24 nouvelles multinationales annoncent leur choix de Riyad comme siège régional

L'Arabie saoudite espère faire de Riyad l'une des dix premières économies urbaines du monde. (AFP/Fichier)
L'Arabie saoudite espère faire de Riyad l'une des dix premières économies urbaines du monde. (AFP/Fichier)
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Publié le Vendredi 29 janvier 2021

24 nouvelles multinationales annoncent leur choix de Riyad comme siège régional

  • PepsiCo, Schlumberger et Tim Hortons figurent parmi les sociétés qui installent leur siège régional à Riyad
  • Le gouvernement investit 220 milliards de dollars dans des projets visant à faire de Riyad l’une des dix principales économies urbaines du monde

DUBAI: L'attrait croissant de Riyad en tant que pôle économique, financier, et centre d'investissement a été souligné par la décision de vingt-quatre sociétés multinationales d'établir leurs sièges régionaux dans la capitale saoudienne.

Les entreprises - notamment des géants tels que PepsiCo, Schlumberger, Bechtel et Boston Scientific - ont annoncé leurs projets au second jour de la Future Investment Initiative (FII) – Initiative pour les Investissements Futurs -. Signe de l'attrait croissant de Riyad en tant que plaque tournante de la consommation. La chaîne canadienne de restauration rapide Tim Hortons s'y installera également.

La nouvelle est intervenue après que le prince héritier Mohammed Bin Salman a annoncé d’ambitieux projets visant à accélérer la croissance de la ville pour qu’elle fasse partie des dix premières économies urbaines du monde et double le nombre de sa population d'ici 2030.

Fahd Al-Rasheed, président de la Commission royale pour la ville de Riyad, a déclaré lors de la FII: «L’objectif principal est de faciliter les opérations des entreprises mondiales dans le Royaume. La création de la zone économique spéciale du King Abdullah Financial District – Quartier Financier du Roi Abdullah –  ouvre la porte aux entreprises multinationales pour se délocaliser à Riyad. Elles peuvent désormais exploiter au maximum les avantages du premier arrivé et prendre un contrôle total au cœur de leur plus grand marché régional.»

Il a également mis en avant les plans de Riyad visant à rendre la ville plus agréable à vivre, avec des projets de grands espaces verts et davantage d’installations destinées au sport et aux loisirs, ainsi qu’aux activités artistiques et culturelles.

«Si vous offrez toutes ces installations, ils viendront», a affirmé Al-Rasheed à Arab News.

Khalid Al-Falih, ministre de l'Investissement, a déclaré qu'un certain nombre de réformes clés relatives à la création et à la gouvernance de zones économiques spéciales et aux lois sur le travail et l'éducation, seraient ratifiées au premier semestre de cette année.

Les entreprises opérant dans ces zones bénéficieront d'une gamme d'exonérations fiscales, de nombreux avantages, d'améliorations dans le droit du travail ainsi que d'exemptions relatives au droit du travail pendant dix ans, de même que de licences commerciales simples et rapides.

«Le gouvernement rend possible le projet et nous donne la voie à suivre, avec une grande motivation. Tous ces projets vont être réalisés principalement par le secteur privé, et vont être rentables», a-t-il ajouté.

Al-Rasheed a déclaré que quelque 220 milliards de dollars avaient déjà été dépensés ou réservés comme investissement gouvernemental pour des projets dans et autour de Riyad, mais que la plus grande partie des autres investissements nécessaires proviendraient du secteur privé.

«Le gouvernement travaille avec le secteur privé en tant que partenaire et ne le supplantera pas», a-t-il affirmé.

Des plans détaillés complets pour l'expansion de la ville devraient être prêts d'ici le deuxième trimestre, a ajouté Al-Rasheed, et davantage de détails sur le financement seraient également disponibles.

Il a précisé que les plans ambitieux d’expansion de Riyad profiteraient à toute la région, y compris à d’autres villes qui servent de plaques tournantes pour les entreprises mondiales au Moyen-Orient.

«Les villes fonctionnent mieux lorsqu'elles travaillent ensemble, et elles se porteront toutes mieux avec une ville de Riyad plus forte. Ce n'est pas seulement un appel régional, mais mondial», a-t-il déclaré.

Les chefs d'entreprise ont expliqué les attraits de Riyad. Olivier Le Peuch, Directeur Général du géant des services pétroliers Schlumberger, a déclaré: «Riyad se transforme rapidement pour devenir une capitale économique de niveau mondial. Le protocole d'accord que nous signons aujourd'hui est aligné sur notre vision du Royaume. Nous attendons avec impatience un avenir passionnant pour notre secteur et pour le monde.»

Neeraj Techchandani, directeur au sein de Tim Hortons Moyen-Orient, a déclaré: «Nous avons de grands projets et des ambitions pour notre croissance dans le Royaume, et au Moyen-Orient dans son ensemble.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur arabnews.com


IA: Microsoft annonce 15,2 milliards de dollars d'investissements aux Emirats arabes unis

Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe. (AFP)
Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe. (AFP)
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  • Le géant technologique américain a investi 7,3 milliards de dollars dans le pays depuis 2023, dans le cadre d'une initiative soutenue par les gouvernements des Etats-Unis et des Emirats arabes unis
  • Ce montant inclut l'investissement de 1,5 milliard dans la société d'intelligence artificielle G42

ABOU DHABI: Microsoft a annoncé lundi des investissements de 15,2 milliards de dollars, essentiellement dans l'intelligence artificielle (IA), aux Emirats arabes unis d'ici à 2029, en affirmant avoir obtenu une licence pour importer des puces avancées dans le pays du Golfe.

Le géant technologique américain a investi 7,3 milliards de dollars dans le pays depuis 2023, dans le cadre d'une initiative soutenue par les gouvernements des Etats-Unis et des Emirats arabes unis, a indiqué son président Brad Smith, dans une lettre publiée en marge d'une visite à Abou Dhabi.

Ce montant inclut l'investissement de 1,5 milliard dans la société d'intelligence artificielle G42, dirigée par le conseiller à la sécurité nationale et frère du président émirati, Tahnoon ben Zayed.

"Du début de l'année 2026 à la fin de l'année 2029, nous dépenserons plus de 7,9 milliards de dollars" supplémentaires pour continuer à développer l'infrastructure d'IA et de cloud dans le pays, portant l'enveloppe totale à 15,2 milliards, a-t-il ajouté.

L'Etat du Golfe, qui figure parmi les principaux exportateurs de pétrole au monde, a fait de l'IA l'un des piliers de sa stratégie de diversification économique, avec l'ambition de devenir un leader mondial d'ici 2031.

Il subit toutefois les règles imposées par les Etats-Unis pour restreindre les exportations de certaines puces d'IA avancées vers la Chine, dont l'une prévoit des autorisations pour toute exportation ou réexportation afin de limiter toute opération consistant à contourner les restrictions en passant par des pays tiers.

Des exemptions sont prévues pour des pays considérés comme amis des Etats-Unis, mais la plupart se voient imposer des plafonds.

Lors de la visite du président américain Donald Trump à Abou Dhabi en mai, les Emirats et les Etats-Unis ont conclu un partenariat stratégique dans l'IA, laissant espérer un assouplissement de ces règles à l'égard du pays.

Sous l'administration de Joe Biden, Microsoft avait été "l'une des rares entreprises" à obtenir des licences d'exportation pour les Emirats, permettant d'accumuler dans le pays l'équivalent de 21.500 puces A100 de la compagnie Nvidia, selon son président.

Et pour la première fois depuis l'arrivée de M. Trump, elle a obtenu en septembre des licences "permettant d'expédier l'équivalent de 60.400 puces A100 supplémentaires", impliquant dans ce cas des technologies encore plus avancées, a-t-il ajouté en soulignant que ces autorisations étaient basées sur "des mesures de protection technologique strictes".


Saudi Eksab et le Guyana s’allient pour développer des investissements dans des secteurs clés

Saudi Eksab et le gouvernement de la Guyane ont signé un protocole d'accord afin d'envisager une collaboration en matière d'investissement dans des secteurs stratégiques clés. (Fourni)
Saudi Eksab et le gouvernement de la Guyane ont signé un protocole d'accord afin d'envisager une collaboration en matière d'investissement dans des secteurs stratégiques clés. (Fourni)
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  • Saudi Eksab et le gouvernement du Guyana ont signé un MoU pour développer des investissements conjoints dans des secteurs stratégiques clés
  • L’accord, conclu en marge de la Future Investment Initiative à Riyad, vise à renforcer la coopération économique et la diversification durable

RIYAD : Saudi Eksab et le gouvernement du Guyana ont signé un protocole d’accord (MoU) visant à explorer une collaboration en matière d’investissements dans des secteurs stratégiques clés, en marge de la Future Investment Initiative (FII) à Riyad.

Le protocole a été signé par Yazeed Alyahya, PDG de Saudi Eksab, et Zulfikar Ally, ministre guyanais du Service public, de l’Efficacité gouvernementale et de la Mise en œuvre, en présence du président du Guyana, Mohamed Irfaan Ali.

Selon un communiqué, cet accord ouvre la voie à un renforcement de la coopération pour promouvoir des opportunités d’investissement stratégiques et identifier de nouveaux domaines d’intérêt commun. Il consolide également le rôle de Saudi Eksab en tant que partenaire de confiance soutenant la croissance durable et la diversification économique.

« Le Guyana entre dans une phase de développement transformateur. À travers cette collaboration avec Saudi Eksab, nous souhaitons explorer des partenariats capables d’accélérer le développement des infrastructures et la diversification économique tout en favorisant la coopération mondiale », a déclaré Ally dans le communiqué.

De son côté, AlYahya a ajouté : « Ce partenariat marque une étape prometteuse dans notre mission visant à identifier des initiatives d’investissement à fort impact, génératrices d’une croissance économique partagée. Nous sommes impatients de concrétiser des opportunités significatives. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le PIF en passe d’atteindre 1 000 milliards de dollars d’actifs d’ici la fin de l’année, selon Al-Rumayyan

M. Al-Rumayyan a indiqué que le fonds a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de favoriser la diversification économique. (Argaam)
M. Al-Rumayyan a indiqué que le fonds a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de favoriser la diversification économique. (Argaam)
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  • Les actifs du PIF ont triplé depuis 2015 et devraient atteindre 1 000 milliards de dollars d’ici la fin de l’année, avec plus de 100 entreprises créées pour diversifier l’économie
  • Une nouvelle stratégie du fonds, centrée sur six secteurs clés dont le tourisme, la logistique et l’énergie renouvelable, vise à renforcer la transformation économique du Royaume

RIYAD : Yasir Al-Rumayyan, gouverneur du Fonds public d’investissement (PIF), a déclaré que les actifs du fonds ont triplé depuis 2015, ajoutant que l’objectif d’atteindre 1 000 milliards de dollars d’actifs d’ici la fin de cette année est presque atteint.

Le PIF constitue la pierre angulaire de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite. Son effectif est passé d’environ 40 employés en 2015 à quelque 4 000 aujourd’hui, et le fonds dispose désormais de bureaux dans plusieurs grandes capitales mondiales.

Al-Rumayyan a indiqué que le PIF a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de stimuler la diversification économique.

Il a révélé qu’une nouvelle stratégie du PIF sera annoncée prochainement, celle-ci étant actuellement dans les dernières étapes d’approbation. Cette stratégie se concentrera sur six secteurs clés : le tourisme, les voyages et le divertissement, le développement urbain, la fabrication avancée et l’innovation, la logistique, l’énergie renouvelable et NEOM.

Cet axe stratégique, a-t-il souligné, permettra au fonds de hiérarchiser ses investissements selon des calendriers précis : « Nous ne voulons pas aborder tous les investissements avec le même niveau de priorité, » a-t-il ajouté.

Al-Rumayyan a également mis en avant le succès du PIF dans la relance de la King Abdullah Economic City, qui fait partie de son portefeuille. Il a expliqué que le PIF a augmenté sa participation de minoritaire à majoritaire, transformant une entreprise restée largement inactive pendant près de deux décennies en un pôle dynamique attirant ports, entreprises et industries automobiles, entre autres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com