Radio: Fred Musa, l'autre école du micro d'argent

Fred Musa, animateur depuis plus de 20 ans de Planète Rap, émission phare de Skyrock (Photo, AFP)
Fred Musa, animateur depuis plus de 20 ans de Planète Rap, émission phare de Skyrock (Photo, AFP)
Short Url
Publié le Mercredi 20 janvier 2021

Radio: Fred Musa, l'autre école du micro d'argent

  • Celui qui a grandi à La Courneuve est un des grands témoins de l'histoire du rap français
  •  «Que le rap devienne la musique dominante, qu'il soit dans des séries, à aucun moment je n'aurais pu imaginer ça dans les années 90»

PARIS: MC ou Maître de Cérémonie: ce terme du hip-hop va comme un gant à Fred Musa, animateur depuis plus de 20 ans de Planète Rap, émission phare de Skyrock, dans un studio en ébullition. 

C'est donc dans moins de 20m2, au premier étage de la radio dans le IIe arrondissement parisien, qu'un rappeur se lance en freestyle -- billet d'humeur/improvisation, en rap -- entouré d'une bande pléthorique. 

1
Le quadragénaire, à la barbe plus sel que poivre, a tout entendu au sujet du drôle de vaisseau qu'il pilote (Photo, AFP)

« Dès la première, dans cette configuration, avec Busta Flex en 1998, on a eu du monde, on a dit +venez avec qui vous voulez, du moment que ça se passe bien+. Et, ce n'est pas une légende, avec le 113 (collectif rap) on était plus de 100, voire 113 (rires) », raconte Fred Musa. « Bon, avec la crise sanitaire, c'est pas plus de six, séparés par des trucs en plexiglas... ». 

Le quadragénaire, à la barbe plus sel que poivre, a tout entendu au sujet du drôle de vaisseau qu'il pilote. « On nous a dit +le rap est un phénomène de mode, vous n'allez pas durer longtemps+; et quand l'audience est montée, des concurrents sont allés voir les annonceurs en disant +ils jouent de la musique pour les noirs et les arabes, n'investissez pas sur cette radio+... ». 

Le concept a résisté au temps, la diffusion en vidéo cartonne sur le net. Soolking qui entonne « Guérilla », c'est aujourd'hui près de 280 millions de vues. Musa a même joué son propre rôle dans la série « Validé ». « Que le rap devienne la musique dominante, qu'il soit dans des séries, à aucun moment je n'aurais pu imaginer ça dans les années 90 ».  

Tabatha Cash, Jacques Toubon 

Celui qui a grandi à La Courneuve (région parisienne) est un des grands témoins de l'histoire du rap français. Avec, parfois, des tuteurs inattendus. « Je dis toujours, +sur Skyrock, on a une marraine, Tabatha Cash+ -- (l'ancienne star porno) avait une émission et ne voulait que du rap -- et +un parrain, Jacques Toubon+ ». Dans les années 1990, ce dernier, ministre de la Culture, impulse des quotas francophones à la radio et le rap en profite.  

Au rayon ministre, Musa a même reçu un jour Rachida Dati, à l'époque garde des Sceaux. « Une émission très particulière, autour du thème de la prison, initiée par les Nèg' Marrons, elle s'était engagée sur des choses concrètes ». 

En dehors de ce cas particulier, l'émission est toujours libre, avec ambiance enflammée ou... embrumée. 

« J'apprécie à moitié » 

« Pas tout le temps, heureusement pour mon foie », s'amuse l'animateur. Qui ne rit pas toujours. Comme quand « un gars un peu +pété+ a insulté la grand-mère du directeur des programmes ». Visage fermé, Musa recadre d'une formule baroque : « j'apprécie à moitié ». « Je ne sais pas pourquoi je n'ai pas dit +je n'apprécie pas du tout+ (rires) ». L'expression est devenue un gimmick de l'émission. 

Dans ce cadre « remuant », comme il le dit, Musa est dans son élément. Olivier Cachin, journaliste spécialiste du rap, salue son sens de la « répartie face à des gens qui ne sont pas des nazes en punchline ». « C'est un passionné et un journaliste-freestyler », décrit Emma Soriano, attachée de presse dans le hip-hop. 

Rançon de la gloire, Musa est « clashé » sur les réseaux par Booba. Ce qui ne l'émeut guère: « il radote ». Les meilleurs souvenirs de Musa sont ses émissions délocalisées, à Moscou ou à Bogotá. Horizons insensés pour le jeune adulte qu'il fut, viré de multiples jobs alimentaires, alors qu'il toquait aux portes des radios, son eldorado. « Ado, mercredi et week-end, j'étais devant la radio Voltage; un jour, il pleuvait, une animatrice m'a fait entrer: j'y mettais un pied ! Aujourd'hui, je suis toujours dans mon rêve de gamin ». 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

Short Url
  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
Short Url
  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

--
L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Short Url
  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com