Ali Suliman, acteur palestinien sous-estimé

Ali Suliman a évolué entre les superproductions hollywoodiennes et le cinéma d'art au Moyen-Orient, insufflant à chaque rôle une complexité émotionnelle et une humanité profondément ressentie. Toutefois, le tout semble si facile qu'il attend encore de recevoir le crédit qu'il mérite (Getty).
Ali Suliman a évolué entre les superproductions hollywoodiennes et le cinéma d'art au Moyen-Orient, insufflant à chaque rôle une complexité émotionnelle et une humanité profondément ressentie. Toutefois, le tout semble si facile qu'il attend encore de recevoir le crédit qu'il mérite (Getty).
Short Url
Publié le Samedi 13 février 2021

Ali Suliman, acteur palestinien sous-estimé

  • L'acteur né à Nazareth est aussi bien à l'aise dans les films d'art régionaux que dans les superproductions hollywoodiennes, et continue de faire sensation dans les deux genres
  • Il a évolué entre les superproductions hollywoodiennes et le cinéma d'art au Moyen-Orient

DUBAÏ : Il est temps de le crier sur tous les toits : Ali Suliman compte parmi les meilleurs acteurs sur la scène actuelle. Suliman mène une carrière exceptionnelle depuis son rôle historique dans le film « Paradise Now » de Hany Abou Assad, nominé aux Oscars en 2005. Il a évolué entre les superproductions hollywoodiennes et le cinéma d'art au Moyen-Orient, insufflant à chaque rôle une complexité émotionnelle et une humanité profondément ressentie. Toutefois, le tout semble si facile qu'il attend encore de recevoir le crédit qu'il mérite.

En effet, il vient de présenter la meilleure performance de sa carrière. Dans le film « 200 Meters » d'Ameen Nayfeh - la candidature officielle de la Jordanie aux Oscars pour 2021 - Suliman incarne Mustafa, un homme qui vit de l'autre côté de la barrière qui sépare la Cisjordanie palestinienne et Israël où vivent sa femme et ses enfants. Lorsque son fils est transporté d'urgence à l'hôpital, Mustafa se lance dans un voyage pour trouver un moyen de traverser la barrière sans permis. Ce thriller dramatique de 90 minutes, tendu et sans mélodrame, propose une enquête approfondie sur un homme qui choisit de tout risquer pour sa famille.

photo
« 200 Meters », un film d’Ameen Nayfeh.

« J'ai découvert un véritable sentiment humain dans cette histoire. C'est une histoire simple, sans clichés ni prises de position politiques. Tout ce qu'il souhaitait, c'était de se sentir libre, loin de tous les obstacles qu'il rencontre dans sa vie quotidienne. Personnellement, c'est ce que j'ai apprécié dans ce film », confie Suliman à Arab News.

Suliman, père de trois enfants, trouve du mal à appréhender l'horreur de ne pas pouvoir joindre ses enfants. Il pense sans cesse à sa famille et essaie de comprendre la souffrance de Mustafa, une souffrance partagée par de nombreuses personnes que Suliman et l'équipe ont rencontrées lors du tournage en Palestine.

« Ce mur sépare plusieurs personnes de leurs familles. Ils nous disaient tous : « C'est mon histoire ». « Derrière la caméra, les gens étaient émotionnellement impliqués dans l'histoire », affirme Suliman. « Il me semble que je n’arrive toujours pas à comprendre ce sentiment. Je suis en train de tourner un film, loin de mes enfants, et il me faut 15 heures en avion pour venir ici. Mais je peux les voir quand je le souhaite. Je peux les amener ici pour qu'ils soient à mes côtés. Mustafa ne peut pas aller voir sa famille quand il le souhaite. Même si je comprends cette situation (autant que possible), elle reste incompréhensible. Je ne vis pas là pour la comprendre ».

Lorsque Suliman incarne un personnage comme celui de Mustafa, il établit une frontière entre ses propres émotions et celles du personnage. C'est le seul moyen de se rétablir après le tournage d'un film aussi intense que « 200 Meters » sans subir des émotions persistantes.

photo
Ali Suliman incarne Mustafa, un homme qui vit de l'autre côté de la barrière qui sépare la Cisjordanie palestinienne et Israël où vivent sa femme et ses enfants. (Fourni)

« J'aime vivre dans le monde du personnage, essayer de le développer, tout en établissant une frontière nette entre le personnage et moi. Je me sépare de mon personnage tout en étant relié. C'est une ligne fine et solide à la fois. Vous devez comprendre que vous êtes un acteur », dit Suliman. « (L’acteur anglais) Laurence Olivier peut pleurer à chaudes larmes sans rien ressentir. C'est une question de technique. J'ai retenu des choses très importantes de ce qu'il a fait et dit. Des fois je recours à la technique, des fois je puise des choses au fond de mon âme ».

Les cinéastes de la région ne cachent pas leur admiration pour le talent unique de Suliman. D’ailleurs, dès que Nayfeh a commencé à écrire l'histoire de « 200 Meters », soit sept ans avant d’entrer en contact avec l'acteur, c’était Suliman - et personne d'autre - qu'il voyait dans le rôle principal.

« Il m'a dit que lorsqu'il a commencé à écrire le scénario, il a pensé à moi. À partir de là, il y a eu, certes, une grande alchimie entre nous deux. C'est un grand talent. Je n'ai pas eu l'impression que c'était son premier long métrage », affirme Suliman.


Ca fait bien longtemps que Suliman défend le cinéma arabe. Il considère que les talents émergents de la région s'expriment à travers l'art pour traduire les luttes qu'ils mènent jour après jour, comme le fait Nayfeh dans son premier film, ou le Soudanais Amjad Abou Alala, qui a également sorti son premier long métrage en 2020, « You Will Die at 20 ».

photo
La Jordanie a officiellement présenté son film « 200 mètres » aux Oscars de 2021. (Fourni)

« Le cinéma, en particulier dans le monde arabe, est un miroir qui reflète notre image. Il reflète nos origines. Vous pouvez voir que ces cinéastes ont soif de raconter leurs histoires. Les circonstances dans lesquelles nous vivons suscitent le besoin de créer. Le cinéma est donc un outil qui nous permet de nous exprimer », ajoute Suliman.

Cette lutte perdure en partie en dehors du monde arabe. Ainsi, à Hollywood, les acteurs arabes continuent de recevoir régulièrement des propositions de rôles basés sur des stéréotypes. Si Suliman a accepté de nombreux rôles à Hollywood, dont « The Kingdom » (2007) et « Lone Survivor » (2013) de Peter Berg, « Body of Lies » (2008) de Ridley Scott, ainsi que la série « Jack Ryan » d'Amazon à côté de John Krasinski dans le rôle principal, il en a refusé d'autres par principe, y compris la série très médiatisée de Netflix « The Spy ».

« Je refuse les stéréotypes. Bien sûr, si on m'offre de jouer un personnage, j'aime pouvoir ajouter des éléments à ce personnage, selon mon point de vue. Cependant, si c'est un stéréotype, je le refuse », explique-t-il.

Toutefois, certains signes laissent à penser que les choses sont en train de changer. Alors que Suliman répond aux questions d'Arab News, son nom figure parmi les acteurs de « Arthur the King », le prochain film de Mark Wahlberg (avec qui il a joué dans « Lone Survivor »). Il y interprète un rôle qu'on ne lui aurait pas proposé dans le passé, dans la mesure où celui-ci n'a pas été écrit explicitement pour un Arabe.

photo
Ali Suliman en vedette dans « Lone Survivor ». (Fourni)

« En lisant le scenario, j'ai remarqué que mon personnage avait les yeux bleus. Je me suis dit : 'Ok, ce n'est pas moi. Je n'ai pas les yeux bleus’. Pourtant, tout a changé et ils m'ont proposé ce rôle, même si le personnage avait les yeux bleus. Ce personnage n'a rien à voir avec moi, et je n'ai jamais cru que je le jouerais », dit Suliman.

Alors que Suliman découvre qu’un casting qui ne tient pas compte des couleurs est une chose possible, il est également ravi de constater que des gens provenant de différents milieux se retrouvent enfin sous les feux des projecteurs, notamment dans des séries comme « Ramy » de Ramy Youssef, qui a remporté un Emmy.

« Hollywood » reconnaît désormais « l'autre » qui peut enfin faire partie de la communauté mondiale. Davantage de projets parlent de « l'autre » d'une façon plus appropriée, et de plus en plus de personnes disposent d'une plateforme qui dépasse les stéréotypes qu'on leur avait imposés au fil des ans ».

Alors que la popularité de Suliman continue de grimper, il n'est pas encore satisfait. Après avoir passé vingt ans devant les caméras, Suliman aspire à devenir lui-même l'un de ces cinéastes, non seulement pour raconter ses propres histoires, mais pour mieux se connaître.

« J'ai plein d'idées. J'ai fait beaucoup de recherches sur bien des sujets. La difficulté est de trouver le temps de m'asseoir et de traduire ces idées en scénarios. La priorité, c'est ma carrière d'acteur, mais mes rêves sont bien là », dit-il. « Je sais qu’ils se réaliseront au moment opportun, mais je dois les poursuivre ».

 

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Kehlani réagit à l'annulation de son concert en raison de sentiments «anti-Israël»

Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
Short Url
  • La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël"
  • "Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert

DUBAI : La chanteuse américaine Kehlani s'est exprimée sur les médias sociaux après l'annulation de sa participation au concert annuel de l'université de Cornell en raison de sa position pro-palestinienne.

La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël".

"Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert.

"Pour cette raison, j'annule l'invitation de Kehlani et je m'attends à ce qu'une nouvelle programmation pour un grand Slope Day 2025 soit annoncée sous peu".

Il poursuit : "Dans les jours qui ont suivi l'annonce de Kehlani, j'ai entendu de graves préoccupations de la part de notre communauté : beaucoup sont en colère, blessés et confus que le Slope Day présente un artiste qui a épousé des sentiments antisémites et anti-israéliens dans ses spectacles, ses vidéos et sur les médias sociaux. Dans notre pays, tout artiste a le droit d'exprimer des opinions haineuses, mais le Slope Day a pour but d'unir notre communauté, et non de la diviser.

Dans une nouvelle vidéo Instagram réagissant à l'annulation, Kehlani a déclaré : "On me demande et on m'appelle à clarifier et à faire une déclaration encore une fois pour la millionième fois, que je ne suis pas antisémite ni antijuive. Je suis contre le génocide, je suis contre les actions du gouvernement israélien, je suis contre l'extermination d'un peuple entier, je suis contre le bombardement d'enfants innocents, d'hommes, de femmes... c'est ce que je suis contre".

Le jeune homme de 30 ans, qui collabore fréquemment avec le groupe Jewish Voice for Peace, a ajouté une légende : "Je sais que vous avez vu que l'université Cornell a annulé mon spectacle, et maintenant il y a des tentatives d'autres annulations qui s'ajoutent à celles que j'ai déjà subies au cours de l'année écoulée. Si vous voulez me priver d'une opportunité, dites-vous que c'est à cause de votre sionisme. n'en faites pas une question antijuive. c'est un jeu joué. tout cela parce que nous voulons que les gens arrêtent de mourir. J'espère que cela vous aidera.


Comment Netflix fait voyager l'humour français d'Astérix et d'Alain Chabat

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
Short Url
  • Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme
  • Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga

PARIS: "C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René.

Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme.

Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga, a assuré à l'AFP Céleste Surugue, le directeur général des Editions Albert René, qui détiennent les droits des albums.

Le géant du streaming, qui n'a pas répondu à l'AFP à ce sujet, s'est notamment appuyé sur les traductions existantes de l’œuvre originale, qui ne manquent pas: avec 120 langues et dialectes au compteur, "Astérix" est la bande dessinée la plus traduite au monde.

"On a travaillé main dans la main, que ce soit sur les noms des personnages (...) certaines phrases célèbres", l'éditeur ayant fait "relire et valider" les scripts avec une société spécialisée partenaire et donné accès à ses traducteurs "quand il y avait des interrogations, des difficultés", selon Céleste Surugue.

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver.

Fastanfurious 

De même, en anglais, Idéfix s'appelle toujours Dogmatix, comme l'a baptisé la traductrice britannique historique d'Astérix Anthea Bell, tout comme Abraracourcix conserve le nom Vitalstatistix.

Quid des ajouts d'Alain Chabat, connu pour son humour ultra-référencé? Sur "un certain nombre d'endroits", le réalisateur et scénariste "est très fidèle, voire très proche dans les dialogues à ce qu'on a dans l'album" sorti en 1966, souligne Céleste Surugue.

Pour les nouveaux personnages, "des noms fonctionnant dans plein de pays" ont souvent été choisis, comme Metadata, Potus (abréviation de "President of the United States") ou encore Fastanfurious (en référence à la franchise centrée sur les voitures).

Quant aux "références culturelles locales", les traducteurs "ont pris soin d'essayer de trouver des équivalents à chaque fois".

Pour autant, certaines blagues semblent impossibles à transposer, comme une allusion au duo français Omar et Fred (Omar Sy et Fred Testot) impliquant... homard et fraises.

Une "problématique" commune aux albums, relève Céleste Surugue, citant l'exemple des Romains "déplaçant des bornes" dans "Astérix et la Transitalique".

Connu dans le monde entier, avec plus de 400 millions d'exemplaires vendus, Astérix "est particulièrement fort en Europe continentale", et est, en langue anglaise, surtout prisé dans "les pays du Commonwealth" comme l'Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande, l'Australie ou l'Inde, selon M. Surugue.

Son adaptation sur Netflix devrait permettre de le faire découvrir à un public plus large que les films dédiés au cinéma, notamment aux Etats-Unis et en Angleterre, où ses aventures sont généralement cantonnées aux salles d'art et essai, en version originale, d'après M. Surugue.

Succès public en France en 2023 avec 4,6 millions d'entrées, le long-métrage de l'acteur et metteur en scène français Guillaume Canet, "L'empire du milieu", doublé dans "une petite trentaine de langues", avait bénéficié d'une sortie dans plus de 50 pays.


Le prince héritier jordanien célèbre le 31e anniversaire de la princesse Rajwa

Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
Short Url
  • La famille royale partage un nouveau portrait officiel de la princesse.
  • La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière

DUBAI : Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi sur les réseaux sociaux ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire.

"Joyeux anniversaire Rajwa ! Reconnaissant pour l'amour, la gentillesse et la chaleur que tu apportes dans la vie d'Iman et la mienne", a-t-il écrit, faisant référence à leur petite fille, la Princesse Iman.

La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière.

rajwa
La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire (Instagram).

La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire. On la voit porter un ensemble composé d'un haut à col bénitier et d'un pantalon à jambe large de la marque Simkhai, basée à Los Angeles. Elle a accessoirisé son look avec le collier lariat two letters de Joy Jewels, qui reprend les premières lettres arabes des noms du prince héritier et de la princesse Rajwa.