Afghanistan: cinq employés de ministères tués à Kaboul

Un policier inspecte pendant que les pompiers nettoient le site de l'explosion d'une bombe à Kaboul le 2 février 2021 (Photo, AFP)
Un policier inspecte pendant que les pompiers nettoient le site de l'explosion d'une bombe à Kaboul le 2 février 2021 (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 09 février 2021

Afghanistan: cinq employés de ministères tués à Kaboul

  • «Quatre employés» du ministère ont été tués, a-t-il ajouté
  • Lundi, trois attentats à la bombe avaient déjà secoué la capitale, faisant au moins un mort

KABOUL : Cinq employés de ministères afghans ont été tués dans deux attaques séparées mardi à Kaboul, selon la police, alors que les services de renseignements ont déclaré avoir arrêté une « cellule terroriste » impliquée dans ce genre d'assassinats. 

Des individus armés ont ouvert le feu dans le centre de Kaboul sur un véhicule transportant des employés du ministère de la Réhabilitation et du Développement rural qui allaient travailler dans une province voisine, a indiqué à la presse Ferdaws Faramarz, le porte-parole de la police de la capitale. 

« Quatre employés » du ministère ont été tués, a-t-il ajouté. 

Dans une attaque séparée, le chauffeur d'un véhicule du ministère des Affaires étrangères a été tué par l'explosion d'une bombe à Kaboul, a ajouté M. Faramarz. 

Les deux attaques n'ont pour l'instant pas été revendiquées.  

Lundi, trois attentats à la bombe avaient déjà secoué la capitale, faisant au moins un mort. 

Depuis des mois, Kaboul est frappée par des attaques quasi quotidiennes contre des journalistes, des personnalités politiques et religieuses, des défenseurs des droits humains et des juges, qui ont incité des membres de la société civile à se cacher ou s'exiler. 

Même si l'organisation jihadiste État islamique (EI) a revendiqué certaines de ces attaques, Kaboul et Washington les imputent aux insurgés talibans. 

Mardi après-midi, les services de renseignement afghans (NDS) ont déclaré avoir arrêté à Kaboul six membres d'une »cellule terroriste » conjointe de l'EI et du réseau Haqqani - un groupe sanguinaire lié aux talibans, qui a réalisé parmi leurs opérations les plus complexes. 

« Les talibans, Daesh (autre nom de l'EI) et le réseau Haqqani collaborent entre eux pour mener les attaques à la bombe et assassinats ciblés », a indiqué le NDS dans un communiqué. 

Cette tactique nouvelle semble avoir coïncidé avec l'ouverture en septembre à Doha de négociations de paix entre les talibans et le gouvernement afghan. 

Kaboul tente d'obtenir un cessez-le-feu permanent, mais les talibans ont rejeté toute concession. 

Dans l'Est, les forces afghanes mènent une opération terrestre et aérienne visant à chasser les talibans du district de Sherzad, dans le Nangarhar. 

L'offensive a débuté la semaine dernière et 80 insurgés ont déjà été tués, a raconté mardi Karim Niazi, un commandant de l'armée afghane, à des journalistes s'étant rendus sur le terrain. 

« Les talibans contrôlaient ces zones depuis plus de huit ans (...) mais maintenant nos forces terrestres et aériennes les ont vaincus », a-t-il assuré. 

La recrudescence des violences à Kaboul et dans plusieurs provinces afghanes a conduit l'administration du président américain Joe Biden à annoncer un réexamen de l’accord signé en février 2020 à Doha avec les insurgés, qui prévoit le retrait total des troupes américaines d’ici mai. 

Washington a accusé les insurgés de n'avoir ni réduit les violences ni coupé les liens avec Al-Qaïda, contrairement à ce que prévoyait l'accord. 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.