L'Iran condamne le frère du vice-président à deux ans de prison

Mehdi Jahangiri, frère du vice-président iranien, Eshaq Jahangiri, qui a fondé la banque privée iranienne Gardeshgari, assiste à une réunion à Téhéran, en Iran, le 15 septembre 2015 (Fichier/AP)
Mehdi Jahangiri, frère du vice-président iranien, Eshaq Jahangiri, qui a fondé la banque privée iranienne Gardeshgari, assiste à une réunion à Téhéran, en Iran, le 15 septembre 2015 (Fichier/AP)
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Publié le Mardi 26 janvier 2021

L'Iran condamne le frère du vice-président à deux ans de prison

  • Mehdi Jahangiri était membre du conseil d'administration de la Chambre de commerce de Téhéran. Il a également fondé la banque privée Gardeshgari
  • «Le banquier est accusé de “trafic professionnel de devises étrangères” pour des montants de 607 100 euros et 108 000 dollars»

TÉHÉRAN: L’Iran a condamné le frère du vice-président du pays à deux ans de prison pour corruption, a rapporté mardi le site Internet du système judiciaire iranien.

Selon le porte-parole du pouvoir judiciaire, Gholamhossein Esmaili, le verdict prononcé contre Mehdi Jahangiri, frère d’Eshaq Jahangiri, est définitif et sans appel.

Mehdi Jahangiri était membre du conseil d'administration de la Chambre de commerce de Téhéran. Il a également fondé la banque privée Gardeshgari.

«Le banquier est accusé de “trafic professionnel de devises étrangères” pour des montants de 607 100 euros et 108 000 dollars [1 dollar = 0,82 euro]. Mehdi Jahangiri a également été condamné à restituer les fonds et à verser une amende quatre fois supérieure aux montants en question», affirme M. Esmaili.

Arrêté en octobre 2017 et libéré sous caution en mars 2018, le frère du vice-président iranien est dans l’attente de son procès. Peu de détails sur l'affaire ont filtré depuis, bien qu’Eshaq Jahangiri ait affirmé au moment de son arrestation que la détention de Mehdi était «prévisible» et «attendue» et qu'il espérait que «tout le monde serait traité de la même manière dans la recherche de la justice.»

En octobre 2019, Hossein Fereydoun – frère du président iranien, Hassan Rohani – a été condamné à cinq ans pour un délit financier remontant à 2016.

Les charges retenues contre M. Fereydoun étaient portées par des conservateurs, partisans de la ligne dure, qui dominent le système judiciaire iranien. L'Iran a dans le passé emprisonné les alliés d'anciens présidents pour des accusations similaires.

Les tensions entre Rohani et les partisans de la ligne dure se sont aggravées depuis que l'ancien président Donald Trump a retiré l'Amérique de l'accord sur le nucléaire de 2015 et intensifié les sanctions économiques contre Téhéran.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur arabnews.com

 


La Palestine salue la résolution de l'ONU, une étape clé vers la reconnaissance de son statut d'État

Mahmoud Abbas, président de l'État de Palestine, s'exprime lors de l'Assemblée générale des Nations unies. (File/AFP)
Mahmoud Abbas, président de l'État de Palestine, s'exprime lors de l'Assemblée générale des Nations unies. (File/AFP)
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  • Les responsables palestiniens ont appelé à l'application immédiate de la résolution, soulignant la nécessité de rétablir une vie normale à Gaza
  • Réaffirmant son engagement en faveur de l'unité nationale, l'État de Palestine a déclaré qu'il était prêt à assumer toutes ses responsabilités dans la bande de Gaza dans le cadre d'un État palestinien unifié


DUBAI : L'État de Palestine s'est félicité mardi de l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution sur Gaza rédigée par les États-Unis, affirmant qu'elle réaffirme le droit du peuple palestinien à l'autodétermination et à un État indépendant.

Il a décrit cette résolution comme un pas important vers l'instauration d'un cessez-le-feu permanent et global et la garantie d'une aide humanitaire sans entrave.

Dans une déclaration, les responsables palestiniens ont appelé à la mise en œuvre immédiate de la résolution, soulignant la nécessité de rétablir une vie normale à Gaza, de protéger les civils, d'empêcher les déplacements et d'assurer le retrait total des forces israéliennes.

Ils ont ajouté que la résolution devait également soutenir les efforts de reconstruction, préserver la solution des deux États et mettre un terme à toute tentative d'annexion.

L'État de Palestine s'est dit prêt à travailler avec l'administration américaine, les membres du Conseil de sécurité, les pays arabes et islamiques, l'Union européenne, les Nations unies et tous les partenaires impliqués dans la déclaration de New York.

Les responsables ont déclaré qu'une telle coopération était essentielle pour mettre fin aux souffrances des Palestiniens à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, tout en avançant sur la voie politique d'une paix juste et durable fondée sur le droit international et le cadre de deux États.

Réaffirmant son engagement en faveur de l'unité nationale, l'État de Palestine a déclaré qu'il était prêt à assumer toutes ses responsabilités dans la bande de Gaza dans le cadre d'un État palestinien unifié.

La déclaration remercie également les pays qui se sont engagés à soutenir les efforts visant à mettre fin à l'occupation et à instaurer la liberté et l'indépendance palestiniennes, et qualifie la résolution d'étape importante vers la paix et la stabilité régionales et mondiales.


Le prince héritier saoudien s'envole pour les États-Unis

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
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  • Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump
  • Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées

RIYAD : Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump.

Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées. 

 


Liban: un mort dans une nouvelle frappe israélienne 

Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
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  • Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément"
  • Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban

BEYROUTH: Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé.

"Une frappe ce soir de l'ennemi israélien sur une voiture dans la ville d'Al-Mansouri, située dans le district de Tyr, a tué un citoyen", a annoncé le ministère dans un communiqué.

Selon l'Agence de presse officielle libanaise Ani, cette frappe de drone a tué le directeur d'une école locale nommé Mohammed Shoueikh.

L'armée israélienne n'a pas réagi dans l'immédiat à ces informations.

Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément".

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban en l'accusant de chercher à reconstituer ses capacités militaires.

La Finul oeuvre avec l'armée libanaise à l'application de cet accord de cessez-le-feu ayant mis fin le 27 novembre 2024 à plus d'un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte, entre le Hezbollah et Israël.

Le Hezbollah a été très affaibli par la dernière guerre avec Israël et les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour le désarmer, ce que le mouvement islamiste refuse.