La pandémie ternit le clinquant de la saison des prix à Hollywood

Les spécialistes de la communication ont donc dû improviser, délaissant les palaces de Los Angeles pour une formation accélérée en techniques de visioconférence: toutes les rencontres et interviews de stars se sont déroulées via internet, presque comme des banales réunions de bureau (Photo, AFP).
Les spécialistes de la communication ont donc dû improviser, délaissant les palaces de Los Angeles pour une formation accélérée en techniques de visioconférence: toutes les rencontres et interviews de stars se sont déroulées via internet, presque comme des banales réunions de bureau (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 27 février 2021

La pandémie ternit le clinquant de la saison des prix à Hollywood

  • La cérémonie des Golden Globes sera principalement virtuelle et la plupart des lauréats devraient recevoir leur trophée à domicile
  • La cérémonie se tiendra à cheval entre la Californie et New York, avec deux maîtresses de cérémonie, Amy Poehler et Tina Fey, qui se passeront le relais d'une côte à l'autre

LOS ANGELES: Habituellement, les semaines précédant la saison des prix à Hollywood sont un clinquant tourbillon mêlant soirées chics, luxueuses suites d'hôtel où les célébrités défilent pour venir chercher des cadeaux de marques, et cérémonie de gala des Golden Globes à Beverly Hills. Mais 2021 n'est pas une année comme les autres.

Les nominations dans les principales catégories pour les 78e Golden Globes seront annoncées dimanche soir, 28 février sur NBC.

La pandémie de coronavirus est passée par là et a bousculé tous les usages.

L'industrie avait pu un temps espérer un retour à la normale mais l'explosion des cas de Covid-19 dans le sud de la Californie cet hiver a rendu inenvisageable l'organisation de soirées VIP et autres panels mettant en présence des célébrités, des journalistes et les jurys des prix cinématographiques.

Les spécialistes de la communication ont donc dû improviser, délaissant les palaces de Los Angeles pour une formation accélérée en techniques de visioconférence: toutes les rencontres et interviews de stars se sont déroulées via internet, presque comme des banales réunions de bureau.

"J'ai été très strict et évité toute rencontre en chair et en os. Et je dois dire que les studios et chaînes de télévision ont été très compréhensifs", dit Scott Feinberg, expert du magazine The Hollywood Reporter. "Tout le monde a dû s'adapter".

Les Golden Globes eux-mêmes ont renoncé à leur soirée baignée de champagne, un rendez-vous attendu par tous à Hollywood, pour une cérémonie principalement virtuelle durant laquelle la plupart des lauréats devraient recevoir leur trophée à domicile.

Sacha Baron Cohen le roi de la provocation à l'assaut des Golden Globes

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L'acteur britannique Sacha Baron Cohen (L) pose avec l'acteur Ken Davitian (R) 15 janvier 2007 lors de la 64e Golden Globe Awards à Beverly Hills, Californie (Photo, AFP).

Quatorze ans après avoir remporté le Golden Globe du meilleur acteur pour "Borat", Sacha Baron Cohen revient à la cérémonie avec deux nominations, sans avoir perdu le goût de la provocation ni le souci de dénoncer les préjugés qui ont fait son succès.

La suite des aventures du désormais légendaire reporter kazakh en mankini, "Borat Nouvelle mission filmée", sorti sur Prime Video l'an dernier, pourrait lui valoir dimanche d'être désigné une nouvelle fois meilleur acteur. Le film est aussi nommé dans les catégories meilleure comédie et meilleure actrice dans une comédie (Maria Bakalova).

Baron Cohen est aussi nommé comme meilleur second rôle dans "Les Sept de Chicago", un drame réalisé par Aaron Sorkin et sorti sur Netflix l'an dernier. Le film raconte l'histoire vraie de sept Américains accusés d'incitation à la révolte dans les années 1960 après une manifestation pacifiste qui avait mal tourné.

Pour la première fois depuis longtemps, les stars d'Hollywood ne fouleront pas dimanche soir le tapis rouge des Golden Globes, mais les premières grandes récompenses de l'année pour le cinéma et la télévision restent très importantes pour une industrie secouée par la pandémie.

Voici cinq choses à suivre si vous comptez faire partie des téléspectateurs qui regarderont cette cérémonie virtuelle:

Enfin le grand soir pour Netflix ?

L'an dernier à la veille de la remise des Golden Globes, Netflix se frottait déjà les mains et suscitait l'envie de tous ses concurrents. Largement en tête avec 34 nominations, la plateforme de vidéo à la demande semblait enfin devoir s'imposer dans la cours des grands d'Hollywood.

Mais la cérémonie a déjoué tous les pronostics et Netflix est finalement repartie avec seulement deux récompenses.

Cette année sera-t-elle la bonne pour le géant mondial du divertissement ? Netflix a beau afficher un nombre record de nominations, 42 au total, la prudence reste de mise.

Deux pour le prix d'un 

L'une des seules récompenses remportées l'an dernier par Netflix avait été décernée à Olivia Colman, dont l'interprétation de la reine Elizabeth II dans "The Crown" avait conquis le jury.

Valeur sûre des Golden Globes, la comédienne britannique a jusqu'à présent toujours transformé l'essai, qu'il s'agisse de la série "The Night Manager" en 2017 ou du film "La Favorite" l'an dernier.

Olivia Colman pourrait faire encore mieux cette année puisqu'elle est une nouvelle fois sélectionnée pour "The Crown" mais aussi pour le film dramatique "The Father".

Elle pourrait ne pas être la seule à réussir un tel doublé.

Son compatriote Sacha Baron Cohen compte parmi les favoris dans deux genres bien différents, "Borat 2" côté comédies et "Les Sept de Chicago", drame mettant en lumière la répression des manifestations contre la guerre du Vietnam en 1968.

Grand huit pour Anthony Hopkins 

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Dans cette capture d'écran, Anthony Hopkins prend la parole lors de la présentation spéciale de "The Father" à l'AFI FEST présentée par Audi le 20 octobre 2020 dans diverses villes (Photo, AFP).

Partenaire de Colman dans "The Father", le légendaire Anthony Hopkins est toujours un candidat à prendre au sérieux durant la saison des prix cinématographiques. 

Mais étonnamment, il n'a jamais été élu en compétition par le jury des Golden Globes, malgré sept nominations depuis 1979.

Si la huitième nomination est enfin la bonne cette année pour Anthony Hopkins, il deviendra à 83 ans l'artiste le plus âgé à recevoir le Golden Globe du "meilleur acteur".

La HFPA qui décerne les Golden Globes

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L'Association de la presse étrangère d'Hollywood (HFPA) (Photo, AFP).

L'organisation a été critiquée pour son manque de diversité, le Los Angeles Times ayant relevé cette semaine que la HFPA ne comptait aucun membre noir. L'association a reconnu dans un communiqué devoir au plus vite "intégrer des membres noirs, ainsi que d'autres venant d'horizons sous-représentés".

Vendredi, le mouvement #TimesUp, qui avait émergé pour prendre la défense des victimes de harcèlement sexuel dans la foulée de l'affaire Weinstein, a lancé une campagne appelant au boycott des Golden Globes. Le mot d'ordre était notamment relayé par Ava DuVernay, Judd Apatow ou Alyssa Milano.

Avant cela, l'association s'était retrouvée entachée par plusieurs scandales, comme en 1982, lorsque Pia Zadora avait reçu un Golden Globe pour sa piètre performance dans un navet, "Butterfly", sous le regard médusé du gratin d'Hollywood. Le mari de l'actrice à l'époque était le richissime homme d'affaires Meshulam Riklis et il avait invité tous les membres de l'HFPA à Las Vegas pour une projection.

"Minari", le nouveau "Parasite" ?

Ces dernières années, peu de catégories ont suscité autant de polémiques que celle du "meilleur film en langue étrangère".

Des récits mettant en scène des immigrés aux Etats-Unis, comme "L'Adieu" de Lulu Wang l'an dernier, ont systématiquement été interdits de concourir dans les catégories principales au motif que plus de la moitié de leurs dialogues ne sont pas en anglais.

Certains critiques ont toutefois estimé que la règle ne semblait pas s'appliquer aussi strictement à certains poids lourds, comme Quentin Tarantino et son film polyglotte "Inglorious Basterds".

Cette année, c'est "Minari", film sur une famille américaine d'origine sud-coréenne à la recherche d'une nouvelle vie à la campagne, qui est au cœur de la controverse.

L'an dernier, le film sud-coréen "Parasite" avait concouru - et gagné - dans cette catégorie du meilleur film étranger, et avait remporté la récompense suprême aux Oscars quelques semaines plus tard.

D'une côte à l'autre 

La région de Los Angeles étant encore soumise à des restrictions sur les rassemblements et événements publics en raison de la pandémie de coronavirus, la cérémonie des Golden Globes a sans surprise renoncé à sa traditionnelle soirée de gala de Beverly Hills pour une fête uniquement virtuelle.

Mais les organisateurs en ont profité pour introduire un brin d'originalité: la cérémonie se tiendra à cheval entre la Californie et New York, avec deux maîtresses de cérémonie (les comédiennes Amy Poehler et Tina Fey) qui se passeront le relais d'une côte à l'autre.


Le plus grand projet de restauration corallienne au monde dévoilé en mer Rouge

La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
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  • «KCRI est le plus grand projet de restauration corallienne du monde et constitue une étape importante vers la restauration des récifs à l’échelle mondiale»
  • «Les événements récents nous rappellent brutalement la crise mondiale à laquelle sont confrontés les récifs coralliens»

RIYAD: Des scientifiques de l’université des sciences et technologies du roi Abdallah (Kaust), en collaboration avec Neom, ont inauguré la première pépinière de l’Initiative de restauration corallienne de la Kaust (KCRI).

«KCRI est le plus grand projet de restauration corallienne du monde et constitue une étape importante vers la restauration des récifs à l’échelle mondiale. Une première pépinière est officiellement opérationnelle et une seconde est en cours de construction. Elles sont toutes deux situées en mer Rouge», indique un communiqué publié jeudi.

La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an.

Les chercheurs se serviront de cette installation pilote pour lancer des initiatives de restauration corallienne à grande échelle, avec notamment la pépinière de coraux terrestre la plus grande et la plus avancée au monde.

Située sur le même site, cette dernière aura une capacité décuplée et pourra produire 400 000 coraux par an. Le projet devrait être achevé en décembre 2025.

Abritant 25% des espèces marines connues, bien qu’ils couvrent moins d’1% des fonds marins, les récifs coralliens sont le fondement de nombreux écosystèmes marins. Les experts estiment que jusqu’à 90% des récifs coralliens de la planète subiront un stress thermique grave d’ici à 2050.

«Les événements récents nous rappellent brutalement la crise mondiale à laquelle sont confrontés les récifs coralliens. Nous avons donc pour ambition de trouver un moyen de faire passer les efforts de restauration actuels, à forte intensité de main-d’œuvre, à des processus industriels afin d’inverser le rythme actuel de dégradation des récifs coralliens», a expliqué le professeur Tony Chan, président de la Kaust.

Cette initiative s’aligne sur la Vision 2030 de l’Arabie saoudite et sur ses efforts pour renforcer la conservation marine en tirant parti des recherches réalisées par la Kaust sur les écosystèmes marins et en servant de plate-forme pour tester des méthodes de restauration innovantes.

«Grâce à notre partenariat de longue date avec la Kaust, nous mettrons également en lumière le rôle des récifs coralliens, qui comptent parmi les systèmes environnementaux marins les plus importants, ainsi que l’importance de leur préservation pour les générations futures», a confié le PDG de Neom, Nadhmi al-Nasr.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’Istituto Marangoni de Milan va ouvrir un campus à Riyad

Au centre, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, et Burak Cakmak, directeur général de la Commission saoudienne de la mode. (Photo fournie)
Au centre, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, et Burak Cakmak, directeur général de la Commission saoudienne de la mode. (Photo fournie)
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  • La mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi
  • L’institut possède des campus à Milan, à Florence, à Dubaï, à Paris, à Londres et à Miami

RIYAD: L’Istituto Marangoni, basé à Milan, en collaboration avec la Commission saoudienne de la mode, ouvrira à Riyad un institut de formation supérieure proposant des cours spécialisés dans la mode et le luxe, avec l’intention de l’inaugurer en 2025. 

Selon un communiqué, la mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi dans les secteurs concernés. 

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Le nouvel institut de Riyad proposera des diplômes de niveau avancé d’une durée de trois ans, dans des domaines spécifiques, comme la création de mode, la gestion de la mode, les produits de mode, le stylisme de mode et la direction créative, ainsi que la gestion des parfums et cosmétiques et le design d’intérieur. (Photo fournie) 

«Nous sommes très heureux d’établir un partenariat avec l’Istituto Marangoni. Il s’agit de l’un des principaux établissements d’enseignement mondiaux axés sur la mode et le design. Il possède de nombreux campus à travers le monde, mais c’est la première fois qu’il en ouvre un en Arabie saoudite. Il s’agit également du premier établissement d’enseignement au Royaume en tant que destination d’investissement direct étranger, ce qui montre son engagement vis-à-vis du potentiel du marché saoudien, en particulier pour les créateurs et les entreprises. Grâce à ce partenariat, nous serons en mesure de former tous les créateurs locaux en Arabie saoudite et de leur proposer des emplois», déclare à Arab News Burak Cakmak, directeur général de la Commission de la mode du ministère de la Culture d’Arabie saoudite. 

Le nouvel institut de Riyad proposera des diplômes de niveau avancé d’une durée de trois ans, dans des domaines spécifiques, comme la création de mode, la gestion de la mode, les produits de mode, le stylisme de mode et la direction créative, ainsi que la gestion des parfums et cosmétiques et le design d’intérieur. Les étudiants pourront choisir de suivre leurs études à Riyad, avec la possibilité d’intégrer le marché de la mode grâce à un stage de six mois au cours de la dernière année d’études, ou de poursuivre leurs études de licence dans n’importe quel campus international de l’Istituto Marangoni. 

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La mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi dans les secteurs concernés. (Photo fournie) 

L’institut possède des campus à Milan, à Florence, à Dubaï, à Paris, à Londres et à Miami. 

Dans un communiqué, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, déclare: «Nous avons établi cet important partenariat avec la Commission saoudienne de la mode parce que nous sommes convaincus qu’elle élaborera un programme solide en vue de créer un système de luxe et de mode en Arabie saoudite.» 

«Nous voulons mettre nos connaissances et nos compétences à la disposition de la nouvelle génération. Les jeunes générations – notamment les femmes – veulent pouvoir suivre des études en Arabie saoudite et non pas seulement à l’étranger», ajoute-t-elle. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le documentaire saoudien Horizon mis à l’honneur

La princesse Lamia bent Majed Saoud Al-Saoud, secrétaire générale d'Alwaleed Philanthropies, préside la remise d'un certificat honorifique à Abdullah Alahmari, PDG de l'initiative Konoz, et Yazeed Albader, producteur associé de « Horizon ».  (Photo, AN/Huda Bashatah)
La princesse Lamia bent Majed Saoud Al-Saoud, secrétaire générale d'Alwaleed Philanthropies, préside la remise d'un certificat honorifique à Abdullah Alahmari, PDG de l'initiative Konoz, et Yazeed Albader, producteur associé de « Horizon ». (Photo, AN/Huda Bashatah)
L’ambassadeur de l’UE en Arabie saoudite, Christophe Farnaud, la princesse Lamia al-Saoud et le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal Abbas, ont assisté à la projection spéciale du documentaire Horizon. (Photo AN/Huda Bashatah).
L’ambassadeur de l’UE en Arabie saoudite, Christophe Farnaud, la princesse Lamia al-Saoud et le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal Abbas, ont assisté à la projection spéciale du documentaire Horizon. (Photo AN/Huda Bashatah).
L’ambassadeur de l’UE en Arabie saoudite, Christophe Farnaud, la princesse Lamia al-Saoud et le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal Abbas, ont assisté à la projection spéciale du documentaire Horizon. (Photo AN/Huda Bashatah).
L’ambassadeur de l’UE en Arabie saoudite, Christophe Farnaud, la princesse Lamia al-Saoud et le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal Abbas, ont assisté à la projection spéciale du documentaire Horizon. (Photo AN/Huda Bashatah).
L’ambassadeur de l’UE en Arabie saoudite, Christophe Farnaud, la princesse Lamia al-Saoud et le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal Abbas, ont assisté à la projection spéciale du documentaire Horizon. (Photo AN/Huda Bashatah).
L’ambassadeur de l’UE en Arabie saoudite, Christophe Farnaud, la princesse Lamia al-Saoud et le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal Abbas, ont assisté à la projection spéciale du documentaire Horizon. (Photo AN/Huda Bashatah).
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  • Ce documentaire explore les trésors écologiques et les habitats uniques au sein du Royaume
  • Arab News a récemment inauguré Green And Blue, une initiative qui aborde des sujets environnementaux ayant trait au changement climatique et à la préservation de la faune, entre autres

RIYAD: Les réalisateurs d’un documentaire récemment produit et très acclamé sur la faune saoudienne ont été récompensés lors d’une projection spéciale du documentaire Horizon à la résidence de l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) à Riyad.

Ce nouveau documentaire, produit par l’initiative Konoz, s’inscrit dans le cadre d’une collaboration entre le Centre pour la communication gouvernementale du ministère saoudien des Médias et le Centre national pour la faune.

Il explore les trésors écologiques et les habitats uniques au sein du Royaume.

arabie saoudite
La princesse Lamia bent Majed Saoud al-Saoud (à gauche), secrétaire générale d’Alwaleed Philanthropies, était l’invitée d’honneur de l’événement. (Photo AN/Huda Bashatah)

La princesse Lamia bent Majed Saoud al-Saoud, secrétaire générale d’Alwaleed Philanthropies, était l’invitée d’honneur de l’événement. La princesse Lamia, grâce à son travail avec cette organisation, a récemment fait part de l’initiative Atlai, une plate-forme innovante d’intelligence artificielle visant à soutenir les efforts mondiaux de lutte contre la déforestation.

La projection a été suivie de la remise d’un certificat honorifique à Abdallah Alahmari, PDG de l’initiative Konoz et à Yazid Albader, coréalisateur du documentaire Horizon. La cérémonie a été présentée par l’ambassadeur de l’UE en Arabie saoudite, Christophe Farnaud, la princesse Lamia et le rédacteur en chef d’Arab News, Faisal Abbas.

M. Farnaud déclare: «Le documentaire Horizon capture la beauté à couper le souffle de la diversité des paysages naturels et de la faune saoudienne.»

«Pendant des siècles, une grande partie de la péninsule Arabique, y compris l’Arabie saoudite, a exercé une attraction mystérieuse sur les explorateurs et les voyageurs européens.»

L’ambassadeur a évoqué l’importance de la protection de l’environnement en raison des besoins humains fondamentaux comme la nourriture et l’eau.

«L’Initiative verte saoudienne et le Pacte vert pour l’Europe ont des objectifs communs. Nous dépendons tous de la nature pour notre alimentation, notre air, notre eau, notre énergie et nos matières premières. La nature et la biodiversité rendent la vie possible, assurent la santé et stimulent notre économie. La nature est également notre meilleure alliée pour lutter contre la crise climatique», soutient-il.

«Le changement climatique, la diversification économique et la transition vers les énergies renouvelables restent des domaines prioritaires à la fois pour l’UE avec sa politique de Pacte vert pour l’Europe, ainsi que pour l’Arabie saoudite avec son initiative Vision 2030.»

La princesse Lamia a commenté les merveilles naturelles fascinantes de l’Arabie saoudite présentées dans le documentaire.

«Grâce à Horizon, nous sommes témoins de la beauté à couper le souffle et de la riche biodiversité de l’Arabie saoudite. Ce documentaire nous plonge au cœur de la diversité de la faune et des paysages du Royaume», déclare-t-elle.

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Les réalisateurs du documentaire sur la faune saoudienne, Horizon, ont été récompensés lors d’une projection spéciale à la résidence de l’ambassadeur de l’UE à Riyad. (Photo AN/Huda Bashatah)

«La projection de ce soir n’est pas seulement une célébration du riche patrimoine naturel de l’Arabie saoudite, mais aussi un appel à l’action et un rappel de notre responsabilité commune de protéger les précieux écosystèmes qui définissent notre monde.»

«À une époque où nos forêts et nos écosystèmes naturels disparaissent à un rythme alarmant, la plate-forme Atlai, créée par Alwaleed Philanthropies, témoigne du pouvoir de l’innovation et de la collaboration. Il s’agit de susciter une passion pour la préservation, une ferveur pour la conservation et un engagement à sauvegarder notre planète pour les générations à venir.»

M. Abbas a félicité l’équipe saoudienne à l’origine du documentaire Horizon : «Nous sommes ravis de nous associer à la délégation de l’UE pour organiser une projection spéciale de ce documentaire remarquable qui présente la faune saoudienne de manière vraiment captivante.»

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Faisal Abbas, rédacteur en chef d’Arab News. (Photo AN/Huda Bashatah)

Il ajoute: «Dans le cadre de l’initiative Green and Blue d’Arab News, qui met l’accent sur l’environnement et la durabilité, nous sommes également fiers de remettre aux membres de l’équipe saoudienne à l’origine du documentaire Horizon un certificat honorifique et nous les remercions pour leur contribution à la préservation et à la mise en valeur des merveilles que notre cher Royaume a à offrir.»

Arab News a récemment inauguré Green And Blue, une initiative qui aborde des sujets environnementaux ayant trait au changement climatique, à la désertification, à la préservation de la faune, à la durabilité et à l’énergie verte, avec un accent particulier sur l’environnement en Arabie saoudite.

Le PDG de l’initiative Konoz a exprimé sa joie d’assister à la projection du film.

«Ce documentaire met en lumière la beauté de l’Arabie saoudite, son relief varié et la faune et la flore que nous avons la chance d’avoir au sein du Royaume», précise M. Alahmari.

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Les réalisateurs du documentaire sur la faune saoudienne, Horizon, ont été récompensés lors d’une projection spéciale à la résidence de l’ambassadeur de l’UE à Riyad. (Photo AN/Huda Bashatah)

Il a remercié le ministre des Médias, Salmane ben Youssef al-Dossary, pour son soutien constant afin que le film mette en valeur le Royaume et atteigne un public plus large.

Le coréalisateur du documentaire explique comment Horizon a nécessité plus de deux cent soixante jours de tournage et plus de deux mille heures d’enregistrement, car il couvrait toutes les régions.

«Si vous voulez filmer certains animaux, vous n’aurez peut-être pas de chance sur place. Il faut donc faire des repérages, arriver quelques jours avant, rester des semaines pour faire une belle photo ou obtenir cette ligne d’horizon parfaite avec les nuages, le coucher ou le lever du soleil», indique M. Albader.

«Je suis très heureux d’être là, la projection a été un moment formidable. C’est un vrai plaisir de rencontrer des ambassadeurs et de constater à quel point les gens sont soucieux de la nature et de la faune. Ce n’est que le début de nombreux événements à venir.»

Horizon est désormais disponible sur Netflix.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com