103 pays et 200 villes participent à la 6e édition de la Nuit des idées

Pour l’édition 2021, 103 pays (200 villes) sur les cinq continents proposent 200 événements composés de conférences, débats, projections, concerts et ballades urbaines en live viendront rythmer ces vingt-quatre heures non-stop (Photo Fournie).
Pour l’édition 2021, 103 pays (200 villes) sur les cinq continents proposent 200 événements composés de conférences, débats, projections, concerts et ballades urbaines en live viendront rythmer ces vingt-quatre heures non-stop (Photo Fournie).
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Publié le Jeudi 28 janvier 2021

103 pays et 200 villes participent à la 6e édition de la Nuit des idées

  • «Nous allons alterner le programme de la Nuit des idées mondiale qui est programmée par Paris avec des parties qui sont nos propres contributions et créations au Liban»
  • Un contenu exclusif en provenance de tous les continents où de nombreux artistes, des philosophes, des écrivaines, des scientifiques, des activistes et de jeunes intellectuels s’exprimeront pour faire découvrir leurs villes, créations ou travaux

BEYROUTH: «Proches», c’est le titre choisi par l’Institut français pour sa 6e édition. Ce titre fait plus que jamais écho aux grandes questions qui agitent notre présent, et l’événement annuel international rappelle l’engagement permanent de la France en faveur de la circulation des idées et du débat public.

Pour l’édition 2021, 103 pays (200 villes) sur les cinq continents proposent 200 événements composés de conférences, débats, projections, concerts et ballades urbaines en live viendront rythmer ces vingt-quatre heures non-stop. Un contenu exclusif en provenance de tous les continents où de nombreux artistes de renommée internationale, des philosophes, des écrivaines, des scientifiques, des activistes et de jeunes intellectuels s’exprimeront pour faire découvrir leurs villes, leurs créations ou leurs travaux.

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L’Institut français a choisi «Proches» pour 2021, «un thème lié à notre actualité: au monde de la Covid-19, au confinement, à la distance sociale, à la communication par voie numérique et à la place que le numérique occupe dans nos sociétés (Photo Fournie).

Nous avons rencontré Marie Buscail, directrice de l’Institut français du Liban (IFL).

«Les sujets choisis sont souvent surprenants, nous mettent au défi et nous font réfléchir. La question n’est pas posée directement dans le thème: il nous revient, à nous, dans nos pays respectifs et avec les participants, de formuler les questions autour de la thématique choisie. Cela nous laisse de la latitude afin de choisir en fonction des défis que rencontre chaque société et de définir des angles selon l’actualité de chacun des pays participant», explique Marie Buscail.

Après «Un monde commun» en 2017», «L’imagination au pouvoir?» en 2018, «Face au présent: aux impossibles imminents» en 2019 et «Être vivant(e)» en 2020, l’Institut français a choisi «Proches» pour 2021, «un thème lié à notre actualité: au monde de la Covid-19, au confinement, à la distance sociale, à la communication par voie numérique et à la place que le numérique occupe dans nos sociétés. En même temps se pose un réel questionnement sur ce qui nous rapproche dans un monde comme celui-là», explique Marie. Et cette «nuit» mondiale n’aurait pas été possible sans le numérique. Lors de cette Nuit des idées, je serai aussi proche des personnes participant depuis l’Asie ou l’Afrique du Nord que de personnes à Beyrouth autour de moi, mais que je ne peux voir à cause du confinement» ajoute la directrice de l’Institut français du Liban.

À Beyrouth, la parole aux artistes

«Au Liban, nous avons choisi une programmation très artistique et donné la parole aux artistes. Les participants sélectionnés cette année ont voulu retranscrire les conséquences de l’explosion du 4 août qui a beaucoup rapproché les Libanais parce qu’un sentiment de solidarité incroyable a ressurgi. D’autre part, une nouvelle dimension est apparue chez les artistes, celle du rapport à l’intimité blessée par ces explosions. Les corps, les âmes ont été blessés lors de la catastrophe. Comment se reconstruire après cela?» confie-t-elle encore.

«Le Liban a une particularité de plus cette année par rapport au reste du monde. C’est cette réflexion autour de l’explosion que le pays a subie qui va être mise en exergue. Et, bien entendu, d’autres sujets seront abordés tels que les dialogues transfrontaliers: deux metteurs en scène libanais et égyptien aborderont la question de la distance et ses conséquences sur le théâtre qui est un art de proximité, un art de présence physique. Ces artistes ont réfléchi autour de cette problématique: que devenons-nous quand nous sommes privés de la présence du public? Que pouvons-nous dire à travers notre art?»

«L’art blessé» conséquence de l’explosion 4 août

«Les vidéos que nous allons présenter sont pour la plupart sur le rapport à l’intime, ce rapport à la blessure, à l’espace – être dans Beyrouth, une ville qui ressemble à un corps meurtri – et sur la façon de prendre de la distance. Une vidéo est consacrée à l’exposition de l’art blessé en référence aux artistes eux-mêmes blessés ou aux œuvres d’art détruites», poursuit la directrice de l’IFL.

«Nous allons alterner le programme de la Nuit des idées mondiale qui est programmée par Paris avec des parties qui sont nos propres contributions et créations au Liban. Par ailleurs nous allons proposer certaines productions propres à la Nuit des Idées Liban. Tout cela va se dérouler sur vingt-quatre heures, dès ce matin, sur notre page Facebook.»

Maintenir le lien avec le public, malgré ces temps difficiles

«L’organisation a été marquée par de nombreuses incertitudes, liées notamment à la pandémie, mais l’Institut français à Paris a fait le choix très clair de maintenir cette manifestation. Tout d’abord afin de maintenir le lien avec les nombreux partenaires de l’Institut français et du réseau culturel français à l’étranger, mais aussi, plus important, avec le public, malgré ces temps difficiles», précise Marie Buscail. 

 «Par ailleurs, la Nuit des idées 2021 se présente comme une expérience numérique. Mais nous avons surmonté cette particularité et nous espérons, cette année encore, mobiliser la jeunesse et valoriser les scènes culturelles et intellectuelles», conclut la directrice de l’Institut français du Liban.

*Pour plus d’informations sur la programmation du streaming 24 heures de la Nuit des idées dans plus d’une centaine de pays du monde, connectez-vous sur: Accueil - La Nuit des Idées 2021 (lanuitdesidees.com) ou sur les pages Facebook des Instituts français dans les pays qui participent.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.