L'OCDE prévoit une croissance économique de 3,8% pour l'Arabie saoudite en 2025

La stabilité de l'inflation en Arabie saoudite est remarquable, en particulier dans le contexte des projections d'inflation plus larges de l'OCDE. (Dossier)
La stabilité de l'inflation en Arabie saoudite est remarquable, en particulier dans le contexte des projections d'inflation plus larges de l'OCDE. (Dossier)
Short Url
Publié le Mercredi 19 mars 2025

L'OCDE prévoit une croissance économique de 3,8% pour l'Arabie saoudite en 2025

  • L'économie de l'Arabie saoudite est sur le point de connaître une croissance substantielle, son produit intérieur brut devant passer de 1,2% en 2024 à 3,8% en 2025
  • Cette projection de l'OCDE intervient dans un contexte d'incertitudes économiques mondiales

RIYAD : L'économie de l'Arabie saoudite est sur le point de connaître une croissance substantielle, son produit intérieur brut devant passer de 1,2% en 2024 à 3,8% en 2025.

Cette projection de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) intervient dans un contexte d'incertitudes économiques mondiales, de nombreuses économies avancées devant faire face à une croissance atone en raison de l'escalade des tensions commerciales, de l'instabilité géopolitique et des pressions inflationnistes.

Ces prévisions annoncent un revirement pour le Royaume, le positionnant comme l'une des économies à la croissance la plus rapide au sein du G20 dans les années à venir. Alors que la croissance du PIB de l'Arabie saoudite devrait se modérer légèrement pour atteindre 3,6% en 2026, la croissance du PIB mondial devrait ralentir à 3,1% en 2025 et à 3% en 2026.

Une inflation stable

Le rapport de l'OCDE prévoit également que l'inflation en Arabie saoudite restera faible et stable, à 1,9% en 2025 et 2% en 2026. Cela contraste avec les taux d'inflation plus élevés observés dans de nombreuses grandes économies, en particulier celles qui sont confrontées à des perturbations liées au commerce et à l'augmentation des coûts de la main-d'œuvre.

La stabilité de l'inflation du Royaume est remarquable, en particulier dans le contexte des projections d'inflation plus larges de l'OCDE. Le rapport souligne que l'inflation globale du G20 devrait se maintenir à 3,8% en 2025 et à 3,2% en 2026, l'inflation de base restant supérieure à l'objectif dans plusieurs économies avancées, y compris les États-Unis.

Marché du pétrole et stratégie de production de l'OPEP

Un facteur clé de la performance économique de l'Arabie saoudite est son secteur pétrolier, qui continue d'être un pilier de croissance essentiel malgré les efforts continus du pays pour diversifier son économie dans le cadre de Vision 2030.

Le rapport de l'OCDE note que l'OPEP+ prévoit d’ "assouplir progressivement les restrictions de production" à partir d'avril 2025, ce qui pourrait avoir des conséquences importantes sur les prix mondiaux du pétrole.

Parallèlement, les efforts déployés par l'Arabie saoudite pour stimuler les sources de revenus non pétroliers dans le cadre de Vision 2030 - par le biais d'investissements dans la technologie, le tourisme et les infrastructures - contribuent à renforcer la résilience de l'économie face à la volatilité des marchés. Toutefois, l'OCDE a également mis en garde contre les risques géopolitiques et la montée des politiques protectionnistes dans le commerce mondial, qui pourraient perturber les marchés de l'énergie et entraîner des fluctuations de prix.

Perspectives économiques mondiales

Au-delà de l'Arabie saoudite, l'OCDE a dressé un tableau complexe de l'économie mondiale. "L'économie mondiale a fait preuve d'une réelle résilience, la croissance restant stable et l'inflation étant orientée à la baisse. Toutefois, des signes de faiblesse sont apparus, en raison de l'incertitude politique accrue", a déclaré le secrétaire général de l'OCDE, Mathias Cormann.

La croissance du PIB mondial devrait ralentir, passant de 3,2% en 2024 à 3,1% en 2025 et à 3% en 2026, de nombreuses économies avancées enregistrant une croissance inférieure aux prévisions en raison du renforcement des barrières commerciales, des pressions inflationnistes et de l'incertitude des politiques.

L'économie américaine devrait voir sa croissance ralentir, passant de 2,8% en 2024 à 2,2% en 2025 et à 1,6% en 2026, les taux d'intérêt plus élevés et les tensions commerciales freinant les investissements et les dépenses de consommation. De même, l'économie de la zone euro devrait croître de seulement 1% en 2025 et de 1,2% en 2026. L'économie chinoise devrait également décélérer, la croissance passant de 4,8% en 2025 à 4,4% en 2026.

Fragmentation du commerce et risques géopolitiques

L'une des principales préoccupations de l'OCDE est l'augmentation croissante des barrières commerciales et leur impact potentiel sur la stabilité économique mondiale. "L'accroissement des restrictions commerciales contribuera à augmenter les coûts de production et de consommation. Il reste essentiel de maintenir un système commercial international performant et fondé sur des règles et de préserver l'ouverture des marchés", a ajouté M. Cormann.

Les États-Unis ont augmenté de 20% les droits de douane sur les importations en provenance de Chine, ce qui a entraîné des mesures de rétorsion de la part de la Chine. En outre, l'augmentation des droits de douane sur l'acier, l'aluminium et d'autres produits devrait perturber les chaînes d'approvisionnement et accroître les coûts de production à l'échelle mondiale.

L'OCDE a averti qu'une telle fragmentation des échanges pourrait ralentir la croissance mondiale et pousser l'inflation à la hausse, en particulier dans les économies fortement dépendantes du commerce international. Le rapport indique également que si les tensions commerciales s'aggravent encore, le PIB mondial pourrait diminuer de 0,3% supplémentaire au cours des trois prochaines années, avec des effets particulièrement graves sur le Canada, le Mexique et les principales économies européennes.

Politique monétaire et pressions inflationnistes

Les perspectives de l'OCDE indiquent également que l'inflation reste une préoccupation importante dans de nombreuses économies. Alors que l'inflation devrait se modérer, elle devrait rester au-dessus des objectifs des banques centrales dans des économies clés comme les États-Unis, la zone euro et le Royaume-Uni jusqu'en 2026.

"Les banques centrales devraient rester vigilantes compte tenu de l'incertitude accrue et de la possibilité que les coûts commerciaux plus élevés augmentent les pressions sur les salaires et les prix. À condition que les attentes en matière d'inflation restent bien ancrées et que les tensions commerciales ne s'intensifient pas davantage, les réductions des taux directeurs devraient se poursuivre dans les économies où l'inflation sous-jacente devrait se modérer ou rester faible", indique le rapport.

Pour les marchés émergents, l'inflation présente un tableau contrasté. Le Brésil et l'Afrique du Sud devraient être confrontés à des pressions inflationnistes persistantes, tandis que l'Inde et l'Indonésie pourraient voir l'inflation rester relativement contrôlée. Des pays comme la Turquie et l'Argentine, qui ont dû faire face à une inflation extrême ces dernières années, devraient voir leurs taux d'inflation diminuer fortement à condition que les mesures de resserrement budgétaire et monétaire prendront effet.

Le rôle de l'IA et des réformes structurelles

Au-delà des politiques commerciales et monétaires, le rapport de l'OCDE souligne l'importance des réformes structurelles et de la transformation numérique pour renforcer la résilience économique à long terme.

"Les gouvernements peuvent aider en garantissant la disponibilité d'infrastructures numériques à haut débit, en maintenant des marchés ouverts et compétitifs, et en offrant aux travailleurs la possibilité d'améliorer leurs compétences", note le rapport.

Le Chef économiste de l'OCDE, Alvaro Santos Pereira, a souligné que l'IA est sur le point de générer une croissance significative de la productivité du travail au cours de la prochaine décennie, avec un potentiel encore plus important lorsqu'elle est combinée aux progrès de la robotique.

"Cependant, les gains de l'IA pourraient diminuer si les politiques ne facilitent pas des taux d'adoption plus élevés et ne soutiennent pas la réaffectation de la main-d'œuvre", a averti M. Pereira.

Naviguer dans l'incertitude

L'OCDE a appelé à un renforcement de la coopération internationale pour éviter une nouvelle fragmentation des échanges et a exhorté les gouvernements à adopter une approche équilibrée des politiques budgétaires et monétaires. Elle a mis en garde contre un resserrement excessif de la politique monétaire qui pourrait ralentir inutilement la croissance, tandis que l'incapacité à gérer l'inflation pourrait entraîner de nouvelles perturbations économiques.

Les principales recommandations politiques du rapport soulignent l'importance d'éviter de nouvelles escalades tarifaires et de rechercher des solutions commerciales diplomatiques. Il a également souligné la nécessité d'investir dans l'IA et la transformation numérique pour stimuler la productivité, tout en maintenant des politiques monétaires prudentes pour s'assurer que l'inflation reste sous contrôle. En outre, le rapport a souligné l'importance d'encourager les réformes structurelles pour construire des marchés du travail plus résilients et dynamiques.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Energie: «des filières entières vont licencier» en cas de moratoire sur les renouvelables, selon Ferracci

 Des "filières entières vont licencier" si un moratoire sur le financement des énergies renouvelables devait être décidé, car il y a beaucoup d'emplois industriels associés à l'éolien et au photovoltaïque, a souligné mardi le ministre de l'Industrie, Marc Ferracci sur CNews et Europe 1. (AFP)
Des "filières entières vont licencier" si un moratoire sur le financement des énergies renouvelables devait être décidé, car il y a beaucoup d'emplois industriels associés à l'éolien et au photovoltaïque, a souligné mardi le ministre de l'Industrie, Marc Ferracci sur CNews et Europe 1. (AFP)
Short Url
  • "Un moratoire sur les énergies renouvelables, ce serait d'abord un moratoire sur l'emploi. Ca veut dire plein de projets d'investissement qui vont s'arrêter, ca veut dire des filières entières qui vont licencier"
  • Evoquant les usines de Cherbourg, Saint-Nazaire, ou du Havre où sont fabriquées et/ou assemblées des pâles et composants d'éoliennes, le ministre a fait valoir les "8.000 emplois" de la seule filière des éoliennes en mer

PARIS: Des "filières entières vont licencier" si un moratoire sur le financement des énergies renouvelables devait être décidé, car il y a beaucoup d'emplois industriels associés à l'éolien et au photovoltaïque, a souligné mardi le ministre de l'Industrie, Marc Ferracci sur CNews et Europe 1.

"Un moratoire sur les énergies renouvelables, ce serait d'abord un moratoire sur l'emploi. Ca veut dire plein de projets d'investissement qui vont s'arrêter, ca veut dire des filières entières qui vont licencier", a déclaré le ministre.

Ses propos interviennent le jour où le Sénat doit examiner la proposition de loi du sénateur Les Républicains Daniel Gremillet (Vosges) qui divise le camp macroniste et la droite depuis que le patron des Républicains Bruno Retailleau, membre du gouvernement, a plaidé pour la fin des "subventions publiques" pour l'éolien et le photovoltaique.

"Je note qu'il (Bruno Retailleau, NDR) a défendu les éoliennes par le passé lorsqu'il était président du conseil général de Vendée", a relevé M. Ferracci, en rappelant qu'il était lui-même allé en Vendée récemment "pour visiter un champ d'éolien en mer": "Je peux vous dire qu'il y a des emplois industriels associés à l'éolien".

Evoquant les usines de Cherbourg, Saint-Nazaire, ou du Havre où sont fabriquées et/ou assemblées des pâles et composants d'éoliennes, le ministre a fait valoir les "8.000 emplois" de la seule filière des éoliennes en mer.

"Si on étend cela à toutes les énergies renouvelables, le photovoltaique ce sont des dizaines de milliers d'emplois, a-t-il ajouté.

Sans jamais prononcer le mot de climat, le ministre a souhaité la fin de la "guerre de religion" entre nucléaire et renouvelables.

Il a notamment souligné l'enjeu de "souveraineté énergétique" de l'éolien et du photovoltaique.

"Aujourd'hui, nous avons besoin d'électrifier nos usages pour moins dépendre du gaz et du pétrole: 60% de notre consommation énergétique, c'est du gaz et du pétrole importé, c'est 70 milliards d'euros de déficit sur notre balance commerciale et c'est une dépendance vis à vis de la Russie" notamment, a-t-il fait valoir.

"Certaines énergies renouvelables, l'éolien terrestre en particulier, sont aussi compétitifs, autour de 70 euros du megawattheure pour le coût de production, que le nucléaire existant", a-t-il ajouté.

"Le sujet c'est électricité décarbonée contre énergie fossile. Moi ce que je veux c'est qu'on sorte de la dépendance au gaz et au pétrole que nous importons", a-t-il dit.


Le nucléaire iranien et l'Opep+ font baisser les cours du pétrole

Dans le même temps, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) doit décider dimanche du niveau de sa production pour le mois d'août. (Photo AFP)
Dans le même temps, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) doit décider dimanche du niveau de sa production pour le mois d'août. (Photo AFP)
Short Url
  • Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a perdu 0,45 % pour s'établir à 68,80 dollars.
  • Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate pour livraison en août, a reculé de 0,67 % à 67,00 dollars.

WASHINGTON : Les prix du pétrole ont perdu jeudi de la vitesse, d'une part en raison d'informations de presse selon lesquelles les États-Unis et l'Iran pourraient rouvrir les discussions sur le nucléaire, et d'autre part, car l'Opep+ devrait annoncer dimanche un relèvement de sa production.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a perdu 0,45 % pour s'établir à 68,80 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate pour livraison en août, a reculé de 0,67 % à 67,00 dollars.

« Ce qui a fait bouger les prix aujourd'hui » est la nouvelle qu'un responsable américain « va rencontrer le ministre iranien des Affaires étrangères la semaine prochaine pour discuter d'un accord sur le nucléaire », commente auprès de l'AFP Robert Yawger, de Mizuho USA.

Le média américain Axios, citant deux sources anonymes, a en effet rapporté que l'émissaire de la Maison Blanche pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, envisageait de rencontrer Abbas Araghchi à Oslo. 

Ni Téhéran ni Washington n'ont confirmé ces informations, qui précisent qu'aucune date définitive n'a encore été fixée pour ces pourparlers.

« Le marché s'est fortement replié à la suite de cette information », note M. Yawger, ce qui a effacé une partie de la prime de risque géopolitique.

Selon l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), l'Iran était le neuvième producteur mondial de brut en 2023 et possède les troisièmes réserves prouvées, derrière le Venezuela et l'Arabie saoudite.

Dans le même temps, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) doit décider dimanche du niveau de sa production pour le mois d'août. Selon de nombreux analystes, le cartel devrait réintroduire 411 000 barils par jour sur le marché.

Cette hausse, similaire à celles des mois de mai, juin et juillet, accroît l'offre disponible de pétrole et met les cours sous pression. 

Si l'Opep+ ajoute « un total de 2,2 millions de barils » par jour sur le marché, en additionnant les hausses mensuelles d'avril à août, « cela risque de peser lourdement sur le prix du pétrole au second semestre 2025 », estime M. Yawger.

Dans sa prévision la plus récente, la banque Morgan Stanley prévoit même que le prix du baril de Brent descendra cette année à 60 dollars, en raison de la hausse de la production interne à l'Opep+ et de celle des pays en dehors du cartel.

Le marché du brut est également affecté par la hausse inattendue des stocks de pétrole aux États-Unis, annoncée la veille par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), de 3,8 millions de barils.

« La demande d'essence » est par ailleurs décevante, avec une baisse importante par rapport à la période précédente (-10,8 %). 


Chalhoub Group réaffirme son engagement en matière de durabilité

Le Groupe Chalhoub a ajouté des véhicules électriques à sa flotte, réitérant ainsi son engagement à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à atteindre ses objectifs de zéro émission nette d'ici 2040. (février 2025 - fourni)
Le Groupe Chalhoub a ajouté des véhicules électriques à sa flotte, réitérant ainsi son engagement à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à atteindre ses objectifs de zéro émission nette d'ici 2040. (février 2025 - fourni)
Short Url
  • Le groupe poursuit son objectif ambitieux de devenir Net Zéro d'ici 2040, en mettant en œuvre des stratégies visant à réduire son empreinte carbone
  • Le Chalhoub Group ne se contente pas d'atteindre ses objectifs de durabilité actuels ; il cherche également à faire évoluer ses pratiques en collaboration avec ses partenaires et ses marques

DUBAI: Le Chalhoub Group a publié son 11e rapport annuel de durabilité, soulignant une fois de plus l'intégration des objectifs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans son modèle d'affaires.

À travers ce rapport de 2024, le groupe réaffirme son engagement envers les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies (ODD), en se concentrant sur trois piliers majeurs : les Personnes, les Partenaires et la Planète.

Des initiatives environnementales ambitieuses

Le Chalhoub Group poursuit son objectif ambitieux de devenir Net Zéro d'ici 2040, en mettant en œuvre des stratégies visant à réduire son empreinte carbone à travers les émissions de Scope 1, 2 et 3. Dans cette optique, le groupe a déjà enregistré une réduction de 12% des émissions de Scope 1 et a converti 11% de sa flotte B2C en véhicules électriques.

De plus, le Chalhoub Group a lancé son tout premier projet de restauration des récifs coralliens, avec un engagement de restauration de 58,6 m², dans le cadre de son objectif à long terme de restaurer 500 m² d'ici 2030.

«Chez Chalhoub Group, nous restons engagés à mener une durabilité significative, affinant continuellement notre approche en écoutant, apprenant et nous adaptant. Alignés sur notre feuille de route Net Zéro d'ici 2040. (…) Notre programme de partenariat avec les marques continue de favoriser des stratégies collaboratives de réduction des émissions à travers notre chaîne de valeur,» a declaré Florence Bulte, directrice de la durabilité du Chalhoub Group.

Un engagement fort envers le bien-être des employés

Le bien-être des employés est un axe fondamental pour Chalhoub Group. Reconnu par Son Altesse le Sheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan et l'Autorité pour la Petite Enfance d'Abou Dhabi, le groupe a obtenu le label "Parent-friendly" en 2024, confirmant ainsi l'approche centrée sur les personnes qui est au cœur de son modèle d'affaires.

Ce label met en valeur les initiatives de Chalhoub Group en matière de congés parentaux, de flexibilité au travail et de soutien au bien-être familial, des efforts qui dépassent largement les standards régionaux. En effet, le groupe offre 90 jours de congé maternité et 30 jours de congé paternité, contribuant ainsi à instaurer une véritable culture de soutien à la famille.

Pour Patrick Chalhoub, président exécutif du groupe, «La durabilité n'est pas seulement un principe directeur, elle est au cœur de notre stratégie à long terme. Au cœur de tous nos efforts, il y a une conviction simple mais puissante : nos employés sont notre atout le plus précieux. Favoriser une culture inclusive, valorisante et saine est essentiel pour créer un environnement propice et libérer tout le potentiel de nos équipes.»

Favoriser l'inclusion et la diversité

Avec un engagement constant envers le bien-être de tous ses collaborateurs, l’accessibilité a toujours été une priorité pour Chalhoub Group. Plus de 400 fonctionnalités d'accessibilité ont été intégrées dans ses bureaux et espaces de vente, et le groupe emploie actuellement 34 Personnes de Détermination.

Ces efforts contribuent à instaurer une véritable culture de belonging et d'inclusivité, permettant à chaque membre de l'équipe de participer pleinement à la réussite collective.

«Chez Chalhoub Group, nous croyons que l'excellence opérationnelle doit refléter nos valeurs, et cela inclut l'inclusivité. Les principes de diversité, d'équité et d'inclusion (DE&I) sont pleinement intégrés dans notre manière de diriger, recruter et constituer nos équipes,» explique Andreu Marco, directeur des opérations du Chalhoub Group.

Vers un modèle durable à long terme

Le groupe ne se contente pas d'atteindre ses objectifs de durabilité actuels ; il cherche également à faire évoluer ses pratiques en collaboration avec ses partenaires et ses marques.

À titre d'exemple, Chalhoub Group a collaboré avec Schneider Electric pour organiser des ateliers conjoints et des sessions de sensibilisation des fournisseurs, visant à réduire les émissions de Scope 3. Ce partenariat a également abouti au développement d'outils et de programmes de formation sur la réduction des émissions de carbone, dans une démarche d'amélioration continue.

«Notre collaboration avec nos partenaires et marques repose sur un échange mutuel d'expertise en matière de durabilité tel est le cas avec Schneider Electric. (…) Nous avons également co-développé des kits de réduction des émissions de carbone et des programmes de formation mensuels,» precise Florence Bulte, en soulignant l'importance de ces collaborations.

Le Chalhoub Group continue de renforcer ses actions en matière de durabilité, avec des initiatives concrètes qui visent à allier impact positif, innovation et collaboration, tout en plaçant l'humain au cœur de son modèle.