Nommé aux Golden Globes, Tahar Rahim décrit son tournage «le plus intense»

L'acteur franco-algérien Tahar Rahim au 17e Festival International du Film de Marrakech. L'acteur de 39 ans, a été nominé le 3 février 2021 pour un Golden Globe  dans la catégorie «meilleur acteur dans un film dramatique» pour son rôle dans le film «Le Mauritanien». (AFP)
L'acteur franco-algérien Tahar Rahim au 17e Festival International du Film de Marrakech. L'acteur de 39 ans, a été nominé le 3 février 2021 pour un Golden Globe dans la catégorie «meilleur acteur dans un film dramatique» pour son rôle dans le film «Le Mauritanien». (AFP)
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Publié le Jeudi 04 février 2021

Nommé aux Golden Globes, Tahar Rahim décrit son tournage «le plus intense»

  • Dans ce film inspiré d'une histoire vraie, il incarne Mohamedou Ould Slahi, un Mauritanien suspecté à tort de terrorisme et enfermé pendant 14 ans à Guantanamo
  • «C'est une histoire vraie qui mérite et qui doit être racontée. C'est terrible ce qu'il s'est passé pour cet homme, dans le cœur duquel règne un message de pardon et de paix.»

PARIS : Privation de nourriture, simulation de noyade: Tahar Rahim, «très heureux» d'avoir été nommé mercredi aux prestigieux Golden Globes américains, raconte à l'AFP avoir vécu son tournage «le plus intense» sur le plateau de «Désigné Coupable».

L'acteur franco-algérien de 39 ans a été nommé dans la catégorie «meilleur acteur dans un film dramatique» pour son rôle dans ce film de Kevin Macdonald.

Dans ce film inspiré d'une histoire vraie, il incarne Mohamedou Ould Slahi, un Mauritanien suspecté à tort de terrorisme et enfermé pendant 14 ans à Guantanamo. Son avocate, qui le fera libérer à force d'acharnement judiciaire contre l'administration américaine, est jouée par Jodie Foster.

«C'est une histoire vraie qui mérite et qui doit être racontée. C'est terrible ce qu'il s'est passé pour cet homme, dans le cœur duquel règne un message de pardon et de paix. C'est ça le plus important au fond», a-t-il déclaré à l'AFP.

Dépeignant avec précision les conditions extrêmes de détention sur la base américaine installée sur l'île de Cuba, le tournage était «le plus intense que j'ai jamais fait», a relaté Tahar Rahim.

«J'ai dû physiquement me transformer, perdre énormément de kilos en très peu de temps (...) ce qui m'a mis dans un état émotionnel très particulier».

«Le seul moyen que j'ai trouvé pour rendre ces scènes terribles de tortures authentiques, c'était d'en faire un peu l'expérience. D'aller au plus proche. Ce qu'on voit dans le film, je l'ai fait en vrai. J'ai porté de vraies menottes, j'ai été dans ces cellules froides, j'étais ‘waterboardé’ (torturé par simulation de noyade) ‘forcefillé’ (gavé de force de nourriture)», a-t-il décrit.

A l'écran, l'acteur révélé en 2009 dans un autre film de prison, «complètement différent» selon lui, «Un prophète» de Jacques Audiard, apparaît métamorphosé, les joues creusées et le crâne rasé.

L'acteur, qui joue aussi dans la série «The Eddy», explique «adorer» travailler aux Etats-Unis, mais n'a pas l'intention d'y déménager.

«Jouer dans une langue étrangère, c'est une autre façon d'interpréter. Le corps, le visage, bougent différemment l'usage des mots n'est pas le même, donc les émotions et l'interprétation du personnage sont forcement différentes, et ça, c'est très intéressant», a-t-il ajouté.

Les Golden Globes sont traditionnellement vus comme un marche-pied vers les Oscars, mais Tahar Rahim préfère ne pas y penser: «je vais pas vivre l'instant présent, je ne veux pas gâcher ça», dit-il.

Mais il conserve un rêve: «j'adorerais me retrouver dans un western».. Du côté des bons ou des méchants ? «On verra quand on y sera», sourit-il.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com