Il est temps que l’Allemagne clarifie son jeu avec le Maroc

Le roi Mohammed VI (C) entouré de son fils, le prince héritier Moulay Hassan (C-D), lors d'une réunion avec le conseiller présidentiel américain Jared Kushner (2e à gauche) et le conseiller israélien pour la sécurité nationale Meir Ben Shabbat (à gauche) au Palais royal de Rabat, le 22 décembre 2020. Une délégation américano-israélienne a signé des accords avec le Maroc à Rabat, après être arrivée de Tel-Aviv par le premier vol commercial direct, cimentant ainsi une normalisation des relations entre l'État juif et le pays nord-africain parrainée par Washington. (Palais royal du Maroc / AFP)
Le roi Mohammed VI (C) entouré de son fils, le prince héritier Moulay Hassan (C-D), lors d'une réunion avec le conseiller présidentiel américain Jared Kushner (2e à gauche) et le conseiller israélien pour la sécurité nationale Meir Ben Shabbat (à gauche) au Palais royal de Rabat, le 22 décembre 2020. Une délégation américano-israélienne a signé des accords avec le Maroc à Rabat, après être arrivée de Tel-Aviv par le premier vol commercial direct, cimentant ainsi une normalisation des relations entre l'État juif et le pays nord-africain parrainée par Washington. (Palais royal du Maroc / AFP)
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Publié le Samedi 06 mars 2021

Il est temps que l’Allemagne clarifie son jeu avec le Maroc

  • Le bras de fer entre le Maroc et l’Allemagne sur son attitude à l’égard du Sahara est tout sauf inopportun
  • Le Maroc a besoin que ses alliés européens avec lesquelles il a lié de solides relations économiques et sécuritaires puissent clarifier leur jeu

La crise de confiance et la tension que traverse actuellement l’axe Rabat-Berlin étaient inscrites dans le temps et dans les agendas. la crise de confiance et la tension que traverse actuellement l’axe Rabat-Berlin étaient inscrites dans le temps et dans les agendas. A l’époque, l’invitation explicite lancée par le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita de clarifier les positions portaient déjà les germes de cet inévitables bras de fer.  Cela visait bien sûr aussi bien le dynamo de l’Union européenne que constitue depuis toujours l’axe Paris-Berlin que son franc sud formé par l’Espagne, l’ancienne puissance colonisatrice du Sahara.

Aujourd’hui, l’étincelle de la crise a pris pour théâtre la relation maroco-allemande prenant de court toutes les chancelleries. Les attitudes et la doctrine diplomatique allemande versaient peu dans le spectaculaire et la confrontation ouverte.  Et depuis le tournant américain sur le Sahara, la diplomatie marocaine avait réuni suffisamment d’éléments hostiles et documenté suffisamment de comportements inamicaux de la part de la diplomatie allemande pour entreprendre cette démarche de crever les abcès et de demander des comptes.

Aujourd’hui, l’étincelle de la crise a pris pour théâtre la relation maroco-allemande prenant de court toutes les chancelleries. Les attitudes et la doctrine diplomatique allemande versaient peu dans le spectaculaire et la confrontation ouverte.  Et depuis le tournant américain sur le Sahara, la diplomatie marocaine avait réuni suffisamment d’éléments hostiles et documenté suffisamment de comportements inamicaux de la part de la diplomatie allemande pour entreprendre cette démarche de crever les abcès et de demander des comptes.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Sommet algéro-tuniso-libyen aujourd’hui à Tunis : Combler le vide institutionnel au niveau maghrébin

Le premier round de concertations des dirigeants maghrébins se tiendra aujourd’hui à Tunis (Photo, El Watan).
Le premier round de concertations des dirigeants maghrébins se tiendra aujourd’hui à Tunis (Photo, El Watan).
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  • Le président Tebboune a insisté sur le besoin de faire accepter, par les pays voisins, l’idée de combler le vide créé par le gel pratique de l’Union du Maghreb (UMA)
  • Le premier round de concertation se tient donc à Tunis, alors que la prochaine réunion est prévue en Libye

Tunis abritera aujourd’hui la première réunion consultative des présidents de l’Algérie, de la Tunisie et de la Libye, pour concrétiser le souhait exprimé, début mars dernier, de mettre fin au «coma» institutionnel de la région du Maghreb en raison du gel de l’Union du Maghreb arabe (UMA).

Une rencontre inaugurale de ces pays a eu lieu le mois dernier à Alger en marge du 7e Sommet des pays exportateurs de gaz auquel la Tunisie a été invitée. Comme convenu à Alger, ces trois pays maghrébins se concerteront désormais chaque trimestre pour examiner l’harmonisation de leurs positions par rapport aux questions internationales et tracer les cadres de partenariat et de coopération entre eux. 

Le premier round de concertation se tient donc à Tunis, alors que la prochaine réunion est prévue en Libye, à moins que les conditions de sécurité à Tripoli n’excluent provisoirement pareille rotation et la limitent à Alger et Tunis. Le communiqué émanant de la présidence tunisienne, pour annoncer la réunion, n’a pas été précis sur son ordre du jour. 

Pour s’étendre sur la question, médias et commentateurs politiques sont revenus aux propos du président algérien, Abdelmadjid Tebboune, lors de sa récente rencontre avec la presse, ainsi qu’aux diverses déclarations du ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf. 

Le président Tebboune a insisté sur le besoin de faire accepter, par les pays voisins, l’idée de combler le vide créé par le gel pratique de l’Union du Maghreb (UMA). Le président algérien a souligné que «l’Afrique du Nord est l’unique région en Afrique et peut-être même dans le monde, qui n’a pas de cadre de discussions et n’a pas de position commune vis-à-vis des questions internationales». 

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Visite de Giorgia Meloni en Tunisie: Au menu, la crise migratoire et des accords stratégiques

Meloni semble déterminée à renforcer la coopération avec la Tunisie pour présenter ce modèle de coopération comme une « success story » du plan Mattei destiné à plusieurs autres pays d’Afrique (Photo, La Presse).
Meloni semble déterminée à renforcer la coopération avec la Tunisie pour présenter ce modèle de coopération comme une « success story » du plan Mattei destiné à plusieurs autres pays d’Afrique (Photo, La Presse).
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  • Le but : promouvoir un développement durable et significatif du continent africain, notamment afin de réduire les flux migratoires vers l’Europe et établir des relations renouvelées
  • Pourtant, ce partenariat présente de nombreuses ambiguïtés, allant du manque de consultation avec l’Union africaine au manque de concrétisation du plan

Cette quatrième visite de la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni en moins d’un an vient conforter la position de la Tunisie comme le premier partenaire africain dans la lutte contre les arrivées irrégulières dans la péninsule italienne.

Beaucoup d’encre a coulé à la suite de la visite éclair de Giorgia Meloni, la présidente du Conseil italien, mercredi dernier à Tunis, où elle s’est entretenue avec le Chef de l’Etat Kaïs Saïed. La question migratoire était évidemment au cœur des débats.

Certains ont même qualifié cette visite de «mystère» et de «spectaculaire», alors que les parties tunisiennes ont une nouvelle fois réaffirmé leur position claire et nette, «la Tunisie ne sera ni une terre de passage, ni une destination pour les migrants». En effet, pour le Président de la République Kaïs Saïed, la récente visite de Meloni était l’occasion de lui rappeler de vive voix que notre pays ne deviendra pas «un pays de transit ou d’installation»et qu’il n’est pas question que la Tunisie fasse office de poste frontière de l’Europe. Une position exprimée par Meloni elle-même qui semble attachée à renforcer la coopération avec la Tunisie pour présenter notre pays comme une «success story» du plan Mattei destiné à l’Afrique. Autant rappeler que lors du sommet Italie-Afrique tenu les 28 et 29 janvier 2024, Giorgia Meloni a annoncé le lancement du Plan Mattei, soutenu par l’Union européenne. Il s’agit d’établir une étroite collaboration entre l’Italie et certains pays africains dans divers domaines. Le but : promouvoir un développement durable et significatif du continent africain, notamment afin de réduire les flux migratoires vers l’Europe et établir des relations renouvelées. Pourtant, ce partenariat présente de nombreuses ambiguïtés, allant du manque de consultation avec l’Union africaine au manque de concrétisation du plan.

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Le sultan d’Oman aux Émirats arabes unis pour renforcer les relations bilatérales et la coopération

Le président des Émirats arabes unis, Cheikh Mohamed ben Zayed Al-Nahyan, reçoit le sultan d'Oman Haitham ben Tariq à l'aéroport présidentiel d'Abu Dhabi (Photo, Reuters).
Le président des Émirats arabes unis, Cheikh Mohamed ben Zayed Al-Nahyan, reçoit le sultan d'Oman Haitham ben Tariq à l'aéroport présidentiel d'Abu Dhabi (Photo, Reuters).
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  • Les deux dirigeants se sont ensuite rendus à Qasr Al Watan, où ils ont examiné les questions régionales et internationales d'intérêt commun
  • Les deux parties ont abordé les relations entre les deux pays, principalement les investissements économiques et les domaines commerciaux

Le sultan d'Oman Haitham bin Tariq et le président des Émirats arabes unis Cheikh Mohamed bin Zayed Al-Nahyan ont discuté lundi du renforcement des relations bilatérales et de la coopération pour servir les intérêts mutuels et répondre aux aspirations de leurs peuples en matière de développement et de prospérité.Le sultan d'Oman est arrivé aux Émirats arabes unis pour une visite d'État. Il a été reçu par Cheikh Mohamed ben Zayed à l'aéroport présidentiel d'Abou Dhabi.

Les deux dirigeants se sont ensuite rendus à Qasr Al Watan, où ils ont examiné les questions régionales et internationales d'intérêt commun.
Les deux parties ont abordé les relations entre les deux pays, principalement les investissements économiques et les domaines commerciaux, qui ont connu des progrès significatifs ces dernières années.

Ils ont également abordé l'action conjointe du Golfe à la lumière des défis auxquels la région est confrontée et ont souligné son importance dans la réalisation des intérêts mutuels des pays du Conseil de coopération du Golfe et de leurs peuples tout en renforçant la sécurité et la stabilité régionales.

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