ArabsStock, la nouvelle médiathèque numérique qui offre un contenu arabe « vrai »

ArabsStock fournit du contenu numérique sous licence, y compris, mais sans s'y limiter, des images et des vidéos, des graphiques et des fichiers audio. (PHOTO FOURNIE)
ArabsStock fournit du contenu numérique sous licence, y compris, mais sans s'y limiter, des images et des vidéos, des graphiques et des fichiers audio. (PHOTO FOURNIE)
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Publié le Samedi 11 juillet 2020

ArabsStock, la nouvelle médiathèque numérique qui offre un contenu arabe « vrai »

  • La plateforme souhaite résoudre la pénurie de contenu en arabe et s'adresse aux producteurs, concepteurs et sociétés de marketing
  • La plateforme se concentre sur la production, la présentation et la commercialisation d’un contenu arabe

RIYAD: ArabsStock propose des milliers de photos et de vidéos exclusives, pour les spécialistes du marketing et les designers de la région, souvent confrontés aux problèmes de la qualité et de la pertinence du contenu.

La plateforme, lancée le 11 juin dernier, se concentre sur la production, la présentation et la commercialisation d’un contenu arabe « vrai », selon le représentant et partenaire d'ArabsStock, Khalid Bin Khanen. La plate-forme propose également différentes formules d'abonnement pour les clients individuels et institutionnels, ainsi qu’un contenu sur mesure pour les marques.

« ArabsStock fournit du contenu numérique sous licence, y compris, mais sans s'y limiter, des images et des vidéos, des graphiques et des fichiers audio », a expliqué Khalid Bin Khanen à Arab News.

Le service souhaite ainsi résoudre la pénurie de contenu en arabe et s'adresse aux producteurs, concepteurs et sociétés de marketing, ainsi qu’aux médias électroniques qui dépendent du contenu en ligne.

« Dans leur version internationale, certains sites web proposent souvent des images de personnes imaginaires du Golfe. Ce sont en réalité des étrangers qui représentent les personnes du Golfe uniquement dans leur apparence, et ils portent même les vêtements du Golfe de manière incorrecte », a déploré Bin Khanen.

Le site propose actuellement des banques d'images de villes et de monuments du Royaume, de personnes de tous âges, ainsi que des photos de lieux de travail, de loisirs et d'enseignement, qui peuvent être utilisées dans divers contextes.

ArabsStock cible en fait les Saoudiens et les citoyens du Golfe, afin de développer un contenu et des médias adaptés à la culture, la nature et le style des pays du Conseil de coopération du Golfe.

« L'objectif d'ArabsStock est de créer des opportunités profitables  pour tous les créateurs – y compris les photographes, les réalisateurs, les designers, les musiciens et tous ceux qui aspirent à construire et à enrichir la culture et le contenu arabe authentique –, en exposant et en autorisant l'utilisation de leur contenu créatif au monde entier », a expliqué Bin Khanen.  

« ArabsStock bénéficie d'une équipe de professionnels pour mettre en œuvre et réaliser de tels visuels », a-t-il ajouté. « Ces personnes brillantes dans leurs domaines ont été recrutées pour contribuer au développement de la plus grande bibliothèque d'images et de vidéos du Moyen Orient. Le site dispose également d'une liste de modèles et d'emplacements dans sa base de données, afin d’enrichir le contenu présenté pour les navigateurs web. »

M. Bin Khanen a ajouté que l'Arabie Saoudite représentait l'un des marchés les plus vastes et les plus importants, car les entreprises mondiales ciblent le pays pour promouvoir des publicités et des projets, en particulier des projets électroniques et financiers.

Par la suite, ArabsStock prévoit de proposer un contenu en arabe à tous les pays « avec des classifications appropriées, un accès facile... le tout avec un plan bien étudié et des étapes claires ».

M. Bin Khanen a par ailleurs déclaré que le site serait bientôt développé dans différentes langues à destination d'un public plus large, y compris les pays non-arabes.

Si la plateforme n'a pas encore publié tout son contenu sur le site, elle le fera progressivement pour atteindre ses principaux objectifs.

« Nous avons plus de 400 000 articles exclusifs – notamment des images et des vidéos prêtes à être publiées –, qui seront progressivement dévoilés au moment opportun », a conclu Khalid Bin Khanen. « Nous développons en permanence de nouveaux éléments pour suivre le rythme des événements et des occasions. »

Les contenus en ligne sont désormais disponibles à l'achat sur www.arabsstock.com.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur ArabNews.com le 19 juin 2020.


«Des habitants meurent de froid»: Gaza frappé par de nouvelles intempéries

Selon le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, un nouveau-né est décédé lundi des suites d'une hypothermie sévère causée par un froid extrême. Le ministère ajoute qu'il avait été admis à l'hôpital il y a deux jours et placé en soins intensifs. (AFP)
Selon le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, un nouveau-né est décédé lundi des suites d'une hypothermie sévère causée par un froid extrême. Le ministère ajoute qu'il avait été admis à l'hôpital il y a deux jours et placé en soins intensifs. (AFP)
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  • "Avec les fortes pluies et le froid apportés par la tempête Byron, des habitants de la bande de Gaza meurent de froid", a écrit lundi sur X Philippe Lazzarini, le chef de l'agence de l'ONU chargée des réfugiés palestiniens (Unrwa)
  • "Nos aides attendent depuis des mois d'entrer à Gaza. Elles permettraient de couvrir les besoins de centaines de milliers de personnes en détresse", a-t-il déploré

GAZA: De nouvelles pluies hivernales se sont abattues cette semaine sur la bande de Gaza, déjà ravagée par la guerre, faisant au moins 18 morts depuis le début des intempéries.

Des Palestiniens poussant une voiture dans une rue inondée, une charrette tirée par un âne progressant difficilement à travers les eaux, des tentes et des abris de fortune de déplacés inondés: la situation s'aggrave dans un territoire palestinien en ruines.

"Avec les fortes pluies et le froid apportés par la tempête Byron, des habitants de la bande de Gaza meurent de froid", a écrit lundi sur X Philippe Lazzarini, le chef de l'agence de l'ONU chargée des réfugiés palestiniens (Unrwa).

"Nos aides attendent depuis des mois d'entrer à Gaza. Elles permettraient de couvrir les besoins de centaines de milliers de personnes en détresse", a-t-il déploré.

Si un cessez-le-feu est entré en vigueur en octobre après deux années de guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas, l'ONU estime que l'aide humanitaire arrive en quantité insuffisante face à l'ampleur des besoins de la population démunie.

Nourrissons «en danger»

Selon le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, un nouveau-né est décédé lundi des suites d'une hypothermie sévère causée par un froid extrême. Le ministère ajoute qu'il avait été admis à l'hôpital il y a deux jours et placé en soins intensifs.

Trois enfants étaient décédés dans des conditions similaires la semaine dernière, d'après la Défense civile, organisation de premiers secours opérant sous l'autorité du mouvement islamiste.

Si un cessez-le-feu est entré en vigueur en octobre, l'ONU estime que l'aide humanitaire arrive en quantité insuffisante face à l'ampleur des besoins de la population démunie.

Environ 1,3 million de personnes, sur une population de plus de deux millions d'habitants dans le territoire, ont actuellement besoin d'un hébergement d'urgence, selon les Nations unies, qui mettent en garde contre un risque croissant d'hypothermie.

Les nourrissons encourent particulièrement un "grand danger" avec les conditions hivernales, avertit l'organisation.

«Reconstruire le territoire»

La Défense civile de Gaza avait indiqué vendredi qu'au moins 16 personnes étaient mortes en 24 heures des suites de l'effondrement de bâtiments ou des effets du froid.

Outre le nourrisson, le porte-parole de l'organisation, Mahmoud Bassal, a fait état mardi d'un autre décès après l'effondrement du toit d'un bâtiment à la suite de fortes pluies dans le nord-ouest de la ville de Gaza.

Il a précisé que la maison avait déjà été endommagée par des frappes aériennes pendant la guerre.

Des images de l'AFP montrent des secouristes extraire le corps d'un Palestinien des décombres d'un bâtiment. Non loin, des proches en deuil pleurent.

"Nous appelons le monde à résoudre nos problèmes et à reconstruire le territoire afin que nous puissions avoir des maisons au lieu (...) de vivre dans la rue", a déclaré Ahmed al-Hossari, qui a perdu un membre de sa famille.

La bande de Gaza connaît généralement un épisode de fortes pluies à la fin de l'automne et en hiver, mais l'état de dévastation du territoire, des conséquences de la guerre, a rendu ses habitants plus vulnérables.

 


Négociations de paix au Soudan: le chef de l'armée prêt à «collaborer» avec Trump

Le chef de l'armée soudanaise et dirigeant de facto du pays, le général Abdel Fattah al-Burhane, s'est dit prêt à collaborer avec le président américain Donald Trump, au moment où les négociations pour un cessez-le-feu menées par les Etats-Unis sont à l'arrêt. (AFP)
Le chef de l'armée soudanaise et dirigeant de facto du pays, le général Abdel Fattah al-Burhane, s'est dit prêt à collaborer avec le président américain Donald Trump, au moment où les négociations pour un cessez-le-feu menées par les Etats-Unis sont à l'arrêt. (AFP)
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  • Le général al-Burhane "a affirmé la volonté du Soudan de travailler avec le président Trump, son secrétaire d'État (Marco Rubio) et son envoyé pour la paix au Soudan (Massad Boulos)"
  • Ce voyage était destiné à discuter de l'initiative présentée par le dirigeant saoudien au président américain lors d'une récente visite officielle à Washington, selon une source gouvernementale soudanaise

PORT-SOUDAN: Le chef de l'armée soudanaise et dirigeant de facto du pays, le général Abdel Fattah al-Burhane, s'est dit prêt à collaborer avec le président américain Donald Trump, au moment où les négociations pour un cessez-le-feu menées par les Etats-Unis sont à l'arrêt.

Le général al-Burhane "a affirmé la volonté du Soudan de travailler avec le président Trump, son secrétaire d'État (Marco Rubio) et son envoyé pour la paix au Soudan (Massad Boulos)", a déclaré le ministère des Affaires étrangères pro-armée dans un communiqué publié à l'issue d'un déplacement officiel à Ryad, à l'invitation du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane.

Ce voyage était destiné à discuter de l'initiative présentée par le dirigeant saoudien au président américain lors d'une récente visite officielle à Washington, selon une source gouvernementale soudanaise.

Les négociations de paix menées par les Etats-Unis avec le groupe de médiateurs du Quad (réunissant Egypte, Arabe Saoudite et Emirats) sont à l'arrêt depuis que le général al-Burhane a affirmé que la dernière proposition de trêve transmise par M. Boulos était "inacceptable", sans préciser pourquoi.

Le militaire avait alors fustigé une médiation "partiale" et reproché à l'émissaire américain de reprendre les éléments de langage des Emirats, accusés d'armer les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR).

Abou Dhabi nie régulièrement fournir des armes, des hommes et du carburant aux FSR, malgré des preuves fournies par des rapports internationaux et enquêtes indépendantes.

De leur côté, les FSR ont annoncé qu'ils acceptaient la proposition de trêve mais les attaques sur le terrain n'ont pas pour autant cessé au Kordofan, région au coeur de combats intenses.

Pour l'instant, aucune nouvelle date de négociations n'a été fixée, que ce soit au niveau des médiateurs du Quad ou de l'ONU qui essaie parallèlement d'organiser des discussions entre les deux camps.

Le Soudan est déchiré depuis avril 2023 par une guerre opposant l'armée, qui contrôle le nord et l'est du pays - aux FSR, dominantes dans l'ouest et certaines zones du sud.

Depuis la prise du dernier bastion de l'armée dans la vaste région voisine du Darfour, les combats se sont intensifiés dans le sud du pays, au Kordofan, région fertile, riche en pétrole et en or, charnière pour le ravitaillement et les mouvements de troupes.

Le conflit, entré dans sa troisième année, a fait plusieurs dizaines de milliers de morts, déraciné des millions de personnes et provoqué ce que l'ONU qualifie de "pire crise humanitaire au monde".

 


Le prince héritier saoudien rencontre le chef du conseil de transition soudanais pour discuter de la sécurité et de la stabilité

Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman a rencontré lundi à Riyad Abdel Fattah Al-Burhan pour discuter des derniers développements au Soudan et des efforts visant à rétablir la sécurité et la stabilité dans le pays. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman a rencontré lundi à Riyad Abdel Fattah Al-Burhan pour discuter des derniers développements au Soudan et des efforts visant à rétablir la sécurité et la stabilité dans le pays. (SPA)
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  • La réunion a eu lieu au palais Al-Yamamah, où le prince héritier s'est entretenu avec le président du Conseil de souveraineté transitoire du Soudan et sa délégation
  • Au cours des entretiens, les deux parties ont passé en revue la situation au Soudan, ses implications régionales et les efforts visant à assurer la sécurité et la stabilité dans le contexte de la crise persistante que traverse le pays

RIYADH : Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a rencontré Abdel Fattah Al-Burhan à Riyad lundi pour discuter des derniers développements au Soudan et des efforts visant à restaurer la sécurité et la stabilité dans le pays, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

La réunion a eu lieu au palais Al-Yamamah, où le prince héritier s'est entretenu avec le président du Conseil de souveraineté transitoire du Soudan et sa délégation.

Au cours des entretiens, les deux parties ont passé en revue la situation au Soudan, ses implications régionales et les efforts visant à assurer la sécurité et la stabilité dans le contexte de la crise persistante que traverse le pays, a ajouté SPA.

Le ministre saoudien de la défense, le prince Khalid ben Salmane, le ministre des affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, le ministre d'État et conseiller à la sécurité nationale, Musaed bin Mohammed Al-Aiban, le ministre des finances, Mohammed Al-Jadaan, et l'ambassadeur saoudien au Soudan, Ali Hassan Jaafar, ont également assisté à la réunion.