Accusés de désinformation, Facebook, Google et Twitter de nouveau devant le Congrès

Les groupes voisins de la baie de San Francisco sont depuis quelques années sous le feu des critiques politiques de tous bords. (Photo, AFP/Archives)
Les groupes voisins de la baie de San Francisco sont depuis quelques années sous le feu des critiques politiques de tous bords. (Photo, AFP/Archives)
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Publié le Vendredi 19 février 2021

Accusés de désinformation, Facebook, Google et Twitter de nouveau devant le Congrès

  • La commission évoque notamment les fausses rumeurs sur les vaccins contre la Covid-19 ou les affirmations mensongères qui ont circulé lors des élections américaines de novembre 2020
  • Ce type de désinformation « a exacerbé des crises nationales avec des conséquences graves dans la vie réelle en termes de santé publique et de sécurité »

SAN FRANCISCO : Mark Zuckerberg, Sundar Pichai et Jack Dorsey, patrons respectifs de Facebook, Google et Twitter, sont de nouveau convoqués devant le Congrès américain pour discuter de la désinformation sur leurs plateformes, a annoncé jeudi la commission de la Chambre des représentants pour l'énergie et le commerce.

La commission évoque notamment les fausses rumeurs sur les vaccins contre la Covid-19 ou les affirmations mensongères qui ont circulé sur de prétendues fraudes électorales lors des élections américaines de novembre 2020.

Ce type de désinformation « a exacerbé des crises nationales avec des conséquences graves dans la vie réelle en termes de santé publique et de sécurité », déclarent les élus dans un communiqué.

Les trois dirigeants répondront à leurs questions le 25 mars. Tous sont rompus à l’exercice : ce sera la quatrième apparition de Mark Zuckerberg depuis juillet, et la troisième pour Sundar Pichai et Mark Dorsey. Les auditions précédentes portaient notamment sur d'éventuelles pratiques anti-compétitives et sur la protection légale dont bénéficient les plateformes contre des poursuites liées à des contenus publiés par des tiers.

Les groupes voisins de la baie de San Francisco sont depuis quelques années sous le feu des critiques politiques de tous bords.

Les démocrates reprochent à Facebook, Twitter, YouTube (Google) et d'autres de ne pas suffisamment lutter contre les contenus problématiques (incitation à la violence, désinformation, propos haineux, etc).

Les républicains ont, eux, l'impression d'être censurés par les réseaux sociaux, bien qu'ils s'en servent à loisir pour leurs campagnes électorales.

Ils aborderont ainsi sans doute la question du bannissement de Donald Trump des principales plateformes.

L'ancien président américan a entretenu le mythe d'une fraude électorale massive ayant permis de lui « voler » l'élection, et a encouragé ses supporteurs à se rendre au Capitole. Le 6 janvier, des émeutiers ont ainsi violemment envahi le siège du Conrès américain lors de la cérémonie de certification de la victoire de Joe Biden. Ces attaques ont fait cinq morts et choqué le pays.

« Cette audition va permettre à la commission de continuer son travail sur la responsabilité des plateformes numériques dans la montée en puissance de la désinformation », ont ajouté les élus.

« Pendant trop longtemps, les géants de la tech ont refusé de reconnaître le rôle qu'ils ont joué dans la fabrication et la propagation de fausses informations auprès de leur public. L'auto-régulation de l'industrie a échoué. »

En plus des questions de société, Google et Facebook font face à des poursuites des autorités de la concurrence pour abus de position dominante.


Au Vatican, Léon XIV célèbre sa première messe de Noël

Le pape Léon XIV célèbre la messe de la veille de Noël à la basilique Saint-Pierre au Vatican, le 24 décembre 2025. (AFP)
Le pape Léon XIV célèbre la messe de la veille de Noël à la basilique Saint-Pierre au Vatican, le 24 décembre 2025. (AFP)
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  • À la basilique Saint-Pierre, Léon XIV célèbre sa première messe de Noël en tant que pape, plaçant son pontificat sous le signe de la charité, de l’espérance et de la dignité humaine
  • Fidèle à son appel à une paix « désarmée et désarmante », il s’apprête à renouveler ses appels à la trêve et à la paix mondiale

CITÉ DU VATICAN, SAINT-SIÈGE: Léon XIV a célébré mercredi soir la première messe de Noël de son pontificat dans la basilique Saint-Pierre au Vatican, délivrant un message de "charité et d'espérance" face aux dérives d'une "économie faussée".

Peu avant la messe, le pape américain est sorti sur le parvis de la place Saint-Pierre pour saluer les quelque 5.000 fidèles massés sous la pluie pour suivre la cérémonie sur écrans géants, faute de place à l'intérieur de la basilique.

"La basilique Saint-Pierre est très grande, mais malheureusement pas assez pour tous vous accueillir. J'admire et respecte et vous remercie pour votre courage et votre envie d'être ici ce soir", a-t-il lancé en anglais.

Devant les cardinaux, évêques, diplomates et environ 6.000 fidèles, Léon XIV, qui affiche un style plus discret que son prédécesseur François, a ensuite prononcé une homélie très religieuse sans évoquer directement de sujet d'actualité.

"Alors qu’une économie faussée conduit à traiter les hommes comme de la marchandise, Dieu se fait semblable à nous, révélant la dignité infinie de toute personne", a déclaré le pape.

"Proclamons la joie de Noël, qui est la fête de la foi, de la charité et de l’espérance", a-t-il ajouté.

Cette cérémonie commémorant la naissance du Christ, l'une des plus solennelles de l'année, a mêlé chants traditionnels et gestes symboliques. Le pape de 70 ans a décidé de la célébrer à un horaire plus tardif que sous le pontificat de François (19H30).

Autre changement majeur : Léon XIV présidera jeudi matin la messe du jour de Noël, renouant ainsi avec une tradition qui remontait au pontificat de Jean-Paul II (1978-2005).

Il prononcera ensuite à 12H00 (11H00 GMT) sa bénédiction "Urbi et Orbi" (à la ville et au monde) en mondovision depuis le balcon de la basilique, lors de laquelle le pape se livre traditionnellement à un tour d’horizon des conflits dans le monde.

Fervent défenseur d’une paix "désarmée et désarmante", le chef de l'Eglise catholique devrait y renouveler ses appels à la paix. Mardi soir, Léon XIV a déjà demandé une trêve d'un jour pour Noël dans le monde entier, disant regretter le fait que "la Russie semble avoir rejeté la demande de trêve".

Aucun texte du Nouveau testament ne précise le jour et l'heure de naissance de Jésus de Nazareth. Sa célébration le 25 décembre dans la tradition chrétienne a été choisie au IVe siècle en Occident.

Ce Noël 2025 coïncide avec la clôture du Jubilé, "Année sainte" de l'Eglise qui a attiré des millions de pèlerins à Rome.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.