Une saison 2021 incertaine pour les festivals de musique

Les gens assistent à la 21e édition du Festival de musique Solidays à l'hippodrome de Longchamp le 23 juin 2019 à Paris. (Photo, AFP)
Les gens assistent à la 21e édition du Festival de musique Solidays à l'hippodrome de Longchamp le 23 juin 2019 à Paris. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 11 février 2021

Une saison 2021 incertaine pour les festivals de musique

  • Solidays, prévu du 18 au 20 juin, est le premier grand festival de l'été français de musiques actuelles à renoncer de nouveau cette année en raison de la crise sanitaire
  • La décision de Solidays s'ajoute aux premiers mauvais signaux venus de l'étranger avec les annulations des grands rendez-vous Glastonbury en Angleterre et Coachella aux États-Unis

PARIS : Solidays, prévu du 18 au 20 juin, est le premier grand festival de l'été français de musiques actuelles à renoncer de nouveau cette année en raison de la crise sanitaire : faut-il craindre une nouvelle saison blanche ?

La décision de Solidays s'ajoute aux premiers mauvais signaux venus de l'étranger avec les annulations des grands rendez-vous Glastonbury en Angleterre et Coachella aux États-Unis.

« C'est une décision difficile, mais c'est notre responsabilité de la prendre », détaille Luc Barruet, patron de Solidays, évènement qui avait réuni 228 000 spectateurs sur trois jours en 2019 à l'hippodrome de Longchamp, à l'ouest de Paris. « Les espoirs que nous puissions jouer cet été, avec une grande jauge et debout, sont hypothétiques et faibles », poursuit-il.

« Les variants liés à la Covid-19 ont gagné du terrain et les projections montrent que la vaccination va prendre plus de temps que prévu. Et une formule en petite jauge n'était pas viable », ajoute encore le responsable.

Car, il faut le rappeler, Solidays sert avant tout à financer l'association Solidarité Sida et ses 114 programmes d'aide aux malades du VIH dans 21 pays, « de Montreuil, aux Philippines, en passant par l'Ukraine », comme le souligne encore Luc Barruet, également directeur-fondateur de l'association.

Hellfest inquiet

L'annulation de ce festival représente un manque à gagner de 3,5 millions d'euros (même somme que l'an dernier) pour l'action de Solidarité Sida. L'an dernier, ces pertes avaient été compensées par le maintien des aides des institutions publiques – ministères, région Ile-de-France, ville de Paris –  et des soutiens de partenaires privés. Sans oublier les festivaliers qui avaient fait don, partiellement ou en totalité, de l'achat de leur billet.

Pour cette année, Luc Barruet en appelle de nouveau à la générosité et la solidarité des institutions publiques et partenaires privés. Mais Solidays n'a pas eu le temps cette fois de mettre ses billets en vente. Un « projet télé et une campagne de mobilisation aux dates du festival » sont dans les tuyaux expose Luc Barruet.

Au-delà du cas particulier de Solidays, une ombre plane sur la saison estivale. Le Printemps de Bourges (début mai) a décidé de se passer de sa grande enceinte (10.000 places). Plus préoccupant, dans une lettre ouverte, Ben Barbaud, patron du Hellfest (180 000 personnes d'habitude, mi-juin en Loire-Atlantique) s'alarmait récemment d'un manque de visibilité auprès de Roselyne Bachelot, ministre de la Culture.

Pérennité en question

« Notre question est donc la suivante », lui écrivait-il: « avec une pression hospitalière moindre, combinée à une période estivale où l'on sait que ce virus est moins virulent, est-il concevable d'envisager la tenue de nos mégas événements ? Ou bien, devons-nous considérer dès maintenant que tant qu'une immunité collective ne sera pas atteinte, il sera impossible de remettre en place des événements accueillant des dizaines de milliers de spectateurs ? »

Une réunion est prévue la semaine prochaine entre Mme Bachelot et les responsables des festivals de musiques actuelles. Un rendez-vous clé aux yeux de Luc Barruet. « Solidays est un cas particulier, nous avons des aides publiques et notre but fait qu'il est peut-être plus facile de trouver des gens pour nous aider. Mais la question de la pérennité des autres festivals se pose, car ils dépensent de l'argent sans savoir s'ils pourront jouer ou toucher des aides en 2021 », analyse-t-il.

« Il faut que la question des grandes jauges debout soit tranchée. Il faut permettre aux festivals de s'adapter aux contraintes et de voir jusqu'où ils peuvent être aidés. Il faut que soit mis en place un fonds de garantie, pour pouvoir porter le risque, c'est ce qui se fait pour les tournages dans le cinéma », insiste Luc Barruet.

Le patron de Solidays se veut pédagogique sur les spécificités de sa branche. « Un festival électro ou de musique urbaine en jauge réduite et assis ce n'est pas possible. C'est comme de dire, les cinémas rouvrent, mais les spectateurs seront debout et la lumière allumée ».


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.