Briser les barrières scientifiques: des femmes inspirantes ouvrent la voie au changement

Dr Taiba Alamoudi. (Photo: fournie)
Dr Taiba Alamoudi. (Photo: fournie)
Dr Entessar Al-Hetlani. (Photo: fournie)
Dr Entessar Al-Hetlani. (Photo: fournie)
Dr Hiam Chemaitelly. (Photo: fournie)
Dr Hiam Chemaitelly. (Photo: fournie)
Dr Leena Ali. (Photo: fournie)
Dr Leena Ali. (Photo: fournie)
Dr Fatima Al Shamsi. (Photo: fournie)
Dr Fatima Al Shamsi. (Photo: fournie)
Dr Israa Othman. (Photo: fournie)
Dr Israa Othman. (Photo: fournie)
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Publié le Mercredi 19 février 2025

Briser les barrières scientifiques: des femmes inspirantes ouvrent la voie au changement

  • Six femmes scientifiques exceptionnelles, toutes lauréates du prix L'Oréal-Unesco pour les femmes et la science, ont partagé avec Arab News en français leurs sujets de recherches
  • Elles ont également évoqué les défis auxquels elles ont dû faire face et fourni des conseils aux jeunes filles souhaitant suivre leurs pas

DUBAÏ: À travers le monde arabe, les femmes réalisent des progrès spectaculaires dans les sciences, prouvant que la détermination et l’innovation peuvent briser les barrières et transformer des secteurs entiers. De la science médico-légale à la recherche sur le climat, ces femmes façonnent non seulement l'avenir de leurs disciplines, mais inspirent également les futures générations de filles à poursuivre leurs passions dans les STEM.

Six femmes scientifiques exceptionnelles, toutes lauréates du prix L'Oréal-Unesco pour les femmes et la science, ont partagé avec Arab News en français leurs sujets de recherches, leurs défis et des conseils pour les jeunes filles souhaitant suivre leurs pas.

Faire progresser la science médico-légale

La Dr Entesar al-Othman, chercheuse à l'Université du Koweït (Kuwait University), révolutionne la science médico-légale en développant des techniques spectroscopiques de pointe pour analyser les fluides corporels dans des matrices de preuves non conventionnelles. Son travail permet d'améliorer la fiabilité des enquêtes médico-légales en offrant des méthodes plus précises pour analyser des preuves qui pourraient autrement passer inaperçues.

«Nous cherchons à fournir aux forces de l'ordre des outils permettant d'analyser les fluides corporels et les traces dans les preuves, ce qui est essentiel pour résoudre les crimes de manière plus efficace», explique-t-elle.

La Dr Al-Othman estime que son travail ne fait pas seulement progresser la science médico-légale, mais qu'il répond également à des défis régionaux. «En améliorant la précision des enquêtes criminelles, nous contribuons à un monde plus sûr et plus juste. Le travail que nous réalisons à l'Université du Koweït permet d'améliorer la fiabilité des analyses médico-légales, ce qui a un impact réel sur les systèmes judiciaires mondiaux», poursuit-elle.

Recevoir le prix L'Oréal-Unesco a été un tournant dans sa carrière, offrant un financement crucial et une reconnaissance internationale. Ce prix lui permet de faire avancer ses recherches aux États-Unis et d'élargir son réseau.

«Le prix L'Oréal-Unesco prouve que les femmes peuvent avoir un impact significatif en science. Avec du travail acharné et du soutien, les femmes peuvent surmonter les obstacles et contribuer à l'avancement scientifique», affirme-t-elle.

Lutter contre les infections respiratoires

Le travail de la Dr Hiam Chemaitelly porte sur la compréhension et le contrôle des dynamiques de transmission des infections respiratoires telles que le virus respiratoire syncytial (VRS) et la grippe. Ses recherches, qui analysent les souches circulantes et évaluent l'efficacité des vaccins, visent à éclairer les stratégies de santé publique et à réduire l'impact de ces infections.

«L'objectif de mes recherches est d'identifier le moment optimal et les groupes cibles pour les campagnes de vaccination, afin de réduire les taux d'infection et la pression sur les systèmes de santé», explique-t-elle. «En comprenant les tendances saisonnières et les changements d'immunité, nous pouvons prédire les vagues d'infections et mieux gérer les besoins en soins de santé.»

Les travaux de la Dr Chemaitelly ont des implications à l’échelle mondiale, surtout après la pandémie de Covid-19. Ses recherches ont déjà influencé la politique de santé publique au Qatar et ont contribué aux lignes directrices de l'OMS. En élargissant ses recherches aux infections respiratoires, elle espère continuer à informer les stratégies mondiales de santé.

Pour la Dr Chemaitelly, le soutien du prix L'Oréal-Unesco a été essentiel pour accroître sa visibilité et établir de nouvelles collaborations.

En tant que femme arabe dans les STEM, la Dr Chemaitelly encourage les jeunes filles à croire en leurs capacités. «La persévérance et la passion pour la science vous guideront vers le succès», conseille-t-elle.

Comprendre le diabète et les risques cardiovasculaires

Fatima Alshamsi, doctorante à l'Université Khalifa (Khalifa University) et la KU Leuven, effectue des recherches sur les complications cardiovasculaires du diabète, un problème majeur de santé aux Émirats et au Moyen-Orient. Son travail vise à identifier les protéines responsables du dysfonctionnement des cellules endothéliales, cruciales pour la santé vasculaire.

L'objectif est de développer des thérapies pour prévenir ou atténuer les complications cardiovasculaires liées au diabète.

«En comprenant les mécanismes sous-jacents de ces complications, nous espérons réduire le fardeau des soins de santé et améliorer la qualité de vie des patients diabétiques», déclare Alshamsi.

Son travail est particulièrement pertinent dans une région où le diabète est très répandu, offrant des solutions potentielles pour améliorer les résultats des patients.

Alshamsi attribue au prix L'Oréal-Unesco la possibilité de porter ses recherches à un niveau supérieur. «Le financement m'a permis de m'étendre sur la génomique et la transcriptomique, collaborant avec des scientifiques du monde entier», explique-t-elle.

«Cette reconnaissance m'a donné la confiance nécessaire pour encadrer et inspirer d'autres jeunes femmes dans la science», ajoute-t-elle.

Des solutions vertes pour le CO₂

Israa al-Hussain al-Hassan Othan s'attaque à l'un des problèmes environnementaux les plus urgents: le changement climatique. Ses recherches portent sur l'utilisation de nanocomposites à base de points quantiques pour la réduction photocatalytique du CO₂, une solution durable pour convertir le dioxyde de carbone en produits utiles.

«L'objectif est de développer des processus à lumière dirigée qui peuvent réduire efficacement les émissions de CO₂, contribuant ainsi à atténuer le changement climatique», explique-t-elle.

«Cette technologie offre non seulement une méthode plus propre de conversion du CO₂, mais elle soutient également l'effort mondial pour réduire les émissions de gaz à effet de serre», ajoute-t-elle.

Le travail d'Al-Hassan Othan soutient la Vision 2050 des Émirats pour un avenir à faibles émissions de carbone et s'inscrit dans les initiatives mondiales de solutions énergétiques durables. Recevoir le prix L'Oréal-Unesco lui a permis d'élargir ses recherches, en offrant un financement pour un stage et des opportunités de collaboration qui enrichissent son travail.

En tant que femme dans les sciences, j'ai appris à me défendre et à considérer les défis comme des opportunités de croissance», affirme-t-elle.

Faire avancer la lutte contre le cancer grâce à des recherches innovantes

La Dr Leena al-Sheikh, chercheuse à l’Université de Bahreïn, a consacré sa carrière à découvrir de nouvelles approches pour combattre le cancer, en se concentrant sur les mécanismes moléculaires qui favorisent la croissance tumorale.

Ses recherches explorent comment certaines protéines et enzymes contribuent au développement des cancers, dans le but d’identifier des cibles pour des traitements plus efficaces.

La Dr Al-Sheikh œuvre à trouver des thérapies plus précises avec moins d’effets secondaires, ce qui pourrait transformer le traitement du cancer dans la région.

Ses travaux portent également sur les prédispositions génétiques qui pourraient augmenter le risque de certains cancers dans les populations arabes, un aspect souvent négligé dans la recherche mondiale sur le cancer.

«Comprendre les facteurs génétiques qui contribuent à la susceptibilité au cancer dans des populations spécifiques est essentiel pour développer des stratégies de traitement personnalisées», explique-t-elle. En se concentrant sur ce paysage génétique, la Dr Al-Sheikh espère mettre en avant des solutions innovantes et adaptées à la région.

Les recherches de la Dr Al-Sheikh ont attiré une attention considérable, lui valant des distinctions telles que le prix L'Oréal-Unesco pour les femmes et la science.

Protéger les écosystèmes marins

Les recherches de Taiba Alamoudi portent sur l'impact du changement climatique sur les écosystèmes marins, en particulier les algues des récifs coralliens. Son travail analyse comment la hausse des températures et la désoxygénation affectent la dynamique algue-corail, fournissant des informations précieuses pour préserver ces écosystèmes vitaux pour la vie marine.

«La biodiversité unique de la mer Rouge nous offre l'opportunité d'étudier les algues comme une solution durable au changement climatique», déclare Alamoudi. «Les algues peuvent être utilisées pour la séquestration du carbone et la production de ressources», ajoute-t-elle.

Alamoudi estime que ses recherches peuvent résoudre des défis critiques dans le monde arabe, tels que la pénurie d'eau et l'insécurité alimentaire, tout en contribuant aux efforts mondiaux de conservation.

Le soutien du programme L'Oréal-Unesco a permis de faire connaître son travail à l'échelle mondiale, encourageant une plus grande prise de conscience publique du rôle de l'océan dans la lutte contre le changement climatique.

«La reconnaissance a ouvert des portes à des collaborations mondiales et inspiré la prochaine génération à explorer les sciences marines», déclare-t-elle.

Un appel à l'action

Ces scientifiques et bien d'autres ouvrent la voie à de nouvelles avancées et prouvent que l'avenir des sciences est prometteur, notamment pour les femmes. Leurs travaux ne se contentent pas de faire évoluer leurs domaines respectifs, mais elles inspirent également les jeunes filles de toute la région à poursuivre leurs passions dans les sciences et la recherche.


Israël mène une série de frappes contre le Hezbollah au Liban

Des soldats libanais debout sur un véhicule militaire à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban. (AFP)
Des soldats libanais debout sur un véhicule militaire à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban. (AFP)
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  • Israël a frappé vendredi plusieurs sites du Hezbollah au sud et à l’est du Liban, ciblant notamment un camp d’entraînement de sa force d’élite al-Radwan, malgré le cessez-le-feu conclu en novembre 2024
  • Ces raids interviennent alors que l’armée libanaise doit achever le démantèlement des infrastructures militaires du Hezbollah le long de la frontière israélienne d’ici le 31 décembre

BEYROUTH: Israël a mené une série de frappes aériennes contre le sud et l'est du Liban vendredi matin, selon les médias officiels, l'armée israélienne affirmant viser des objectifs du Hezbollah pro-iranien dont un camp d'entrainement.

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le groupe islamiste libanais, Israël continue de mener des attaques régulières contre le Hezbollah, l'accusant de se réarmer.

Selon l'Agence nationale d'information (Ani), les raids de vendredi, qualifiés en partie de "violents", ont visé une dizaine de lieux, certains situés à une trentaine de km de la frontière avec Israël.

Dans un communiqué, l'armée israélienne a affirmé avoir "frappé un complexe d'entrainement" de la force d'élite du Hezbollah, al-Radwan, où des membres de la formation chiite apprenaient "l'utilisation de différents types d'armes", devant servir dans "des attentats terroristes".

L'armée israélienne a également "frappé des infrastructures militaires supplémentaires du Hezbollah dans plusieurs régions du sud du Liban", a-t-elle ajouté.

L'aviation israélienne avait déjà visé certains des mêmes sites en début de semaine.

Ces frappes interviennent alors que l'armée libanaise doit achever le démantèlement le 31 décembre des infrastructures militaires du Hezbollah entre la frontière israélienne et le fleuve Litani, situé à une trentaine de km plus au nord, conformément à l'accord de cessez-le-feu.

Les zones visées vendredi se trouvent pour la plupart au nord du fleuve.

Le Hezbollah a été très affaibli par la guerre, avec notamment l'assassinat de son chef historique, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne en septembre 2024 à Beyrouth.

Depuis, les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe.


Pluies diluviennes et vents puissants ajoutent au chaos qui frappe Gaza

Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes. (AFP)
Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes. (AFP)
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  • A al-Zawaida, dans le centre de la bande de Gaza, des mares forcent les gens à marcher dans l'eau stagnante, qui leur arrive aux chevilles, ou à sauter d'un îlot de sable émergé à un autre
  • Selon un rapport de l'ONU, 761 sites, abritant environ 850.000 déplacés, présentent un risque élevé d'inondation dans la bande de Gaza

GAZA: Pelle à la main, des Palestiniens portant des sandales en plastique et des pulls fins creusent des tranchées autour de leurs tentes dans le quartier de Zeitoun, à Gaza-ville, rempart dérisoire face aux pluies torrentielles qui s'abattent depuis des heures.

Dès mercredi soir, la tempête Byron a balayé le territoire palestinien, bordé par la mer Méditerranée, inondant les campements de fortune et ajoutant à la détresse de la population, déplacée en masse depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le 7 octobre 2023.

A Zeitoun, le campement planté au milieu des décombres a des allures cauchemardesques, sous un ciel chargé de gros nuages gris et blancs.

Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes.

Accroupis sur des briques posées dans la boue, un groupe d'enfants mangent à même des faitouts en métal devant l'ouverture d'un petit abri en plastique, en regardant le ciel s'abattre sur le quartier.

"Nous ne savions pas où aller" 

A al-Zawaida, dans le centre de la bande de Gaza, des mares forcent les gens à marcher dans l'eau stagnante, qui leur arrive aux chevilles, ou à sauter d'un îlot de sable émergé à un autre.

"La nuit dernière a été terrible pour nous et pour nos enfants à cause des fortes pluies et du froid, les enfants ont été trempés, les couvertures et les matelas aussi. Nous ne savions pas où aller", raconte à l'AFP Souad Mouslim, qui vit sous une tente avec sa famille.

"Donnez-nous une tente décente, des couvertures pour nos enfants, des vêtements à porter, je le jure, ils ont les pieds nus, ils n'ont pas de chaussures", implore-t-elle.

"Jusqu'à quand allons-nous rester comme ça? C'est injuste", dit-elle en élevant la voix pour couvrir le bruit des gouttes frappant la toile.

Selon un rapport de l'ONU, 761 sites, abritant environ 850.000 déplacés, présentent un risque élevé d'inondation dans la bande de Gaza.

Le territoire connait généralement un épisode de fortes pluies en fin d'automne et en hiver, mais la dévastation massive due à la guerre l'a rendu plus vulnérable.

"La situation est désespérée", résume Chourouk Mouslim, une déplacée originaire de Beit Lahia, dans le nord de Gaza, elle aussi sous une tente à al-Zawaida.

"Nous ne pouvons même pas sortir pour allumer un feu" pour cuisiner ou se chauffer, déplore-t-elle, avant d'ajouter qu'elle n'a de toutes les manières ni bois, ni gaz.

Dans ce territoire dont les frontières sont fermées, où l'aide humanitaire arrive en quantité insuffisante selon l'ONU, malgré l'entrée en vigueur d'une trêve le 10 octobre, les pénuries empêchent une population déjà démunie de faire face à ce nouveau problème.

Lointaine reconstruction 

Sous les tentes, les plus chanceux bâchent le sol ou le recouvrent de briques pour empêcher que le sable humide ne détrempe leurs affaires. Dans les zones où le bitume n'a pas été arraché, des bulldozers continuent de déblayer les décombres des bâtiments détruits.

Beaucoup de gens restent debout, à l'entrée des abris, plutôt que de s'asseoir une surface mouillée.

"La tempête a eu un impact grave sur la population, des bâtiments se sont effondrés et une grande partie des infrastructures étant détruite, elles ne permettent plus d'absorber cet important volume de pluie", note Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile de Gaza.

Cette organisation, qui dispense des premiers secours sous l'autorité du Hamas, a affirmé que la tempête avait causé la mort d'une personne, écrasée par un mur ayant cédé. Elle a ajouté que ses équipes étaient intervenues après l'effondrement partiel de trois maisons durant les fortes pluies.

La Défense civile a averti les habitants restés dans des logements partiellement détruits ou fragilisés par les bombardements qu'ils se mettaient en danger.

"Les tentes, c'est inacceptable", estime M. Bassal, "ce qui doit être fourni maintenant, ce sont des abris qu'on peut déplacer, équipés de panneaux solaires, avec deux pièces, une salle de bain et toutes les installations nécessaires pour les habitants. Seulement à ce moment-là, la reconstruction pourra commencer".


Les clubs de la Saudi Pro League démentent toute discussion avec Mohamed Salah

Les clubs de football saoudiens n'ont pas envisagé de négocier le transfert de l'attaquant égyptien de Liverpool Mohamed Salah vers la Ligue professionnelle saoudienne, ont déclaré mercredi des sources officielles saoudiennes à Asharq Al-Awsat. (X/@FabrizioRomano)
Les clubs de football saoudiens n'ont pas envisagé de négocier le transfert de l'attaquant égyptien de Liverpool Mohamed Salah vers la Ligue professionnelle saoudienne, ont déclaré mercredi des sources officielles saoudiennes à Asharq Al-Awsat. (X/@FabrizioRomano)
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  • Un article d’Asharq Al-Awsat qualifie d’« rumeurs infondées » les insinuations médiatiques évoquant un possible départ de Salah vers le Royaume
  • Des sources affirment que les grands clubs Al-Hilal, Al-Nassr, Al-Ittihad et Al-Ahli, ainsi qu’Al-Qadisiyah et NEOM, n’ont jamais envisagé de contacter Salah, Liverpool ou son agent

RIYAD : Les clubs saoudiens n’ont à aucun moment envisagé de négocier le transfert de l’attaquant égyptien de Liverpool, Mohamed Salah, vers la Saudi Pro League, ont indiqué mercredi des sources officielles saoudiennes à Asharq Al-Awsat.

Des spéculations médiatiques au sujet de possibles discussions entre Salah et des clubs du Royaume ont émergé plus tôt cette semaine, après que le joueur a critiqué la direction du Liverpool Football Club et l’entraîneur Arne Slot.

Cependant, des sources saoudiennes ont rejeté ces affirmations, les qualifiant de « news promotionnelles » diffusées par l’agent de Salah et son entourage.

Les clubs de la Roshn Saudi League « n’ont entrepris aucune démarche » en ce sens, notamment en raison du contrat actuel de Salah, valable jusqu’à la mi-2027, ont ajouté les sources.

Selon elles, impliquer des clubs saoudiens est devenu une pratique courante chez plusieurs joueurs internationaux en conflit avec leurs clubs, afin d’augmenter leur valeur sur le marché ou de créer un intérêt artificiel.

Les clubs Al-Hilal, Al-Nassr, Al-Ittihad et Al-Ahli, ainsi qu’Al-Qadisiyah et NEOM, n’ont tenu aucune discussion et n’ont même pas envisagé de prendre contact avec Salah, Liverpool ou son agent, ont précisé les sources.

Asharq Al-Awsat a publié mardi un démenti officiel d’une source au sein d’Al-Hilal, qualifiant les informations de « rumeurs sans fondement ».

Le journal a également publié un démenti similaire provenant de sources internes à Al-Qadisiyah, qui ont confirmé que le club, propriété d'Aramco, n'avait aucune intention de recruter Salah.

Omar Maghrabi, PDG de la SPL, a déclaré mercredi lors de son discours au World Football Summit que Salah serait le bienvenu dans le championnat saoudien, mais que les clubs restent les parties responsables des négociations avec les joueurs.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Asharq Al-Awsat