«La Cène» de Léonard de Vinci à Milan se déconfine enfin

Les visiteurs regardent "La Cène" (Il Cenacolo ou L'Ultima Cena), peint par l'artiste italien Léonard de Vinci à la fin du XVe siècle. (AFP)
Les visiteurs regardent "La Cène" (Il Cenacolo ou L'Ultima Cena), peint par l'artiste italien Léonard de Vinci à la fin du XVe siècle. (AFP)
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Publié le Mercredi 10 février 2021

«La Cène» de Léonard de Vinci à Milan se déconfine enfin

  • «Pour moi c'est une renaissance, je revis. Après cette terrible pandémie, ça me permet de m'évader, d'élever mon âme, de ressentir à nouveau des émotions», confie Alessandra Fabbri, 37 ans, qui travaille dans le secteur de la publicité numérique
  • Cette habitante de Milan est originaire d'Urbino, ville natale de Raphaël dans le centre de l'Italie, «jadis capitale de la Renaissance italienne avec laquelle Léonard de Vinci avait des liens très forts»

MILAN : Une des fresques les plus célèbres au monde, «La Cène» de Léonard de Vinci, est enfin sortie cette semaine de son confinement pour cause de Covid. Loin des foules habituelles de touristes,  le couvent dominicain de Milan qui l'abrite accueille désormais des amateurs d'art venus de la capitale lombarde et ses alentours.

«Pour moi c'est une renaissance, je revis. Après cette terrible pandémie, ça me permet de m'évader, d'élever mon âme, de ressentir à nouveau des émotions», confie Alessandra Fabbri, 37 ans, qui travaille dans le secteur de la publicité numérique.

Cette habitante de Milan est originaire d'Urbino, ville natale de Raphaël dans le centre de l'Italie, «jadis capitale de la Renaissance italienne avec laquelle Léonard de Vinci avait des liens très forts», explique-t-elle.

A l'entrée du couvent Santa Maria delle Grazie, après la prise de température obligatoire, de petits groupes limités à 12 personnes se relaient en silence toutes les quinze minutes devant la fresque peinte par le génie de la Renaissance.

Le chef-œuvre, qui représente le dernier repas du Christ avec ses douze apôtres à qui il vient d'annoncer que l'un d'eux allait le trahir, a été peint à la détrempe entre 1494 et 1498 sur le mur du réfectoire du couvent dominicain.

'Art et spiritualité'

«C'est la plus belle oeuvre d'art que j'ai jamais vue de ma vie, un mélange d'art et de spiritualité, c'est magique», s'extasie Anna Oganisyan, 50 ans, une pianiste française qui vit à Milan.

Elle est venue à l'improviste avec sa fille Anne-Charlotte pour décrocher un billet à la dernière minute, ce qui aurait été inimaginable avant l'épidémie de Covid-19, lorsque le temps d'attente pour voir «La Cène» atteignait jusqu'à trois mois.

Avant la pandémie qui a mis à l'arrêt le tourisme, 60 à 70% des visiteurs venaient de l'étranger, surtout des Américains, des Chinois et des Coréens.

Désormais, «nous misons sur un tourisme de proximité, avec des Milanais qui se réapproprient ces lieux qui étaient dominés par le tourisme international. Le couvent fait partie de leur culture, leur histoire», estime Michela Palazzo, directrice du Musée du Cénacle Léonard de Vinci.

Le musée, qui a rouvert ses portes mardi, avait dû fermer lors du premier confinement fin février. Il avait rouvert le 10 juin avant de baisser à nouveau le rideau le 5 novembre.

Le chiffre d'affaires, d'environ 1,2 million d'euros par an, en a pris un coup, chutant de 80% en 2020.

La fréquentation avait signé un record en 2019, avec plus de 445 000 visiteurs venus à l'occasion des commémorations pour les 500 ans de la mort de Léonard de Vinci.

Sans files d'attente

«Désormais, il n'y a plus de files d'attente, c'est le silence qui prédomine, des conditions optimales pour admirer ce chef-d’œuvre extraordinaire et s'échapper de la pandémie», fait valoir Michela Palazzo.

A contre-courant de ses voisins européens, l'Italie a assoupli début février les restrictions anti-Covid en vigueur dans la plupart de ses régions, permettant notamment la réouverture au public des bars et restaurants. Les musées aussi ont pu rouvrir, mais seulement en semaine pour éviter les foules.

«Ca fait très longtemps que je voulais voir +La Cène+ qui est d'une beauté extrême», raconte Davide Palano, un lycéen de 17 ans, qui avait réservé son billet en ligne la veille au soir. «Là, c'est le moment, il y a moins de monde, c'est tranquille».

 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com