Guerre en Ukraine: les États-Unis et la Russie se rencontrent à Riyad

Le secrétaire d'État américain Marco Rubio, deuxième à gauche, rencontre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane al-Saoud, au centre à gauche, le conseiller saoudien à la sécurité nationale, Mosaad ben Mohammed al-Aiban, au centre à droite, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, à droite, et le conseiller politique russe, Yuri Ushakov, deuxième à droite. Le conseiller américain à la sécurité nationale, Mike Waltz, et l'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, participent également à la réunion (à gauche). (Reuters)
Le secrétaire d'État américain Marco Rubio, deuxième à gauche, rencontre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane al-Saoud, au centre à gauche, le conseiller saoudien à la sécurité nationale, Mosaad ben Mohammed al-Aiban, au centre à droite, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, à droite, et le conseiller politique russe, Yuri Ushakov, deuxième à droite. Le conseiller américain à la sécurité nationale, Mike Waltz, et l'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, participent également à la réunion (à gauche). (Reuters)
Le secrétaire d'État américain Marco Rubio est à la tête de la délégation américaine qui rencontrera son homologue russe Sergueï Lavrov et son équipe. (AFP)
Le secrétaire d'État américain Marco Rubio est à la tête de la délégation américaine qui rencontrera son homologue russe Sergueï Lavrov et son équipe. (AFP)
Short Url
Publié le Mardi 18 février 2025

Guerre en Ukraine: les États-Unis et la Russie se rencontrent à Riyad

  • Les deux parties devaient discuter des moyens de mettre fin au conflit en Ukraine et de rétablir les relations américano-russes
  • La Russie veut que l'Otan renie sa promesse de 2008 d'accorder un jour à l'Ukraine l'adhésion à l'alliance militaire dirigée par les États-Unis

RIYAD: La première session des négociations organisées à Riyad entre Moscou et Washington s'est achevée mardi, a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

L'Arabie saoudite accueille des discussions sur l'Ukraine entre la Russie et les États-Unis dans le cadre de ses efforts pour renforcer la paix et la sécurité mondiales, a annoncé plus tôt mardi le ministère des Affaires étrangères du Royaume.

Un communiqué sous la directive du prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane stipule ce qui suit: «L'Arabie saoudite accueille aujourd'hui, mardi, dans la ville de Riyad, des pourparlers entre la Fédération de Russie et les États-Unis d'Amérique, dans le cadre des efforts du Royaume pour renforcer la sécurité et la paix dans le monde.»

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, ont participé à la réunion en présence du ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, et du ministre d'État saoudien et conseiller à la sécurité nationale, Musaed al-Aiban.

Les discussions entre les responsables américains et russes à Riyad sont les plus importantes à ce jour entre les deux anciens ennemis de la guerre froide pour mettre fin à la guerre de Moscou en Ukraine.

Cette conversation pourrait ouvrir la voie à un sommet entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine.

Mais les discussions dans la capitale saoudienne soulignent le rythme rapide des efforts américains pour mettre un terme au conflit, moins d'un mois après l'entrée en fonction de Trump et six jours après son entretien téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine.

L'Ukraine et les dirigeants européens craignent que Trump ne conclue un accord hâtif avec Moscou qui ignore leurs intérêts de sécurité, récompense la Russie pour avoir envahi son voisin et laisse Poutine libre de menacer l'Ukraine ou d'autres pays à l'avenir.

Des responsables du ministère russe des Affaires étrangères ont déclaré que l'Otan devait abandonner son projet d'adhésion de l'Ukraine à l'alliance. (X.com/RFM)

Mais les obstacles sont nombreux.

La Russie veut que l'Otan renie sa promesse de 2008 d'accorder un jour à l'Ukraine l'adhésion à l'alliance militaire dirigée par les États-Unis, a déclaré mardi la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova.

L'adhésion de l'Ukraine à l'Otan est inacceptable pour la Russie, mais un simple refus d'accepter l'Ukraine dans l'Otan n'est pas non plus suffisant pour la Russie, a-t-elle déclaré.

«Il convient de noter qu'un refus d'accepter Kiev dans l'Otan n'est pas suffisant», a déclaré Zakharova. «L’Alliance doit renier les promesses de Bucarest de 2008.»

Lors d’un sommet à Bucarest en avril 2008, l’Otan a déclaré que l’Ukraine et la Géorgie rejoindraient l’alliance de défense dirigée par les États-Unis, mais ne leur a donné aucun plan pour y parvenir.

Les critiques affirment que l’équipe de Trump, en excluant l’adhésion de l’Ukraine à l’Otan et en déclarant que le désir de Kiev de reconquérir tout son territoire perdu est une illusion, a fait d’importantes concessions par avance. Les responsables américains disent qu’ils ne font que reconnaître la réalité.

L'Ukraine, qui ne participe pas aux pourparlers, affirme qu'aucun accord de paix ne peut être conclu en son nom à Riyad.

«En tant que pays souverain, nous ne pourrons tout simplement pas accepter un quelconque accord sans nous», a déclaré la semaine dernière le président Volodymyr Zelenskiy.

La Russie a déclaré que M. Lavrov rencontrerait de hauts responsables américains lors de discussions qui porteraient sur la fin de la guerre en Ukraine et le rétablissement de l'ensemble des liens entre la Russie et les États-Unis.

Mardi, le directeur du fonds souverain russe a décrit M. Trump comme une personne capable de résoudre les problèmes avant les discussions en Arabie saoudite.

«Nous sommes véritablement convaincus que le président Trump et son équipe peuvent résoudre les problèmes. Ce sont des personnes qui ont déjà relevé un certain nombre de grands défis très rapidement, très efficacement et avec beaucoup de succès», a déclaré Kirill Dmitriev à des journalistes à Riyad.

M. Dmitriev, un ancien banquier de Goldman Sachs formé aux États-Unis, a joué un rôle dans les premiers contacts entre Moscou et Washington pendant le premier mandat de M. Trump en tant que président, de 2016 à 2020.

Yuri Ushakov, conseiller de Poutine en matière de politique étrangère, a déclaré lundi que M. Dmitriev pourrait se joindre à la délégation pour discuter des questions économiques qui pourraient se poser.

«Il est très important de comprendre que les entreprises américaines ont perdu environ 300 milliards de dollars (1 dollar = 0,96 euro) en quittant la Russie. Les conséquences économiques de ce qui se passe actuellement sont donc énormes pour de nombreux pays et nous pensons que la voie à suivre passe par des solutions», a déclaré M. Dmitriev.

Ces discussions interviennent après que les dirigeants européens se sont réunis à Paris lundi pour un sommet d'urgence afin de convenir d'une stratégie unifiée. Ils ont été pris au dépourvu par les pressions exercées par M. Trump en faveur de pourparlers immédiats sur l'Ukraine après un appel téléphonique avec M. Poutine la semaine dernière.

Les dirigeants européens ont déclaré qu'ils investiraient davantage dans la défense et qu'ils prendraient l'initiative de fournir des garanties de sécurité à l'Ukraine.

«Tout le monde ressent un grand sentiment d'urgence», a déclaré le Premier ministre néerlandais Dick Schoof sur X. «En ce moment crucial pour la sécurité de l'Europe, nous devons continuer à soutenir l'Ukraine.»

«L'Europe devra contribuer à la sauvegarde de tout accord et la coopération avec les Américains est essentielle», a-t-il ajouté.

Premier contact

À Riyad, M. Rubio, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Mike Waltz, et l'envoyé pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, devaient rencontrer M. Lavrov et Yuri Ushakov, conseiller de M. Poutine en matière de politique étrangère, ont indiqué des responsables des deux parties.

Cette rencontre intervient à peine un mois après l'entrée en fonction de M. Trump et marque une rupture importante avec la position adoptée par Washington sous l'administration du président américain Joe Biden, qui avait évité les contacts publics, concluant que la Russie ne cherchait pas sérieusement à mettre fin à la guerre en Ukraine.

La Russie, qui occupe une partie de l'Ukraine depuis 2014, a lancé une invasion à grande échelle en février 2022.

Les responsables américains ont tenté de présenter les discussions de mardi comme un premier contact visant à déterminer si Moscou souhaite réellement mettre fin à la guerre en Ukraine.

«Il s'agit d'un suivi de la conversation initiale entre M. Poutine et le président Trump pour déterminer si cette première étape est possible, quels sont les intérêts en jeu et s'il est possible de gérer la situation», a déclaré la porte-parole du département d'État, Tammy Bruce, à la presse à Riyad.

Le Kremlin a toutefois laissé entendre que les discussions porteraient sur "l'ensemble des relations russo-américaines", ainsi que sur la préparation des pourparlers sur un éventuel règlement concernant l'Ukraine et sur une rencontre entre les deux présidents.

La Russie a déclaré que MM. Lavrov et Rubio avaient discuté, lors d'un appel téléphonique samedi, de la suppression des obstacles au commerce et à l'investissement entre les deux pays.

Le président Biden et les alliés de Kiev dans le monde avaient imposé des vagues de sanctions à Moscou à la suite de l'invasion de l'Ukraine il y a trois ans, dans le but d'affaiblir l'économie russe et de limiter les efforts de guerre du Kremlin.

Riyad, qui participe également à des pourparlers avec Washington sur l'avenir de la bande de Gaza, a joué un rôle dans les premiers contacts entre l'administration Trump et Moscou, en aidant à obtenir un échange de prisonniers la semaine dernière.

Comment engager Washington

On ne sait toujours pas comment l'Europe s'engagera auprès de Washington après que M. Trump a stupéfié l'Ukraine et ses alliés européens en appelant M. Poutine, longtemps ostracisé par l'Occident.

«Nous sommes d'accord avec le président Trump sur une approche de la paix par la force», a déclaré un fonctionnaire européen après la réunion de Paris, sous couvert d'anonymat.

La décision des États-Unis a fait prendre conscience aux nations européennes qu'elles devront faire davantage pour assurer la sécurité de l'Ukraine.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer, qui s'était déclaré prêt à envoyer des troupes de maintien de la paix en Ukraine avant la réunion, a déclaré lundi que les États-Unis devaient s'engager à assurer la sécurité de l'Ukraine pour que les pays européens puissent envoyer des troupes sur le terrain.

Keith Kellogg, l'envoyé de Trump pour l'Ukraine, a déclaré qu'il se rendrait en Ukraine à partir de mercredi et il lui a été demandé si les États-Unis fourniraient une garantie de sécurité pour toute force de maintien de la paix européenne.

«La politique a toujours été ainsi: toutes les options sont ouvertes», a-t-il déclaré.

(Avec agences)

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Netanyahu annonce l'envoi d'un représentant israélien pour une rencontre avec des responsables au Liban

Cette photographie prise lors d'une visite de presse organisée par l'armée libanaise montre un soldat libanais debout près d'un mur à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban, le 28 novembre 2025. (AFP)
Cette photographie prise lors d'une visite de presse organisée par l'armée libanaise montre un soldat libanais debout près d'un mur à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban, le 28 novembre 2025. (AFP)
Short Url
  • M. Netanyahu "a chargé le directeur par intérim du Conseil de sécurité nationale d'envoyer un représentant de sa part à une réunion avec des responsables gouvernementaux et économiques au Liban"
  • Cette annonce survient après le passage d'une émissaire américaine, Morgan Ortagus, à Jérusalem, sur fond de tensions croissantes entre Israël et le Liban

JERUSALEM: Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi l'envoi d'un représentant pour une rencontre avec des responsables politiques et économiques au Liban, "première tentative pour établir une base de relations et de coopération économique entre Israël et le Liban".

M. Netanyahu "a chargé le directeur par intérim du Conseil de sécurité nationale d'envoyer un représentant de sa part à une réunion avec des responsables gouvernementaux et économiques au Liban", indique un communiqué de son bureau.

Le texte ne précise pas quand cette rencontre doit avoir lieu.

Cette annonce survient après le passage d'une émissaire américaine, Morgan Ortagus, à Jérusalem, sur fond de tensions croissantes entre Israël et le Liban.

Accusant le mouvement islamiste Hezbollah de violer le cessez-le-feu entré en vigueur il y a un an en se réarmant dans le sud du pays, l'armé israélienne a multiplié les frappes sur le sud du Liban la semaine dernière sur ce qu'elle a présenté comme des membres ou des infrastructures du Hezbollah.

Depuis plusieurs semaines, la presse israélienne multiplie les articles sur la possible imminence d'une nouvelle campagne militaire israélienne contre le Hezbollah au Liban.


Le pape appelle à «de nouvelles approches» au Moyen-Orient pour rejeter la violence

Short Url
  • Le chef de l'Eglise catholique, qui achève une visite de trois jours au Liban, a également appelé les chrétiens d'Orient, dont la présence diminue du fait des guerres et de l'émigration, à faire preuve de "courage"
  • "Le Moyen-Orient a besoin de nouvelles approches afin de rejeter la mentalité de vengeance et de violence, de surmonter les divisions politiques, sociales et religieuses, et d'ouvrir de nouveaux chapitres au nom de la réconciliation et de la paix"

BEYROUTH: Le pape Léon XIV a appelé mardi, devant 150.000 personnes réunies pour une messe en plein air à Beyrouth, à "de nouvelles approches au Moyen-Orient" meurtri par les conflits, pour y faire prévaloir la paix.

Le chef de l'Eglise catholique, qui achève une visite de trois jours au Liban, a également appelé les chrétiens d'Orient, dont la présence diminue du fait des guerres et de l'émigration, à faire preuve de "courage".

"Le Moyen-Orient a besoin de nouvelles approches afin de rejeter la mentalité de vengeance et de violence, de surmonter les divisions politiques, sociales et religieuses, et d'ouvrir de nouveaux chapitres au nom de la réconciliation et de la paix", a déclaré le souverain pontife.

Affirmant "prier spécialement pour le Liban bien-aimé", il a demandé "à la communauté internationale de ne ménager aucun effort pour promouvoir des processus de dialogue et de réconciliation" dans cette région meurtrie par les conflits.

La visite du chef de l'église catholique a donné un souffle d'espoir au Liban, qui a connu une guerre meurtrière avec Israël il y a un an et craint une nouvelle escalade malgré le cessez-le-feu.

Léon XIV a également appelé les dirigeants "dans tous les pays marqués par la guerre et la violence" à "écouter le cri" des "peuples qui appellent à la paix".

S'adressant aux "chrétiens du Levant, citoyens à part entière de ces terres", le pape leur a dit: "ayez du courage. Toute l'Église vous regarde avec affection et admiration".


Une plainte en France pour «entrave» au travail des reporters à Gaza

Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza. (AFP)
Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza. (AFP)
Short Url
  • "Cette plainte est la première déposée à ce jour sur le fondement du délit d'entrave à la liberté d'exercer le journalisme, et la première à inviter le ministère public à se prononcer sur l'application de cette incrimination"
  • "Cette plainte (...) dénonce une entrave concertée, parfois violente, empêchant les journalistes français de travailler dans les Territoires palestiniens et portant atteinte à la liberté de la presse"

PARIS: Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza.

Ces faits pourraient selon ces organisations constituer des "crimes de guerre", pour lesquels le parquet national antiterroriste à Paris peut enquêter, dès lors qu'ils sont commis contre des Français.

"Cette plainte est la première déposée à ce jour sur le fondement du délit d'entrave à la liberté d'exercer le journalisme, et la première à inviter le ministère public à se prononcer sur l'application de cette incrimination dans un contexte international où les atteintes à la liberté de la presse sont devenues structurelles", soulignent les plaignants dans la centaine de pages de leur requête, rendue publique par franceinfo.

"Cette plainte (...) dénonce une entrave concertée, parfois violente, empêchant les journalistes français de travailler dans les Territoires palestiniens et portant atteinte à la liberté de la presse", a commenté Me Louise El Yafi, l'une des avocates à l'origine de la plainte.

Elle "souligne aussi l'insécurité croissante visant les journalistes français en Cisjordanie (...). Ces atteintes, en violation du droit international humanitaire, relèvent également de crimes de guerre", ajoute sa consoeur Me Inès Davau.

Un journaliste français travaillant pour plusieurs rédactions francophones, qui a tenu à garder l'anonymat, porte lui aussi plainte: il dénonce son "agression" par des colons lors d'un reportage dans les territoires occupés.

Reporters sans frontières (RSF) a décompté plus de 210 journalistes tués depuis le début des opérations militaires israéliennes à Gaza, en représailles à l'attaque du 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste palestinien Hamas.

Depuis le début de la guerre, les autorités israéliennes ont empêché les journalistes de médias étrangers d'entrer de manière indépendante à Gaza, autorisant seulement au cas par cas une poignée de reporters à accompagner leurs troupes.

En France, plusieurs plaintes ont été déposées en lien avec le conflit. Elles visent notamment des soldats franco-israéliens d'une unité d'élite de l'armée israélienne, l'entreprise française d'armement Eurolinks ou encore des Franco-Israéliens qui se rendraient complices du crime de colonisation.

Suite à une plainte, le parquet national antiterroriste a aussi demandé à un juge d'instruction parisien d'enquêter pour "crimes de guerre" dans le dossier de la mort de deux enfants français dans un bombardement israélien à Gaza en octobre 2023.