La seconde journée de la FII se focalise sur le développement durable de Riyad

La seconde journée de la Future Investment Initiative a démarré à Riyad sous le signe du développement de la ville-capitale d'Arabie saoudite, un plan de développement annoncé par le prince héritier Mohammed ben Salmane, lors d'un entretien avec l'ancien Premier ministre italien Matteo Renzi. (Capture d'écran).
La seconde journée de la Future Investment Initiative a démarré à Riyad sous le signe du développement de la ville-capitale d'Arabie saoudite, un plan de développement annoncé par le prince héritier Mohammed ben Salmane, lors d'un entretien avec l'ancien Premier ministre italien Matteo Renzi. (Capture d'écran).
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Publié le Vendredi 29 janvier 2021

La seconde journée de la FII se focalise sur le développement durable de Riyad

  • Pour sa seconde journée, la FII se focalise sur le développement durable de Riyad
  • Un plan de développement annoncé par le prince héritier Mohammed ben Salmane, lors d'un entretien avec l'ancien Premier ministre italien Matteo Renzi

RIYAD: La seconde journée de la Future Investment Initiative a démarré à Riyad sous le signe du développement de la ville-capitale d'Arabie saoudite, un plan de développement annoncé par le prince héritier Mohammed ben Salmane, lors d'un entretien avec l'ancien Premier ministre italien Matteo Renzi.

Par ailleurs, le prince héritier saoudien a affirmé que son pays vendrait davantage d’actions du géant de l’énergie Aramco dans les années à venir, à la suite de la plus grande cotation publique au monde en 2019.

"Il y aura des offres d’actions Aramco dans les années à venir, et cet argent sera transféré au Fonds public d’investissement et sera réinjecté à l’intérieur et à l’extérieur du royaume", a-t-il déclaré lors du forum de l'Initiative pour l'investissement futur (FII) réuni à Ryad en session virtuelle. 

Mercredi, le forum de l’Initiative d’investissement (FII) pour l’avenir s’est ouvert mercredi à Riyad avec un appel à «repenser fondamentalement» les défis économiques et sociaux à l’ère de la pandémie, et une invitation à prendre part aux grandes opportunités d’investissement offertes par la stratégie de transformation du royaume.

 
En Direct: Reprise des travaux de la 4ème édition de la Future Investment Initiative à Riyad

En Direct: Les travaux de la 4e édition de la Future Investment Initiative reprennent pour le second jour consécutif à Riyad, sous le thème de la "Renaissance post-Covid".

Posted by Arab News en français on Thursday, January 28, 2021

Yasser Al-Rumayyan, gouverneur du Fonds d'investissement public (FIP), a déclaré que la pandémie présente «une opportunité sans précédent pour une nouvelle réflexion». Il a exhorté le public mondial virtuel participant dans l'événement à «ne pas revenir au statu quo».

Al-Rumayyan a également invité des financiers, des banquiers et des hommes d'affaires à prendre part aux «opportunités fructueuses d'investissement» dans le Royaume. «La variété des investissements disponibles en Arabie saoudite est vraiment grande,  pas seulement dans le secteur financier, mais dans l'économie réelle», a-t-il souligné.

L'événement devait avoir lieu en automne, mais a dû être reporté à l'automne dernier en raison des restrictions de voyage imposées par la pandémie de Covid-19. Le format actuel est un forum hybride,  et s'est déroulé physiquement dans la capitale saoudienne, appuyé par des centres en ligne à Beijing, Mumbai, Paris et New York. Les organisateurs ont déclaré que près de 9 500 personnes étaient ont assisté au FII en personne ou virtuellement.

Al Rumayyan confie que l’événement «est loin d’être ordinaire, mais c'est l'occasion d'ouvrir un nouveau chapitre pour l'humanité; la néo-renaissance», qui est le thème de notre réunion de deux jours.

Le gouverneur du FIP et d'autres experts en investissement ont parlé avec enthousiasme de l'éventail des investissements potentiels dans le Royaume dans le cadre de la deuxième phase de la stratégie de la Vision 2030. Ils rappellent cependant que la situation économique mondiale demeure incertaine.

Al-Rumayyan a signalé que la rupture entre «ceux qui ont des fonds dans les activités secondaires et la classe ouvrière» est un risque potentiel pour la reprise économique en 2021.

Cette mise en garde a été reprise par l'un des poids lourds de l'investissement lors de la séance d'ouverture, le fondateur de la société d'investissement Bridgewater Associates, Ray Dalio, qui a déclaré: «Je ne pense pas que les actions seront aussi bouillonnantes que l'année dernière».

Khaled Al-Falih, le ministre saoudien des Investissements, s'est montré plus optimiste. Il réitère que les investissements étrangers ont augmenté dans le Royaume en 2020, malgré la récession économique provoquée par le virus.

Al-Falih a appelé les gouvernements à assumer davantage de risques en créant des entreprises, comme l'a fait le gouvernement saoudien. «Nous avons examiné 400 réglementations d'investissement différentes, et la moitié d'entre elles ont été mises à jour», explique-t-il.

Un thème majeur de la journée d'ouverture, confirmé par pratiquement tous les orateurs, était l'évolution vers des investissements plus durables, en particulier dans le secteur essentiel de l'énergie.

Le prince Abdul Aziz ben Salman, le ministre saoudien de l'énergie, estime que le Royaume va certainement avoir progresser plus que les autres pays dans la lutte contre le changement climatique au cours des prochaines décennies.

«Nous serons considérés comme un citoyen du monde raisonnable et responsable car nous ferons plus que la plupart des pays européens d’ici 2030», promet-il.

Le prince Abdul Aziz ben Salman a par ailleurs applaudi les efforts de Riyad dans sa lutte acharnée contre le virus et son rôle remarquable dans le rééquilibrage des marchés mondiaux du pétrole l’année dernière. «Quand il était dur d’avancer, ce sont les durs qui ont avancé», a -t-il souligné.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Climat: l'UE face aux pays pétroliers et émergents, la COP30 dans l'impasse

Vue des camions de pompiers depuis l'extérieur de la COP30 à Belém au Brésil, le 20 novembre 2025, après qu'un incendie s'est déclaré dans un pavillon. (AFP)
Vue des camions de pompiers depuis l'extérieur de la COP30 à Belém au Brésil, le 20 novembre 2025, après qu'un incendie s'est déclaré dans un pavillon. (AFP)
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  • Les négociations de la COP30 à Belém sont dans l’impasse, l’Union européenne se retrouvant isolée face aux pays pétroliers et émergents qui refusent d’inscrire la sortie des énergies fossiles dans l’accord final
  • Les pays en développement exigent davantage de financements pour la transition et l’adaptation, tandis que les Européens menacent de quitter la conférence sans accord

BELEM: La conférence de l'ONU sur le climat à Belém (Brésil) est entrée en prolongation samedi, avec un face-à-face entre Union européenne d'un côté et des pays pétroliers et émergents de l'autre, en désaccord frontal.

Les négociations se sont poursuivies dans la nuit de vendredi à samedi, alors que la COP30 devait s'achever vendredi soir, après deux semaines de travaux. Où en est-on au petit matin?

"Nulle part", répond la ministre française de la Transition écologique, Monique Barbut, en arrivant à une réunion avec les Vingt-Sept tôt samedi. De nombreux négociateurs n'ont pas dormi de la nuit, alors que des parties du site à Belem commencent à être démontées.

Que doit dire la déclaration finale de cette COP30? La question divise les délégations venues jusqu'en Amazonie.

Une séance de clôture est programmée à 10h00 (13h00 GMT), mais l'horaire pourrait changer.

Pour les Européens, l'avenir passe obligatoirement par un message pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et les énergies fossiles. Celles-ci sont responsables de la grande majorité du réchauffement.

Des pays comme la Chine, la Russie, l'Arabie saoudite ou l'Inde sont désignés par la France comme menant le camp du refus.

Mais une partie du monde en développement ne soutient pas non plus la bataille contre les fossiles.

Ils expliquent que de nombreuses économies, pauvres ou émergentes, n'ont pas à l'heure actuelle les moyens d'une transition vers une consommation et une croissance moins denses en carbone, ou tout simplement de s'adapter à un climat déréglé. Ils réclament des pays les plus riches des engagements financiers supplémentaires pour aider les nations qui le sont moins.

- Européens "isolés" -

La présidence brésilienne de la conférence a consulté tout le monde vendredi sur une proposition d'accord qui ne contient plus le mot "fossiles". Et encore moins la création d'une "feuille de route" sur la sortie du pétrole, du charbon et du gaz, réclamée par au moins 80 pays européens, latino-américains ou insulaires, et soutenue par le président brésilien Lula lui-même.

L'Union européenne a évoqué vendredi la perspective de partir "sans accord". Ce serait un échec retentissant pour l'hôte, le Brésil, et pour une conférence organisée dans l'une des régions emblématiques des questions environnementales posées à la planète, l'Amazonie.

Mais cela pose un dilemme. Les Européens se retrouvent "isolés" dans leur refus du texte, selon une délégation d'un des 27. Ils hésitent sur l'attitude à adopter: claquer la porte pour marquer la gravité de la situation, ou chercher encore une conciliation par "peur (...) d'endosser la responsabilité" de l'échec du sommet.

Le projet d'accord de la présidence brésilienne demande des "efforts" pour tripler les financements pour l'adaptation des pays pauvres au changement climatique. Or les État appelés à contribuer appelés sont réticents, un an après une COP29, à Bakou, qui les a déjà engagés sur dix ans.

"Concentrons-nous sur l'essentiel: l'accès à l'énergie pour les plus pauvres, la sécurité énergétique pour tous et la durabilité énergétique pour la planète", dit à l'AFP l'Indien Arunabha Ghosh, émissaire de la COP30 pour l'Asie du Sud.

- "Nous mettre d'accord" -

Selon plusieurs observateurs et délégués interrogés par l'AFP, les débats se concentrent sur des modifications à la marge des trois principaux points de friction: l'ambition de réduction des énergies fossiles, l'aide financière due par les pays développés, et les tensions commerciales sur les taxes carbone aux frontières.

"Ceux qui doutent que la coopération soit la meilleure chose à faire pour le climat seront absolument ravis de voir qu'on n'arrive pas à nous mettre d'accord", lançait le président de la COP30, le diplomate André Corrêa do Lago.

L'idée d'une "feuille de route" pour accélérer la sortie du pétrole, du charbon et du gaz, est née de la frustration face au manque de concrétisation de l'engagement à leur abandon progressif pris à la COP28 il y a deux ans.

Peu comptaient sur le retour de cette question au menu, jusqu'à ce que le président brésilien la remette au centre du jeu au début du sommet.

Premier producteur de pétrole au monde, les États-Unis sont eux-mêmes absents de cette COP30, le président Donald Trump jugeant ces négociations inutiles.


Sept accords technologiques avec les États-Unis pour accélérer l’IA saoudienne

L'Autorité saoudienne des données et de l'intelligence artificielle a signé sept accords stratégiques avec des entreprises technologiques américaines de premier plan dans le cadre des efforts visant à accélérer la transformation numérique du Royaume et à développer ses capacités en matière d'intelligence artificielle. (SPA)
L'Autorité saoudienne des données et de l'intelligence artificielle a signé sept accords stratégiques avec des entreprises technologiques américaines de premier plan dans le cadre des efforts visant à accélérer la transformation numérique du Royaume et à développer ses capacités en matière d'intelligence artificielle. (SPA)
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  • La cérémonie de signature a été dirigée par le président de la SDAIA, Abdullah Alghamdi, en marge du Forum d’investissement saoudo-américain à Washington DC

WASHINGTON : L’Autorité saoudienne des données et de l’intelligence artificielle (SDAIA) a signé sept accords stratégiques avec des entreprises technologiques américaines de premier plan dans le cadre des efforts visant à accélérer la transformation numérique du Royaume et à développer ses capacités en intelligence artificielle (IA).

Les accords ont été signés en marge du Forum d’investissement saoudo-américain à Washington DC, qui a rassemblé des hauts responsables, dignitaires, PDG et cadres de grandes entreprises saoudiennes et américaines, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

La cérémonie de signature a été dirigée par le président de la SDAIA, Abdullah Alghamdi, a ajouté la SPA.

Ces accords couvrent un large spectre de collaborations visant à renforcer l’infrastructure des données, développer les compétences nationales et promouvoir l’adoption de l’IA dans des secteurs clés.

Dans le cadre d’un partenariat, Supermicro travaillera avec la SDAIA sur des solutions serveur, la conception de centres de données, des événements centrés sur l’IA, des programmes de formation et des initiatives d’apprentissage en ligne destinées à développer l’expertise locale.

Dell coopérera avec la SDAIA pour accélérer l’adoption des technologies IA grâce à l’amélioration de l’infrastructure, au transfert de connaissances et à des initiatives de renforcement des capacités nationales.

Un accord distinct avec Accenture permettra aux deux parties d’échanger leur expertise pour renforcer les capacités de leadership en IA. Le partenariat comprend le développement des infrastructures de données et d’IA, le soutien à la transformation de la main-d’œuvre et la sensibilisation du public à l’importance de l’adoption de l’IA.

La collaboration de Cisco se concentrera sur l’accélération de la transformation numérique dans le secteur public, la promotion d’initiatives IA et le développement d’environnements de centres de données évolutifs et dotés d’IA.

L’accord-cadre de la SDAIA avec Boomi renforcera l’innovation au sein de l’écosystème IA du Royaume grâce au développement de centres de données IA alimentés par la technologie Boomi, ainsi qu’à des programmes plus larges d’échange de connaissances.

SambaNova soutiendra la SDAIA à travers des événements conjoints, des camps de formation, le partage de connaissances et des campagnes de sensibilisation pour renforcer les capacités nationales en IA et en données.

Par ailleurs, GitLab explorera des opportunités conjointes dans le développement des compétences, les projets d’innovation, les solutions commerciales et l’expansion de la portée mondiale des applications IA développées en Arabie saoudite.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


BNP Paribas rehausse ses objectifs de solidité financière et bondit en Bourse

Plus ce ratio est élevé, plus une banque est capable d'absorber, grâce à son capital, des pertes liées à des crédits non honorés ou à des investissements risqués. (AFP)
Plus ce ratio est élevé, plus une banque est capable d'absorber, grâce à son capital, des pertes liées à des crédits non honorés ou à des investissements risqués. (AFP)
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  • Une banque peut améliorer ce ratio soit en augmentant ses fonds propres, par exemple en mettant en réserve ses bénéfices ou en émettant des actions, soit en réduisant ses crédits et investissements risqués
  • Les exigences de CET1 applicables aux banques françaises se situent généralement entre 9% et 10%

PARIS: Le groupe bancaire français BNP Paribas gagnait plus de 5% jeudi matin à la Bourse de Paris, après avoir annoncé qu'il visait un ratio de solvabilité supérieur d'ici 2027.

Son titre prenait 5,79% vers 08H15 GMT, à 70,93 euros, en première place d'un CAC 40 en hausse de 1,13%. BNP Paribas table désormais sur un "ratio CET1 fixé à 13% à l'horizon 2027".

Plus ce ratio est élevé, plus une banque est capable d'absorber, grâce à son capital, des pertes liées à des crédits non honorés ou à des investissements risqués.

Une banque peut améliorer ce ratio soit en augmentant ses fonds propres, par exemple en mettant en réserve ses bénéfices ou en émettant des actions, soit en réduisant ses crédits et investissements risqués.

Les exigences de CET1 applicables aux banques françaises se situent généralement entre 9% et 10%.

BNP Paribas vise aussi une amélioration "continue" de son coefficient d'exploitation, un indicateur de rentabilité qui rapporte les coûts fixes au produit net bancaire (équivalent du chiffre d'affaires pour les banques).

L'objectif est qu'il atteigne 61% en 2026 et 58% en 2028, "un engagement fort de maîtrise des coûts", selon le communiqué.

BNP Paribas souhaite par ailleurs rester "à l'écoute de [ses] actionnaires grâce à une politique de distribution attractive et disciplinée", a expliqué Jean-Laurent Bonnafé, directeur général de BNP Paribas, cité dans un communiqué.

Le groupe a aussi annoncé qu'il lancerait courant novembre son programme de rachat d'actions de 1,15 milliard d'euros, dans le cadre de sa distribution du résultat de 2025.