On avait plus ou moins confiance, né en la glorieuse année 1954, passé par la faculté d’Alger et doctorant de l’université Paris-Nanterre, opposant à Bouteflika dès 2004, il avait même démissionné du comité central du FLN à l’arrivée de Ould Abbès pour réapparaître à la faveur du hirak.
Pour la nouvelle Algérie, Abdelkrim Djerad était le parfait candidat, sauf que le Premier ministre, après 8 mois de gestion sans résultats tangibles pour l’instant, à cause évidemment du typhus et des moustiques tigres, vient de mettre les incendies actuels, le manque de liquidités dans les bureaux de poste et les coupures d’eau et d’électricité dans le même sac de gros, «actions planifiées», pour lui, dont le but est de semer la «discorde» et créer de «l’instabilité».
Si pour les premières, ce sont souvent des agriculteurs ou des propriétaires qui allument des feux pour faire du charbon, dégager des terres pour l’élevage ou la vente, difficile de croire pour les autres qu’un groupe soit assez puissant pour créer tous ces problèmes pendant l’Aïd, que le Premier ministre aurait pu annuler et ne pas avoir à faire face à tous ces complots. Mais on le savait, le pouvoir rend sourd et ces éléments de langage sont une déception de plus pour tous ceux qui s’attendaient à mieux pour 2020.
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Covid-19 et Toufik-34
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- Pour la nouvelle Algérie, Abdelkrim Djerad était le parfait candidat
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