Un artiste de Dubaï rend hommage au désert de la ville

L’artiste multidisciplinaire de Dubaï Nathaniel Alapide a élevé au rang d’art le dessin sur sable (Photo fournie).
L’artiste multidisciplinaire de Dubaï Nathaniel Alapide a élevé au rang d’art le dessin sur sable (Photo fournie).
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Publié le Mardi 11 août 2020

Un artiste de Dubaï rend hommage au désert de la ville

  • Nathaniel Alapide a transformé le désert de Dubaï en un monogramme géant pour l’enseigne de luxe Burberry
  • L’artiste affirme qu'il lui a fallu près d'une semaine pour créer l’immense œuvre d'art située dans le désert d'Al Faqa

DUBAÏ : Nous avons sans doute tous – à un moment de notre vie – utilisé du sable pour faire de « l’art », qu’il s’agisse de châteaux de sable ou de messages réconfortants destinés à nos proches.
Mais dessiner un immense monogramme au milieu du désert est définitivement le clou du spectacle !
L’artiste multidisciplinaire de Dubaï Nathaniel Alapide a élevé au rang d’art le dessin sur sable et nous a épatés par son talent.

Lors d’un entretien avec Arab News, Alapide a affirmé qu’il lui a fallu près d'une semaine pour créer l’immense œuvre d'art située dans le désert d'Al Faqa, un village à la frontière de Dubaï et de la région est d'Abu Dhabi (Photo fournie)


Alapide, originaire des Philippines, a transformé le désert de Dubaï en un monogramme géant pour la maison britannique de vêtements de luxe Burberry.
Les vidéos, partagées sur la page Instagram de la marque mercredi, présentaient la création sur sable de l’artiste, semblable à du velours, dessinant le monogramme TB emblématique de la marque, pris en tenaille entre les dunes de la ville.
Lors d’un entretien avec Arab News, Alapide a affirmé qu’il lui a fallu près d'une semaine pour créer l’immense œuvre d'art située dans le désert d'Al Faqa, un village à la frontière de Dubaï et de la région est d'Abu Dhabi.
Afin d’éviter que le vent ne détruise son travail, l’artiste a utilisé des pierres concassées.
« Puisque nous le faisions dans le désert, en plein air, nous devions utiliser un matériel différent pour créer le logo, explique Alapide qui, auparavant, a travaillé avec Nike et Honda. C’est la raison pour laquelle que j’ai utilisé du gravier ou des pierres concassés. C’est plus lourd que le sable. Même si le vent souffle fort, le dessin ne sera pas détruit. Il ne bougera pas. »
Afin d’éviter la chaleur et l’humidité en été, Alapide, qui vit aux Émirats arabes unis depuis dix-sept ans, travaille ses créations sur sable le matin.
« En été, je réalise mes dessins sur sable très tôt. Je commence quelquefois à 5 h 00 et j’arrête à 7 h 00 ou 8 h 00 », précise-t-il.
Il y quatre ans, avant de décider de se consacrer entièrement à l’art, Alapide était un spécialiste des aquariums. « Je travaillais dans un aquarium à Atlantis, The Palm. Nous donnions à manger à des requins », raconte-t-il.
Il a ensuite choisi de se tourner vers l’art. « Tout a commencé lorsque qu’en hommage à ma grand-mère j’ai dessiné un arbre géant sur la plage. Dès cet instant, j'ai trouvé que le processus était thérapeutique ! »
Avant cela, l’artiste autodidacte avait créé de gigantesques dessins sur sable, entièrement à la main, représentant la Mona Lisa de Léonard de Vinci, ainsi que le prince héritier d’Abu Dhabi, Mohammed ben Zayed. 
Cette technique de dessin sur sable a tout d’abord été un moyen de communication permettant d’établir un lien entre les îles du centre et du nord du Vanuatu, où existent plus de 80 groupes linguistiques différents.
Outre la création d’Alapide dans le désert des Émirats, Burberry a également mené sa campagne d’été en Chine et en Mongolie intérieure. L’enseigne a partagé des vidéos de voiliers et de montgolfières, estampillées Burberry, qui faisaient partie de sa campagne, soulignant ainsi l'inspiration de sa collection de vêtements.
Le styliste et directeur créatif italien Riccardo Tisci a réussi à moderniser la marque âgée de 164 ans lorsqu’il a rejoint la marque en 2018. Il a revisité la typographie de Burberry, introduisant le monogramme TB, et a apporté une touche audacieuse à son style britannique classique.
 


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.