Première visite de Trump à New York depuis son départ de la Maison Blanche

L’ex président américain Donald Trump lors d'un rassemblement Make America Great Again, le 2 novembre 2020 à Traverse City, Michigan (Photo, AFP).
L’ex président américain Donald Trump lors d'un rassemblement Make America Great Again, le 2 novembre 2020 à Traverse City, Michigan (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 09 mars 2021

Première visite de Trump à New York depuis son départ de la Maison Blanche

  • Lundi à la mi-journée, une vingtaine de ses partisans manifestaient pacifiquement au pied du gratte-ciel, encadrés par des dizaines de policiers
  • Le retour du magnat de l'immobilier à New York est pour l'instant discret: aucune communication officielle sur la visite, à l'agenda et la durée non précisés

NEW YORK: Donald Trump était de retour dans son New York natal lundi, première visite depuis son départ de la Maison Blanche durant laquelle il semblait vouloir faire profil bas.

L'ex-président américain - qui réside désormais à Mar-a-Lago, en Floride, mais a conservé son triplex au sommet de la tour Trump, sur la 5e Avenue - n'a été aperçu que brièvement, à son arrivée tard dimanche soir: une photo du New York Post le montre faisant un signe de la main depuis l'arrière d'une voiture.

Lundi à la mi-journée, une vingtaine de ses partisans manifestaient pacifiquement au pied du gratte-ciel, encadrés par des dizaines de policiers. Certains brandissaient une bannière "We Love Trump" ("On adore Trump"), tandis que d'autres déployaient un drapeau géant "Trump 2024".

"Depuis deux semaines, Trump nous taquine" sur une possible candidature en 2024, a confié Dion Cini, un des organisateurs du rassemblement. "Fini de plaisanter, soyons sérieux: nous voulons qu'il soit candidat en 2024, nous voulons qu'il fasse deux mandats", a-t-il ajouté.

Coiffé d'une casquette "Make America Great Again", ce supporter gardait les yeux rivés sur le haut de la tour, dans l'espoir d'apercevoir l'ex-président ou l'un de ses fils, Donald Jr. ou Eric.

Personne, parmi ces partisans, ne semblait savoir si l'ex-président de 74 ans, qui a quitté le pouvoir le 20 janvier, descendrait les saluer, comme il l'a souvent fait avec ses supporters.

Le retour du magnat de l'immobilier à New York - bastion démocrate où Joe Biden a remporté une marge majorité des suffrages en novembre - est pour l'instant discret: aucune communication officielle sur la visite, à l'agenda et la durée non précisés. 

Interrogé, le Secret Service, chargé de la protection des ex-présidents américains, n'a divulgué aucune information.

Via les réseaux sociaux, certains anti-Trump disaient espérer voir le magnat avoir maille à partir avec la justice pendant ce séjour: le procureur de Manhattan comme la procureure de l'Etat de New York enquêtent en parallèle sur des soupçons de fraude bancaire, fraude fiscale ou fraude aux assurances visant le milliardaire. 

Fin février, après une longue bataille judiciaire, le procureur de Manhattan a indiqué avoir enfin obtenu les déclarations de revenus sur huit ans qu'il réclamait à Donald Trump. 

Mais personne ne sait quand s'achèvera l'enquête ni si elle débouchera sur une inculpation de l'ex-président.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.