Israël, leader mondial de la vaccination contre la Covid-19, connaît certaines limites

Israël, célèbre pour ses prouesses de haute technologie et son esprit d’innovation, mène la campagne de vaccination contre la Covid-19 la plus rapide au monde (AP)
Israël, célèbre pour ses prouesses de haute technologie et son esprit d’innovation, mène la campagne de vaccination contre la Covid-19 la plus rapide au monde (AP)
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Publié le Vendredi 05 février 2021

Israël, leader mondial de la vaccination contre la Covid-19, connaît certaines limites

  • Il y aura probablement d'autres fermetures partielles tant que la menace connaît des hauts et des bas
  • Certaines parties de la population ont manifesté une réticence évidente à se faire vacciner

TEL-AVIV, Israël: Dans sa lutte contre le coronavirus, Israël découvre les limites des vaccins. Le pays, célèbre pour ses prouesses de haute technologie et son esprit d’innovation, mène la campagne de vaccination la plus rapide au monde, motivée par la fierté nationale et un profond désir de commencer à «retourner à la vie», comme l’a exprimé le Premier ministre, Benjamin Netanyahou. 

Les experts affirment toutefois que le déconfinement du pays prendra encore des mois, compliqué par des mutations du coronavirus qui se sont propagées depuis la Grande-Bretagne et l'Afrique du Sud, de même que par un refus de certaines de respecter les règles de sécurité, ainsi que des hésitations dans le rythme des vaccinations pour les personnes de moins de 60 ans. 

Alors que l’on s’attend à ce que le gouvernement commence à assouplir dans les prochains jours le troisième confinement au niveau national, il y aura probablement d'autres fermetures partielles tant que la menace connaît des hauts et des bas. 

«Cela va être un exercice d'équilibre», déclare Eyal Leshem, directeur du Centre de médecine du voyage et des maladies tropicales au Sheba Medical Center. 

Exploit impressionnant: plus d'un tiers des 9,3 millions d'habitants d'Israël ont reçu au moins un vaccin en quelques semaines, et plus de 1,9 million ont reçu les deux doses, mettant peut-être le pays sur la bonne voie pour vacciner presque toute sa population adulte d'ici à la fin du mois de mars. 

Parallèlement aux éloges pour sa rapidité, Israël a fait l’objet de critiques mondiales pour avoir exclu les Palestiniens de la Cisjordanie occupée par Israël et de la bande de Gaza sous blocus. Cette situation a attiré l'attention sur la disparité mondiale en matière d'accès aux vaccins entre les pays riches et les pays pauvres. 

Les groupes de défense des droits humains affirment qu'Israël a l'obligation, en tant que puissance occupante, de vacciner les Palestiniens. Israël nie avoir une telle responsabilité et dit que sa priorité va à ses propres citoyens. Néanmoins, Israël a transféré cette semaine pour la première fois 5 000 doses du vaccin Moderna à l'Autorité palestinienne pour vacciner le personnel médical. 

En Israël, les chercheurs commencent à constater, et c’est la première fois, les effets des vaccinations, donnant ainsi aux autres pays un aperçu de ce qui pourrait les attendre. 

Benjamin Netanyahou a déclaré jeudi que parmi les personnes de plus de 60 ans– premier groupe vacciné –, les cas graves d'hospitalisations ont chuté de 26 % et les contaminations confirmées ont chuté de 45 % au cours des seize derniers jours. 

«C’est un résultat direct des vaccinations», a-t-il dit. «Les vaccins agissent.» 

Mais d'autres indicateurs clés, notamment les décès et les nouvelles contaminations, restent élevés, en partie à cause des mutations à propagation rapide et du délai d'un mois avant que le vaccin ne montre tous ses bienfaits. 

Israël a signalé quelque 7 000 nouvelles contaminations par jour, l'un des taux les plus élevés dans les pays les plus développés. Près de 5 000 personnes sont décédées, dont plus d'un quart pour le seul mois de janvier. 

Israël a certains avantages qui montrent que son succès en matière de vaccination ne peut être facilement reproduit ailleurs. C’est un petit pays, avec une population de 9,3 millions de d’habitants. Il dispose d'un système de soins de santé centralisé et numérisé, dispensé par seulement quatre Organisations de maintien de la santé (HMO). Enfin, son dirigeant, Netanyahou, a fait de la campagne de vaccination une pièce maîtresse de sa candidature à la réélection en mars, négociant personnellement des accords avec les PDG de Pfizer et Moderna. 

Les experts du monde entier observent toutefois le pays de très près. 

«Le programme énergique de vaccination d’Israël démontre qu’il est en effet possible pour un pays d’injecter des vaccins dans les bras des gens rapidement et efficacement», déclare Jonathan Crane, bioéthicien à l'Emory University d’Atlanta. Dans un e-mail, il a vanté l'effort centralisé, en comparaison avec la manière «fragmentée» dans des pays comme les États-Unis, où les vaccins sont fournis par diverses instances. 

Même avec ces premiers signes de succès, il est de plus en plus clair qu’il n’y aura pas «un lendemain» de la pandémie, un moment de fête où les gens pourront retourner travailler, organiser de grandes réunions de famille, ou reprendre leur ancienne sociale. 

Le déconfinement dépendra de nombreux facteurs, notamment des efforts pour arrêter la propagation des variants hautement contagieux, et de la décision de la population de prendre les précautions nécessaires. De nombreux Israéliens ont été atterrés cette semaine par les scènes de grandes funérailles ultraorthodoxes pour deux rabbins très respectés, au cours desquelles la plupart des personnes endeuillées ne portaient pas de masque. 

Certaines parties de la population, notamment parmi les Arabes et les ultraorthodoxes, ainsi que chez les jeunes adultes, ont manifesté une réticence évidente à se faire vacciner, ce qui pourrait également entraver les efforts visant à obtenir une «immunité collective» et à freiner le virus. 

«Toute l’Europe attend les vaccins, et les gens ici ne veulent pas se faire vacciner?», demande Sara Baruch après avoir reçu sa deuxième dose mercredi à Tel-Aviv. «C'est étrange…» 

Elle explique que ce serait une «grosse erreur» de persister dans ce sens: «Nous ne pourrons pas partir en vacances, ni retourner à notre vie d’avant.» 

La campagne de vaccination est devenue une composante de la culture populaire et un sujet de fierté nationale. Les Israéliens postent fièrement des photos sur les réseaux sociaux montrant qu'ils se font vacciner, et une HMO sert des cappuccinos juste après la vaccination, afin que les gens puissent être surveillés pour d’éventuels effets secondaires avant de partir. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur arabnews.com 


Soudan: craintes de la poursuite des exactions à El-Facher

Des enfants et des familles déplacés d'El-Fasher dans un camp où ils se sont réfugiés pour échapper aux combats entre les forces gouvernementales et le RSF, à Tawila, dans la région du Darfour. (UNICEF via AP)
Des enfants et des familles déplacés d'El-Fasher dans un camp où ils se sont réfugiés pour échapper aux combats entre les forces gouvernementales et le RSF, à Tawila, dans la région du Darfour. (UNICEF via AP)
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  • Des massacres se poursuivent à El-Facher, dernière grande ville du Darfour tombée aux mains des Forces de soutien rapides (FSR) après 18 mois de siège
  • La situation est décrite comme « apocalyptique » par les diplomaties allemande et britannique, tandis que l’ONU réclame des enquêtes rapides sur les atrocités et que plus de 65 000 civils ont fui la ville, désormais en ruines

Port-Soudan: De nouvelles images satellites et l'ONG Médecins sans frontières (MSF) suggèrent samedi la poursuite des massacres dans la ville soudanaise d'El-Facher, près d'une semaine après sa prise par les paramilitaires.

Alors que les informations sur des violences contre les civils se multiplient, les chefs de la diplomatie allemande et britannique ont alerté sur une situation "absolument apocalyptique" et "véritablement terrifiante" sur le terrain.

Après 18 mois de siège, les Forces de soutien rapides (FSR, paramilitaires) de Mohamed Daglo ont pris dimanche El-Facher, dernière grande ville du Darfour (ouest) qui échappait encore à leur contrôle dans leur guerre contre l'armée du général Abdel Fattah al-Burhane.

Selon le Laboratoire de recherche humanitaire de l'université de Yale, qui analyse des vidéos et des images satellites, les dernières images datant de vendredi ne "montrent aucun mouvement à grande échelle" à El-Facher, ce qui suggère que la majorité de sa population est "morte, capturée ou cachée".

Le laboratoire a identifié au moins 31 groupes d'objets correspondant à des corps humains entre lundi et vendredi, dans différents quartiers, sur des sites universitaires et des sites militaires. "Les indices montrant que les massacres se poursuivent sont clairement visibles", conclut-il.

- "Tuées, retenues, pourchassées" -

MSF a lui aussi dit craindre samedi qu'un "grand nombre de personnes" y soient toujours "en grave danger de mort" et que les civils soient empêchés par les FSR et leurs alliés "d'atteindre des zones plus sûres" comme Tawila.

Des milliers de personnes ont déjà fui El-Facher pour cette ville située à environ 70 km à l'ouest, et où les équipes de MSF se sont préparées à faire face à un afflux massif de déplacés et de blessés.

Des survivants ont raconté à l'ONG que les personnes ont été séparées selon leur sexe, âge ou identité ethnique présumée, et que beaucoup sont toujours détenues contre rançon. Un survivant a rapporté des "scènes horribles" où des combattants écrasaient des prisonniers avec leurs véhicules.

"Le nombre de personnes arrivées à Tawila est très faible (...) Où sont toutes les personnes manquantes, qui ont déjà survécu à des mois de famine et de violence à El-Facher?" s'interroge Michel-Olivier Lacharité, responsable des opérations d'urgence chez MSF. "D'après ce que nous disent les patients, la réponse la plus probable, bien qu'effrayante, est qu'elles sont tuées, retenues et pourchassées lorsqu'elles tentent de fuir", relate-t-il.

Au total, plus de 65.000 civils ont fui El-Facher, où des dizaines de milliers de personnes sont encore piégées, selon l'ONU. Avant l'assaut final des paramilitaires, la ville comptait environ 260.000 habitants.

- "Apocalyptique" -

Depuis dimanche, plusieurs vidéos sur les réseaux sociaux montrent des hommes en uniforme des FSR procédant à des exécutions sommaires à El-Facher, les paramilitaires affirmant que plusieurs de ces enregistrements ont été "fabriqués" par des sites liés à l'armée.

Les paramilitaires ont affirmé jeudi avoir arrêté plusieurs de leurs combattants soupçonnés d'exactions lors de la prise d'El-Facher, l'ONU réclamant vendredi des enquêtes "rapides et transparentes" après des "témoignages effroyables" d'atrocités dans cette localité.

S'exprimant en marge d'une conférence à Bahreïn, le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul, a décrit samedi la situation à El-Facher comme "absolument apocalyptique", évoquant comme l'ONU la "pire crise humanitaire du monde". "Les FSR se sont publiquement engagés à protéger les civils et devront rendre compte de leurs actions", a-t-il ajouté.

"Les informations qui nous parviennent du Darfour ces derniers jours sont véritablement terrifiantes", a déclaré son homologue britannique Yvette Cooper, évoquant les "atrocités commises, exécutions de masse, famine et le viol comme arme de guerre".

Le Soudan est déchiré depuis avril 2023 par une guerre opposant l'armée, qui contrôle l'est et le nord du pays, et les FSR, désormais maîtres de l'ensemble du Darfour, une région vaste comme la France métropolitaine.

Les pourparlers en vue d'une trêve, menés depuis plusieurs mois par un groupe réunissant les Etats-Unis, l'Egypte, les Emirats arabes unis et l'Arabie saoudite, sont dans l'impasse, selon un responsable proche des négociations.

Les FSR ont reçu armes et drones des Emirats arabes unis, selon des rapports de l'ONU, tandis que l'armée bénéficie de l'appui de l'Egypte, de l'Arabie saoudite, de l'Iran et de la Turquie, selon des observateurs. Tous nient toute implication.


Le président libanais accuse Israël de répondre à son offre de négociations en intensifiant ses attaques

Le président libanais Joseph Aoun a accusé vendredi Israël de répondre à son offre de négociation en intensifiant ses frappes aériennes, dont la dernière a tué un homme à moto dans le sud du Liban. (Reuters/File)
Le président libanais Joseph Aoun a accusé vendredi Israël de répondre à son offre de négociation en intensifiant ses frappes aériennes, dont la dernière a tué un homme à moto dans le sud du Liban. (Reuters/File)
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  • Le président libanais Joseph Aoun accuse Israël d’avoir répondu à son offre de négociations par une intensification des frappes, qui ont tué deux personnes dans le sud du Liban
  • En visite à Beyrouth, le ministre allemand Johann Wadephul appelle à un retrait israélien du sud du Liban et à un désarmement du Hezbollah, condition jugée essentielle pour la reprise du dialogue

BEYROUTH: Le président libanais, Joseph Aoun, a accusé Israël de répondre à l'offre de négociations du Liban par une intensification de ses frappes, les dernières ayant tué vendredi deux hommes dans le sud du pays selon Beyrouth.

"Le Liban est prêt à des négociations pour mettre fin à l'occupation israélienne, mais toute négociation (...) a besoin d'une volonté réciproque, ce qui n'est pas le cas", a affirmé M. Aoun à l'issue d'un entretien avec le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul.

Le chef de l'Etat s'était déjà prononcé le 13 octobre pour des négociations entre les deux pays voisins, toujours formellement en état de guerre, et qui ont émergé en novembre dernier d'un an de conflit meurtrier entre Israël et le Hezbollah libanais.

Israël "répond à cette option en menant davantage d'attaques contre le Liban (...) et en intensifiant la tension", a déploré M. Aoun

Selon le ministère de la Santé libanais, deux personnes ont été tuées vendredi lors de deux frappes israéliennes dans le sud du pays.

L'Agence nationale d'information libanaise (Ani, officielle) a indiqué qu'un drone avait notamment visé un homme à moto dans le village de Kounine.

L'armée israélienne a affirmé avoir tué un "responsable de la maintenance du Hezbollah", qui oeuvrait selon elle à rétablir des infrastructures du mouvement pro-iranien.

La veille, une unité israélienne s'était introduite dans le village frontalier de Blida, où les soldats ont tué un employé municipal.

M. Aoun a demandé à l'armée de "faire face" à toute nouvelle incursion israélienne en territoire libanais.

- "Condition sine qua non" -

Malgré le cessez-le-feu ayant mis fin en novembre 2024 à la guerre entre le Hezbollah et Israël, ce dernier continue de mener des frappes régulières au Liban disant viser des cibles du mouvement chiite, et a intensifié ses raids ces derniers jours.

L'armée israélienne se maintient aussi dans cinq positions dans le sud du Liban.

Selon un bilan de l'AFP basé sur des données du ministère de la Santé, au moins 25 personnes, dont un Syrien, ont été tuées en octobre.

L'ONU avait indiqué mardi que 111 civils avaient été tués au Liban par les forces israéliennes depuis la fin de la guerre.

Le chef de la diplomatie allemande a apporté son soutien au président libanais, affirmant qu'il exhorterait son homologue israélien, Gideon Saar, à retirer l'armée israélienne du sud du Liban.

"Il doit y avoir un retrait des troupes israéliennes. Je comprends qu'Israël ait besoin de sécurité (...) Mais nous avons maintenant besoin d'un processus de confiance mutuelle. Et je m'engage à ce que les deux parties se parlent", a dit le ministre allemand.

Il a également "encouragé le gouvernement libanais à veiller à ce qu'un processus crédible, compréhensible et rapide de désarmement du Hezbollah soit mis en place", une "tâche colossale" mais, a-t-il estimé, "la condition sine qua non" pour régler les relations avec Israël.

Le Hezbollah est sorti très affaibli du conflit et les Etats-Unis exercent une intense pression sur le gouvernement libanais pour que le mouvement chiite livre ses armes à l'armée nationale, ce qu'il refuse jusqu'à présent.


Israël a rendu à Gaza 30 corps de Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages 

Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
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  • "Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès
  • Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre

GAZA: Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza.

"Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès.

Les otages avaient été enlevés lors de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui avait déclenché la guerre dans la bande Gaza.

Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre.

Depuis cette date, le Hamas a également rendu deux dépouilles d'otages non-israéliens, un Thaïlandais et un Népalais.

Le mouvement islamiste a jusqu'à présent restitué les restes de 17 des 28 corps qui se trouvaient encore à Gaza et auraient dû être rendus au début de la trêve, assurant que localiser les autres dépouilles est "complexe" dans le territoire dévasté par deux ans de guerre.

Des équipes égyptiennes autorisées à entrer dans le territoire palestinien par Israël participent aux recherches avec des engins de chantiers.

Lundi soir, le Hamas avait rendu à Israël les restes d'un otage, identifié comme étant ceux d'Ofir Tzarfati, dont une partie de la dépouille avait déjà été récupérée en deux fois.

Les retards successifs dans la remise des corps des otages ont provoqué la colère du gouvernement israélien, qui a accusé le Hamas de violer l'accord de trêve. Et les familles des otages ont exigé des mesures plus sévères pour contraindre le groupe palestinien à se conformer à l'accord.

Dix corps d'otages du 7-Octobre seraient encore à Gaza, ainsi que celui d'un soldat mort durant une guerre en 2014. Tous sont israéliens sauf un Tanzanien et un Thaïlandais.

Par ailleurs, à deux reprises depuis le 10 octobre, Israël a mené des bombardements massifs sur Gaza en représailles à des tirs qui ont tué trois de ses soldats. Le 19 octobre, les bombardements israéliens avaient fait au moins 45 morts et mardi 104.

Le Hamas, qui dément avoir tiré sur les soldats israéliens, a accusé Israël de violer le cessez-le-feu.