Les photos «relax» de Kamala dans «Vogue» font polémique, Anna Wintour se défend

A droite, la Une de Vogue qui a déclenché la polémique (Photo, AFP).
A droite, la Une de Vogue qui a déclenché la polémique (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 13 janvier 2021

Les photos «relax» de Kamala dans «Vogue» font polémique, Anna Wintour se défend

  • Une photo de Kamala Harris décontractée, en baskets, à la Une de Vogue, est-elle irrespectueuse pour la première femme de couleur élue vice-présidente des Etats-Unis ?
  • La polémique avait démarré sur les réseaux sociaux dimanche, après la publication par le magazine de sa couverture pour son numéro de février

NEW YORK: Une photo de Kamala Harris décontractée, en baskets, à la Une de Vogue, est-elle irrespectueuse pour la première femme de couleur élue vice-présidente des Etats-Unis ? La controverse a forcé la puissante patronne du magazine, Anna Wintour, à assurer mardi n'avoir jamais voulu diminuer l'importance de son « incroyable victoire ». 

La polémique avait démarré sur les réseaux sociaux dimanche, après la publication par le magazine de sa couverture pour son numéro de février.

Certains ont d'abord affirmé que le visage de la vice-présidente élue avait été « blanchi », avant que la controverse n'évolue pour se concentrer sur le choix de cette photo « relax » pour la couverture de l'édition papier du magazine. 

Le cliché, qui montre la future vice-présidente devant des tentures roses et vertes - aux couleurs de la prestigieuse association étudiante à laquelle elle a appartenu - a été pris dans le cadre d'une série réalisée par le photographe noir Tyler Mitchell - qui avait fait la Une de Vogue en 2018 avec des portraits de Beyoncé. 

Il a été choisi au détriment d'une autre de ses photos, plus formelle, où la future numéro deux américaine croise les bras, en tailleur-pantalon bleu clair. 

« Nous avons évidemment entendu et compris la réaction à la couverture du magazine papier et je tiens à réitérer que nous n'avions absolument pas l'intention, en aucune façon, de diminuer l'importance de l'incroyable victoire de la vice-présidente élue », a déclaré Anna Wintour à la journaliste du New York Times Kara Swisher. 

La journaliste - qui tient le podcast « Sway » consacré aux personnes de pouvoir - a aussi diffusé mardi une rare interview avec Anna Wintour réalisée avant la controverse, dans laquelle la responsable du groupe d'édition Condé Nast, auquel appartient Vogue, disait « ne pas pouvoir imaginer » que le choix de cette photo fasse controverse. 

L'image est « si joyeuse et optimiste », dit-elle. « Je ne peux pas imaginer que quelqu'un y voie autre chose que ça, l'image d'une femme en pleine possession de ses moyens qui, avec le président élu, va apporter à ce pays le leadership dont il a besoin. Pour moi, c'est une affirmation très importante et positive sur les femmes et les femmes au pouvoir. »

Mea culpa

Kamala Harris n'a pas officiellement réagi à la controverse. Mais des sources dans son entourage ont indiqué à des médias américains avoir été pris par surprise par le choix de cette photo de couverture.  

Anna Wintour s'était déjà trouvée sur la sellette lors des vastes manifestations Black Lives Matter l'été dernier, accusée notamment de ne pas faire suffisamment de place aux stylistes ou aux photographes noirs dans le prestigieux magazine.

Des rumeurs de démission avaient alors couru autour de celle que le magazine Forbes présentait, en 2017, comme la femme la plus puissante du monde dans le milieu des médias et du divertissement. 

Mais la septuagénaire d'origine britannique était restée aux commandes, après avoir déclaré « assumer la pleine responsabilité de (ses) erreurs » et s'être excusée de ne « pas en avoir fait assez » pour ses collaborateurs noirs. 

Dans l'interview à Sway, elle assure que cet épisode de tensions a été « fructueux ». Elle qui a la réputation d'être glaciale -- elle est parfois surnommée « Nuclear Anna » -- dit avoir compris qu'elle « n'écoutait pas ou n'écoutait pas assez ». 

« Il faut dans une entreprise entendre tout le monde, toutes les voix, et s'assurer que les gens se sentent libres de s'exprimer quand ils le jugent nécessaire », a-t-elle indiqué. 


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.