Le célèbre réalisateur égyptien optimiste pour l'avenir du cinéma saoudien

Le célèbre réalisateur égyptien Khairy Beshara a joué un rôle important dans de nombreuses vies saoudiennes, en particulier pour ceux qui ont grandi dans les années 1980 et 1990 (Une photo de Huda Bashatah)
Le célèbre réalisateur égyptien Khairy Beshara a joué un rôle important dans de nombreuses vies saoudiennes, en particulier pour ceux qui ont grandi dans les années 1980 et 1990 (Une photo de Huda Bashatah)
Short Url
Publié le Mercredi 23 décembre 2020

Le célèbre réalisateur égyptien optimiste pour l'avenir du cinéma saoudien

  • Khairy Beshara souligne que le cinéma saoudien a fait un bond avec la nouvelle génération de réalisateurs qui créent des films exceptionnels et courageux, au niveau artistique élevé
  • Khairy Beshara travaille sur un nouveau roman et un nouveau film inspirés par un Chinois analphabète qui a déménagé en Égypte en 1937

DJEDDAH: Le célèbre réalisateur égyptien Khairy Beshara a joué un rôle important dans de nombreuses vies saoudiennes, en particulier pour ceux qui ont grandi dans les années 1980 et 1990, et il ne pourrait pas être plus heureux quand il voit leur amour et leur soutien. 

Dans ses efforts pour promouvoir le cinéma dans le Royaume, le Festival international du film de la mer Rouge projette des restaurations des films préférés du réalisateur dans les salles à travers le Royaume. Khairy Beshara a été touché par le geste: «Je suis très reconnaissant au talentueux réalisateur Mahmoud Sabbagh, qui a eu l’idée de restaurer mes films.» 

Il témoigne de sa surprise de voir toutes les séances afficher complet, en particulier avec certaines projections commençant tard dans la nuit. «L'Arabie saoudite et mon public ici me sont très chers. En toute honnêteté, je suis très reconnaissant de voir huit de mes films restaurés et rediffusés pour le public, dont cinq à Djeddah, Riyad et Dhahran.» 

Les longs-métrages choisis incluent The Collar and the Bracelet, Bitter Day, Sweet Day, Ice Cream in Gleam, Abracadabra America, et Traffic Light.  

Le célèbre réalisateur a visité le Royaume pour la dernière fois il y a quinze ans, et il a remarqué l'étonnante transformation qui a eu lieu depuis. «Je ne peux rien reconnaître sauf le vieux Djeddah. Il est resté dans ma mémoire lorsque je suis allé filmer la région pour le plaisir», déclare-t-il. 

Sa visite comprenait un séminaire organisé par le festival du film intitulé «Renouveler le cinéma à travers des intrigues, des histoires et des performances», où il a parlé de sa carrière, de ses défis et de son aspiration à convaincre l'actrice égyptienne Sherihan de jouer dans l'une de ses œuvres. «La classe de maître était incroyable. J'étais en grande forme et l'ambiance était bonne. C'était spontané et des questions émanaient du public. Il y a eu des questions vraiment intéressantes de l'hôte, Antoine Khalifa. Il est intelligent et connaît parfaitement ma carrière dans son ensemble, ce qui en fait l'un de mes événements les plus réussis», précise Khairy Beshara. 

Il souligne que le cinéma saoudien a fait un bond avec la nouvelle génération de réalisateurs qui créent des films exceptionnels et courageux, au niveau artistique élevé. «Ces films sont visionnés dans des festivals internationaux et gagnent en reconnaissance, sinon en récompenses. L'industrie cinématographique est en mouvement et c'est très prometteur», déclare-t-il. «Nous n'étions pas habitués à parler de choses réelles et de luttes basées sur la réalité sociale de nos pays. En conséquence, en raison des changements sociaux et culturels en Arabie saoudite, les films présentés ont désormais le courage d’aborder des sujets qui n'ont jamais été discutés, ce qui est très positif.» 

Le réalisateur estime que des lignes directrices flexibles en matière de censure – sans toutefois éliminer complètement cette dernière – permettent un contenu qui critique et dépeint des problèmes de société. «Cela représente un grand effort de sensibiliser et d’aider à son tour les sociétés à surmonter les luttes en cours et à avancer, ce à quoi sert l'art. L'art existe pour éclairer et illuminer. Au fur et à mesure que vous élargissez les marges de créativité, vous êtes obligé de voir des résultats fructueux et étonnants», indique-t-il. 

Khairy Beshara a visité l’université Effat de Djeddah pour étudier le travail des étudiants dans le cadre de ses activités au Festival du film de la mer Rouge. Il révèle qu’il a vu des œuvres prometteuses à partir de scripts, de postproductions et de films achevés. Il ajoute qu'il est strict et honnête avec les œuvres qui, selon lui, ne sont pas à la hauteur de ses normes. «Peut-être qu’en donnant mon opinion de façon aussi dure, cela peut profiter aux jeunes qui cherchent encore leur chemin. Ce n’est pas la fin du monde quand on vous dit que vous êtes nul.» 

Pour atténuer ses propos, le réalisateur a parlé aux cinéastes novices d'Effat de certains des pires étudiants qu’il ait eus à l'université. Beaucoup sont désormais des stars majeures, dont Marwan Hamed, Ahmed Alaa Al-Deeb et Hala Lotfy. 

«Si vous échouez ou vivez une expérience infructueuse, vous apprenez. J'ai du mal à donner des conseils ouverts, car chaque expérience est différente, mais nous regardons tous des films, et ce serait insensé si vous faisiez un film terrible et que ça ne puisse pas être dit, il y a des exemples tout autour de nous dans des productions internationales ou locales.» 

Le conseil du réalisateur est d’avoir une réflexion personnelle et de se demander: «Quelle est ma lacune? Que me manque-t-il? Comment puis-je m’améliorer ? Où vais-je avec cette histoire?» 

Il travaille sur un nouveau roman et un nouveau film inspirés par un Chinois analphabète qui a déménagé en Égypte en 1937 depuis un village du Shandong, avant d’y mourir en 1994. L'homme devient l'un des plus vénérés propriétaires de ventes aux enchères d'antiquités et d'objets, tout en ouvrant également la deuxième plus importante franchise de restaurants chinois en Égypte. 

«C'est une histoire très touchante pour moi, car j'ai rencontré cet homme, et son fils est un de mes très chers amis», souligne Khairy Beshara, qui a terminé le scénario pour le film et travaille à finir le roman qui sera publié l'année prochaine. 

Khairy Beshara est né à Tanta en 1947. Il a fréquenté l'Institut supérieur égyptien du cinéma en 1976 et a obtenu une bourse de deux ans à l'Institut du cinéma en Pologne. Dans les années 1980, il a dirigé le mouvement «néoréaliste» dans les films égyptiens et introduit les films folkloriques fantastiques dans le cinéma arabe. 

Le Festival du film de la mer Rouge devait démarrer en mars, mais il a été reporté en raison de la pandémie. Il est géré par la Fondation du festival du film de la mer, la première organisation saoudienne à but non lucratif ayant pour mandat officiel de promouvoir la culture cinématographique, et de renforcer l'industrie. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur ArabNews.com 


Emma Roberts à l'affiche d'un thriller tourné par AlUla

Emma Roberts lors de la première de la saison 2 de "Tell Me Lies" sur Hulu qui s'est tenue au Bungalow le 4 septembre 2024 à Santa Monica, Californie. (Photo par Gregg Deguire/Variety via Getty Images)
Emma Roberts lors de la première de la saison 2 de "Tell Me Lies" sur Hulu qui s'est tenue au Bungalow le 4 septembre 2024 à Santa Monica, Californie. (Photo par Gregg Deguire/Variety via Getty Images)
Short Url
  • Le tournage du "quatrième mur" commence au premier trimestre 2025
  • Fait partie d'un accord de 10 films entre Stampede Ventures et Film AlUla

DJEDDAH: L'actrice hollywoodienne Emma Roberts va jouer dans un film tourné aux studios AlUla en Arabie saoudite, selon Film AlUla et la société mondiale de médias Stampede Ventures.

Le film, intitulé "Fourth Wall", commencera à être tourné à AlUla au premier trimestre 2025. Il fait partie d'un accord de 10 films entre Stampede Ventures, la société du PDG Greg Silverman, et Film AlUla, qui a été annoncé l'année dernière.

Bien que le titre du film ait été révélé l'année dernière, c'est la première fois que Roberts est publiquement associée au projet.

Le film raconte l'histoire d'une ancienne enfant-star d'une série télévisée populaire qui est kidnappée et se réveille dans une reconstitution complète du plateau de tournage de la série avec le reste de l'équipe.

C'est là qu'elle doit surmonter son traumatisme et recréer des moments emblématiques de la série pour rester en vie et trouver un moyen de s'en sortir.

Écrit par Jerry Kontogiorgis, le film sera produit par Silverman et Grant Torre de Stampede Ventures et réalisé par Alexis Ostrander ("Servant").

L'actrice américaine Roberts ("Space Cadet", "Holidate") tiendra le rôle principal.

Stampede Ventures est l'un des premiers à utiliser les installations de production de Film AlUla, qui comprennent une scène sonore, un backlot, des bâtiments de soutien à la production, des ateliers, des entrepôts, un studio d'enregistrement et des locaux de formation et de répétition, le tout sur 2 787 mètres carrés.

L'accent sera mis sur l'utilisation des talents saoudiens au cours du processus de production, avec des ateliers d'introduction et des formations sur place dans différents départements. Cela comprend le personnel de production, l'équipe de tournage, le département artistique, les opérations sur le plateau, l'éclairage, les lieux de tournage, le transport, le son, la garde-robe et le maquillage.

Dans un communiqué, Silverman a déclaré: "Après une expérience récente très positive lors du tournage de 'K-Pops' à AlUla, Stampede Ventures est maintenant ravi d'apporter d'autres films à notre partenariat avec l'UCR".

"Nos productions célèbreront l'attrait unique d'AlUla en tant que cadre pour la créativité cinématographique, ainsi que l'énergie inspirante et l'amour du cinéma des hommes et des femmes du Royaume d'Arabie saoudite".

La production "K-Pops" a été réalisée par Anderson .Paak, huit fois lauréat d'un Grammy.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


Huit nouvelles espèces de plantes indigènes ont été découvertes en Arabie saoudite

MEWA et NEOM ont découvert huit espèces de plantes indigènes qui n'avaient pas été enregistrées auparavant dans le Royaume. (X : @MEWA_KSA)
MEWA et NEOM ont découvert huit espèces de plantes indigènes qui n'avaient pas été enregistrées auparavant dans le Royaume. (X : @MEWA_KSA)
Short Url
  • Cette découverte s'inscrit dans le programme NEOM Flora, qui vise à protéger 95 % des terres naturelles et à restaurer et documenter la biodiversité unique de la région.
  • Ce programme en deux phases comprend une étude complète de la géologie, du sol, de l'hydrologie des bassins versants, de l'écologie et de la topographie de la région de NEOM.

Riyad : selon l'agence de presse saoudienne, le ministère de l'Environnement, de l'Eau et de l'Agriculture et NEOM ont découvert huit espèces de plantes indigènes qui n'avaient jamais été recensées auparavant dans le Royaume.

Cette découverte fait partie du programme NEOM Flora, qui vise à protéger 95 % des terres naturelles et à restaurer et documenter la biodiversité unique de la région.

Le programme en deux phases comprend une étude complète de la géologie, du sol, de l'hydrologie des bassins versants, de l'écologie et de la topographie de NEOM.

« Les nouvelles espèces végétales ont été documentées à l'herbier national du Centre des semences et de la Banque des ressources phytogénétiques de Riyad, ce qui représente un ajout important à la flore enregistrée en Arabie saoudite », a déclaré Ahmad Alayadh, vice-ministre de l'Agriculture.

Les huit espèces concernées sont les suivantes : Bituminaria flaccida (Nabelek) Greuter, Cicer judaicum Boiss., Crambe hispanica L., Diplotaxis tenuifolia (L.) DC., Hyoscyamus boveanus (Dunal) Asch & Schweinf., Muscari longipes subsp. longipes, Phagnalon nitidum Fres. et Plantago sinaica (Barneoud) Decne.

Dhiya Zaidan, directeur principal de l'architecture paysagère à NEOM, a déclaré : « Au cours des deux dernières années et demie, cette initiative a donné des résultats remarquables, notamment la documentation de 345 espèces de plantes locales, 28 espèces rares et huit nouvelles espèces de plantes enregistrées qui n'avaient pas encore été recensées dans le Royaume.

« Cela n'aurait pas été possible sans le dévouement et l'engagement de nos chercheurs et scientifiques sur le terrain. »

Lancé en 2021, le programme Flore NEOM est une initiative clé pour documenter et conserver le patrimoine naturel de la région, et améliorer la connaissance de la végétation et des espèces végétales locales.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


AlUla célèbre la Journée internationale de la montagne des Nations unies

À l'occasion de la Journée internationale de la montagne, les chaînes de montagnes du gouvernorat d'AlUla sont à l'honneur.(SPA)
À l'occasion de la Journée internationale de la montagne, les chaînes de montagnes du gouvernorat d'AlUla sont à l'honneur.(SPA)
Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com
Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com
Short Url
  • L'événement met l'accent sur l'importance du terrain pour la biodiversité et le patrimoine culturel
  • AlUla abrite des sommets montagneux à couper le souffle qui témoignent de la beauté naturelle et de l'histoire riche du Royaume

RIYADH : Les majestueuses chaînes de montagnes d'Arabie saoudite, dans le gouvernorat historique d'AlUla, sont célébrées mercredi à l'occasion de la Journée internationale de la montagne.

Situé dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite, dans la région de Hijaz, AlUla abrite des sommets montagneux à couper le souffle qui témoignent de la beauté naturelle et de l'histoire riche du Royaume, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Instaurée par les Nations unies en 2003, la Journée internationale de la montagne vise à souligner l'importance des terrains montagneux en tant que paysages naturels époustouflants et sources de biodiversité et de patrimoine culturel.

AlUla est ainsi devenu un site incontournable pour les dirigeants du monde entier lors de leur visite de l'Arabie saoudite. C'est également une destination attrayante pour les touristes et les amoureux de la nature qui souhaitent explorer ses montagnes de grès sculptées par le vent et ses mausolées.

Les montagnes d'AlUla présentent des formations géologiques particulières qui recèlent des mystères du passé et promettent des expériences visuelles et culturelles riches, a ajouté la SPA.

Attirer les touristes fait partie intégrante de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite, tout comme la préservation de la région qui raconte l'histoire des anciennes civilisations qui y ont prospéré.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com