A la proue de la Beat Generation, le poète Lawrence Ferlinghetti est mort

La mythique librairie City Lights à San Francisco, fief de Ferlighetti (Photo, AFP).
La mythique librairie City Lights à San Francisco, fief de Ferlighetti (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 24 février 2021

A la proue de la Beat Generation, le poète Lawrence Ferlinghetti est mort

  • Né à New York en 1919, cet homme de lettres a eu un rôle central dans l'établissement de la contre-culture américaine des années 1950
  • Ferlinghetti est mort des suites d'une pneumopathie interstitielle, selon ses enfants cités par des journaux américains

SAN FRANCISCO: Lawrence Ferlinghetti, poète américain majeur du 20e siècle mais aussi libraire et éditeur, est mort lundi à l'âge de 101 ans dans sa maison de San Francisco, a annoncé sa librairie.

« Il a continué à écrire et à publier de nouveaux ouvrages jusqu'à ce qu'il ait 100 ans, et son œuvre lui assure une place dans le canon américain », a salué mardi dans un communiqué la mythique enseigne City Lights Booksellers and Publishers, qu'il avait cofondée à San Francisco en 1953.

Né à New York en 1919, cet homme de lettres a eu un rôle central dans l'établissement de la contre-culture américaine des années 1950, en fondant sa librairie mais aussi en éditant Jack Kerouac, Gregory Corso, William S. Burroughs ou Allen Ginsberg.

Lanceur de la Beat

Sans lui, la Beat Generation n'aurait sans doute pas existé : poète, libraire et éditeur, Lawrence Ferlinghetti, mort lundi à l'âge de 101 ans, était le survivant magnifique de ce mouvement de contre-culture né aux Etats-Unis dans les années 1950.

S'il minimisait son rôle dans l'histoire de la Beat Generation et s'agaçait qu'on l'interroge toujours sur cette époque, brillante mais lointaine, il n'en était pas moins un pilier de ce groupe anticonformiste et révolté.

Ils adorent le jazz et lisent William Blake, Louis-Ferdinand Céline ou Aldous Huxley ; ils veulent exprimer des sensations dans ce qu'elles ont de plus immédiat, grâce à une écriture qui serait comme « un cœur qui bat ». De nombreux artistes de toutes disciplines, Bob Dylan en tête, doivent beaucoup à la Beat Generation.

A la fois anarchiste moral et socialiste, ami des bouddhistes, doué aussi pour peindre, il fut enfin un grand voyageur. Sa vie durant, il a bourlingué de l'Australie au Vietnam, des pavés de Paris au Nicaragua en passant par le transsibérien et les routes de l'Amérique.

Il avait été arrêté en 1957 et jugé pour obscénité lors d'un procès historique (avant d'être finalement acquitté), pour avoir édité un des grands livres de la Beat Generation, « Howl », long poème halluciné de Ginsberg.

Lawrence Ferlinghetti avait aussi écrit un recueil de poésie, vendu à plus d'un million d'exemplaires, « A Coney Island of the Mind » (1958, paru plus tard en France sous le titre d'origine).

Dans son communiqué, la librairie salue « son savoir et son amour pour la littérature, son courage dans la défense du droit à la liberté d'expression, et son rôle vital d'ambassadeur de la culture américaine ».

Ferlinghetti est mort des suites d'une pneumopathie interstitielle, selon ses enfants cités par des journaux américains.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.