Un effort concerté est important pour la stabilité et la sécurité régionales, affirme Riyad

Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis, à gauche, s'entretient avec Reem Ebrahim Al-Hashimi, ministre d'État émirati à la coopération internationale, à droite et le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan Al-Saud, au centre lors d'une réunion, à Athènes, le jeudi février. 11 janvier 2021. (AP)
Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis, à gauche, s'entretient avec Reem Ebrahim Al-Hashimi, ministre d'État émirati à la coopération internationale, à droite et le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan Al-Saud, au centre lors d'une réunion, à Athènes, le jeudi février. 11 janvier 2021. (AP)
Le ministre des Affaires étrangères de Bahreïn Abdullatif Al-Zayani, le ministre chypriote des affaires étrangères Nicos Christodoulides, le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Shoukry, le ministre grec des Affaires étrangères Nikos Dendias, le ministre saoudien des affaires étrangères le prince Faisal bin Farhan Al-Saud et le ministre d'État émirati chargé de la coopération internationale Reem Ebrahim Al-Hashimi tiennent une conférence de presse conjointe le 11 février 2021. (AFP)
Le ministre des Affaires étrangères de Bahreïn Abdullatif Al-Zayani, le ministre chypriote des affaires étrangères Nicos Christodoulides, le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Shoukry, le ministre grec des Affaires étrangères Nikos Dendias, le ministre saoudien des affaires étrangères le prince Faisal bin Farhan Al-Saud et le ministre d'État émirati chargé de la coopération internationale Reem Ebrahim Al-Hashimi tiennent une conférence de presse conjointe le 11 février 2021. (AFP)
 Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis, à gauche, s'entretient avec Reem Ebrahim Al-Hashimi, ministre d'État émirati à la coopération internationale, à droite et le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan Al-Saud, au centre lors d'une réunion, à Athènes, le jeudi février. 11 janvier 2021. (AP)
Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis, à gauche, s'entretient avec Reem Ebrahim Al-Hashimi, ministre d'État émirati à la coopération internationale, à droite et le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan Al-Saud, au centre lors d'une réunion, à Athènes, le jeudi février. 11 janvier 2021. (AP)
Le FM de Bahreïn Abdullatif Al-Zayani, le FM chypriote Nicos Christodoulides, le FM égyptien Sameh Shoukry, le FM grec Nikos Dendias, le FM saoudien Faisal bin Farhan et le ministre d'État émirati à la Coopération internationale Reem Al-Hashimi posent pour une photo de groupe à Athènes le février. 11 janvier 2021. (AP)
Le FM de Bahreïn Abdullatif Al-Zayani, le FM chypriote Nicos Christodoulides, le FM égyptien Sameh Shoukry, le FM grec Nikos Dendias, le FM saoudien Faisal bin Farhan et le ministre d'État émirati à la Coopération internationale Reem Al-Hashimi posent pour une photo de groupe à Athènes le février. 11 janvier 2021. (AP)
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Publié le Vendredi 12 février 2021

Un effort concerté est important pour la stabilité et la sécurité régionales, affirme Riyad

  • Intitulée «Philia Forum» (forum de l'amitié), cette réunion a pour objectif de «construire l'amitié, la paix et la prospérité de la région», a souligné le chef de la diplomatie Nikos Dendias
  • Le prince Faisal ben Farhan a souligné l’importance de l’intégrité territoriale des États conformément au droit international, affirmant que l’Arabie saoudite considérait le monde sous l’angle de la paix et de la prospérité

ATHENES: Le ministre des Affaires étrangères de l’Arabie saoudite a souligné l’importance d’un effort concerté pour soutenir la sécurité et la stabilité régionales, a rapporté Al Arabiya TV.

Intitulée «Philia Forum» (forum de l'amitié), cette réunion a pour objectif de «construire l'amitié, la paix et la prospérité de la région», a souligné le chef de la diplomatie Nikos Dendias, qui cherche à resserrer en particulier les liens dans les domaines de l'énergie et de la sécurité.

Le prince Faisal ben Farhan s'est exprimé lors d'un point de presse à Athènes à la suite d'une réunion des ministres des Affaires étrangères d'Arabie saoudite, de Grèce, de Chypre, d'Égypte, des Émirats arabes unis et de Bahreïn.

Il a souligné l’importance de l’intégrité territoriale des États conformément au droit international, affirmant que l’Arabie saoudite considérait le monde sous l’angle de la paix et de la prospérité.

Le Royaume a soutenu les efforts de développement et de lutte contre la pandémie de coronavirus, et a condamné toute ingérence dans les affaires d'autres pays, a-t-il ajouté.

«L'ambition de la Grèce est de devenir un pont entre la Méditerranée orientale, le Golfe, les Balkans et l'Europe», a déclaré le ministre grec des Affaires étrangères jeudi, à l'issue d'un forum à Athènes avec ses homologues de pays arabes et du pourtour méditerranéen.

Parmi les participants, les chefs de la diplomatie d'Arabie saoudite Farhan Al Saud, du Bahrein Abdulatif bin Rashid Alzayani, de Chypre, Nikolaos Chrystodoulides, d'Egypte Sameh Hassan Shoukry et des Emirats Reem Al Hashimi.

Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a également participé en visioconférence à cette réunion, selon une source ministérielle.

Le ministre égyptien s'est félicité de «la bonne coopération avec la Grèce, les pays arabes et les pays du Golfe en matière de sécurité». 

Il a souligné la nécessité de promouvoir «la stabilité dans la région pour mettre en valeur nos ressources et assurer un meilleur avenir pour nos peuples».


Israël a rendu à Gaza 30 corps de Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages 

Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza. (AFP)
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  • "Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès
  • Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre

GAZA: Israël a rendu vendredi à l'hôpital Nasser les corps de 30 Palestiniens en échange de deux dépouilles d'otages israéliens restituées la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué à l'AFP cet établissement du sud de la bande de Gaza.

"Les corps de 30 prisonniers palestiniens ont été reçus de la partie israélienne dans le cadre de l'accord d'échange", a précisé l'hôpital, situé à Khan Younès.

Les otages avaient été enlevés lors de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui avait déclenché la guerre dans la bande Gaza.

Au total, en échange de 15 dépouilles d'Israéliens, 225 dépouilles de Palestiniens ont été rendues conformément aux termes de l'accord de cessez-le feu en vigueur depuis le 10 octobre.

Depuis cette date, le Hamas a également rendu deux dépouilles d'otages non-israéliens, un Thaïlandais et un Népalais.

Le mouvement islamiste a jusqu'à présent restitué les restes de 17 des 28 corps qui se trouvaient encore à Gaza et auraient dû être rendus au début de la trêve, assurant que localiser les autres dépouilles est "complexe" dans le territoire dévasté par deux ans de guerre.

Des équipes égyptiennes autorisées à entrer dans le territoire palestinien par Israël participent aux recherches avec des engins de chantiers.

Lundi soir, le Hamas avait rendu à Israël les restes d'un otage, identifié comme étant ceux d'Ofir Tzarfati, dont une partie de la dépouille avait déjà été récupérée en deux fois.

Les retards successifs dans la remise des corps des otages ont provoqué la colère du gouvernement israélien, qui a accusé le Hamas de violer l'accord de trêve. Et les familles des otages ont exigé des mesures plus sévères pour contraindre le groupe palestinien à se conformer à l'accord.

Dix corps d'otages du 7-Octobre seraient encore à Gaza, ainsi que celui d'un soldat mort durant une guerre en 2014. Tous sont israéliens sauf un Tanzanien et un Thaïlandais.

Par ailleurs, à deux reprises depuis le 10 octobre, Israël a mené des bombardements massifs sur Gaza en représailles à des tirs qui ont tué trois de ses soldats. Le 19 octobre, les bombardements israéliens avaient fait au moins 45 morts et mardi 104.

Le Hamas, qui dément avoir tiré sur les soldats israéliens, a accusé Israël de violer le cessez-le-feu.


Frappe israélienne sur le sud du Liban: un mort 

Une frappe israélienne a tué vendredi un homme qui circulait à moto dans le sud du Liban, a annoncé le ministère de la Santé, ce qui porte à au moins 25 le nombre de morts dans des raids israéliens au cours du mois d'octobre. (AFP)
Une frappe israélienne a tué vendredi un homme qui circulait à moto dans le sud du Liban, a annoncé le ministère de la Santé, ce qui porte à au moins 25 le nombre de morts dans des raids israéliens au cours du mois d'octobre. (AFP)
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  • Vendredi, un drone a visé un homme à moto dans le village de Kounine, selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Le ministère de la Santé a fait état d'un mort et d'un blessé
  • Cette frappe intervient au lendemain de l'incursion d'une unité israélienne dans le village frontalier de Blida, où les soldats ont tué un employé municipal

BEYROUTH: Une frappe israélienne a tué vendredi un homme qui circulait à moto dans le sud du Liban, a annoncé le ministère de la Santé, ce qui porte à au moins 25 le nombre de morts dans des raids israéliens au cours du mois d'octobre.

Malgré le cessez-le-feu ayant mis fin en novembre 2024 à la guerre entre le Hezbollah et Israël, ce dernier continue de mener des frappes régulières au Liban, affirmer viser la formation pro-iranienne.

Vendredi, un drone a visé un homme à moto dans le village de Kounine, selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Le ministère de la Santé a fait état d'un mort et d'un blessé.

Israël n'a pas réagi dans l'immédiat.

Cette frappe intervient au lendemain de l'incursion d'une unité israélienne dans le village frontalier de Blida, où les soldats ont tué un employé municipal.

Le président Joseph Aoun a demandé à l'armée de "faire face" à toute nouvelle incursion israélienne en territoire libanais.

Ces derniers jours, l'aviation israélienne a intensifié ses frappes au Liban, affirmant viser des membres ou des infrastructures du Hezbollah.

Selon un bilan compilé par l'AFP à partir des données du ministère de la Santé, au moins 25 personnes, dont un Syrien, ont été tuées depuis le début du mois.

L'ONU avait indiqué mardi que 111 civils avaient été tués au Liban par les forces israéliennes depuis la fin de la guerre.

Lors d'un entretien vendredi avec son homologue allemand Johann Wadephul, en visite à Beyrouth, le ministre libanais des Affaires étrangères Youssef Rajji lui a demandé "d'aider à faire pression sur Israël pour qu'il cesse ses agressions".

"Seule une solution diplomatique, et non militaire, peut assurer la stabilité et garantir le calme dans le sud", a assuré le ministre libanais, selon ses propos rapportés par l'Ani.

Il a assuré que "le gouvernement libanais poursuit la mise en œuvre progressive de sa décision de placer toutes les armes sous son contrôle".

Le Hezbollah est sorti très affaibli du conflit et les Etats-Unis exercent une intense pression sur le gouvernement libanais pour que le mouvement chiite livre ses armes à l'armée nationale, ce qu'il refuse jusqu'à présent.

 


Liban: le chef de l'Etat demande à l'armée de «s'opposer à toute incursion israélienne»

Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit. (AFP)
Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit. (AFP)
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  • Dans un communiqué, le chef de l'Etat a condamné cette opération et "demandé à l'armée de faire face à toute incursion israélienne (...) pour défendre le territoire libanais et la sécurité des citoyens"
  • Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), "dans une agression grave et sans précédent", une unité israélienne "appuyée par des véhicules a effectué une incursion dans le village de Blida, à plus d'un kilomètre de la frontière"

BERYROUTH: Le président libanais Joseph Aoun a demandé jeudi à l'armée de "s'opposer à toute incursion israélienne", après la mort d'un employé municipal d'un village du sud du Liban où une unité israélienne a pénétré pendant la nuit.

Dans un communiqué, le chef de l'Etat a condamné cette opération et "demandé à l'armée de faire face à toute incursion israélienne (...) pour défendre le territoire libanais et la sécurité des citoyens".

Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), "dans une agression grave et sans précédent", une unité israélienne "appuyée par des véhicules a effectué une incursion dans le village de Blida, à plus d'un kilomètre de la frontière".

Cette unité "a investi le bâtiment de la municipalité du village, où dormait Ibrahim Salamé, un employé municipal, qui a été tué par les soldats de l'ennemi", a ajouté l'Ani.

Le ministère de la Santé a confirmé la mort de l'employé municipal.

Des villageois cités par l'Ani ont indiqué que l'incursion avait duré plusieurs heures et que les forces israéliennes s'étaient retirées à l'aube.

Sur X, le Premier ministre libanais Nawaf Salam a dénoncé "une agression flagrante contre les institutions de l'Etat libanais et sa souveraineté".