Le PIF en passe de contrôler 18 000 milliards de dollars d'actifs

Les fonds souverains du Golfe accordent une priorité stratégique à l'Asie, nombre d'entre eux établissant de nouveaux bureaux dans la région Asie-Pacifique et augmentant considérablement leurs allocations aux économies à forte croissance, notamment la Chine et l'Inde. Shutterstock
Les fonds souverains du Golfe accordent une priorité stratégique à l'Asie, nombre d'entre eux établissant de nouveaux bureaux dans la région Asie-Pacifique et augmentant considérablement leurs allocations aux économies à forte croissance, notamment la Chine et l'Inde. Shutterstock
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Publié le Lundi 24 mars 2025

Le PIF en passe de contrôler 18 000 milliards de dollars d'actifs

  • Le fonds souverain d'Arabie saoudite et cinq de ses homologues régionaux sont en passe de contrôler 18 000 milliards de dollars d'actifs d'ici à 2030, soit une augmentation de 50 % par rapport à la fin de 2024, selon une analyse.  
  • Deloitte Middle East note que la région, qui abrite six des dix plus grands fonds souverains du monde, détient désormais environ 40 % des actifs mondiaux des fonds souverains, consolidant ainsi sa position de force dominante sur le marché.

RIYAD : Le fonds souverain d'Arabie saoudite et cinq de ses homologues régionaux sont en passe de contrôler 18 000 milliards de dollars d'actifs d'ici à 2030, soit une augmentation de 50 % par rapport à la fin de 2024, selon une analyse.  

Dans son dernier rapport, Deloitte Middle East note que la région, qui abrite six des dix plus grands fonds souverains du monde, détient désormais environ 40 % des actifs mondiaux des fonds souverains, consolidant ainsi sa position de force dominante sur le marché.  

L'étude s'aligne sur le dernier rapport du Sovereign Wealth Fund Institute, qui classe le fonds d'investissement public de l'Arabie saoudite au sixième rang mondial, avec une gestion de 925 milliards de dollars. L'Abu Dhabi Investment Authority est en tête du Golfe avec 1,05 trillion de dollars, suivie par la Kuwait Investment Authority avec 1,02 trillion de dollars et la Qatar Investment Authority avec 526 milliards de dollars.

Julie Kassab, responsable des fonds souverains chez Deloitte Middle East, a déclaré : "La région du Golfe continue d'être l'épicentre de l'activité des fonds souverains, avec ses principaux acteurs qui stimulent l'innovation dans les stratégies d'investissement et l'excellence opérationnelle."

Elle ajoute : "Nous constatons que ces fonds ne se contentent pas d'étendre leur présence géographique, mais qu'ils améliorent aussi considérablement leurs capacités internes, établissant ainsi de nouvelles normes pour le secteur en termes de performance et de gouvernance."

Le rapport souligne également que les fonds souverains du Golfe ont maintenu un "rythme d'investissement agressif", déployant 82 milliards de dollars en 2023 et 55 milliards de dollars supplémentaires au cours des neuf premiers mois de 2024.

Deloitte a énuméré cinq acteurs majeurs qui façonnent le paysage de l'investissement dans la région : Le PIF d'Arabie saoudite, ADIA, Mubadala d'Abu Dhabi, Abu Dhabi Developmental Holding Co. et QIA.

Au niveau mondial, le nombre total de fonds souverains a presque triplé depuis 2000, pour atteindre environ 160-170 fonds, dont 13 nouveaux seront créés entre 2020 et 2023.

L'Asie sur le devant de la scène

L'analyse de Deloitte met en évidence les principales tendances qui remodèlent le paysage régional des fonds souverains, avec des fonds qui se concentrent de plus en plus sur les pays à croissance rapide en dehors des marchés occidentaux traditionnels.

Le rapport révèle que les fonds souverains du Golfe accordent une priorité stratégique à l'Asie, nombre d'entre eux établissant de nouveaux bureaux dans la région Asie-Pacifique et augmentant considérablement les allocations aux économies à forte croissance, notamment la Chine et l'Inde.

Les fonds de richesse de la région du Golfe ont été particulièrement actifs en Chine, investissant environ 9,5 milliards de dollars dans le géant asiatique au cours des neuf premiers mois de 2024.

Abu Dhabi Investment Authority et Kuwait Investment Authority figurent parmi les 10 premiers actionnaires des sociétés chinoises cotées en bourse.

"Cela représente une opportunité stratégique alors que les investisseurs occidentaux réduisent leur exposition, permettant aux fonds du Moyen-Orient de tirer parti de leurs solides relations politiques et commerciales avec Pékin", note Deloitte.

Le rapport ajoute que les fonds de richesse du Golfe s'intéressent également à l'Afrique, en particulier à l'industrie minière, pour y trouver de nouvelles opportunités.

Cette année, les Émirats arabes unis et l'Arabie saoudite ont manifesté leur volonté d'investir dans des projets d'extraction à haut risque en Afrique, à la fois directement et par le biais de participations dans des sociétés minières multinationales.

Cette évolution coïncide avec la montée en puissance de nouveaux instruments d'investissement, en particulier les "Royal Private Offices", qui contrôlent aujourd'hui des actifs estimés à 500 milliards de dollars.

Relever les défis

Les fonds de patrimoine de la région du Golfe sont soumis à une pression croissante pour renforcer leur avantage concurrentiel, en se concentrant sur la performance interne, la surveillance des risques et la gestion des investissements afin d'obtenir des rendements plus élevés, selon l'analyse.

Le rapport note que de nombreux fonds de richesse régionaux deviennent plus proactifs, se montrant plus ouverts au désinvestissement, exigeant de meilleurs rapports de la part des entreprises en portefeuille et exerçant une plus grande influence au niveau du conseil d'administration.  

L'étude ajoute que cette quête d'excellence a intensifié la concurrence pour le capital humain parmi ces fonds, avec une demande croissante de talents nationaux expérimentés.

"Les fonds souverains du Golfe emploient aujourd'hui environ 9 000 professionnels dans l'ensemble de leurs opérations. Les fonds du Golfe offrent des packages de plus en plus attractifs aux professionnels seniors, en particulier à ceux qui ont une expérience dans des fonds établis tels que Temasek à Singapour ou Maple Eight au Canada", a déclaré Deloitte.

Le cabinet de conseil a ajouté que les gouvernements des pays du Golfe réévaluent également leur approche des actifs stratégiques. Cela a conduit à la création de nouveaux fonds nationaux conçus pour co-investir avec des partenaires internationaux plutôt que de concurrencer directement les acteurs régionaux établis.

Le rapport conclut : "À l'avenir, si les incertitudes géopolitiques et les fluctuations potentielles des prix des matières premières peuvent créer des vents contraires, ces pressions pourraient favoriser une plus grande efficacité et une plus grande innovation dans les pratiques de gestion des fonds.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le FMI relève ses prévisions de croissance pour l'Arabie saoudite en 2025 à 3,6 %

La croissance du Royaume devrait dépasser la moyenne mondiale de 3 % l'année prochaine et dépasser celle de la plupart des États voisins du Golfe. (Shutterstock)
La croissance du Royaume devrait dépasser la moyenne mondiale de 3 % l'année prochaine et dépasser celle de la plupart des États voisins du Golfe. (Shutterstock)
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  • Le Fonds monétaire international (FMI) a relevé sa prévision de croissance économique pour l’Arabie saoudite en 2025 à 3,6 %, contre 3 % en avril
  • Le FMI indique que cette révision reflète une expansion plus soutenue que prévu du secteur non pétrolier

RIYAD : Le Fonds monétaire international (FMI) a relevé sa prévision de croissance économique pour l’Arabie saoudite en 2025 à 3,6 %, contre 3 % en avril, soulignant la vigueur du secteur hors pétrole et la levée attendue des coupes de production de l’OPEP+.

Dans sa dernière mise à jour du World Economic Outlook, le FMI indique que cette révision reflète une expansion plus soutenue que prévu du secteur non pétrolier. La croissance du Royaume devrait ainsi dépasser la moyenne mondiale (3 %) l’an prochain, se hissant au-dessus de celle de la plupart des pays du Golfe voisins.

À moyen terme, le FMI anticipe une hausse de la croissance à 3,9 % en 2026, avant une stabilisation autour de 3,5 %.

Le PIB hors pétrole est estimé en croissance de 3,4 % en 2025, légèrement en retrait par rapport aux 4,2 % enregistrés en 2024. Toutefois, les perspectives à moyen terme restent solides, avec une progression approchant 4 % en 2027, pour atteindre environ 3,5 % à la fin de la décennie.

Les conditions sur le marché du travail se sont également améliorées : le taux de chômage des Saoudiens a atteint un niveau record de 7 % en 2024, selon le FMI.

L’inflation demeure maîtrisée—le taux global devrait rester proche de 2 %, grâce à l’ancrage au dollar et au cadre des subventions en vigueur.

Sur le plan budgétaire, le FMI estime que l’augmentation des dépenses publiques en 2025—entraînant un déficit plus élevé que prévu—reste justifiée. Il met en garde contre de nouvelles coupes liées à la baisse des prix du pétrole, qui risqueraient de peser sur la croissance en rendant la politique budgétaire procyclique.

Le Fonds recommande une consolidation budgétaire progressive à moyen terme, notamment via l’augmentation des recettes non pétrolières, la suppression progressive des subventions énergétiques et la rationalisation des dépenses publiques.

Malgré certaines pressions liées à la forte croissance du crédit et aux coûts de financement, le secteur bancaire saoudien demeure résilient, selon le FMI. La Banque centrale saoudienne a introduit un coussin de capital contracyclique et continue de renforcer le cadre réglementaire.

Le rapport souligne l’importance de poursuivre les réformes structurelles pour soutenir la diversification de l’économie hors pétrole. Il appelle à avancer sur la gouvernance, le développement du capital humain, l’accès aux services financiers, la numérisation et le développement des marchés de capitaux — indépendamment des fluctuations des prix du pétrole.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Déjà confronté à des "vents de face", le luxe affronte désormais les droits de douane américains

Le dirigeant du conglomérat de luxe LVMH Bernard Arnault prononce un discours lors de la présentation des résultats financiers 2024 du conglomérat de luxe français LVMH dans le cadre d'une assemblée générale des actionnaires à Paris, le 17 avril 2025. (AFP)
Le dirigeant du conglomérat de luxe LVMH Bernard Arnault prononce un discours lors de la présentation des résultats financiers 2024 du conglomérat de luxe français LVMH dans le cadre d'une assemblée générale des actionnaires à Paris, le 17 avril 2025. (AFP)
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  • Mauvaise passe pour le luxe: déjà confronté à une baisse de la consommation de sacs à mains chics, parfums et tenues de grandes marques, le secteur doit désormais faire face aux droits de douane sur ses exportations vers les Etats-Unis
  • Désormais se greffe aussi la question des droits de douane de 15% sur les exportations vers les Etats-Unis, selon un accord passé dimanche entre le président américain Donald Trump et la présidente de la Commission européenne

PARIS: Mauvaise passe pour le luxe: déjà confronté à une baisse de la consommation de sacs à mains chics, parfums et tenues de grandes marques, le secteur doit désormais faire face aux droits de douane sur ses exportations vers les Etats-Unis, un de ses principaux marchés.

"Nous affrontons des vents de face, avec les difficultés conjoncturelles de l'économie mondiale", a déclaré Bernard Arnault, le PDG du numéro un mondial LVMH. "S'ajoutent des difficultés géopolitiques et la diminution des voyages touristiques en Europe et aux États-Unis", a-t-il souligné.

Le bénéfice net de LVMH (Louis Vuitton, Dior, Celine...) a chuté au premier semestre de 22% à 5,7 milliards d'euros et les ventes ont reculé de 4% à 39,8 milliards.

Désormais se greffe aussi la question des droits de douane de 15% sur les exportations vers les Etats-Unis, selon un accord passé dimanche entre le président américain Donald Trump et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

Un accord pas "parfait" mais "nécessaire" dans le "contexte actuel", a défendu Bernard Arnault mardi. Donald Trump avait menacé l'UE de droits de douane de 30%.

Le marché américain représente 25% des ventes de LVMH, qui ouvrira aux Etats-Unis un nouvel atelier Louis Vuitton, sa marque phare, à Dallas fin 2026 ou début 2027. Le groupe possède déjà aux Etats-Unis trois ateliers Louis Vuitton.

Beaucoup de groupes de luxe considèrent que des droits de douane de 15% restent acceptables. C'est "gérable", selon le mot de Kering, qui malgré ses difficultés pour redresser sa marque phare Gucci estime pouvoir augmenter les prix sur "certaines marques" pour compenser, selon sa directrice financière Armelle Poulou.

- Baisse du dollar -

Contrairement à LVMH, le groupe de François-Henri Pinault, propriétaire de Gucci, Yves Saint Laurent, Balenciaga et Bottega Veneta, ne possède pas d'atelier en Amérique du Nord, où il réalise 24% de ses ventes.

"On vend de la culture française, on vend de la culture italienne. Ça n'aurait pas de sens pour moi d'avoir des sacs Gucci italiens fabriqués au Texas", estimait récemment François-Henri Pinault.

Prudent, le gérant de Hermès Axel Dumas préfère "attendre les règles du jeu précises". "Les dernières annonces ont besoin d'être affinées", a-t-il dit, soulignant que les droits de douane étaient à 4,7% en début d'année, auxquels se sont ajoutés en avril de nouveaux "frais d'approche" comme Hermès appelle la surtaxe de 10%.

"Si les 15% c'est les 10% plus les 5% qui existaient, il n'y a pas de raison d'augmenter les prix", estime Axel Dumas. A la suite des droits de douane de 10% imposés en avril, le groupe a relevé sa grille aux Etats-Unis de 5% ce qui n'a pas freiné ses ventes dans la zone "Amériques", en hausse de 6,3% au deuxième trimestre.

Hermès, qui lui semble ne pas rencontrer de "vents de face", a annoncé mercredi des ventes en hausse de 7,1% au premier semestre.

Le britannique Burberry ne se montre pas inquiet non plus. Au premier trimestre de son exercice décalé, il a vu ses ventes dans la région "Amériques" augmenter de 4%. La Grande-Bretagne a négocié des droits de douane de 10% pour les produits exportés aux Etats-Unis.

"Évidemment, 19% de notre chiffre d'affaires provient des États-Unis. Certes, cela représente toujours un obstacle, mais 81% de notre activité n'est pas touchée", a estimé lors d'un échange avec les analystes la directrice financière Kate Ferry.

Au-delà de l'impact comptable, les droits de douane pourraient aussi toucher "la confiance des consommateurs (de luxe) à l'échelle mondiale, en particulier dans les importants marchés chinois (environ un tiers des ventes) et américain (environ 25% des ventes)", estime la banque UBS dans une note.

Ils devraient aussi pousser les amateurs américains de luxe à acheter à l'étranger en raison des différences de prix selon les pays, qui peuvent être "de l'ordre de 10%, en plus du remboursement de la TVA en Europe", selon UBS.

La question des changes est majeure, soulignait Axel Dumas: "On a un dollar qui a beaucoup baissé, ça a autant d'impact, si ce n'est plus, que les droits de douane."


L’aéroport international de Dubaï bat un record avec 46 millions de passagers au premier semestre

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  • Le trafic mensuel moyen au cours du premier semestre s'est élevé à 7,7 millions de passagers
  • DXB a accueilli 222 000 vols et traité 41,8 millions de bagages au cours du premier semestre

RIYAD : L'aéroport international de Dubaï a accueilli 46 millions de passagers au cours du premier semestre 2025, marquant sa période de six mois la plus active jamais enregistrée malgré les perturbations de l'espace aérien régional et les vents contraires mondiaux.

Dans un communiqué de presse, l'opérateur Dubai Airports a déclaré que l'augmentation de 2,3 % en glissement annuel souligne la force continue du secteur de l'aviation de l'émirat et la résilience opérationnelle du terminal.

La croissance s'est produite malgré les restrictions temporaires de l'espace aérien en mai et juin, qui ont forcé plusieurs transporteurs du Golfe à réacheminer des vols et à ajuster les horaires en raison de l'intensification de l'activité militaire et des déclarations de zones d'exclusion aérienne dans certaines parties du Moyen-Orient.

Paul Griffiths, PDG de Dubai Airports, a déclaré : "La croissance continue de DXB au cours d'une période de défis régionaux met en évidence la force de Dubaï et des EAU, la souplesse de nos opérations et l'engagement de notre communauté aéroportuaire."

Au cours du seul deuxième trimestre, l'aéroport a accueilli 22,5 millions de passagers, soit une augmentation de 3,1 % par rapport à la même période l'année dernière. Le mois d'avril a été le plus chargé du trimestre et le plus actif jamais enregistré, avec 8 millions de voyageurs.

Le trafic mensuel moyen au cours du premier semestre s'est élevé à 7,7 millions de passagers, avec des volumes quotidiens de 254 000 en moyenne. Janvier a été le mois le plus chargé, établissant un nouveau record mensuel avec 8,5 millions de passagers.

DXB a également assuré 222 000 vols et traité 41,8 millions de bagages au cours du premier semestre, 91 % d'entre eux étant livrés dans les 45 minutes suivant leur arrivée. Le taux de bagages mal traités était de 2 bagages pour 1 000 passagers, bien en dessous de la moyenne de l'industrie qui est de 6,3, ajoute le communiqué.

"Alors que nous entrons dans la seconde moitié de l'année, l'activité de voyage devrait s'accélérer, en commençant par le pic de la fin de l'été et en menant à une saison d'hiver remplie d'événements de haut niveau dans les domaines du divertissement, du sport et des affaires", a déclaré M. Griffiths.

Il a ajouté que le salon aéronautique de Dubaï 2025 serait un événement exceptionnel, prêt à battre les records précédents et à mettre en lumière la vision audacieuse qui guide l'avenir de l'aviation et de l'aérospatiale.

"Sur la base de nos performances à ce jour et de nos perspectives positives, nous prévoyons que le trafic annuel atteindra 96 millions cette année, ce qui nous rapprochera de la barre symbolique des 100 millions", a ajouté M. Griffiths.

L'Inde est restée le premier marché de DXB au premier semestre, avec 5,9 millions de passagers, suivie par l'Arabie saoudite avec 3,6 millions. Le Royaume-Uni a accueilli 3 millions de passagers, tandis que le Pakistan et les États-Unis ont enregistré respectivement 2,1 millions et 1,6 million de passagers.

Londres a été la ville de destination la plus fréquentée avec 1,8 million de passagers, suivie par Riyad, Mumbai, Jeddah, New Delhi et Istanbul.

DXB a également traité plus d'un million de tonnes de fret au cours du premier semestre 2025, soit une augmentation de 0,1 pour cent par rapport à la même période l'année dernière. L'aéroport est relié à plus de 269 destinations dans plus de 107 pays et est desservi par 92 compagnies aériennes internationales.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com