Comment l'innovation technologique en matière d'IA a amélioré l'expérience du pèlerinage Hajj 2025

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Publié le Vendredi 06 juin 2025

Comment l'innovation technologique en matière d'IA a amélioré l'expérience du pèlerinage Hajj 2025

  • Les outils d'IA transforment l'expérience du Hajj, en améliorant la sécurité, en facilitant la logistique et en enrichissant la spiritualité de millions de pèlerins.
  • Du contrôle des foules aux outils de la foi, Hajj 2025 présente une fusion audacieuse de rituels anciens et d'innovations numériques de pointe.

RIYAD : Alors que le pèlerinage annuel du Hajj attire des millions de musulmans à La Mecque en 2025, l'Arabie saoudite utilise une puissante série d'outils d'intelligence artificielle pour faire en sorte que ce voyage sacré soit plus sûr, plus fluide et plus enrichissant sur le plan spirituel qu'il ne l'a jamais été.

Dans un mélange remarquable de rituel ancien et d'innovation moderne, le Royaume exploite l'IA, les technologies biométriques et les services numériques pour surmonter les défis logistiques liés à l'organisation de l'un des plus grands rassemblements religieux au monde - du contrôle des foules à la gestion de la chaleur - tout en préservant le caractère sacré de l'expérience.

Des outils alimentés par l'IA ont été mis au point pour donner aux pèlerins plus de temps pour se concentrer sur leurs obligations liées au Hadj. (Photo SPA)
Des outils alimentés par l'IA ont été mis au point pour donner aux pèlerins plus de temps pour se concentrer sur leurs obligations liées au Hadj. (Photo SPA)

"L'Arabie saoudite assume une immense responsabilité en accueillant des millions de pèlerins", a déclaré à Arab News Hatem Mandeel, directeur général et cofondateur du cabinet de conseil en transformation numérique Tyde AI. "Elle continue de faire preuve d'un engagement fort dans ce rôle grâce à des approches innovantes en matière de gestion des événements et de sécurité."

Au cœur de cette transformation se trouve Vision 2030, la feuille de route nationale du Royaume pour la diversification économique et la croissance numérique. Le Hajj de cette année reflète ces ambitions en action, les technologies étant utilisées pour tout rationaliser, de l'accompagnement spirituel aux mouvements de foule.

Deux nouveaux outils, l'assistant d'enrichissement intelligent et le mutawwif numérique, figurent parmi les plus remarquables.

Développé par l'Agence des affaires religieuses de la mosquée du prophète, l'assistant d'enrichissement intelligent fournit des mises à jour en temps réel sur les heures de prière, les horaires des imams et les lieux où se déroulent les activités religieuses. Proposé dans de nombreuses langues, il réduit le stress logistique tout en approfondissant l'engagement spirituel des pèlerins.

Des outils alimentés par l'IA ont été développés pour donner aux pèlerins plus de temps pour se concentrer sur leurs obligations du Hajj. (Photo SPA)
Des outils alimentés par l'IA ont été développés pour donner aux pèlerins plus de temps pour se concentrer sur leurs obligations du Hajj. (Photo SPA)

Le Mutawwif numérique, quant à lui, a été créé par l'Autorité générale pour l'entretien de la Grande Mosquée et de la Mosquée du Prophète pour servir de compagnon numérique aux pèlerins de la Omra. Il comprend des outils de navigation pour le tawaf et le sa'i, une bibliothèque de supplications audiovisuelles et des compteurs de rituels intégrés pour aider les pèlerins à rester concentrés et sur la bonne voie.

Ces outils sont complétés par la Makkah Route Initiative, un service d'immigration accéléré grâce à la technologie biométrique et à l'intelligence artificielle.

Désormais opérationnelle dans 11 aéroports internationaux de sept pays, cette initiative permet aux pèlerins d'effectuer les formalités de visa, de douane et de santé avant d'embarquer sur leur vol, réduisant ainsi les embouteillages à l'arrivée.

La Saudi Data and AI Authority (SDAIA) a développé le Smart Makkah Operations Center (Smart Moc) pour assurer la sécurité et le confort des pèlerins du Hajj et faciliter leurs déplacements et les services qui leur sont fournis. (SPA)
L'Autorité saoudienne des données et de l'intelligence artificielle (SDAIA) a mis en place le Centre opérationnel intelligent de La Mecque (Smart Moc) afin d'assurer la sécurité et le confort des pèlerins du Hadj, de faciliter leurs déplacements et d'améliorer les services qui leur sont fournis. (SPA)

Il est soutenu par des systèmes de surveillance 24 heures sur 24 gérés par l'Autorité saoudienne des données et de l'IA, qui assurent la conformité sanitaire et la résolution rapide des problèmes grâce à des analyses pilotées par l'IA.

En coulisses, des plateformes d'IA plus sophistiquées répondent aux énormes exigences logistiques du Hajj. L'une des plus importantes est Baseer, une plateforme développée par le ministère de l'Intérieur en partenariat avec l'Autorité saoudienne des données et de l'IA.

Grâce à la vision artificielle et à l'apprentissage automatique, Baseer suit et analyse les mouvements de plus d'un million de fidèles par jour à l'intérieur de la Grande Mosquée. Ces informations aident les autorités à prévoir les mouvements de foule et à prévenir les goulets d'étranglement dangereux. **

Le saviez-vous?

L'assistant d'enrichissement intelligent aide les pèlerins à suivre les rituels grâce à des mises à jour en temps réel et à des conseils spirituels multilingues.

Le Mutawwif numérique guide les pèlerins pas à pas dans le tawaf et le sa'i, avec des aides visuelles, des supplications et des compteurs de rituels.

L'initiative Makkah Route Initiative accélère l'immigration grâce à la biométrie et à l'IA, ce qui permet de désengorger les lieux avant même l'arrivée des pèlerins.

Baseer suit plus d'un million de fidèles par jour pour gérer les flux de foule et éviter les goulets d'étranglement à la Grande Mosquée.

L'utilisation de l'IA à cette échelle est une étape majeure dans la gestion des événements, en particulier dans des contextes sensibles et sacrés.

"Construire cette technologie est une chose, mais maintenir la fiabilité du système en cas de forte demande, garantir la confidentialité des données et intégrer correctement le personnel est une opération à part entière", a déclaré M. Mandeel.

Pour ajouter une touche plus personnelle et interactive, le Royaume a également introduit Manarah 2, un robot multilingue équipé d'un écran tactile intelligent. Il fournit des informations et des conseils en temps réel aux pèlerins dans plusieurs langues, ainsi qu'une application dédiée pour aider les non-arabophones à réciter correctement la sourate Al-Fatiha.

"Cela montre comment l'Arabie saoudite prend l'initiative de gérer - mais aussi d'élever - le voyage sacré de millions de pèlerins", a déclaré M. Mandeel. "C'est un exemple puissant de la manière dont l'IA peut améliorer de manière réfléchie des expériences sacrées et profondément humaines, ce dont un plus grand nombre de personnes dans le monde devraient être conscientes et s'inspirer."

Avec une chaleur extrême, des foules massives et des rituels à respecter impérativement, le pèlerinage pose d'énormes problèmes logistiques. Mais l'investissement stratégique de l'Arabie saoudite dans l'IA établit une norme mondiale sur la façon dont la transformation numérique peut servir les traditions humaines.

"Cette utilisation proactive de la technologie ne soutient pas seulement les objectifs de Vision 2030", a déclaré M. Mandeel. "Mais elle offre également un modèle pour d'autres nations qui gèrent des rassemblements à grande échelle dans des contextes sensibles." 

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


L'UE condamne les frappes israéliennes au Liban, exige le respect du cessez-le-feu

Un soldat de l'armée libanaise discute avec un ouvrier alors qu'il déblaye les décombres d'un site visé pendant la nuit par une frappe aérienne israélienne dans le village d'Et Taybeh, dans le sud du Liban. (AFP)
Un soldat de l'armée libanaise discute avec un ouvrier alors qu'il déblaye les décombres d'un site visé pendant la nuit par une frappe aérienne israélienne dans le village d'Et Taybeh, dans le sud du Liban. (AFP)
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  • L’Union européenne condamne les frappes israéliennes au sud du Liban et appelle Israël à respecter la résolution 1701 ainsi que le cessez-le-feu signé avec le Hezbollah en novembre 2024
  • L’UE exhorte toutes les parties libanaises, notamment le Hezbollah, à éviter toute escalade et à préserver les progrès réalisés vers la stabilité régionale

BRUXELLES: L'Union européenne a condamné les récentes frappes israéliennes sur le sud du Liban et appelé à respecter le cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le Hezbollah, dans un communiqué publié samedi par sa diplomatie.

"L'UE appelle Israël à mettre fin à toutes les actions qui violent la résolution 1701 et l'accord de cessez-le-feu conclu il y a un an, en novembre 2024", souligne Anouar El Anouni, porte-parole de l'UE pour les Affaires étrangères.

"Dans le même temps, nous exhortons tous les acteurs libanais, et en particulier le Hezbollah, à s'abstenir de toute mesure ou réaction susceptible d'aggraver encore la situation. Toutes les parties doivent s'attacher à préserver le cessez-le-feu et les progrès accomplis jusqu'à présent", insiste le porte-parole.

De nouvelles frappes ont été menées jeudi sur le sud du Liban par Israël, qui a dit viser des cibles du mouvement pro-iranien Hezbollah, accusé de vouloir se réarmer.

L'armée israélienne avait appelé auparavant des habitants de quatre villages à évacuer des bâtiments en prévenant qu'elle allait frapper des infrastructures militaires du mouvement libanais.

L'armée libanaise a elle estimé que les raids israéliens visaient à "empêcher l'achèvement" de son déploiement dans cette région, conformément à l'accord de cessez-le-feu qui avait mis fin il y a près d'un an à la guerre entre le Hezbollah et Israël.

Ces frappes israéliennes ont déjà été condamnées par le président libanais Joseph Aoun et par l'Iran, qui a dénoncé vendredi des "attaques sauvages" et appelé la communauté internationale à réagir.


Le Soudan au bord du gouffre, selon un haut responsable de l’ONU

Le conseiller spécial des Nations unies pour la prévention du génocide a déclaré vendredi que le Soudan pourrait être proche d'un point de basculement vers des atrocités, alors que les informations faisant état de meurtres et d'attaques généralisés contre des civils à El-Fasher se multiplient. (AFP)
Le conseiller spécial des Nations unies pour la prévention du génocide a déclaré vendredi que le Soudan pourrait être proche d'un point de basculement vers des atrocités, alors que les informations faisant état de meurtres et d'attaques généralisés contre des civils à El-Fasher se multiplient. (AFP)
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  • Des attaques directes contre les civils” soulignent la nécessité d’une action urgente, alerte Chaloka Beyani
  • L’ONU met en garde contre l’aggravation de la situation au Darfour-Nord, où des centaines de milliers de personnes font face à des pénuries aiguës de nourriture, d’eau et de soins médicaux

NEW YORK : Le conseiller spécial de l’ONU pour la prévention du génocide a déclaré vendredi que le Soudan pourrait être sur le point de basculer dans des atrocités massives, alors que se multiplient les rapports faisant état de meurtres et d’attaques contre des civils à El-Fasher.

Mettant en garde contre le fait qu’“un seuil est sur le point d’être franchi”, Chaloka Beyani a affirmé que “lorsque notre bureau tire la sonnette d’alarme, c’est que la situation dépasse largement les violations ordinaires des droits humains ou du droit humanitaire international.”

Il a ajouté que “l’ampleur des atrocités montre qu’une action précoce doit être engagée.”

Beyani a dénoncé de “graves violations massives du droit international des droits de l’homme” et de “nouvelles attaques directes contre les civils” perpétrées par les belligérants au Darfour.

Des rapports et vidéos, apparus fin octobre, montrent des atrocités présumées commises par les Forces de soutien rapide (RSF) après leur prise de contrôle d’El-Fasher sur les troupes gouvernementales, mettant fin à un siège qui durait depuis plus de 500 jours.

Le coordinateur des secours d’urgence de l’ONU, Tom Fletcher, a récemment déclaré devant le Conseil de sécurité que “l’horreur se poursuit” au Darfour, avertissant que les civils restaient piégés dans une spirale de violences généralisées.

Le bureau de Beyani a indiqué que plusieurs indicateurs de risque d’atrocités étaient désormais présents au Soudan, tout en rappelant que seule une cour internationale pourrait déterminer si un génocide avait été commis.

La Cour pénale internationale (CPI) a également fait part de sa “profonde inquiétude” cette semaine, précisant qu’elle recueillait des éléments de preuve concernant des massacres, viols et autres atrocités présumés à El-Fasher.

Parallèlement, plusieurs sources indiquent que les RSF ont accepté un “cessez-le-feu humanitaire” proposé par les États-Unis, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.

L’ONU a par ailleurs averti que les conditions humanitaires continuaient de se détériorer au Darfour-Nord, où des centaines de milliers de déplacés d’El-Fasher souffrent de pénuries extrêmes de nourriture, d’eau et de soins médicaux.

Les agences humanitaires installent de nouveaux camps à Tawila et dans d’autres zones voisines, mais plus de 650 000 personnes restent dans un besoin urgent d’aide.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Conseil de sécurité de l’ONU lève les sanctions contre le président syrien Ahmad al-Chareh

Le président syrien Ahmed al-Chareh rend visite au secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres (hors champ) lors de l'Assemblée générale au siège des Nations unies à New York, le 24 septembre 2025. (AFP)
Le président syrien Ahmed al-Chareh rend visite au secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres (hors champ) lors de l'Assemblée générale au siège des Nations unies à New York, le 24 septembre 2025. (AFP)
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  • Résolution présentée par les États-Unis, qui retirent également de la liste le ministre de l’Intérieur Anas Hasan Khattab, adoptée avec 14 voix pour, aucune contre ; la Chine s’abstient
  • L’envoyé américain à l’ONU, Mike Waltz, déclare que le Conseil envoie « un signal politique fort reconnaissant que la Syrie entre dans une nouvelle ère » après la chute du régime Assad en décembre dernier

NEW YORK: Le Conseil de sécurité des Nations unies a voté jeudi la levée des sanctions visant Ahmad al-Chareh, retirant ainsi le président syrien de la Liste des sanctions Daech et Al-Qaïda, dans une décision largement considérée comme un signe de reconnaissance internationale du nouvel ordre politique post-Assad en Syrie.

La résolution 2729, déposée par les États-Unis, a été adoptée par 14 voix pour, aucune contre, et une abstention, celle de la Chine. Elle retire également le ministre syrien de l’Intérieur, Anas Hasan Khattab, auparavant désigné dans le cadre du même régime de sanctions.

Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations unies, le Conseil a déclaré jeudi que les deux responsables ne sont plus soumis aux gels d’avoirs ni aux interdictions de voyager imposés par les précédentes mesures de lutte contre le terrorisme.

Al-Chareh est arrivé jeudi à Belém, au Brésil, pour la Conférence des Nations unies sur le changement climatique de 2025 (COP 30), et doit rencontrer le président américain Donald Trump à la Maison-Blanche à Washington lundi.

Al-Chareh a dirigé la coalition Hayat Tahrir Al-Sham lors de l’offensive de décembre 2024 qui a renversé le régime Assad, après quoi il est devenu le dirigeant de facto de la Syrie.

Washington exhortait depuis plusieurs mois les quinze membres du Conseil de sécurité à assouplir les sanctions visant la Syrie et les responsables de son nouveau gouvernement.

Le représentant permanent des États-Unis auprès de l’ONU, Mike Waltz, a déclaré qu’en adoptant la résolution, le Conseil envoyait « un signal politique fort reconnaissant que la Syrie est entrée dans une nouvelle ère depuis que Assad et ses associés ont été renversés en décembre 2024 ».

Il a ajouté : « Il existe aujourd’hui un nouveau gouvernement syrien, dirigé par le président Ahmad al-Chareh, qui travaille dur pour remplir ses engagements en matière de lutte contre le terrorisme et les stupéfiants, d’élimination de tout reste d’armes chimiques, et de promotion de la sécurité et de la stabilité régionales, ainsi que d’un processus politique inclusif, conduit et possédé par les Syriens eux-mêmes.

« Comme le président Trump l’a précédemment indiqué, la Syrie a désormais sa chance de grandeur. »

En rendant sa décision, le Conseil de sécurité a rappelé une série de résolutions précédentes visant Daech, Al-Qaïda et les groupes qui leur sont affiliés, et a réaffirmé son « engagement fort en faveur de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité nationale de la République arabe syrienne ».

Le texte de la résolution, consulté par Arab News, souligne que le retrait des responsables syriens de la liste est conforme aux efforts visant à promouvoir « la reconstruction à long terme, la stabilité et le développement économique » du pays, tout en maintenant l’intégrité du cadre mondial des sanctions antiterroristes.

La résolution salue l’engagement de la République arabe syrienne à garantir « un accès humanitaire complet, sûr, rapide et sans entrave » conformément au droit humanitaire international ; à lutter contre le terrorisme, y compris les combattants terroristes étrangers, ainsi que les individus, groupes, entreprises et entités affiliés à Daech ou Al-Qaïda ; à protéger les droits humains et à assurer la sécurité de tous les Syriens, quelle que soit leur appartenance ethnique ou religieuse ; à poursuivre les efforts de lutte contre les stupéfiants ; à promouvoir la justice transitionnelle ; à œuvrer pour la non-prolifération et l’élimination des restes d’armes chimiques ; à renforcer la sécurité et la stabilité régionales ; et à mener un processus politique inclusif, dirigé et possédé par les Syriens eux-mêmes.

Le Conseil a exprimé son attente que les autorités syriennes respectent ces engagements et contribuent à la stabilité régionale.

Al-Chareh avait été sanctionné par l’ONU en mai 2014, lorsque Hayat Tahrir Al-Sham, alors affiliée à Al-Qaïda, avait été ajoutée à la Liste des sanctions Daech et Al-Qaïda. Cette désignation imposait une interdiction de voyager et un gel des avoirs qui devaient rester en vigueur pendant plus d’une décennie.

Le vote de jeudi au Conseil de sécurité fait suite à la décision de Washington, en mai, de lever la plupart des sanctions américaines contre la Syrie. Ces mesures, instaurées en 1979 et considérablement élargies après le déclenchement de la guerre civile syrienne en 2011, limitaient le commerce, l’investissement et les exportations d’énergie. Bien que la majorité de ces restrictions aient été levées, certaines dispositions du Congrès restent en place dans l’attente d’un examen ultérieur.

En retirant officiellement Ahmad al-Chareh de la liste, la résolution du Conseil de sécurité est considérée comme un tournant dans l’engagement international envers les nouvelles autorités syriennes.

Des diplomates ont décrit cette décision à la fois comme une reconnaissance pragmatique des nouvelles réalités sur le terrain et comme une incitation à poursuivre la coopération en matière d’accès humanitaire, de lutte contre le terrorisme et de réforme politique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com