Covid-19: L'Europe dépasse les 30 millions de cas, la Grèce est la moins touchée

Des passants près du front de mer à Thessaloniki dans le nord de la Grèce. (AFP).
Des passants près du front de mer à Thessaloniki dans le nord de la Grèce. (AFP).
Une fiole non diluée du vaccin Pfizer-BioNtech dans un super congélateur d'un hôpital du Mans, au nord-ouest de la France. (AFP).
Une fiole non diluée du vaccin Pfizer-BioNtech dans un super congélateur d'un hôpital du Mans, au nord-ouest de la France. (AFP).
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Publié le Vendredi 15 janvier 2021

Covid-19: L'Europe dépasse les 30 millions de cas, la Grèce est la moins touchée

  • En Europe, quelque 30.003.905 contaminations ont été officiellement recensées, selon un comptage réalisé à 08H00 GMT par l’AFP vendredi à partir de bilans fournis par les autorités de santé
  • L'Allemagne, pays le plus peuplé de l'Union européenne, a répertorié 22.368 nouveaux cas d'infection sur les 24 dernières heures, pour un total de 2.000.958

BERLIN : L'Europe a dépassé vendredi le seuil de 30 millions de contaminations au Covid-19, dont deux millions en Allemagne, alors que l'Organisation mondiale de la santé doit émettre des recommandations face à l'apparition de variants plus contagieux du coronavirus, qui font craindre une explosion de la pandémie.


Celle-ci se rapproche désormais des deux millions de morts dans le monde depuis fin décembre 2019 et des 94 millions de cas d'infection. 


En Europe, quelque 30.003.905 contaminations ont été officiellement recensées, selon un comptage réalisé à 08H00 GMT par l’AFP vendredi à partir de bilans fournis par les autorités de santé.


L'Allemagne, pays le plus peuplé de l'Union européenne, a répertorié 22.368 nouveaux cas d'infection sur les 24 dernières heures, pour un total de 2.000.958, a annoncé vendredi l'institut sanitaire Robert Koch (RKI). Le pays a aussi dû déplorer 1.113 nouveaux décès, alors que la chancelière Angela Merkel plaide pour des restrictions nettement renforcées face à la pandémie.


Selon le site d'information du magazine Der Spiegel et celui du quotidien Bild, parmi les mesures à l'étude figurent la réintroduction de contrôles aux frontières, comme au printemps dernier, la généralisation du port de masques de type FFP2, l'imposition du télétravail, voire la fermeture des transports publics.


De son côté, le comité d'urgence de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) doit émettre vendredi des recommandations face à l'apparition de variants plus contagieux du coronavirus, susceptibles de provoquer une nouvelle explosion de la pandémie.


Selon l'OMS, le nombre de pays et territoires où se trouve dorénavant le variant repéré initialement en Grande-Bretagne s'élève à 50 et il est de 20 pour le variant identifié en Afrique du Sud, mais l'organisation juge cette évaluation fort probablement sous-estimée.

 

EN BREF 20.000 Chinois en quarantaine forcée

La résurgence du Covid-19 n'épargne pas la Chine, où la maladie avait été signalée pour la première fois fin 2019 à Wuhan (centre). Ce pays a placé en quarantaine forcée 20.000 habitants de zones rurales dans la province du Hebei (nord-est), où se trouve un foyer de Covid-19, selon un média d'Etat.


La Chine a aussi fait état vendredi de 144 nouveaux malades du Covid-19, un chiffre jamais vu depuis mars. La plupart des nouveaux cas sont enregistrés dans le Hebei, où 22 millions de personnes sont déjà soumises à une forme ou à une autre de confinement. 


La Chine avait recensé jeudi dans le Hebei son premier décès dû au virus depuis mai.


Une équipe de l'OMS est arrivée jeudi à Wuhan pour enquêter sur les origines de la maladie. La visite est ultra-sensible pour le pouvoir chinois, qui cherche à écarter toute responsabilité dans la pandémie.


Une autre mutation, originaire de l'Amazonie brésilienne et dont le Japon a annoncé dimanche la découverte, pourrait impacter la réponse immunitaire selon l'OMS, qui évoque "un variant inquiétant".


Le Royaume-Uni a décidé de fermer ses frontières dès vendredi aux arrivées de tous les pays d'Amérique du Sud ainsi que du Portugal, en raison de cette mutation découverte au Brésil.

Nouveau confinement au Portugal 

Le Portugal entame de son côté vendredi un nouveau confinement généralisé, qui restera en vigueur pendant au moins un mois. 


Les nouvelles restrictions correspondent pour l'essentiel à celles de mars et avril. Chacun devra rester à la maison, les commerces non essentiels, cafés et restaurants sont fermés, et le télétravail redevient obligatoire dès que possible. Mais, cette fois, les écoles restent ouvertes, comme les tribunaux ou les églises.

 

En Bref La Grèce "meilleur élève" en Europe

Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis s'est félicité vendredi que son pays soit l'un des trois pays en Europe les moins affectés par la pandémie en termes de nombre de cas, malgré un taux de mortalité élevé, selon des experts.

Evoquant la carte épidémiologique commune du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), Kyriakos Mitsotakis a indiqué que "la Grèce et la Finlande étaient les seuls pays qui sont dans la zone orange (avec moins de 150 cas confirmés pour 100.000 habitants et un taux de positivité inférieur à 4%)".

"Ces deux pays sont les seuls qui comprennent aussi quelques régions vertes (moins de 25 cas confirmés pour 100.000 personnes) alors que la majorité des pays européens sont actuellement en rouge (avec plus de 150 cas confirmés pour le même nombre d'habitants)", a-t-il ajouté lors d'un débat au Parlement sur l'évolution de la pandémie.

Les régions vertes en Grèce sont l'Épire (nord-ouest), les îles Ioniennes (ouest) et l'archipel des Cyclades et du Dodécannèse en mer Egée (sud-est).

Toutefois, de nombreux experts, relayés par l'opposition de gauche, soulignent que le taux de mortalité en Grèce "a dépassé la moyenne en Europe en décembre" pendant la deuxième vague de la pandémie, beaucoup plus virulente en Grèce que celle du printemps dernier.

Avec une population de 10,7 millions d'habitants, la Grèce déplore 5.300 morts du coronavirus dont plus de 4.500 depuis début novembre. 

La France va, elle, étendre samedi sur tout son territoire un couvre-feu dès 18H00 (17H00 GMT) pour au moins 15 jours, et exigera des voyageurs souhaitant entrer depuis un pays extérieur à l'Union européenne un test négatif au Covid-19.


La situation dans le pays "est maîtrisée par rapport à nos voisins mais fragile car le virus circule encore activement", a déclaré le Premier ministre Jean Castex. 

Variant britannique en France Des résultats "plutôt rassurants" pour la grande campagne de dépistage dans les Hauts-de-Seine

Les résultats de la grande campagne de dépistage du variant britannique du Covid-19 organisée à Bagneux (Hauts-de-Seine) après le dépistage positif, la semaine dernière, d'un animateur scolaire sont "plutôt rassurants", a jugé vendredi la maire de la ville, Marie-Hélène Amiable.


Sur les 2.100 des près de 40.000 habitants de la commune testés, 11 ont contracté le Covid-19 et, parmi eux, "deux cas font l'objet d'un séquençage particulier" car suspectés d'appartenir au variant britannique, a détaillé Mme Amiable devant la presse.


Les résultats de ces séquençages doivent être dévoilés la semaine prochaine, a précisé Cécile Somarriba, de l'Agence régionale de Santé (ARS) Ile-de-France.


L'origine de la contamination de l'animateur est toujours inconnue, a également indiqué la maire de Bagneux.


Le variant britannique est réputé plus contagieux que la version originale du virus, notamment chez les plus jeunes. "(L'animateur) n'a pas été en Grande-Bretagne ni été en contact avec des personnes ayant été en Grande-Bretagne", selon l'élue.


L'ARS a demandé aux laboratoires d'analyses médicales de la région de "pratiquer des tests qui permettent de repérer ce variant", a déclaré un de ses représentants lors de la conférence de presse.


Le "mutant" britannique, retrouvé aujourd'hui dans 1,3% à 1,4% des tests positifs au Covid-19, devrait dominer dans deux à trois mois en France: "c'est une bascule inéluctable", a expliqué à l'AFP le Pr Bruno Lina, qui coordonne au niveau national la cartographie de sa circulation.

En Italie, le gouvernement a prolongé l'état d'urgence jusqu'au 30 avril, et adopté une rallonge budgétaire de 32 milliards d'euros pour faire face aux effets dévastateurs de la pandémie sur l'économie et soutenir ménages et entreprises.

Aux Etats-Unis, pays le plus touché par la pandémie, le président élu américain Joe Biden a dévoilé jeudi un nouveau plan de relance d'urgence de 1.900 milliards de dollars, censé sortir les Etats-Unis de leur pire crise depuis les années 30.

Chèques aux familles, fonds pour rouvrir les écoles, argent pour accélérer tests et vaccins, liquidités pour les petites entreprises, ou encore aide alimentaire renforcée: ce "plan de sauvegarde" doit répondre à l'urgence, et empêcher le pays de s'enfoncer plus avant dans la crise.


L'Inde cherche à porter la voix du « Sud global » entre le G7 et le Brics

Cette photographie prise et publiée par le Bureau d'information de la presse indienne (PIB) le 6 juin 2025 montre le Premier ministre indien Narendra Modi tenant le drapeau national lors de l'inauguration du pont ferroviaire de Chenab, qui fait partie de la liaison ferroviaire du Cachemire, à Reasi, dans l'État de Jammu-et-Cachemire. (PIB) / AFP)
Cette photographie prise et publiée par le Bureau d'information de la presse indienne (PIB) le 6 juin 2025 montre le Premier ministre indien Narendra Modi tenant le drapeau national lors de l'inauguration du pont ferroviaire de Chenab, qui fait partie de la liaison ferroviaire du Cachemire, à Reasi, dans l'État de Jammu-et-Cachemire. (PIB) / AFP)
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  • L'Inde n'est pas membre du Groupe des Sept (États-Unis, Japon, Allemagne, Royaume-Uni, France, Italie, Canada), mais elle est devenue une habituée de ses sommets, auxquels elle est régulièrement conviée depuis 2019.
  • « Nous contribuons activement à la diplomatie internationale et si cela peut servir de passerelle, c'est un atout pour la diplomatie internationale dans une période de relations difficiles et de tensions accrues », fait valoir M. Jaishankar.

PARIS : Invitée du G7 qui débute dimanche, mais aussi membre fondateur des Brics, l'Inde souhaite porter la voix du « Sud global », se posant en « passerelle » entre les différents acteurs de la scène internationale, affirme son ministre des Affaires étrangères dans un entretien à l'AFP.

L'Inde n'est pas membre du Groupe des Sept (États-Unis, Japon, Allemagne, Royaume-Uni, France, Italie, Canada), mais elle est devenue une habituée de ses sommets, auxquels elle est régulièrement conviée depuis 2019.

« Nous avons été un pays invité depuis plusieurs années et je pense que ça a été bénéfique pour le G7 », déclare à l'AFP Subrahmanyam Jaishankar depuis Paris, où il a clos samedi une visite en France, se félicitant d'avoir « la capacité de travailler avec différents pays sans qu'aucune relation ne soit exclusive ». 

Avec une population en passe de devenir la quatrième économie mondiale, l'Inde est l'un des pays les plus peuplés du globe. Elle siège à la table de nombreuses organisations, avec les Occidentaux au G7 ou au sein du « Quad » (Dialogue quadrilatéral pour la sécurité, avec les États-Unis, le Japon, l'Australie), mais aussi avec la Chine, la Russie et l'Iran au sein des Brics et du Groupe de Coopération de Shangaï.

« Nous contribuons activement à la diplomatie internationale et si cela peut servir de passerelle, c'est un atout pour la diplomatie internationale dans une période de relations difficiles et de tensions accrues », fait valoir M. Jaishankar.

Ancienne colonie britannique, indépendante depuis 1947, l'Inde se pose, avec le Brésil, en héraut du « Sud global », qui réunit « des pays qui ont été victimes de l'ordre mondial ces dernières années, ces derniers siècles ». 

« Dans les pays du Sud, il existe un fort ressentiment face aux inégalités de l'ordre international, une volonté de le changer, et nous en faisons pleinement partie », explique le ministre en poste depuis 2019.

« Aujourd'hui, pour des pays comme les nôtres, il est important de nous exprimer, de mener, de faire sentir notre présence. »

Cette voix passe aussi par les BRICS, devenue « l'une des principales plateformes de rassemblement pour les pays non occidentaux », dont les chefs d'État se réuniront en juillet.

Partisan de « négociations directes » pour résoudre la guerre entre l'Ukraine et la Russie, qui a frappé durement les pays du Sud, M. Jaishankar affiche son scepticisme face aux politiques de sanctions occidentales : « Ça n'a pas vraiment marché jusqu'à présent, non ? » 

Partenaire commercial et allié politique de la Russie, l'Inde pourrait se retrouver exposée en cas de sanctions contre Moscou.

« L'économie mondiale est sous tension. Plus on ajoute des facteurs de tensions, plus les difficultés seront grandes. »

Dans l'ordre mondial actuel, l'Inde doit composer avec la « discontinuité » posée par Donald Trump.

Des négociations en cours sur le sujet ont « bien avancé ».L'Inde doit également chercher « un équilibre » avec la Chine. 

Pékin soutient Islamabad, que New Delhi accuse de soutenir les activités de « terroristes » islamistes sur son sol.

Le 22 avril, une attaque au Cachemire indien a déclenché une confrontation militaire de quatre jours entre les deux pays, la plus grave depuis 1999. Narendra Modi a promis une « riposte ferme » à toute nouvelle attaque « terroriste », renforçant le spectre d'une escalade entre les deux puissances nucléaires.

« En 2008, la ville de Mumbai a été attaquée (plusieurs attentats jihadistes ont fait 166 morts) et nous avons commis l'erreur de ne pas réagir avec fermeté. Nous sommes déterminés à ne pas répéter ces erreurs. Si des terroristes pénètrent en Inde depuis et grâce au soutien d'un pays voisin, nous les poursuivrons et nous les châtierons ».

Mais l'Inde n'a jamais envisagé de recourir à l'arme nucléaire, assure-t-il : « Ces inquiétudes émanaient de personnes mal informées ».

 


Israël appelle les Iraniens à évacuer les zones proches de sites militaires

Des soldats et des membres d'une équipe de recherche et de sauvetage se rassemblent près de voitures endommagées dans la ville de Tamra, dans le nord d'Israël, à la suite d'une attaque à la roquette lancée par l'Iran dans la nuit du 15 juin 2025. (Photo par AHMAD GHARABLI / AFP)
Des soldats et des membres d'une équipe de recherche et de sauvetage se rassemblent près de voitures endommagées dans la ville de Tamra, dans le nord d'Israël, à la suite d'une attaque à la roquette lancée par l'Iran dans la nuit du 15 juin 2025. (Photo par AHMAD GHARABLI / AFP)
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  • L'armée a « demandé à toutes les personnes se trouvant actuellement dans des installations militaires en Iran, ou à proximité, d'évacuer immédiatement les lieux, précisant que leur vie était en danger ».
  • Le communiqué ne précise pas de coordonnées géographiques et n'est accompagné d'aucune carte permettant de localiser ces zones.

JERUSALEM : Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré dimanche dans un communiqué de son bureau avoir ordonné à l'armée israélienne d'émettre des avis d'évacuation à l'intention des habitants de Téhéran vivant à proximité de sites militaires.

Après cet ordre, l'armée israélienne a appelé les Iraniens à évacuer les zones « à proximité d'installations militaires » dans un communiqué publié sur le réseau social X en persan et en arabe.

L'armée a « demandé à toutes les personnes se trouvant actuellement dans des installations militaires en Iran, ou à proximité, d'évacuer immédiatement les lieux, précisant que leur vie était en danger ».

Le communiqué ne précise pas de coordonnées géographiques et n'est accompagné d'aucune carte permettant de localiser ces zones, contrairement aux communiqués de l'armée israélienne adressés aux Palestiniens de la bande de Gaza, où elle est en guerre contre le mouvement islamiste Hamas.

Cette décision fait partie d'un plan « visant à faire pression sur le régime » en créant des déplacements de population, a déclaré à l'AFP une source sécuritaire israélienne.


La Russie s'apprête à construire la première centrale nucléaire du Kazakhstan

Une vue aérienne montre le village d'Ulken (au premier plan) et le site proposé pour la centrale nucléaire près du village d'Ulken, situé sur les rives du lac Balkhash, à environ 400 kilomètres au nord d'Almaty, le 22 septembre 2024. (Photo de Ruslan PRYANIKOV / AFP)
Une vue aérienne montre le village d'Ulken (au premier plan) et le site proposé pour la centrale nucléaire près du village d'Ulken, situé sur les rives du lac Balkhash, à environ 400 kilomètres au nord d'Almaty, le 22 septembre 2024. (Photo de Ruslan PRYANIKOV / AFP)
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  • « Rosatom a été désigné chef de file du consortium international pour la construction de la première centrale nucléaire au Kazakhstan », a indiqué l'agence kazakhe pour l'énergie atomique.
  • Le Kazakhstan, immense ex-république soviétique et allié de Moscou, est le premier producteur mondial d'uranium (43 %) et le troisième fournisseur d'uranium naturel de l'Union européenne.

ALMATY, KAZAKHSTAN : Le géant russe du nucléaire Rosatom sera le principal constructeur de la première centrale nucléaire du Kazakhstan, ont annoncé samedi les autorités de ce pays d'Asie centrale, premier producteur mondial d'uranium, un chantier que convoitaient la France, la Chine et la Corée du Sud.

« Rosatom a été désigné chef de file du consortium international pour la construction de la première centrale nucléaire au Kazakhstan », a indiqué l'agence kazakhe pour l'énergie atomique.

Le Kazakhstan, immense ex-république soviétique et allié de Moscou, est le premier producteur mondial d'uranium (43 %) et le troisième fournisseur d'uranium naturel de l'Union européenne, mais souffre d'un manque cruel d'électricité pour sa consommation intérieure.

L'agence kazakhe dit désormais « étudier la question de l'obtention de financements publics à l'exportation aux dépens de la Fédération de Russie, conformément aux propositions de Rosatom ». 

Rosatom a salué la décision kazakhe dans un communiqué et promis « la construction d'une centrale nucléaire selon le projet le plus avancé et le plus efficace au monde, basé sur des technologies russes ».

« Les réacteurs VVER-1200 de troisième génération combinent des solutions techniques éprouvées avec les systèmes de protection active et passive les plus récents. Ces derniers ont été développés en stricte conformité avec les normes internationales de sécurité », a ajouté la société.

Rosatom (Russie), China National Nuclear Corporation (Chine), EDF (France) et Korea Hydro & Nuclear Power (Corée du Sud) faisaient partie des quatre entreprises pressenties.

L'agence ajoute qu'elle « continuera à travailler avec des partenaires étrangers pour former un consortium international efficace », sans donner plus de précisions. 

Ce projet de consortium international, qui n'a jamais été spécifié, s'inscrit dans la volonté du dirigeant kazakh Kassym-Jomart Tokaïev de maintenir de bonnes relations avec les grandes puissances.

Moscou, puissance historique en Asie centrale, a ainsi remporté cet appel d'offres aux dépens de la Chine, désormais incontournable dans la région. Cette annonce intervient quelques jours avant la venue du président chinois Xi Jinping au Kazakhstan pour un sommet « Asie centrale-Chine ».

La centrale, dont la construction a été validée lors d'un référendum sans surprise à l'automne, doit être bâtie près du village abandonné d'Ulken, dans le sud du pays, sur les bords du lac Balkhach, le deuxième plus grand d'Asie centrale.

En Ouzbékistan voisin, le géant russe Rosatom va construire une petite centrale nucléaire et a proposé au Kirghizistan un projet similaire.