Le ministère saoudien de la Culture va documenter et étudier les installations de pierre dans le Royaume

Le projet s'inscrit dans le cadre de l'unification des efforts de recherche des installations de pierre dans le Royaume, de leur documentation et de leur enregistrement dans la base de données archéologiques (SPA)
Le projet s'inscrit dans le cadre de l'unification des efforts de recherche des installations de pierre dans le Royaume, de leur documentation et de leur enregistrement dans la base de données archéologiques (SPA)
Le ministère saoudien de la Culture va documenter et étudier les installations (SPA) de pierre dans le Royaume
Le ministère saoudien de la Culture va documenter et étudier les installations (SPA) de pierre dans le Royaume
Le ministère saoudien de la Culture va documenter et étudier les installations de pierre dans le Royaume (SPA)
Le ministère saoudien de la Culture va documenter et étudier les installations de pierre dans le Royaume (SPA)
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Publié le Samedi 30 janvier 2021

Le ministère saoudien de la Culture va documenter et étudier les installations de pierre dans le Royaume

  • Il devrait documenter environ 500000 sites à examiner dans tout le Royaume
  • Certains manifestants ont jeté des bouteilles, tandis que la police a frappé certains manifestants avec des matraques 

La MECQUE: Le ministre saoudien de la Culture, le prince Badr bin Abdullah bin Farhan, a annoncé le lancement d'un projet scientifique pour documenter et étudier les installations de pierre dans le Royaume. 

Le prince Badr, qui est également président du conseil d'administration de la Commission du patrimoine, déclare que le projet est en coopération avec des institutions et des centres nationaux et internationaux. Il fait également partie du plan du programme d’étude et de fouille de la Commission du patrimoine. 

La Commission du patrimoine espère qu’il sera l'un des projets de recherche modèles les plus importants en archéologie dans les années à venir. Il établira une stratégie à long terme préparée et mise en œuvre par un personnel national qualifié pour apporter des informations précieuses à l’histoire culturelle du Royaume. 

Il s'inscrit dans le cadre de l'unification des efforts de recherche des installations de pierre dans le Royaume, de leur documentation et de leur recensement dans la base de données archéologiques et de leur étude selon une méthodologie scientifique pour identifier leurs finalités fonctionnelles, ainsi que leurs plages temporelles et spatiales. 

Ce projet scientifique verra la participation de chercheurs et d'étudiants universitaires spécialisés. 

Le projet devrait également documenter environ 500 000 sites à examiner, car les installations en pierre du Royaume n'ont pas fait l'objet d'études de documentation analytique lors de précédents voyages de fouilles archéologiques. 

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Les installations en pierre sont des preuves architecturales de bâtiments en pierre de formes, de fonctions et d'époques diverses. Certaines d’entre elles à travers le royaume comprennent des cimetières, des pièges à animaux avec des cercles annulaires et des cercles de pierre, des portes rectangulaires en pierre, des murs étendus et des colonnes dressées. 

Le professeur d'histoire et d'archéologie à l'Université King Saud, le Dr Abdulaziz Al-Ghazi, souligne qu'il s'agit d'un projet important s'il est mis en œuvre de manière à inclure toutes les études et recherches publiées, ainsi que ce qui n'a pas été publié sur le différentes sortes et géographie des installations. 

 Il précise à Arab News que le projet a besoin d'un pouvoir financier et humain pour réussir et attirer des experts spécialisés dans la région. « J’espère que cela motivera de jeunes Saoudiens capables de faire ce travail. Beaucoup d’ informations utiles découleront de ce travail. » 

Le professeur de restauration et d'archéologie, Dr. Abdul Nasser Al-Zahrani, dit pour sa part que le Royaume est réputé pour trois objets archéologiques : les inscriptions, les cimetières et les installations en pierre. 

EN BREF

• La Commission du patrimoine espère qu’il sera l'un des projets de recherche modèles les plus importants en archéologie dans les années à venir. Il établira une stratégie à long terme préparée et mise en œuvre par un personnel national qualifié pour ajouter des informations précieuses à l’histoire culturelle du Royaume. 

• Les installations en pierre sont des preuves architecturales de bâtiments en pierre de formes, de fonctions et d'époques diverses. Certaines d’entre elles à travers le royaume comprennent des cimetières, des pièges à animaux avec des cercles annulaires et des cercles de pierre, des portes rectangulaires en pierre, des murs étendus et des colonnes dressées. 

 Il ajoute que le Royaume est une grande mine d’installations en pierre à Khaybar et AlUla, ainsi que dans le centre, à l’ouest, au sud, au nord et à l’est du pays, qui regorgent tous de pierres tombales et de reliques qui n’ont pas encore été fouillées ». 

« Les installations en pierre n'ayant pas été beaucoup étudiées à ce jour, cette nouvelle importante permettrait la mise en place de pistes académiques pour examiner ces monuments ». 

Le professeur d’histoire ancienne, M. Salma Hawsawi, précise à Arab News   que l’étude de l’histoire et de l’archéologie du Royaume fait partie du patrimoine et témoigne de l’importance de l’histoire du pays. 

« C’est aussi la preuve de la prise de conscience des Saoudiens par rapport à l’héritage de leurs ancêtres, des reliques qu'ils sont heureux de sauvegarder et de présenter aux générations futures qui ont hâte de connaître le patrimoine civilisationnel saoudien, l'histoire humaine et les reliques ».  

Elle ajoute que des cimetières du milieu de l’Âge de pierre ont été trouvés dans le Royaume. « Au début, il s'agissait de pratiques simples comme un trou recouvert de dalles de pierre. Et plus tard, ils sont devenus d'énormes structures, comme les cimetières en pierre d'AlUla, de Tayma, de Dumat Al-Jandal, de Tabuk et d'autres régions. 

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Ce projet scientifique verra la participation de chercheurs et d'étudiants universitaires spécialisés

« Le site archéologique d'Al-Rajajeel (qui signifie « les hommes ») à Al-Jouf l'un des piliers en pierre qui date du IVe siècle avant JC, est un grand cercle de pierre, conçu pour fournir une protection contre le vent ou utilisé comme un cimetière ». 

« D’énormes colonnes de pierre en groupes séparés ont également été trouvées sur le site, et des cercles de pierres - de conception simple, complexe ou ceux qui font partie d'un village ou d'une résidence - sont disséminées dans la région, comme à Al-Qasir et Riyad». 

Hawsawi dit que la fonction des colonnes diffère en fonction du site où elles sont trouvées ; elles servaient de signalisation aux convois sur les routes commerciales, et dans des zones spécifiques étaient réservées au culte ou à l’dentification d’une région ou d’un cimetière. 

Selon le professeur, l'architecture traditionnelle de l'Arabie ancienne était dominée par des murs épais et de petites fenêtres en fonction du climat. 

« Les constructions sont en général à base de calcaire ou toute pierre disponible, comme les maisons de Qaryat Al-Faw, qui sont très similaires aux maisons de Riyad, près des murailles qui entourent les villes, les forteresses et les bastions tels que le château de Tabuk au nord-ouest du pays, qui remonte à 3 500 avant JC, et de nombreux autres sites ». 

Les villes qui recèlent de nombreuses structures en pierre comprennent l'historique Diriyah, Al-Mubarraz à Hofuf, le quartier Al-Qalaa à Qatif, l'historique Sadous, l'historique Djeddah, le quartier Al-Aghwat à Médine, la grotte Hira et la grotte de Thowr à La Mecque. 


Cate Blanchett sera à l’honneur au Festival du film d’El Gouna

Cate Blanchett sera l'invitée d'honneur de cette année et recevra le prix Champion de l'humanité. (Getty Images)
Cate Blanchett sera l'invitée d'honneur de cette année et recevra le prix Champion de l'humanité. (Getty Images)
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  • L’actrice australienne sera l’invitée d’honneur du festival égyptien et recevra le Champion of Humanity Award pour son engagement humanitaire auprès des réfugiés en tant qu’ambassadrice du HCR
  • Reconnue pour ses rôles marquants au cinéma et son implication sur scène, Blanchett est aussi saluée pour son action sur le terrain dans des camps de réfugiés, incarnant la vision du festival : le cinéma au service de l’humanité

DUBAÏ : L’actrice et productrice australienne Cate Blanchett sera mise à l’honneur lors de la 8e édition du Festival du film d’El Gouna, en Égypte, qui se tiendra du 16 au 24 octobre.

Elle sera l’invitée d’honneur de cette édition et recevra le Champion of Humanity Award (Prix de la Championne de l’Humanité).

« De ses rôles emblématiques dans Elizabeth, Blue Jasmine et TÁR, à ses collaborations remarquables avec les plus grands réalisateurs, Cate Blanchett a laissé une empreinte indélébile sur le cinéma mondial », a publié le festival sur Instagram.

« Au-delà de son art, elle continue de défendre des causes humanitaires urgentes en tant qu’ambassadrice de bonne volonté mondiale pour le HCR, reflétant ainsi la vision du festival : le cinéma au service de l’humanité », ajoute le communiqué. « Pour saluer son engagement en faveur des réfugiés et des personnes déplacées de force, Cate Blanchett recevra le Champion of Humanity Award du Festival du film d’El Gouna. »

Cate Blanchett est également connue pour son travail sur scène, ayant été co-directrice artistique de la Sydney Theatre Company. Elle est aussi cofondatrice de Dirty Films, une société de production à l’origine de nombreux films et séries récompensés.

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Depuis 2016, elle occupe le rôle d’ambassadrice de bonne volonté pour le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés. À ce titre, elle utilise sa notoriété pour sensibiliser à la cause des réfugiés et encourager le soutien international. Elle a visité des camps de réfugiés et des communautés hôtes dans des pays comme la Jordanie, le Liban, le Bangladesh, le Soudan du Sud, le Niger et le Brésil.

En 2018, elle a reçu le Crystal Award lors du Forum économique mondial en reconnaissance de son engagement humanitaire.

Amr Mansi, fondateur et directeur exécutif du Festival d’El Gouna, a déclaré : « C’est un immense honneur d’accueillir une artiste du calibre de Cate Blanchett. Son talent exceptionnel fascine le public depuis des décennies, et son engagement humanitaire à travers le HCR est véritablement inspirant.

Ce partenariat avec le HCR et la Fondation Sawiris, ainsi que sa venue, illustrent parfaitement la mission essentielle de notre festival : utiliser la force du cinéma pour promouvoir un changement positif et soutenir l’humanité. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Quatre chanteuses pour une diva: Céline Dion au coeur d'un nouveau spectacle hommage

Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable.  Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf. (AFP)
Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable. Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf. (AFP)
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  • Pour interpréter les plus grands tubes de Céline Dion, dont les fans espèrent le retour, quatre chanteuses se partagent l'affiche de "Génération Céline", spectacle hommage piloté par Erick Benzi, fidèle arrangeur de la star québécoise
  • Pour "Génération Céline", qui démarre vendredi à Beauvais (Oise) avant Paris ce week-end puis une tournée en 2026, il a écouté les maquettes de plus de 200 chanteuses avant de retenir une vingtaine de candidates pour les castings

PARIS: Pour interpréter les plus grands tubes de Céline Dion, dont les fans espèrent le retour, quatre chanteuses se partagent l'affiche de "Génération Céline", spectacle hommage piloté par Erick Benzi, fidèle arrangeur de la star québécoise.

"Il y a une vraie attente de se retrouver tous ensemble, de chanter, de danser sur les chansons qu'on connaît. Et je pense que Céline, elle incarne ça", s'enthousiasme Erick Benzi, aux manettes de ce "tribute", ou spectacle hommage, un format qui rencontre un vif succès en France comme à l'étranger.

Pour "Génération Céline", qui démarre vendredi à Beauvais (Oise) avant Paris ce week-end puis une tournée en 2026, il a écouté les maquettes de plus de 200 chanteuses avant de retenir une vingtaine de candidates pour les castings.

"D'abord, est-ce qu'on est capable de chanter +All by myself+ ? Il y a des chansons comme ça qui sont des espèces de couperets", lance Benzi, en référence au standard d'Eric Carmen repris par Céline Dion en 1996.

Quatre chanteuses ont été sélectionnées pour interpréter des tubes en français et en anglais, tels que "On ne change pas", "I'm alive" ou "My heart will go on", le thème du "Titanic" de James Cameron. Catherine Pearson - chanteuse québecoise qui officie déjà dans le spectacle "Passion Céline" au Canada -, Magali Ponsada, Chiara Nova et Virginie Rohart unissent leurs voix, aux ressemblances troublantes avec celle de leur idole.

Plutôt que de faire incarner la star par une seule artiste, il a préféré opter pour "le fun d'une soirée" où "on raconte sa vie musicale" comme "un groupe de fans", explique le directeur de ce show produit par Richard Walter, l'un des spécialistes des "tributes" (Queen, Pink Floyd).

"Populaire" 

"Je connais bien Céline, parce que j'ai fait quatre albums avec elle, donc je sais un peu comment raconter cette histoire-là sans la trahir, sans mettre quoi que ce soit en péril", assure Erick Benzi, qui a notamment œuvré sur son album culte "D'Eux", avec Jean-Jacques Goldman.

Mais "il faut être bien conscient qu'on ne peut pas remplacer Céline: ce n'est pas qu'une des cinq meilleures chanteuses du monde - déjà ça, c'est difficile à trouver - mais c'est aussi une icône de mode, un conte de fées", s'exalte celui qui fut aussi proche de son mari et mentor René Angélil, décédé en 2016.

Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable.

Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf.

L'amour du public tient en partie à sa musique, "à la fois très exigeante au niveau vocal et en même temps très populaire", relève Erick Benzi.

"Tribute to Céline Dion", "Entre-D'eux", "Destin": les spectacles-hommages à la star sont légion, portés par un répertoire qui reste une valeur sûre et la demande d'un public jamais rassasié.

D'autant que son éventuel retour, en concert ou à travers un nouvel album studio, alimente les rumeurs mais reste hypothétique à ce stade.

Les fans se consolent avec l'anniversaire de l'album "D'eux", sorti il y a 30 ans avec des chansons ("Pour que tu m'aimes encore", "Je sais pas") écrites par Goldman et devenues cultes. Il est encore le disque francophone le plus vendu au monde, à environ 10 millions d'exemplaires.

"Quand je serai plus là", déclarait la chanteuse de 57 ans dans un documentaire diffusé fin août sur M6, "je pense sincèrement qu'il sera encore joué et qu'il sera encore chanté".

 


Diriyah: écrin d’histoire, une exposition qui transporte les parisiens au cœur de l’Arabie Saoudite

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
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  • D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle
  • Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale

PARIS: À peine franchi le seuil du Grand Palais Immersif à Paris, le visiteur de l’exposition « Diriyah : un écrin d’histoire » quitte le tumulte parisien pour se retrouver transporté au cœur de l’Arabie saoudite.
Le parcours débute par un long couloir aux murs sobres, délicatement éclairés, recouverts de tapis tissés artisanalement et ponctués de chants d’oiseaux.
À son terme, une porte massive en bois brut, sculptée selon la tradition ancestrale de Diriyah : l’immersion commence, dans une atmosphère d’apaisement et de sérénité.

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale.
Plus loin, un salon inspiré des habitations traditionnelles accueille les visiteurs. Assis au son apaisant du oud, ils dégustent café et figues, un goûter authentique qui évoque l’hospitalité saoudienne.

L’exposition déroule ensuite une série d’images monumentales retraçant la vie quotidienne d’autrefois : cavalerie, danses, vannerie et artisanats. Mais le point d’orgue du parcours est une immersion totale d’environ quatre minutes dans les rues de Diriyah.
Le spectateur se retrouve au milieu des habitants, partagé entre marchés animés, activités agricoles et scènes de fête : une expérience surprenante, qui donne l’impression de voyager sans quitter Paris.

Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.

Cette exposition n’est pas seulement une prouesse visuelle : elle incarne l’esprit d’une cité majeure de l’histoire saoudienne. Diriyah, berceau de l’État saoudien, est en effet le lieu où la dynastie Al Saoud a vu le jour au XVIIIᵉ siècle, au sein du site d’At-Turaif.
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, At-Turaif est un ensemble exceptionnel de palais et de demeures en briques de terre crue, restaurés avec soin et visités aujourd’hui par des millions de personnes. Il permet de revivre les origines politiques et culturelles du Royaume.

Mais Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.
Diriyah s’étend sur 11,7 km² et se compose de quartiers mêlant espaces résidentiels, commerciaux et culturels. Le projet de développement prévoit plus de 30 hôtels, des parcs, des zones de loisirs, ainsi que la création de 178 000 emplois.

Depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.

Parmi ses joyaux contemporains, les terrasses de Bujairi séduisent par leurs restaurants raffinés et leurs boutiques, tandis que le wadi Hanifa, une vallée verdoyante transformée en oasis moderne, invite à la promenade entre arbres nouvellement plantés, pistes cyclables et sentiers équestres.
Ce mélange de patrimoine et de modernité fait de Diriyah une destination unique, alliant mémoire historique, innovation et respect de l’environnement.

« Nous voulons que les visiteurs s’imprègnent pleinement de la vie de Diriyah, qu’ils ressentent son passé, son présent et son avenir », explique Saeed Abdulrahman Metwali, directeur général de la stratégie d’orientation touristique et du design.
Selon lui, l’expérience immersive proposée à Paris est une manière de donner un avant-goût de la richesse culturelle et humaine que Diriyah réserve à ses visiteurs : « À travers ces images, on découvre les habitants, les marchés, les maisons et l’âme de la cité. L’idée est d’offrir une perception vivante et authentique, qui incite à venir découvrir Diriyah sur place. »

Les chiffres confirment d’ailleurs cet engouement : depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.
L’objectif est ambitieux : en accueillir 50 millions d’ici 2030, grâce à une offre hôtelière et culturelle sans cesse enrichie.

L’exposition parisienne, de courte durée (du 12 au 14 septembre), illustre la volonté de Diriyah de s’ouvrir à l’international et témoigne de sa stratégie visant à se positionner comme un lieu mondial du tourisme culturel, où se conjuguent tradition et modernité.