Fashion Week : dernier défilé pour Maria Grazia Chiuri chez Dior ?

La créatrice de mode italienne Maria Grazia Chiuri marche sur la piste à la fin du défilé de mode Dior pre-fall au Brooklyn Museum à Brooklyn, New York, le 15 avril 2024. (Photo Andrea RENAULT / AFP)
La créatrice de mode italienne Maria Grazia Chiuri marche sur la piste à la fin du défilé de mode Dior pre-fall au Brooklyn Museum à Brooklyn, New York, le 15 avril 2024. (Photo Andrea RENAULT / AFP)
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Publié le Mardi 04 mars 2025

Fashion Week : dernier défilé pour Maria Grazia Chiuri chez Dior ?

  • Depuis plusieurs mois, le bruit court que l'Italienne, à la tête des collections femmes depuis 2016, pourrait quitter la maison de luxe française, peut-être pour prendre les rênes de Gucci.
  • Le récent départ de Kim Jones de la direction artistique des créations Dior Homme, juste après un dernier show particulièrement acclamé, n'a fait qu'alimenter ces rumeurs.

PARIS : Restera, restera pas ? Mardi, au deuxième jour de la Fashion Week de Paris, la maison Dior présentera sa collection femme automne-hiver 2025-2026 au Jardin des Tuileries, au cours de ce qui pourrait être le dernier défilé de Maria Grazia Chiuri, directrice artistique depuis 2016.

Depuis plusieurs mois, le bruit court que l'Italienne, à la tête des collections femmes depuis 2016, pourrait quitter la maison de luxe française, peut-être pour prendre les rênes de Gucci.

La griffe italienne vient justement de se séparer de Sabato de Sarno, arrivé il y a deux ans seulement à la direction créative de la marque.

Le récent départ de Kim Jones de la direction artistique des créations Dior Homme, juste après un dernier show particulièrement acclamé, n'a fait qu'alimenter ces rumeurs.

Selon la presse spécialisée, LVMH, qui possède Dior, cherche à confier les directions artistiques des collections homme et femme de la maison à Jonathan Anderson, à la tête de la griffe espagnole Loewe, également propriété du géant du luxe français.

Cette théorie est renforcée par l'absence du styliste nord-irlandais aux dernières Fashion Weeks homme de Milan et de Paris en janvier, et de Londres à la fin février. Pour cette semaine de la mode féminine, Loewe se contente par ailleurs d'une présentation plutôt que d'un défilé.

Comme tout le secteur du luxe, le numéro un mondial LVMH a connu une année 2024 chahutée, avec un recul de ses ventes et une chute de son bénéfice.

Face aux analystes qui soulignent les fragilités de Dior, le deuxième pilier de la mode et de la maroquinerie de LVMH derrière Louis Vuitton, le PDG du groupe Bernard Arnault a défendu fin janvier la marque dirigée par sa fille Delphine, la présentant comme celle qui « a eu la meilleure performance en 2024 » parmi les maisons de couture.

Il a également exprimé son « espoir » que l'année 2025 « porte en avant la couture de la maison Dior », tout comme celle de Vuitton.

À la tête de Loewe depuis plus de dix ans, Jonathan Anderson semble être le candidat idéal pour relancer la machine.

Déjà au cœur de LVMH, acclamé à chacun de ses défilés avec sa marque JW Anderson ou avec la maison espagnole, il peut également se vanter d'avoir fait exploser les ventes de cette dernière.

Autre événement de mardi : le défilé Alaïa, qui fait sa première apparition officielle dans le calendrier parisien. Son fondateur, Azzedine Alaïa, décédé en 2017, et son successeur, Pieter Mulier, préféraient jusqu'alors présenter leur collection comme bon leur semblait.

En septembre, le designer belge avait déjà fait une entorse à cette règle en défilant pendant la Fashion Week de New York. Il avait été organisé au sein du célèbre musée Guggenheim, et avait été salué par la presse ; il avait attiré de nombreuses personnalités, comme Naomi Campbell, Linda Evangelista et Rihanna.

La journée se terminera par le Grand dîner du Louvre, qui vise à lever des fonds pour le célèbre musée. De nombreuses célébrités internationales, égéries de grandes maisons de couture, sont attendues, à l'instar du gala du Met à New York.


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
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  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le festival Winter at Tantora revient à AlUla et célèbre un riche patrimoine culturel

Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
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AlUla : Le festival Winter at Tantora a été lancé jeudi à AlUla. Il se déroulera jusqu’au 10 janvier et propose une saison culturelle célébrant le riche héritage civilisationnel, culturel et historique de la région.

Le programme du festival comprend une large palette d’activités culturelles, artistiques et traditionnelles, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Parmi les attractions figurent Old Town Nights, Shorfat Tantora, When Shadow Tracks Us et le Carnaval d’Al-Manshiyah.


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.