse rhétorique "fournit simplement au gouvernement une prétendue 'dénégation plausible' pour permettre des violations du droit international".

Le fonctionnaire a ajouté, sous couvert d'anonymat, que l'OCFD n'avait pas tiré les leçons du rapport Chilcot de 2016 sur la guerre d'Irak, qui avait suggéré l'existence de "croyances enracinées" au sein de la fonction publique, nécessitant des systèmes pour remettre en question la "pensée de groupe" à l'avenir.

L'OCFD a déclaré dans un communiqué : "Il existe des systèmes en place qui permettent (au personnel) de faire part de leurs préoccupations s'ils en ont.

Un porte-parole a ajouté : "Depuis le premier jour, ce gouvernement applique rigoureusement le droit international en ce qui concerne la guerre à Gaza.

"L'un des premiers actes de notre gouvernement a été de suspendre les licences d'exportation susceptibles d'être utilisées par les forces de défense israéliennes à Gaza.

"Nous avons suspendu les exportations directes de pièces de F-35 destinées à Israël, et nous n'exportons catégoriquement aucune bombe ou munition susceptible d'être utilisée à Gaza.

Le gouvernement britannique a déjà déclaré qu'il estimait qu'Israël "risquait" d'enfreindre le droit international et humanitaire à Gaza.

En septembre dernier, 30 licences d'exportation d'armes ont été suspendues par crainte d'un "risque évident" d'utilisation illégale, mais plus de 300 sont toujours en vigueur.

La guerre à Gaza a tué plus de 50 000 Palestiniens et en a déplacé des millions d'autres qui n'ont pas accès aux ressources de base.

L'année dernière, la Cour pénale internationale a émis des mandats d'arrêt à l'encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et de l'ancien ministre de la défense Yoav Gallant. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


À Srebrenica, 30 ans après le génocide, l'espoir infatigable de retrouver les dernières victimes

Dragana Vucetic, médecin et anthropologue légiste à la Commission internationale pour les personnes disparues (ICMP), pose dans le laboratoire de l'ICMP à Tuzla, le 4 juin 2025.  (Photo par ELVIS BARUKCIC / AFP)
Dragana Vucetic, médecin et anthropologue légiste à la Commission internationale pour les personnes disparues (ICMP), pose dans le laboratoire de l'ICMP à Tuzla, le 4 juin 2025. (Photo par ELVIS BARUKCIC / AFP)
Short Url
  • plus de 8 000 hommes et adolescents bosniaques (musulmans) ont été tués en l'espace de quelques jours, après la conquête de l'enclave de Srebrenica, pourtant « zone protégée » de l'ONU.
  • À ce jour, plus de 6 800 victimes, soit environ 80 %, ont été identifiées, détaille la docteure Dragana Vucetic, anthropologue médico-légale au sein de la Commission internationale pour les personnes disparues (ICMP). 

SCEBRENICA, BOSNIE HERZEGOVINE : La joie d'avoir survécu aux massacres de Srebrenica en 1995 n'a pas duré longtemps pour Sadik Selimovic. Lorsqu'il apprend que ses trois frères et son père n'ont pas eu cette chance, sa vie prend la « seule direction possible » : partir à leur recherche.

Trente ans plus tard, cet homme de 62 ans, que la tragédie familiale a poussé à devenir enquêteur à l'Institut bosnien pour les personnes disparues, ne parvient pas à maîtriser son angoisse face au fait que les restes d'environ mille victimes n'ont pas encore été retrouvés.

Dans ce génocide, comme l'a jugé la justice internationale, commis en juillet 1995 par les forces serbes de Bosnie, plus de 8 000 hommes et adolescents bosniaques (musulmans) ont été tués en l'espace de quelques jours, après la conquête de l'enclave de Srebrenica, pourtant « zone protégée » de l'ONU.

« Au cours des trois dernières années, nous avons mené des recherches dans 62 endroits », espérant découvrir des fosses communes, « mais nous n'avons pas trouvé le moindre corps », explique Sadik Selimovic dans un entretien avec l'AFP. 

« Ceux qui savent où se trouvent les charniers ne veulent pas le dire », poursuit cet homme qui passe son temps à chercher des témoins parmi les Serbes qui vivent dans la région de Srebrenica, souvent ses voisins, ses amis d'école ou ceux avec qui il a travaillé avant la guerre (1992-1995) dans l'usine de batteries de Potocari, aujourd'hui centre mémorial du génocide.

« Comment peuvent-ils vivre avec ce qu'ils savent ? », s'interroge-t-il. « Je ne comprends pas. Mais il y a des gens qui ont parlé. Il faut aussi le dire. »

La dernière fosse commune, avec dix victimes de Srebrenica, a été découverte en 2021 dans la région de Dobro Polje, à 180 km au sud-ouest de la ville.

À ce jour, plus de 6 800 victimes, soit environ 80 %, ont été identifiées, détaille la docteure Dragana Vucetic, anthropologue médico-légale au sein de la Commission internationale pour les personnes disparues (ICMP). 

Dans la morgue de l'ICMP et de la Commission bosnienne pour les personnes disparues à Tuzla, dans le nord-ouest de la Bosnie-Herzégovine, se trouvent encore les restes de « 90 personnes dont l'empreinte génétique (ADN) a été isolée », mais qui n'ont pas encore pu être identifiées.

On y trouve également une cinquantaine de victimes identifiées. « Mais les familles ne souhaitent toujours pas valider l'identification et autoriser l'inhumation. Le plus souvent, parce que les restes squelettiques sont incomplets », explique cette experte qui travaille depuis plus de vingt ans au centre d'identification.

Dans un premier temps, les bourreaux ont jeté les corps des victimes dans de grandes fosses communes à proximité des « cinq lieux d'exécutions de masse ». 

- Fosses communes -

« Quelques mois plus tard, ces fosses ont été ouvertes et les cadavres, déjà au premier stade de décomposition, ont été transportés vers d'autres endroits, parfois à une centaine de kilomètres de distance », raconte le Dr Vucetic.

C'est là que les cadavres ont été « déchirés en morceaux » par des pelles mécaniques et des bulldozers, puis transportés souvent à deux ou trois endroits différents, dans une tentative de dissimuler le crime.

« Lors des exhumations, nous avons retrouvé des corps complets dans seulement 10 % des cas », précise Dragana Vucetic. Grâce à des tests ADN, il a été possible de recomposer certains squelettes dont des parties ont été retrouvées dans quatre fosses communes différentes. 

Entre 2012 et 2022, environ 6 000 personnes ont été identifiées, puis les identifications se sont raréfiées, avec seulement trois cas depuis début 2025.

Mevlida Omerovic, 69 ans, espère depuis 2013 que le squelette de son mari, Hasib, tué à l'âge de 33 ans avec son frère Hasan, soit exhumé afin que les trois corps soient enterrés ensemble au mémorial de Srebrenica.

« Il ne reste que sa mâchoire, mais j'ai maintenant décidé de le faire enterrer », a-t-elle déclaré lors des commémorations du 30^e anniversaire du génocide, le 11 juillet. « Nous saurons où se trouve sa tombe et nous pourrons nous y rendre pour prier », dit Mme Omerovic. Son frère Senad, tué à l'âge de 17 ans, n'a jamais été retrouvé.

L'enquêteur Sadik Selimovic a retrouvé les restes de ses frères et de son père. Le dernier qu'il a retrouvé est son petit frère Sabahudin, enterré en 2023.

Mais il n'a pas l'intention de s'arrêter là. « C'est ce qui me maintient en vie. Je sais ce que c'est que d'apprendre que l'on a retrouvé un proche », dit-il.

Alors, il lit les témoignages, sillonne la zone et retourne des dizaines de fois aux mêmes endroits pour les examiner attentivement.

Mais ce qui l'inquiète, c'est la Drina, le fleuve qui marque la frontière naturelle entre la Bosnie et la Serbie et qui coule non loin de Srebrenica. « Je crains que la Drina ne soit la plus grande fosse commune. Personne ne retrouvera jamais ceux qui y ont trouvé la mort ».


ABC News suspend un journaliste ayant qualifié Trump et son principal collaborateur de « haineux de première classe »

Les messages de M. Moran ont été publiés alors que l'administration Trump, apparemment sous la direction stratégique de M. Miller (sur la photo), a intensifié sa rhétorique sur l'immigration et a appelé à des efforts accrus en matière d'expulsion. (AFP/File)
Les messages de M. Moran ont été publiés alors que l'administration Trump, apparemment sous la direction stratégique de M. Miller (sur la photo), a intensifié sa rhétorique sur l'immigration et a appelé à des efforts accrus en matière d'expulsion. (AFP/File)
Short Url
  • Terry Moran a écrit que les "haines de Stephen Miller sont sa nourriture spirituelle".
  • M. Moran a écrit : "Trump est un haineux de classe mondiale. Mais sa haine n'est qu'un moyen de parvenir à une fin, et cette fin est sa propre glorification".

LONDRES : ABC News a suspendu l'un de ses principaux correspondants nationaux après qu'il a publié une série de messages sur les réseaux sociaux, aujourd'hui supprimés, dans lesquels il décrivait le président américain Donald Trump et son principal conseiller Stephen Miller comme des "haineux de classe mondiale".

Le journaliste vétéran Terry Moran, qui a récemment interviewé M. Trump, a écrit dans ces messages que le président et le chef de cabinet adjoint de la Maison Blanche - connu pour être l'architecte de la politique de déportation massive de l'administration - étaient animés d'une profonde animosité à l'égard de leurs opposants politiques.

Un porte-parole d'ABC News a confirmé dimanche la suspension de M. Moran "dans l'attente d'une évaluation plus approfondie" et a déclaré que la chaîne "défend l'objectivité et l'impartialité dans sa couverture de l'actualité et ne tolère pas les attaques personnelles subjectives contre d'autres personnes".

Le porte-parole a ajouté : "Le message ne reflète pas les opinions d'ABC News et ne respecte pas nos normes".

M. Moran a affirmé dans ses tweets que M. Miller "n'est pas le cerveau" du trumpisme, mais plutôt quelqu'un qui canalise ses "impulsions" dans la politique par pure malveillance.

Il a écrit : "Ce n'est pas un cerveau. C'est de la bile. Miller est un homme richement doté d'une capacité de haine. C'est un haineux de classe mondiale".

Moran a ajouté : "Vous pouvez voir que ses haines sont sa nourriture spirituelle. Il mange sa haine".

En ce qui concerne Trump, M. Moran a écrit : "Trump est un haineux de classe mondiale. Mais sa haine n'est qu'un moyen de parvenir à une fin, et cette fin est sa propre glorification".

Ces messages ont suscité des réactions négatives de la part de personnalités conservatrices et ont aggravé les tensions entre ABC News, qui appartient à The Walt Disney Company, et les alliés de M. Trump.

L'année dernière, la chaîne a accepté de payer 16 millions de dollars pour régler un procès en diffamation intenté par M. Trump à la suite de commentaires faits par le présentateur George Stephanopoulos, ce qui a été considéré comme une rare concession de la part d'un grand radiodiffuseur.

Réagissant aux commentaires de M. Moran, le vice-président JD Vance les a qualifiés de "diffamation ignoble" et a ajouté : "C'est dégoulinant de haine".

M. Miller a également réagi en déclarant "Le fait le plus important concernant l'effondrement public de Terry est ce qu'il montre à propos de la presse d'entreprise en Amérique. Pendant des décennies, les présentateurs et journalistes privilégiés qui racontent et contrôlent notre société ont été des radicaux adoptant la posture d'un journaliste. Terry a retiré son masque".

Les messages de Moran ont été publiés alors que l'administration Trump, apparemment sous la direction stratégique de Miller, a intensifié la rhétorique autour de l'immigration et a appelé à des efforts accrus en matière d'expulsion.

Les raids effectués ces dernières semaines par les services de l'immigration et des douanes dans les grandes villes américaines, notamment à Los Angeles, ont ravivé les protestations de la population. Certaines manifestations devant le bâtiment fédéral du centre-ville de Los Angeles sont devenues violentes à la suite d'informations non confirmées selon lesquelles des personnes étaient détenues à l'intérieur.

ABC News n'a pas annoncé quand ou si Moran reviendrait sur la chaîne. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com