La Turquie prête à accueillir «certains» Palestiniens libérés par Israël

La Turquie est prête à accueillir "certains" Palestiniens libérés par Israël dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, a affirmé dimanche à Doha le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan. (AFP)
La Turquie est prête à accueillir "certains" Palestiniens libérés par Israël dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, a affirmé dimanche à Doha le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan. (AFP)
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Publié le Lundi 03 février 2025

La Turquie prête à accueillir «certains» Palestiniens libérés par Israël

  • Durant les six semaines de la première phase de l'accord de trêve, 33 otages israéliens au total, dont huit sont morts, doivent être remis à Israël contre environ 1.900 prisonniers palestiniens
  • En contrepartie de la libération samedi par le Hamas de trois otages israéliens capturés lors de l'attaque sanglante du 7 octobre 2023, Israël a relâché 182 Palestiniens et un Egyptien

DOHA: La Turquie est prête à accueillir "certains" Palestiniens libérés par Israël dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, a affirmé dimanche à Doha le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan.

Durant les six semaines de la première phase de l'accord de trêve, 33 otages israéliens au total, dont huit sont morts, doivent être remis à Israël contre environ 1.900 prisonniers palestiniens.

En contrepartie de la libération samedi par le Hamas de trois otages israéliens capturés lors de l'attaque sanglante du 7 octobre 2023, Israël a relâché 182 Palestiniens et un Egyptien, selon le Club des prisonniers palestiniens : 150 ont été transférés à bord de bus dans la bande de Gaza, 25 en Cisjordanie occupée et huit, dont l'Egyptien, ont été expulsés en Egypte.

"Notre président a déclaré que nous sommes prêts à accueillir certains des Palestiniens libérés avec d'autres pays afin de soutenir l'accord. La Turquie, avec d'autres pays, fera ce qui lui incombe à cet égard pour que l'accord de cessez-le-feu puisse rester en vigueur", a indiqué M. Fidan, lors d'une conférence de presse conjointe à Doha avec le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.

Lors d'une rencontre à huis clos, les deux responsables ont principalement évoqué "les développements dans les Territoires palestiniens occupés et en Syrie", a affirmé M. Al-Thani.

"Nous soulignons l'importance pour toutes les parties de respecter l'ensemble des dispositions de l'accord et d'entamer la deuxième phase" de l'accord de trêve négocié sous l'égide des Etats-Unis, de l'Egypte et du Qatar, a pour sa part déclaré le Premier ministre Qatari.

Israël a confirmé samedi soir que les négociations pour discuter des modalités de la deuxième phase de l'accord de trêve, qui vise à la libération des derniers otages et à la fin définitive de la guerre, reprendront lundi à Washington.

"Nous avons déjà commencé à engager des discussions avec les parties afin de définir l'ordre du jour", a affirmé le Premier ministre du Qatar.

A propos de la Syrie, il a déclaré que les deux responsables avaient "souligné l'importance de lever les sanctions imposées à la Syrie".

Les autorités syriennes comptent sur les riches pays du Golfe pour financer la reconstruction et aider au redressement de l'économie en Syrie, asphyxiée par les sanctions internationales et ravagée par près de 14 années de guerre civile.


La Palestine salue la résolution de l'ONU, une étape clé vers la reconnaissance de son statut d'État

Mahmoud Abbas, président de l'État de Palestine, s'exprime lors de l'Assemblée générale des Nations unies. (File/AFP)
Mahmoud Abbas, président de l'État de Palestine, s'exprime lors de l'Assemblée générale des Nations unies. (File/AFP)
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  • Les responsables palestiniens ont appelé à l'application immédiate de la résolution, soulignant la nécessité de rétablir une vie normale à Gaza
  • Réaffirmant son engagement en faveur de l'unité nationale, l'État de Palestine a déclaré qu'il était prêt à assumer toutes ses responsabilités dans la bande de Gaza dans le cadre d'un État palestinien unifié


DUBAI : L'État de Palestine s'est félicité mardi de l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution sur Gaza rédigée par les États-Unis, affirmant qu'elle réaffirme le droit du peuple palestinien à l'autodétermination et à un État indépendant.

Il a décrit cette résolution comme un pas important vers l'instauration d'un cessez-le-feu permanent et global et la garantie d'une aide humanitaire sans entrave.

Dans une déclaration, les responsables palestiniens ont appelé à la mise en œuvre immédiate de la résolution, soulignant la nécessité de rétablir une vie normale à Gaza, de protéger les civils, d'empêcher les déplacements et d'assurer le retrait total des forces israéliennes.

Ils ont ajouté que la résolution devait également soutenir les efforts de reconstruction, préserver la solution des deux États et mettre un terme à toute tentative d'annexion.

L'État de Palestine s'est dit prêt à travailler avec l'administration américaine, les membres du Conseil de sécurité, les pays arabes et islamiques, l'Union européenne, les Nations unies et tous les partenaires impliqués dans la déclaration de New York.

Les responsables ont déclaré qu'une telle coopération était essentielle pour mettre fin aux souffrances des Palestiniens à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, tout en avançant sur la voie politique d'une paix juste et durable fondée sur le droit international et le cadre de deux États.

Réaffirmant son engagement en faveur de l'unité nationale, l'État de Palestine a déclaré qu'il était prêt à assumer toutes ses responsabilités dans la bande de Gaza dans le cadre d'un État palestinien unifié.

La déclaration remercie également les pays qui se sont engagés à soutenir les efforts visant à mettre fin à l'occupation et à instaurer la liberté et l'indépendance palestiniennes, et qualifie la résolution d'étape importante vers la paix et la stabilité régionales et mondiales.


Le prince héritier saoudien s'envole pour les États-Unis

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
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  • Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump
  • Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées

RIYAD : Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump.

Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées. 

 


Liban: un mort dans une nouvelle frappe israélienne 

Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
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  • Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément"
  • Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban

BEYROUTH: Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé.

"Une frappe ce soir de l'ennemi israélien sur une voiture dans la ville d'Al-Mansouri, située dans le district de Tyr, a tué un citoyen", a annoncé le ministère dans un communiqué.

Selon l'Agence de presse officielle libanaise Ani, cette frappe de drone a tué le directeur d'une école locale nommé Mohammed Shoueikh.

L'armée israélienne n'a pas réagi dans l'immédiat à ces informations.

Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément".

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban en l'accusant de chercher à reconstituer ses capacités militaires.

La Finul oeuvre avec l'armée libanaise à l'application de cet accord de cessez-le-feu ayant mis fin le 27 novembre 2024 à plus d'un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte, entre le Hezbollah et Israël.

Le Hezbollah a été très affaibli par la dernière guerre avec Israël et les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour le désarmer, ce que le mouvement islamiste refuse.