Comédie et soins de santé, Bassem Youssef veut vous voir lutter en pleine forme

Portrait de Bassem Youssef (Photo, Instagram).
Portrait de Bassem Youssef (Photo, Instagram).
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Publié le Mardi 26 janvier 2021

Comédie et soins de santé, Bassem Youssef veut vous voir lutter en pleine forme

  • Is'al Bassem est un nouveau programme hebdomadaire sur Asharq News qui se concentre sur «la remise en question des mythes alimentaires traditionnels»
  • «Je veux avoir un impact réel sur la société. Je veux pouvoir un jour parler aux gouvernements et essayer de changer les politiques»

DUBAÏ: Bassem Youssef est en mission pour le peuple – et le sujet n’a rien d’une plaisanterie.

Le chirurgien égyptien devenu comédien – principalement connu dans la région pour son stand-up et son goût de la satire – est préoccupé par les graves problèmes de santé auxquels le Moyen-Orient est confronté.

«Les taux de maladies chroniques, telles que le diabète et les maladies cardiaques, explosent– les pourcentages n'étaient pas aussi élevés dans la région il y a trente ou quarante ans», explique-t-il à Arab News. «Je pense que nous devons faire quelque chose à ce sujet. Nous avons adopté le mode de vie alimentaire occidental, et nous souffrons donc maintenant des mêmes maladies. Nous devons prendre du recul et essayer de modifier notre approche de l’alimentation et notre mode de vie», ajoute-t-il.

Le dernier projet télévisé de Bassem Youssef fait partie de cette mission. Is'al Bassem – qui se traduit par «Demandez à Bassem» – est un nouveau programme hebdomadaire sur Asharq News qui se concentre sur «la remise en question des mythes alimentaires traditionnels» tout en présentant aux téléspectateurs «des médecins, des athlètes et des influenceurs dont la vie a changé grâce à une alimentation équilibrée.»

Bassem Youssef, âgé de 46 ans, suit lui-même un régime végétalien depuis plus de huit ans, et il veut montrer que la crise sanitaire actuelle au Moyen-Orient peut être inversée.

Il est cependant le premier à admettre que le changement ne se fera pas du jour au lendemain. Il cite les défis que représentent «les niveaux de vie élevés, plus d'argent, l'introduction de chaînes de restauration rapide internationales, et la consommation de viande qui est considérée comme un signe de “richesse”».

Il poursuit: «Je fais souvent cette blague: lorsque vous parlez aux gens de leur style de vie et de leur nourriture, ils vous attaquent davantage que lorsque vous parlez de politique ou de religion! Et je comprends cela, mais pourtant je ne critique pas ce qu’ils font! Je critique le marketing qui l’entoure, la science qui favorise un mode de vie malsain. C'est vraiment aux gens de choisir.»

Is’al Bassem n’est pas la première incursion de Bassem Youssef dans le domaine de la santé et du bien-être. Il a également lancé en 2019 Plant B, un portail média dédié, entre autres, à l'alimentation végétale.

«Il y a eu un impact très positif, et je le constate chaque jour. Des gens m'envoient des messages pour me dire à quel point cela a amélioré leur vie. C’est ce qui vous donne envie de continuer», raconte-il. «Je pense que cette initiative a touché la vie de nombreuses personnes, j'en suis donc très heureux et fier.»

Pas de regrets…

Alors, d'où vient cet amour pour les aliments à base de plantes? «Je me souviens encore du 15 septembre 2013, date à laquelle j'ai rencontré un de mes amis qui avait une sclérose en plaques [SEP]. Il m'a en quelque sorte converti.»

Sur le site Web de Plant B, Bassem Youssef explique que son ami a surmonté la SEP en modifiant son alimentation. Alors que lui-même a suivi l’exemple de son ami, immédiatement, Youssef déconseille cette approche, encourageant plutôt les gens à changer lentement et régulièrement.

«Mon conseil est de lire le site et de suivre mes conseils à petits pas. Essayez d’éliminer un groupe de nourriture à la fois. Commencez par les produits laitiers et si vous vous sentez mieux, éliminez un deuxième groupe. Je dis toujours que tout changement est bon.»

Au-delà de la télévision

La mission de Bassem Youssef ne se limite pas à ce qu’il présente sur le petit écran. Il souhaite faire quelque chose de plus grand qui pourrait potentiellement influencer et améliorer les politiques de santé publique.

«Je considère Is’al Bassem ainsi que Plant B comme un tremplin. Je veux étendre cela au-delà de la télévision et des médias», révèle-t-il. «Je souhaite avoir un impact réel sur la société, pouvoir un jour parler aux gouvernements et essayer de changer les politiques. Avoir une influence sur la façon dont les gens pensent leur mode de vie, sur les initiatives de soins de santé et sur les politiques de santé.»

«Je pense que nous pouvons le faire. Cela a déjà été fait aux États-Unis et je crois que nous avons encore plus de chances de le faire ici, dans le monde arabe.»

Cela marque-t-il la fin de sa carrière d’humoriste et une entrée définitive dans la nouvelle? Cela marque-t-il la fin de Bassem Youssef satiriste politique?

«Non, parce que je fais toujours de la satire politique, mais aux États-Unis», déclare-t-il. «Ma carrière a commencé en langue arabe, dans une émission intitulée «Al Bernameg», au Caire. Je vis désormais aux États-Unis, je fais toujours de la comédie orientée politiquement. Mais je la fais aujourd’hui en anglais. »

«Les gens vous jugent en fonction de leur perception, de ce que vous présentez, et de la pertinence – selon eux – de vos interventions... Mais je suis le produit de l'environnement dans lequel je vis. Je vis aux États-Unis en tant qu'immigrant, et c’est ce dont je parle. Alors j'espère que ça ne vieillit pas!»

Plant B et Is’al Bassem ne constituent pas une activité de remplacement... C’est un projet porté par la passion, que je mène en parallèle depuis des années», poursuit-il. «C'est un complément à ce que je fais.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.