WASHINGTON: Les États-Unis ont ajouté mercredi à leur liste noire deux fondations iraniennes contrôlées par le Guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, ainsi que leurs financements, affirmant que ces institutions permettaient à l’élite iranienne de maintenir un système de propriété «corrompu» sur de grandes parties de l’économie.
Les désignations annoncées par le département du Trésor des États-Unis ciblent l’Exécution de l’ordre de l’imam Khomeiny (Eiko) et l’Astan Quds Razavi (AQR), leurs dirigeants et leurs subventions. Il s’agit de la dernière action visant à renforcer la campagne de «pression maximale» sur l’Iran menée par l’administration du président Donald Trump.
Le républicain Donald Trump doit céder le pouvoir au président démocrate élu, Joe Biden, après avoir perdu les élections du 3 novembre.
«L’Eiko a systématiquement violé les droits des dissidents en confisquant les terres et les biens des opposants au régime, y compris les opposants politiques, les minorités religieuses et les Iraniens en exil», a déclaré le Trésor dans un communiqué.
Les sanctions gèlent les actifs américains des personnes ciblées et empêchent généralement les Américains de faire des affaires avec eux. Quiconque s’engage dans certaines transactions avec ces individus et entités court le risque d’être frappé de sanctions américaines.
Les tensions entre l’Iran et les États-Unis se sont intensifiées depuis que Donald Trump s’est retiré en 2015 de l’accord sur le nucléaire conclu par son prédécesseur, Barack Obama, et a réimposé des sanctions économiques sévères pour forcer Téhéran à négocier plus largement sur la limitation de son programme nucléaire, le développement de missiles balistiques et le soutien aux forces alliées régionales.
Joe Biden, qui devrait prendre ses fonctions le 20 janvier, a annoncé qu’il ramènerait les États-Unis à la table des négociations concernant l’accord sur le nucléaire si l’Iran entre à nouveau en conformité.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur arabnews.com