Une mosquée au nord de l’Angleterre ouvre ses portes pour servir de centre de vaccination contre la Covid-19

La mosquée centrale de Bradford est devenue la dernière mosquée du Royaume-Uni à ouvrir ses portes en tant que centre de vaccination communautaire contre la COVID-19 jeudi. (Guzelian)
La mosquée centrale de Bradford est devenue la dernière mosquée du Royaume-Uni à ouvrir ses portes en tant que centre de vaccination communautaire contre la COVID-19 jeudi. (Guzelian)
La mosquée centrale de Bradford est devenue la dernière mosquée du Royaume-Uni à ouvrir ses portes en tant que centre de vaccination communautaire contre la COVID-19 jeudi. (Guzelian)
La mosquée centrale de Bradford est devenue la dernière mosquée du Royaume-Uni à ouvrir ses portes en tant que centre de vaccination communautaire contre la COVID-19 jeudi. (Guzelian)
La mosquée centrale de Bradford est devenue la dernière mosquée du Royaume-Uni à ouvrir ses portes en tant que centre de vaccination communautaire contre la COVID-19 jeudi. (Guzelian)
La mosquée centrale de Bradford est devenue la dernière mosquée du Royaume-Uni à ouvrir ses portes en tant que centre de vaccination communautaire contre la COVID-19 jeudi. (Guzelian)
La mosquée centrale de Bradford est devenue la dernière mosquée du Royaume-Uni à ouvrir ses portes en tant que centre de vaccination communautaire contre la COVID-19 jeudi. (Guzelian)
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Publié le Vendredi 19 février 2021

Une mosquée au nord de l’Angleterre ouvre ses portes pour servir de centre de vaccination contre la Covid-19

  • Plus de 100 personnes ont été vaccinées entre 8h30 et 13h30 après l’ouverture du centre
  • «Notre objectif principal est de sauver des vies et de protéger autant de personnes que possible», explique Zulfi Karim, le président du Conseil des mosquées de Bradford, à l’origine de l’initiative

LONDRES:  Une mosquée à Bradford, dans le nord de l’Angleterre, est la dernière mosquée au Royaume-Uni à avoir ouvert ses portes, jeudi, pour accueillir un centre de vaccination communautaire contre la Covid-19.
Le centre a été installé dans la mosquée centrale de Bradford dans le cadre d’une initiative lancée par le Conseil des mosquées de Bradford et des médecins généralistes locaux, avec pour objectif d’augmenter le nombre de personnes vaccinées dans les communautés où l’hésitation à se faire administrer des doses constitue une source de préoccupation.


Plus de 100 personnes ont été vaccinées jeudi, entre 8h30 et 13h30, après l’ouverture du centre. Il rouvrira ses portes jeudi prochain, et le rythme des vaccinations augmentera en fonction de la demande et des capacités logistiques.
 «Nous sommes conscients que la communauté musulmane hésite à se faire vacciner contre la Covid-19 de crainte que le vaccin ne soit pas halal et qu’il contienne des sous-produits animaux», explique à Arab News le président du Conseil, Zulfi Karim. «C’est l’une des raisons pour lesquelles nous avons travaillé avec des médecins, localement et nationalement, et avec la British Islamic Medical Association. Nous avons établi très tôt que le vaccin ne contenait pas de sous-produits animaux ni rien d’inapproprié pour les musulmans», indique-t-il.
M. Karim raconte que le Conseil a publié un communiqué au début du mois de janvier réfutant les théories du complot concernant les vaccins et encourageant les musulmans à bénéficier de la campagne de vaccination.


«Notre objectif principal est de sauver des vies et de protéger autant de personnes que possible. Le Conseil des mosquées a collaboré avec l’autorité locale, la NHS et Public Health England, afin d’obtenir toutes les informations et comprendre ce qui pouvait bloquer. Nous voulions connaître les préoccupations des personnes et les apaiser», affirme Zulfi Karim, qui est également le directeur de programme de NHS Well Bradford, un programme communautaire qui lutte contre les inégalités sanitaires.L’installation du centre de vaccination dans la mosquée devrait, selon lui, encourager un nombre important de personnes à se faire inoculer des doses de vaccin. «Une mosquée est un lieu dans lequel les gens ont confiance. Les imams sont suffisamment compétents et instruits pour être en mesure de donner des informations. S’ils affirment que les vaccins sont halal, nous devons vraiment soutenir l’effort visant à vacciner rapidement le plus grand nombre possible de personnes. C’est le seul moyen de faire disparaître la pandémie», souligne M. Karim.
Le centre est ouvert à tous et est géré par le réseau des médecins généralistes. Ainsi, les patients doivent toujours prendre un rendez-vous par l’intermédiaire de leur médecin. Des volontaires sont présents sur place pour faciliter le processus de vaccination.
«Il s’agit d’une initiative de la communauté et nous sommes tous des volontaires. Il y aura beaucoup de gens au centre pour aider. Nous avons même mis en place des navettes pour aller chercher les patients, les amener à la mosquée et les ramener chez eux. Ce sera particulièrement utile pour les personnes âgées qui ne possèdent pas de moyens de transport», poursuit le président du Conseil des mosquées de Bradford.
«Nous essayons de faciliter le processus de vaccination et de le rendre moins douloureux pour le plus grand nombre. C’est notre façon d’aider la communauté. Nous voulions jouer notre rôle en tant que musulmans. Nous souhaitons aider la NHS. Nous avons tous parcouru un long chemin, et je pense qu’en tant que communauté il est vraiment important que nous donnions quelque chose en retour», ajoute M. Karim.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur arabnews.com
 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.