L'Arabie saoudite et la France discutent d'un potentiel d'investissement dans le secteur de l'aviation

 La table ronde était présidée par Abdulaziz bin Abdullah Al-Duailej, président de l'Autorité générale de l'aviation civile. SPA
La table ronde était présidée par Abdulaziz bin Abdullah Al-Duailej, président de l'Autorité générale de l'aviation civile. SPA
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Publié le Mercredi 18 juin 2025

L'Arabie saoudite et la France discutent d'un potentiel d'investissement dans le secteur de l'aviation

  • Les discussions ont porté sur le renforcement des capacités d'assistance au sol, la localisation des technologies et l'amélioration de la formation de la main-d'œuvre.
  • L'entreprise saoudienne Cluster2 Airports a signé un protocole d'accord avec Airbus pour déployer des solutions numériques avancées.

RIYAD : Des opportunités d'investissement d'une valeur de plus de 10 milliards de SR (2,6 milliards de dollars) ont été présentées lors d'une réunion franco-saoudienne de haut niveau, dans le cadre d'une série d'accords visant à renforcer le secteur de l'aviation.

Les infrastructures aéroportuaires, la navigation aérienne et les technologies de pointe figurent parmi les domaines susceptibles de faire l'objet d'investissements lors d'une table ronde organisée en marge du 55e salon aéronautique du Bourget.

Les accords signés portaient sur le renforcement des capacités d'assistance au sol, la localisation des technologies et l'amélioration de la formation de la main-d'œuvre, et concernaient Saudi Ground Services Co, le groupe français Alvest et Arabian Alvest Equipment Maintenance Co, a rapporté l'agence de presse saoudienne (Saudi Press Agency).

Ces accords interviennent alors que l'Arabie saoudite et la France approfondissent leurs relations économiques, les échanges non pétroliers devant dépasser 20 milliards de SR (5,33 milliards de dollars) en 2024. Les relations ont été renforcées lors de la visite du président Emmanuel Macron en décembre, au cours de laquelle les deux parties ont approuvé une feuille de route de partenariat stratégique et signé un protocole d'accord pour établir un Conseil de partenariat stratégique.

La table ronde était présidée par Abdulaziz bin Abdullah Al-Duailej, président de l'Autorité générale de l'aviation civile, et a réuni plus de 65 entités saoudiennes et françaises des secteurs public et privé, dont des PDG, des responsables de la sécurité aérienne et des spécialistes des aéroports, des services et des infrastructures.

"La réunion a mis en évidence les objectifs de la Vision 2030 du Royaume en matière de diversification économique, ainsi que son vif intérêt pour l'autonomisation du secteur privé et la mise en place de partenariats industriels mondiaux", indique le rapport de la SPA.

Il ajoute : "La réunion a également mis en lumière la stratégie nationale de l'aviation et l'accent mis sur le développement de l'industrie de l'aviation, en en faisant un secteur prioritaire."

Le protocole d'accord conclu par Saudi Ground Services Co. avec Alvest Group et Arabian Alvest Equipment Services Co. porte sur la localisation de technologies intelligentes et respectueuses de l'environnement pour l'équipement au sol, ainsi que sur tous les services de maintenance et d'assistance technique connexes. Un autre protocole d'accord a été signé avec les mêmes partenaires pour proposer des programmes de formation et un diplôme accrédité dans le domaine des services techniques et de la maintenance des équipements au sol. 

Les discussions ont également porté sur les défis futurs de l'aviation mondiale, soulignant la nécessité d'efforts stratégiques conjoints en matière d'innovation, de durabilité et de développement des infrastructures.

Toujours au salon du Bourget, la société saoudienne Cluster2 Airports a signé un protocole d'accord avec Airbus pour déployer des solutions numériques avancées visant à améliorer l'efficacité opérationnelle, la sécurité et l'intégration dans tous les aéroports de son réseau.

Le partenariat comprend l'introduction de technologies intelligentes telles que la plateforme Agnet Turnaround d'Airbus, un système avancé qui permet de coordonner en temps réel les opérations au sol dans les aéroports.

Les derniers accords soutiennent la stratégie nationale de l'aviation, dans le cadre de laquelle le Royaume vise à augmenter la capacité à 330 millions de passagers et 4,5 millions de tonnes de fret par an d'ici 2030, en se connectant à plus de 250 destinations mondiales.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


IA: Microsoft annonce 15,2 milliards de dollars d'investissements aux Emirats arabes unis

Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe. (AFP)
Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe. (AFP)
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  • Le géant technologique américain a investi 7,3 milliards de dollars dans le pays depuis 2023, dans le cadre d'une initiative soutenue par les gouvernements des Etats-Unis et des Emirats arabes unis
  • Ce montant inclut l'investissement de 1,5 milliard dans la société d'intelligence artificielle G42

ABOU DHABI: Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe.

Le géant technologique américain a investi 7,3 milliards de dollars dans le pays depuis 2023, dans le cadre d'une initiative soutenue par les gouvernements des Etats-Unis et des Emirats arabes unis, a indiqué son président Brad Smith, dans une lettre publiée en marge d'une visite à Abou Dhabi.

Ce montant inclut l'investissement de 1,5 milliard dans la société d'intelligence artificielle G42, dirigée par le conseiller à la sécurité nationale et frère du président émirati, Tahnoon ben Zayed.

"Du début de l'année 2026 à la fin de l'année 2029, nous dépenserons plus de 7,9 milliards de dollars" supplémentaires pour continuer à développer l'infrastructure d'IA et de cloud dans le pays, portant l'enveloppe totale à 15,2 milliards, a-t-il ajouté.

L'Etat du Golfe, qui figure parmi les principaux exportateurs de pétrole au monde, a fait de l'IA l'un des piliers de sa stratégie de diversification économique, avec l'ambition de devenir un leader mondial d'ici 2031.

Il subit toutefois les règles imposées par les Etats-Unis pour restreindre les exportations de certaines puces d'IA avancées vers la Chine, dont l'une prévoit des autorisations pour toute exportation ou réexportation afin de limiter toute opération consistant à contourner les restrictions en passant par des pays tiers.

Des exemptions sont prévues pour des pays considérés comme amis des Etats-Unis, mais la plupart se voient imposer des plafonds.

Lors de la visite du président américain Donald Trump à Abou Dhabi en mai, les Emirats et les Etats-Unis ont conclu un partenariat stratégique dans l'IA, laissant espérer un assouplissement de ces règles à l'égard du pays.

Sous l'administration de Joe Biden, Microsoft avait été "l'une des rares entreprises" à obtenir des licences d'exportation pour les Emirats, permettant d'accumuler dans le pays l'équivalent de 21.500 puces A100 de la compagnie Nvidia, selon son président.

Et pour la première fois depuis l'arrivée de M. Trump, elle a obtenu en septembre des licences "permettant d'expédier l'équivalent de 60.400 puces A100 supplémentaires", impliquant dans ce cas des technologies encore plus avancées, a-t-il ajouté en soulignant que ces autorisations étaient basées sur "des mesures de protection technologique strictes".


Saudi Eksab et le Guyana s’allient pour développer des investissements dans des secteurs clés

Saudi Eksab et le gouvernement de la Guyane ont signé un protocole d'accord afin d'envisager une collaboration en matière d'investissement dans des secteurs stratégiques clés. (Fourni)
Saudi Eksab et le gouvernement de la Guyane ont signé un protocole d'accord afin d'envisager une collaboration en matière d'investissement dans des secteurs stratégiques clés. (Fourni)
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  • Saudi Eksab et le gouvernement du Guyana ont signé un MoU pour développer des investissements conjoints dans des secteurs stratégiques clés
  • L’accord, conclu en marge de la Future Investment Initiative à Riyad, vise à renforcer la coopération économique et la diversification durable

RIYAD : Saudi Eksab et le gouvernement du Guyana ont signé un protocole d’accord (MoU) visant à explorer une collaboration en matière d’investissements dans des secteurs stratégiques clés, en marge de la Future Investment Initiative (FII) à Riyad.

Le protocole a été signé par Yazeed Alyahya, PDG de Saudi Eksab, et Zulfikar Ally, ministre guyanais du Service public, de l’Efficacité gouvernementale et de la Mise en œuvre, en présence du président du Guyana, Mohamed Irfaan Ali.

Selon un communiqué, cet accord ouvre la voie à un renforcement de la coopération pour promouvoir des opportunités d’investissement stratégiques et identifier de nouveaux domaines d’intérêt commun. Il consolide également le rôle de Saudi Eksab en tant que partenaire de confiance soutenant la croissance durable et la diversification économique.

« Le Guyana entre dans une phase de développement transformateur. À travers cette collaboration avec Saudi Eksab, nous souhaitons explorer des partenariats capables d’accélérer le développement des infrastructures et la diversification économique tout en favorisant la coopération mondiale », a déclaré Ally dans le communiqué.

De son côté, AlYahya a ajouté : « Ce partenariat marque une étape prometteuse dans notre mission visant à identifier des initiatives d’investissement à fort impact, génératrices d’une croissance économique partagée. Nous sommes impatients de concrétiser des opportunités significatives. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le PIF en passe d’atteindre 1 000 milliards de dollars d’actifs d’ici la fin de l’année, selon Al-Rumayyan

M. Al-Rumayyan a indiqué que le fonds a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de favoriser la diversification économique. (Argaam)
M. Al-Rumayyan a indiqué que le fonds a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de favoriser la diversification économique. (Argaam)
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  • Les actifs du PIF ont triplé depuis 2015 et devraient atteindre 1 000 milliards de dollars d’ici la fin de l’année, avec plus de 100 entreprises créées pour diversifier l’économie
  • Une nouvelle stratégie du fonds, centrée sur six secteurs clés dont le tourisme, la logistique et l’énergie renouvelable, vise à renforcer la transformation économique du Royaume

RIYAD : Yasir Al-Rumayyan, gouverneur du Fonds public d’investissement (PIF), a déclaré que les actifs du fonds ont triplé depuis 2015, ajoutant que l’objectif d’atteindre 1 000 milliards de dollars d’actifs d’ici la fin de cette année est presque atteint.

Le PIF constitue la pierre angulaire de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite. Son effectif est passé d’environ 40 employés en 2015 à quelque 4 000 aujourd’hui, et le fonds dispose désormais de bureaux dans plusieurs grandes capitales mondiales.

Al-Rumayyan a indiqué que le PIF a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de stimuler la diversification économique.

Il a révélé qu’une nouvelle stratégie du PIF sera annoncée prochainement, celle-ci étant actuellement dans les dernières étapes d’approbation. Cette stratégie se concentrera sur six secteurs clés : le tourisme, les voyages et le divertissement, le développement urbain, la fabrication avancée et l’innovation, la logistique, l’énergie renouvelable et NEOM.

Cet axe stratégique, a-t-il souligné, permettra au fonds de hiérarchiser ses investissements selon des calendriers précis : « Nous ne voulons pas aborder tous les investissements avec le même niveau de priorité, » a-t-il ajouté.

Al-Rumayyan a également mis en avant le succès du PIF dans la relance de la King Abdullah Economic City, qui fait partie de son portefeuille. Il a expliqué que le PIF a augmenté sa participation de minoritaire à majoritaire, transformant une entreprise restée largement inactive pendant près de deux décennies en un pôle dynamique attirant ports, entreprises et industries automobiles, entre autres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com