Dahab en temps de Covid

Restaurant : Le restaurant Jasmine, en face de l'hôtel Divers House, est vide
Restaurant : Le restaurant Jasmine, en face de l'hôtel Divers House, est vide
De nombreux hôtels ont arrêté leur construction ou sont totalement vides en ce début d'année, alors que la saison touristique reprend doucement
De nombreux hôtels ont arrêté leur construction ou sont totalement vides en ce début d'année, alors que la saison touristique reprend doucement
Vue globale de l'hôpital général de Dahab, qui contient 21 lits, dont 4 en unité Covid
Vue globale de l'hôpital général de Dahab, qui contient 21 lits, dont 4 en unité Covid
Le début de la rue principale de Dahab, bordée d'hôtels, de restaurants et de magasins, est vide
Le début de la rue principale de Dahab, bordée d'hôtels, de restaurants et de magasins, est vide
Entrée principalede l'hôpital général de Dahab, dans un des quartiers résidentiels du village
Entrée principalede l'hôpital général de Dahab, dans un des quartiers résidentiels du village
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Publié le Vendredi 22 janvier 2021

Dahab en temps de Covid

  • A l’hôpital Général de Dahab, ancienne bâtisse décrépite aux allures de HLM, les patients attendent dans les couloirs. L’hôpital contient au total vingt lits, dont 4 en unité Covid, et 3 en soins intensifs
  • Dahab et tout le Sud-Sinaï ont ainsi été coupés du monde pendant quelques mois, lors du premier confinement au printemps dernier

DAHAB: A une heure de route de Charm el-Cheikh, dans le désert du Sinaï, sur la côte, se trouve une petite bourgade connue pour sa vie sous-marine. Dahab et ses 15.000 âmes vivent du tourisme et de la pêche. Mais, comme partout ailleurs, le coronavirus a mis un coup d’arrêt aux voyages, et la crise qui s’en est suivie a fragilisé la population. 

Des cafés le long de la mer, de la musique live le soir, des restaurants de poissons, pêchés à quelques kilomètres des côtes, Dahab a tout pour plaire. La plongée y est répandue, c’est l’un des plus beaux spots de la mer Rouge, avec des coraux multicolores et des centaines d’espèces d’animaux marins, à quelques mètres seulement des plages. La rue principale du village est bordée de restaurants, de boutiques vendant toutes sortes de sarouels et d’attrapes-rêves, donnant un sentiment de quiétude et d’environnement hippie, unique au pays. Les affiches en différentes langues, notamment en russe, nous font comprendre que Dahab est une ville touristique, mais surtout qui ne vit que de cela. C’est pour cette raison que la crise de la Covid a particulièrement affecté ce village, comme des centaines d’autres villes dans le monde qui subsistent du tourisme. “Nous avons passé six mois sans aucun travail, rien du tout”, explique Mohammed, chef d’un restaurant en bord de mer où viennent se poser les plongeurs venus du monde entier. “Maintenant, les affaires ont repris, mais cela n’a rien à voir avec les années précédentes”. Ici, la saison touristique dure toute l’année, la température en hiver y est clémente, et la plongée s’adapte aux différences de saisons.

A l’hôpital Général de Dahab, ancienne bâtisse décrépite aux allures de HLM, les patients attendent dans les couloirs. L’hôpital contient au total vingt lits, dont 4 en unité Covid, et 3 en soins intensifs. Le directeur de l’hôpital, Mohammad Alaa’, est en poste depuis cinq mois seulement. Cet homme d’une quarantaine d'années raconte : “Nous n’avons pas de patient à traiter pour la Covid dans notre structure aujourd’hui” explique-t-il, tout en refusant de donner les chiffres de cas de Covid à Dahab. “Nous n’avons eu aucun mort, mais depuis le début de la pandémie, plusieurs patients sont venus se faire soigner ici, puis ils sont repartis, guéris”. L’hôpital n’est pas en capacité d’analyser des tests PCR, “nous prenons les échantillons ici, puis nous les envoyons à l’hôpital général d’El-Tur, une ville à environ 200 kilomètres de Dahab. Nous réalisons environ une dizaine de tests par semaine”, explique une médecin de l’hôpital, qui a souhaité garder l’anonymat. “Aujourd’hui, ce n’est plus possible, renchérit le directeur, nous avons des problèmes de transport, il faut donc aller à Charm el-Cheikh directement pour se faire tester”. 

Le nombre de cas journaliers de contaminations par le coronavirus en Egypte sont sous-estimés. En cause, l’accès aux tests, chers, une cinquantaine de dollars, mais peut varier d’un hôpital à un autre. Ce pays de près de 100 millions d’habitants a des difficultés à modifier des habitudes ancrées depuis plusieurs décennies. “Les Egyptiens ont toujours eu une manière chaleureuse et nonchalante de vivre ensemble, raconte Alexandra Watrin, franco-égyptienne, il était à prévoir que la Covid serait plus difficile à contenir, d’autant que la population n’aurait pas pu respecter un confinement à l’européenne car les petits commerces qui structurent la majorité du pays n’y auraient pas survécu”. Un art de vivre à l’égyptienne qui a poussé le gouvernement à restreindre les mouvements à travers le pays.

Dahab et tout le Sud-Sinaï ont ainsi été coupés du monde pendant quelques mois, lors du premier confinement au printemps dernier. “Afin d’entrer dans cette zone, pendant le confinement, il fallait soit un visa de travail, soit un permis de résidence, mais sinon il n’était pas possible d’entrer”, explique ce médecin. “Tout ce qui était touristique était complètement fermé, et ce pendant plusieurs mois”. Adham travaille à Dahab dans un hôtel qu’il gère avec son oncle. “Ma mère a attrapé la Covid au Caire, puis, après avoir dépensé plus de 30.000 livres égyptiennes (plus de 1500 dollars), elle est décédée à l’hôpital. Nous avons tout essayé, un homme nous a même vendu son sang, car il était remis du Covid et avait les anticorps. Mais rien n’a fonctionné. Moi, j’étais coincé à Dahab, je n’avais pas le droit de sortir d’ici pour aller la voir, je n’ai pu qu’aller constater sa mort après, et ce de loin”. Des histoires comme celles-ci, il y en a beaucoup en Egypte, qui a connu une forte première vague.

Depuis quelques mois cependant, le tourisme reprend doucement. L’Egypte ne requiert pas de quarantaine à l’arrivée pour les voyageurs, un test PCR négatif suffit. “Je suis venue deux semaines en Egypte, c’est l’un des seuls pays ouverts, et puis il fait beau !” raconte Camille, qui vient de Bretagne. La majorité des touristes sont pourtant locaux, en provenance du Caire ou d’autres villes d’Egypte, et viennent se ressourcer au bord de la mer Rouge, pour la plupart entre amis. “Les Egyptiens se sont mis à la plongée il y a environ 5 ans, explique Magdi, propriétaire de Divers House, hôtel de bord de mer. Avant, nous n’avions que des étrangers, mais la nouvelle génération s’y met”. Ce tourisme local permet donc à Dahab de survivre, alors que le monde entier se reconfine pour contenir la deuxième vague du Coronavirus, avec ses nouvelles variantes.


La cuisine grecque ambitionne de séduire la ville de Riyad

Outre le restaurant, Agora propose une diversité de produits organiques grecs: de l’huile d’olive, des pâtes, du miel, des confitures, des herbes, des biscuits, du pain, du chocolat, ainsi que des produits de soin pour le corps et pour le bien-être. (Photo fournie)
Outre le restaurant, Agora propose une diversité de produits organiques grecs: de l’huile d’olive, des pâtes, du miel, des confitures, des herbes, des biscuits, du pain, du chocolat, ainsi que des produits de soin pour le corps et pour le bien-être. (Photo fournie)
Outre le restaurant, Agora propose une diversité de produits organiques grecs: de l’huile d’olive, des pâtes, du miel, des confitures, des herbes, des biscuits, du pain, du chocolat, ainsi que des produits de soin pour le corps et pour le bien-être. (Photo fournie)
Outre le restaurant, Agora propose une diversité de produits organiques grecs: de l’huile d’olive, des pâtes, du miel, des confitures, des herbes, des biscuits, du pain, du chocolat, ainsi que des produits de soin pour le corps et pour le bien-être. (Photo fournie)
Outre le restaurant, Agora propose une diversité de produits organiques grecs: de l’huile d’olive, des pâtes, du miel, des confitures, des herbes, des biscuits, du pain, du chocolat, ainsi que des produits de soin pour le corps et pour le bien-être. (Photo fournie)
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Outre le restaurant, Agora propose une diversité de produits organiques grecs: de l’huile d’olive, des pâtes, du miel, des confitures, des herbes, des biscuits, du pain, du chocolat, ainsi que des produits de soin pour le corps et pour le bien-être. (Photo fournie)
Outre le restaurant, Agora propose une diversité de produits organiques grecs: de l’huile d’olive, des pâtes, du miel, des confitures, des herbes, des biscuits, du pain, du chocolat, ainsi que des produits de soin pour le corps et pour le bien-être. (Photo fournie)
Outre le restaurant, Agora propose une diversité de produits organiques grecs: de l’huile d’olive, des pâtes, du miel, des confitures, des herbes, des biscuits, du pain, du chocolat, ainsi que des produits de soin pour le corps et pour le bien-être. (Photo fournie)
Outre le restaurant, Agora propose une diversité de produits organiques grecs: de l’huile d’olive, des pâtes, du miel, des confitures, des herbes, des biscuits, du pain, du chocolat, ainsi que des produits de soin pour le corps et pour le bien-être. (Photo fournie)
Outre le restaurant, Agora propose une diversité de produits organiques grecs: de l’huile d’olive, des pâtes, du miel, des confitures, des herbes, des biscuits, du pain, du chocolat, ainsi que des produits de soin pour le corps et pour le bien-être. (Photo fournie)
Outre le restaurant, Agora propose une diversité de produits organiques grecs: de l’huile d’olive, des pâtes, du miel, des confitures, des herbes, des biscuits, du pain, du chocolat, ainsi que des produits de soin pour le corps et pour le bien-être. (Photo fournie)
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  • Vendredi le 20 avril à Riyad, la communauté grecque en Arabie saoudite a célébré l’ouverture officielle de la nouvelle branche du restaurant Agora
  • «Riyad, c’est le futur du Moyen-Orient, et c’est le bon moment d’investir ici. Il y a tant de potentiel. De nombreux efforts ont été réalisés en Arabie. Nous souhaitons faire partie de cela.»

RIYAD: La cuisine grecque est connue dans le monde entier pour ses plats sains, copieux et luxueux. Vendredi le 20 avril à Riyad, la communauté grecque en Arabie saoudite a célébré l’ouverture officielle de la nouvelle branche du restaurant Agora.

L’ambassadeur de Grèce, l’ambassadeur du Royaume de Bahreïn et des officiels ont assisté au lancement du restaurant. La musique était spécialement choisie pour garantir une ambiance de fête agréable.

 


Céline Dion se confie sur sa maladie dans un rare entretien

La chanteuse canadienne Céline Dion remet le prix de l'album de l'année sur scène lors de la 66e cérémonie annuelle des Grammy Awards à la Crypto.com Arena de Los Angeles le 4 février 2024 (Photo, AFP).
La chanteuse canadienne Céline Dion remet le prix de l'album de l'année sur scène lors de la 66e cérémonie annuelle des Grammy Awards à la Crypto.com Arena de Los Angeles le 4 février 2024 (Photo, AFP).
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  • Interrogée sur sa capacité à remonter sur scène, Céline Dion a expliqué ne pas être en mesure de répondre à cette question
  • L'artiste aux plus de 250 millions d'albums vendus a aussi commenté, dans une interview vidéo, de nombreux moments marquants de ses 40 ans de carrière

MONTRÉAL: La chanteuse canadienne Céline Dion, toujours souffrante, s'est confiée sur sa maladie en accordant son premier entretien depuis l'annonce de son diagnostic, au magazine Vogue France dont elle fait la couverture qui sort mercredi.

Diagnostiquée à l'automne 2022 d'une pathologie neurologique rare, le syndrome de la personne raide (SPR), la mégastar québécoise de 56 ans a indiqué suivre cinq jours par semaine une "thérapie athlétique, physique et vocale" durant lesquels elle travaille à la fois le corps et la voix.

"Ça va bien, mais c'est beaucoup de travail. C'est un jour à la fois", a confié la chanteuse dans un long entretien.

"Je n'ai pas combattu la maladie, elle est toujours en moi et pour toujours. On va trouver, je l'espère bien, un miracle, un moyen de la guérir avec les recherches scientifiques, mais je dois apprendre à vivre avec", a déclaré la star.

Interrogée sur sa capacité à remonter sur scène, Céline Dion a expliqué ne pas être en mesure de répondre à cette question.

"Je ne sais pas... Mon corps me le dira", a-t-elle dit dans cet entretien qui s'accompagne de plusieurs photographies de la star habillée pour l'occasion par de grands créateurs français.

L'artiste aux plus de 250 millions d'albums vendus a aussi commenté, dans une interview vidéo, de nombreux moments marquants de ses 40 ans de carrière où on l'entend chanter à plusieurs reprises quelques secondes.

Apparition brève 

Céline Dion a fait une brève apparition surprise début février à la cérémonie des Grammy Awards à Los Angeles, aux Etats-Unis, pour remettre la récompense la plus prestigieuse de la soirée, l'album de l'année, à Taylor Swift.

La star québécoise n'est plus montée sur scène depuis un concert à Newark (États-Unis) en mars 2020. Sa tournée Courage World Tour avait alors été interrompue par la pandémie de Covid-19. Et depuis 2021, elle souffre des manifestations du SPR.

Touchant environ une personne sur un million, ce syndrome entraîne des douleurs aiguës et des difficultés à se mouvoir, empêchant les activités physiquement contraignantes.

Fin janvier, Amazon Prime Video a annoncé la sortie prochaine d'un documentaire sur la chanteuse, "I Am: Céline Dion", dans lequel elle veut "sensibiliser" sur sa maladie.


En Autriche, vente du siècle pour un tableau mystère de Klimt

Un visiteur prend en photo le tableau redécouvert d'une jeune femme « Portrait de Miss Lieser » du peintre autrichien Gustav Klimt, exposé à la maison de vente aux enchères im Kinsky à Vienne, en Autriche (Photo, AFP).
Un visiteur prend en photo le tableau redécouvert d'une jeune femme « Portrait de Miss Lieser » du peintre autrichien Gustav Klimt, exposé à la maison de vente aux enchères im Kinsky à Vienne, en Autriche (Photo, AFP).
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  • Qui est cette jeune Viennoise issue de la haute bourgeoisie fortunée
  • La seule photo du tableau connue à ce jour, probablement prise en 1925 dans le cadre d'une exposition, laisserait entendre qu'il appartenait à Lilly Lieser cette année-là

VIENNE: C'est la vente du siècle en Autriche : le "Portrait de Mademoiselle Lieser" de Gustav Klimt, estimé entre 30 et 50 millions d'euros, est mis aux enchères mercredi à Vienne, malgré les zones d'ombre entourant sa provenance.

L'événement est historique à plus d'un titre, "aucune œuvre comparable" n'ayant jamais été proposée dans le pays natal de l'artiste, selon Claudia Mörth-Gasser, responsable de la section d'art moderne de la maison "im Kinsky".

"Personne ne s'attendait à ce qu'un tableau de cette importance, qui avait disparu depuis cent ans, refasse surface", dit-elle, alors que le précédent record autrichien s'élève à "seulement" 7 millions d'euros pour une peinture flamande vendue en 2010.

Le prix pourrait monter très haut, au vu de la cote actuelle de Klimt dont une toile a été adjugée en juin 2023 à Londres 86 millions d'euros, du jamais vu en Europe.

Ce portrait ressuscité et non signé fait donc sensation. D'autant qu'il est très bien conservé et n'a jamais quitté l'Autriche.

Depuis qu'il a été dévoilé en janvier, on s'est bousculé pour l'admirer lors d'expositions précédant la vente en Suisse, en Allemagne, en Grande-Bretagne, à Hong Kong.

Et bien sûr à domicile dans un magnifique palais baroque au cœur de la capitale, entouré d'esquisses du maître et d'autres œuvres de contemporains comme Egon Schiele, figurant également à la vente qui doit débuter à 17H00 (15H00 GMT).

Helene, Annie ou Margarethe? 

La toile entamée en 1917 et restée inachevée représente une jeune femme brune aux traits précis, ornée d'une grande cape richement décorée de fleurs sur un fond rouge vif.

Le peintre est mort l'année suivante et un mystère, débattu avec fougue dans la presse spécialisée, entoure toujours l'identité du modèle.

Qui est cette jeune Viennoise issue de la haute bourgeoisie fortunée, qui s'est rendue neuf fois à l'atelier du génie adulé de son temps?

Une seule chose est sûre: elle est issue de la famille Lieser, grande dynastie industrielle juive, mécène de l'avant-garde artistique.

Mais est-ce l'une des deux filles prénommées Helene et Annie de Henriette (Lilly) Lieser, richissime divorcée pionnière dans l'émancipation des femmes?

Ou celle de son beau-frère Adolf, Margarethe, comme le clame un premier catalogue complet des œuvres de Klimt, réalisé dans les années 1960?

La seule photo du tableau connue à ce jour, probablement prise en 1925 dans le cadre d'une exposition, laisserait entendre qu'il appartenait à Lilly Lieser cette année-là.

Commerçant nazi 

Selon le quotidien Der Standard, qui se base sur des correspondances archivées dans un musée autrichien, elle aurait pu le confier à un membre de son personnel avant de mourir en déportation fin 1943.

Le tableau réapparaîtrait ensuite chez un commerçant nazi avant que sa fille, puis des parents éloignés en héritent à leur tour.

Mais pour la maison Kinsky, spécialisée dans les procédures de restitution, c'est une "hypothèse parmi d'autres".

Après-guerre, la toile n'a jamais été réclamée au contraire d'autres biens, par l'une des trois descendantes des Lieser qui avaient toutes survécu.

Tenue à la confidentialité, Claudia Mörth-Gasser explique à l'AFP que son employeur a été contacté il y a deux ans pour un avis juridique par ses propriétaires, qui tiennent à rester anonymes.

Im Kinsky en a informé les actuels ayants droit des deux branches Lieser, qui vivent notamment aux Etats-Unis. Certains ont fait le déplacement pour voir la toile, avant de signer un contrat avec les propriétaires, levant ainsi un obstacle à la vente du tableau.

Rien n'a filtré sur les termes de cet accord à l'amiable et des experts émettent des critiques sur une procédure jugée trop rapide, en dépit des incertitudes sur le destin d'une œuvre à la valeur immense.

"Sa provenance n'ayant pu être entièrement clarifiée jusqu'à présent", il aurait fallu prendre le temps d'un examen plus approfondi, estime ainsi dans l'hebdomadaire Profil Monika Mayer, responsable des archives au musée du Belvédère, qui abrite le fameux "Baiser" de Klimt.

D'ailleurs la toile n'a pas été présentée aux Etats-Unis, de peur qu'elle y soit confisquée par la justice en cas de litige, comme c'est la règle pour les œuvres soupçonnées d'être des spoliations.