Une artiste franco-tunisien expose pour la première fois au Japon

Short Url
Publié le Mercredi 16 avril 2025

Une artiste franco-tunisien expose pour la première fois au Japon

  • L'artiste franco-tunisien Bechir Boussandel présentera ses œuvres oniriques au Japon pour la première fois dans le cadre d'une exposition spéciale
  • Les œuvres de l'artiste tunisien représentent souvent une scène abstraite minimaliste vue du ciel, sans ligne horizontale

DUBAÏ: Du 18 avril au 3 mai, l'artiste franco-tunisien Bechir Boussandel présentera ses œuvres oniriques au Japon pour la première fois dans le cadre d'une exposition spéciale qui explore le concept japonais de «Yugen».

Le «Yugen» est un concept de l'esthétique traditionnelle japonaise qui met en valeur la beauté subtile et mystérieuse des choses.

«L'exposition propose un voyage visuel à travers mes paysages intérieurs, plongeant le spectateur dans un monde où l'horizon disparaît et où l'espace est redéfini», a déclaré M. Boussandel à Arab News Japan. «Les visiteurs peuvent s'attendre à faire l'expérience de cette idée de profondeur et de simplicité, en mettant l'accent sur l'atmosphère et les sensations visuelles, plutôt que sur des représentations claires et nettes.»

Les œuvres de l'artiste tunisien représentent souvent une scène abstraite minimaliste vue du ciel, sans ligne horizontale.

«La suppression de la ligne horizontale m'a donné beaucoup plus de liberté dans mon coup de pinceau, mais elle a également modifié la façon dont le paysage est perçu. Le spectateur devient presque comme un oiseau, non plus un observateur au niveau de l'œil humain, mais une entité éloignée, flottant au-dessus de la scène», a déclaré l'artiste.

Les œuvres d'art ne comportent généralement qu'une quantité minimale de couleurs chaudes telles que le rouge et l'orange; un dispositif artistique que l'artiste utilise délibérément pour refléter sa relation avec la Tunisie.

«Ces tons ne sont pas seulement esthétiques: ils véhiculent une atmosphère, une sensation tactile, un souvenir des lieux que j'évoque dans mon travail», a-t-il déclaré.

Bien qu'il ait grandi en France, M. Boussandel a déclaré à Arab News Japan qu'il avait un lien particulier avec la Tunisie et qu'il la considérait comme une muse pour ses dessins majestueux.

«Chaque année, mon enfance a été marquée par des voyages en Tunisie, qui ont nourri ma profonde sensibilité à la culture. Plus tard, lorsque j'ai commencé à m'y rendre plus régulièrement et à y vivre pendant certaines périodes, je me suis rapproché de la scène artistique locale et j'ai noué des relations qui ont grandement influencé mon travail», a-t-il déclaré.

«Mon lien avec la Tunisie n'est donc pas académique, mais plutôt personnel: c'est un lieu de mémoire, de sensations et d'inspiration qui a influencé mon art au-delà de l'éducation formelle», a ajouté l'artiste.

Outre la Tunisie, l'artiste franco-tunisien a déclaré qu'il s'inspirait souvent des valeurs de l'art et de la culture japonaise, car de nombreux artistes japonais de renom reflètent la beauté de la nature dans leurs œuvres.

«L'approche et la philosophie de l'art au Japon m'inspirent beaucoup», a-t-il déclaré. «La façon dont les artistes japonais intègrent la nature, la spiritualité et la simplicité dans leurs œuvres résonne profondément en moi. Bien qu'elle diffère de ma propre approche, elle offre une perspective nouvelle sur l'espace et l'immensité.»

L'artiste exposera ses œuvres aux côtés de l'artiste japonais Yudai Takeuchi. «C'est un jeune artiste très talentueux et prometteur», a déclaré M. Boussandel. «Je suis très heureux de collaborer avec lui, car sa perspective japonaise ajoute une dynamique intéressante à ce partenariat.»

«C'est une façon pour moi de me confronter à un point de vue culturel différent et de créer un dialogue entre nos styles. Ses peintures, qui ont une approche unique, complètent bien les miennes, apportant une belle diversité et un équilibre entre nos visions respectives», a-t-il ajouté.

Après Tokyo, l'artiste exposera ses œuvres à Dubaï, au Tabari Art Space. Il a déclaré à Arab News Japan qu'il souhaitait exposer en Arabie saoudite à l'avenir, car la scène artistique du Royaume est en plein essor depuis quelques années.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.jp


Le premier sac Birkin d'Hermès vendu près de 8,6 millions d'euros à Paris

(AFP)
(AFP)
Short Url
  • Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros
  • Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde

PARIS: Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros frais inclus, a indiqué la maison d'enchères Sotheby's.

Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde.

Jusqu'à présent, le sac le plus cher jamais vendu aux enchères était un Kelly Hermès en crocodile, serti de diamants et rehaussé d'or blanc, ajdugé à plus de 513.000 dollars (438.000 euros), selon Sotheby's.

Ce "prototype historique réalisé à la main", gravé des initiales J.B., se distingue par plusieurs particularités qui en font une pièce unique, notamment sa taille, ses anneaux métalliques fermés, sa bandoulière non-détachable ou encore la présence d'un coupe-ongles intégré. Des traces d'autocollants sont aussi visibles sur le cuir patiné.

Icône de mode au look effortless chic (presque sans effort, ndlr), Jane Birkin privilégiait le côté pratique des choses.

Lors d'un vol Paris-Londres, la chanteuse et actrice anglaise, décédée en 2023, se plaint à son voisin de ne pas trouver un sac adapté à ses besoins de jeune maman.

Ce dernier n'est autre que Jean-Louis Dumas, gérant d'Hermès de l'époque. Un fourre-tout avec un espace dédié aux biberons voit ainsi le jour en 1984 et porte le nom Birkin.

Quarante ans plus tard, ce sac à main en cuir est devenu le produit emblématique du sellier-maroquinier. Produit en très petite quantité, il cultive une image d'exclusivité, avec un prix pouvant varier grandement, de quelques milliers d'euros pour les modèles les plus simples, jusqu'à plusieurs centaines de milliers d'euros pour les plus luxueux.

Outre le sac Birkin, la vente "Fashion Icons" de Sotheby's proposait des pièces emblématiques issues de défilés de créateurs tels que Christian Dior, John Galliano, Thierry Mugler ou encore Alexander McQueen.


Le musée de Djeddah expose 1 000 objets rares retraçant l’histoire de l'islam

La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
Short Url
  • La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle)
  • La deuxième galerie met en lumière le travail des métaux islamiques, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien

DJEDDAH : La Maison des Arts Islamiques, le premier musée du Royaume entièrement dédié à l’art islamique, abrite une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique.

Situé dans le parc de Djeddah, le musée expose plus de 1 000 objets qui donnent un aperçu des valeurs islamiques et du patrimoine culturel et historique de la région, a rapporté l'Agence de presse saoudienne (SPA).

Le musée comprend six galeries, chacune explorant une facette distincte du patrimoine islamique.

La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle), mettant en valeur la poterie, un artisanat de l'Antiquité qui a connu un développement majeur sous l'impulsion des artisans musulmans.

La deuxième galerie met en lumière le travail du métal islamique, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien.

La troisième galerie présente 500 pièces de monnaie de l'époque du prophète Mahomet à l'époque moderne, offrant un aperçu de l'histoire économique du monde musulman.

La quatrième galerie se concentre sur l'influence de l'art islamique sur les autres civilisations et sur la manière dont les cultures européennes se sont engagées dans les traditions artistiques islamiques.

La cinquième galerie présente des manuscrits coraniques rares, des pièces de calligraphie arabe et des tablettes de bois utilisées pour la mémorisation du Coran.

La dernière galerie présente des textiles islamiques, notamment des pièces provenant des revêtements intérieurs et extérieurs de la sainte Kaaba et un rare rideau de la porte Shammi de la mosquée du Prophète à Médine, fabriqué à l'époque ottomane au XIIIe siècle de l'ère chrétienne.

La visite du musée s'achève à la bibliothèque, qui propose une large sélection de livres en arabe et en anglais sur l'histoire, la culture et la littérature islamiques.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le musée national Zayed explore l'histoire des Émirats arabes unis

Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed explorera les premiers établissements humains datant de 300 000 ans, ainsi que la langue, les traditions, la flore et la faune de la région. (Fourni)
Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed explorera les premiers établissements humains datant de 300 000 ans, ainsi que la langue, les traditions, la flore et la faune de la région. (Fourni)
Short Url
  • Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed a d'illustres voisins, dont le Louvre Abu Dhabi, le Guggenheim Abu Dhabi, le musée d'histoire naturelle et le teamLab Phenomena

DUBAI : Alors que le musée national Zayed ("Zayed National Museum") s'apprête à ouvrir ses portes dans la capitale des Émirats arabes unis, Arab News s'est entretenu avec le directeur Peter Magee au sujet des objectifs du musée et de ce à quoi les visiteurs peuvent s'attendre.

La date d'ouverture n'a pas encore été annoncée, mais le centre se concentrera sur l'histoire des Émirats arabes unis et plus particulièrement sur le cheikh Zayed bin Sultan Al Nahyan. Il explorera les premiers établissements humains datant de 300 000 ans, ainsi que la langue, les traditions, la flore et la faune de la région.

"L'histoire du musée est guidée par les valeurs durables du père fondateur des Émirats arabes unis, le cheikh Zayed bin Sultan Al-Nahyan", a expliqué M. Magee. "Nous examinons ces valeurs et la manière dont elles l'ont guidé, mais aussi la manière dont elles reflètent les valeurs sociales qui existent dans les Émirats arabes unis, tant dans le passé que dans le présent - et dans l'avenir.

"C'est un musée national centré sur les Émirats arabes unis, mais il s'intéresse bien sûr aux liens régionaux qui existaient avec d'autres pays du golfe Persique, de l'océan Indien et même d'autres régions.

L'une des pièces maîtresses est la reconstitution grandeur nature d'un bateau Magan de l'âge du bronze, construit avec des roseaux et des cordes en fibre de palmier. Magee et son équipe ont navigué à bord de ce bateau pendant deux jours sur les eaux du golfe Persique.

--
Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed a d'illustres voisins, dont le Louvre Abu Dhabi, le Guggenheim Abu Dhabi, le musée d'histoire naturelle et le teamLab Phenomena. (Fourni)

Situé sur l'île de Saadiyat, le musée national Zayed a pour voisins illustres le Louvre Abu Dhabi, le Guggenheim Abu Dhabi, le musée d'histoire naturelle et le teamLab Phenomena.

"J'aime à penser que chacun de ces musées et institutions est sa propre étoile et qu'en les combinant, ils forment une constellation qui peut être lue de manière cohérente aussi bien ensemble qu'individuellement", a déclaré M. Magee.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com