Birmanie: raid des forces de sécurité contre des cheminots grévistes, nouvelles violences

Des manifestants transportent des briques pour construire des barricades face aux forces de sécurité birmanes (Photo, AFP).
Des manifestants transportent des briques pour construire des barricades face aux forces de sécurité birmanes (Photo, AFP).
Short Url
Publié le Mercredi 10 mars 2021

Birmanie: raid des forces de sécurité contre des cheminots grévistes, nouvelles violences

  • Plusieurs centaines de policiers et de soldats se sont déployés autour de l'enceinte où réside le personnel ferroviaire de la gare Ma Hlwa Gone, dans l'est de la capitale économique
  • «Ils bloquent les portes (des appartements) et les détruisent pour entrer», a relaté une membre de la famille d'un cheminot, sous couvert d'anonymat par peur des représailles

RANGOUN: Les forces de sécurité birmanes ont lancé un raid mercredi à Rangoun contre des cheminots grévistes qui participent au vaste mouvement de désobéissance civile contre la junte.

Plusieurs centaines de policiers et de soldats se sont déployés autour de l'enceinte où réside le personnel ferroviaire de la gare Ma Hlwa Gone, dans l'est de la capitale économique. 

« Ils bloquent les portes (des appartements) et les détruisent pour entrer », a relaté une membre de la famille d'un cheminot, sous couvert d'anonymat par peur des représailles. « J'ai réussi à m'échapper, mais je m'inquiète pour les travailleurs » et leurs proches encore coincés.

Selon elle, quelque 800 employés des chemins de fer dans cette gare sont impliqués dans le mouvement de désobéissance civile.

Médecins, enseignants, employés des compagnies d'électricité, cheminots, de nombreux fonctionnaires ont cessé le travail depuis le coup d’État du 1er février qui a renversé le gouvernement civil d'Aung San Suu Kyi.

Ce mouvement perturbe la fragile économie birmane avec des bureaux ministériels vides, des écoles et des hôpitaux fermés, des banques dans l'incapacité de fonctionner.

« Arrêt complet de l'économie »

Les principaux syndicats ont appelé à « l'arrêt complet de l'économie » pour tenter de paralyser le pays et d'augmenter la pression sur les militaires.

La junte a ordonné de son côté aux fonctionnaires de reprendre le travail à partir du 8 mars, faute de quoi ils seraient licenciés et s'exposeraient à des représailles.

La Birmanie est en ébullition depuis le putsch, avec des manifestations quotidiennes à travers tout le pays.

Quelques rassemblements éparses ont été organisés ce mercredi.

A Myingyan (centre), la manifestation a été dispersée violemment : trois manifestants pro-démocratie ont été blessés, dont un grièvement à l'œil, selon les secouristes. 

Mais la forte présence militaire, notamment dans le quartier de Sanchaung à Rangoun - théâtre dimanche d'une spectaculaire opération des forces de sécurité avec des centaines de contestataires encerclés -, restait dissuasive et les foules étaient moins nombreuses.

La nuit dernière, sept protestataires ont été arrêtés dans le quartier, d'après les médias d'Etat.

Dans une autre partie de la ville, les forces de sécurité ont brûlé des barricades de fortune, menaçant des résidents de mettre le feu à leur appartement, a relaté une habitante de 26 ans.

Raids contre des habitations, des hôpitaux, des universités, arrestations en masse, recours à la force létale : la junte semble plus déterminée que jamais à vouloir éteindre le vent de fronde largement pacifique qui souffle sur le pays.

Le Conseil de sécurité de l'ONU poursuit sa recherche d'un consensus

Le Conseil de sécurité de l'ONU poursuivait en milieu de semaine sa recherche d'une position commune sur la Birmanie, après le rejet mardi par ses membres asiatiques d'une déclaration condamnant le coup d'Etat et prévoyant la possibilité de sanctions internationales, selon des diplomates.

Depuis une réunion vendredi sur la dégradation de la situation en Birmanie, les 15 membres du Conseil négocient les termes de cette déclaration.

Deux versions successives de textes rédigés par le Royaume-Uni, ont été rejetées par la Chine, le Vietnam et l'Inde, trois pays asiatiques auxquels la Russie s'est jointe.

Les négociations sont toujours en cours.

Au moins 60 civils ont été tués et près de 2 000 personnes arrêtées depuis le 1er février, d'après l'Association d’assistance aux prisonniers politiques.

L'armée assure ne pas être impliquée dans le décès des manifestants.

Elle justifie son passage en force en allégeant de vastes fraudes électorales lors des législatives de novembre remportées massivement par le parti d'Aung San Suu Kyi, la Ligue nationale pour la démocratie (LND).

Geste symbolique

Dans un geste symbolique, plusieurs députés LND déchus ont annoncé sur Facebook avoir nommé un de leurs responsables, Mahn Win Khaing Than, vice-président du pays, en charge de remplacer l'ex-président de la République Win Myint et l'ancienne cheffe du gouvernement Aung San Suu Kyi, toujours tenus au secret. 

Les députés qui ne reconnaissent pas la légitimité du coup d'État et ont créé un comité pour représenter le gouvernement civil se rendent coupables de « haute trahison », un crime passible de la peine de mort ou de 22 ans de détention, a averti il y a quelques jours la junte. 

Deux responsables de la LND sont morts en détention ces derniers jours, très peu de temps après leur interpellation. De nombreux ont été arrêtés, dont trois la nuit dernière. 

La junte cible aussi les médias indépendants : trois (Myanmar Now, Mizzima et Kamaryut Media) ont été visés par des raids des forces de sécurité. 

Plusieurs organes de presse se sont vu retirer leur licence de publication et une vingtaine de journalistes sont en détention, dont un photographe de l'agence de presse américaine Associated Press. 

Le passage en force des généraux, qui a mis fin à une décennie de transition démocratique, suscite un concert de protestations internationales. 

Plusieurs diplomates birmans, dont les ambassadeurs à l'ONU et au Royaume-Uni, se sont même désolidarisés du régime.

L'ambassadeur de France en Birmanie, Christian Lechervy, s'est rendu ce mercredi devant la prison d'Insein à Rangoun, tristement célèbre sous les dictatures précédentes et où de nombreuses personnes sont détenues depuis le 1er février.     

« La France appelle à la libération immédiate, sûre et inconditionnelle de tous les prisonniers politiques emprisonnés », a-t-il déclaré sur Twitter.

Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, et d'autres pays occidentaux ont imposé des sanctions ciblées, mais les généraux font la sourde oreille. 

La Chine et la Russie, alliées traditionnelles de l'armée birmane, ne condamnent pas officiellement le coup d'Etat.


L’Ambassade du Maroc à Tokyo célèbre le 26e anniversaire de l’intronisation du Roi Mohammed VI

L’Ambassade du Maroc à Tokyo a célébré 26 ans de règne de Mohammed VI, mettant en avant les réformes, l’essor économique et l’ouverture du Royaume. (Photo: ANJ)
L’Ambassade du Maroc à Tokyo a célébré 26 ans de règne de Mohammed VI, mettant en avant les réformes, l’essor économique et l’ouverture du Royaume. (Photo: ANJ)
Lors de la célébration du 26e anniversaire de l’intronisation du Roi Mohammed VI à Tokyo, l’Ambassadeur Bouhlal a mis en avant les réformes du Royaume, son rôle croissant en tant que hub régional et ses avancées dans les secteurs de l’énergie, de l’industrie et du tourisme. (Photo: ANJ)
Lors de la célébration du 26e anniversaire de l’intronisation du Roi Mohammed VI à Tokyo, l’Ambassadeur Bouhlal a mis en avant les réformes du Royaume, son rôle croissant en tant que hub régional et ses avancées dans les secteurs de l’énergie, de l’industrie et du tourisme. (Photo: ANJ)
Le ministre japonais KIUCHI Minoru a salué la stabilité et l’ouverture du Maroc, soulignant l’intérêt croissant des investisseurs japonais pour un pays devenu un partenaire stratégique en Afrique. (Photo: ANJ)
Le ministre japonais KIUCHI Minoru a salué la stabilité et l’ouverture du Maroc, soulignant l’intérêt croissant des investisseurs japonais pour un pays devenu un partenaire stratégique en Afrique. (Photo: ANJ)
Short Url
  • L’Ambassade du Maroc à Tokyo a célébré 26 ans de règne de Mohammed VI, mettant en avant les réformes, l’essor économique et l’ouverture du Royaume
  • Le Japon a salué la stabilité du Maroc et le renforcement des liens économiques bilatéraux

TOKYO : L’Ambassade du Royaume du Maroc à Tokyo a célébré mercredi le 26e anniversaire de l’intronisation du Roi Mohammed VI.

L’événement a rassemblé des parlementaires éminents, des personnalités politiques japonaises, des diplomates, des chefs d’entreprise ainsi que des responsables gouvernementaux, conférant à la célébration une dimension solennelle et prestigieuse.

L’Ambassadeur Rachad Bouhlal a accueilli les invités en soulignant les réformes visionnaires et cohérentes menées par le Roi Mohammed VI tout au long de ses 25 années de règne. Ces réformes ont largement contribué à faire du Maroc « un pays moderne, ouvert et inclusif », tout en favorisant son développement économique et social, le positionnant comme un modèle pour d'autres nations.

L’Ambassadeur a également adressé ses salutations à l’Empereur et l’Impératrice du Japon, à la Famille impériale ainsi qu’au Gouvernement et au peuple japonais.

Il a mis en avant le rôle du Maroc en tant que hub régional d’investissement et d’innovation, notamment dans les secteurs industriel et des infrastructures. Il a notamment cité le port de Tanger-Med, aujourd’hui le plus grand port de la Méditerranée, ainsi que l’expansion de la ligne à grande vitesse Al Boraq, première du genre en Afrique.

L’Ambassadeur Bouhlal a souligné que le Maroc figure parmi les premiers pays africains à adopter les énergies renouvelables, ce qui lui permet d’attirer des industries à forte valeur ajoutée. Il a précisé que le Royaume est désormais le premier constructeur de voitures particulières en Afrique, avec un rôle déterminant joué par les entreprises japonaises reconnues pour leur expertise technologique, renforçant ainsi les liens économiques entre les deux pays.

Par ailleurs, le Maroc et le Japon ont signé un mémorandum d’entente pour la promotion de l’investissement et du commerce. Selon les données du tourisme international des Nations unies, le Maroc a accueilli 17,4 millions de touristes en 2024, soit une hausse de 20 % par rapport à 2023, ce qui en fait la première destination touristique du continent africain.

Le ministre japonais de la Sécurité économique, KIUCHI Minoru, a salué les avancées du Maroc sous le leadership du Roi Mohammed VI. Il a exprimé l’admiration du Japon pour les réformes marocaines en faveur de la modernisation et de la justice sociale. Le ministre a souligné que la stabilité politique et l’ouverture du Royaume en font un partenaire de confiance, attirant un nombre croissant d’investissements japonais.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.jp


L'écrivain israélien David Grossman qualifie de "génocide" la situation à Gaza

Des Palestiniens reçoivent de la soupe de lentilles dans un point de distribution de nourriture dans la ville de Gaza, le 1er août 2025. (AFP)
Des Palestiniens reçoivent de la soupe de lentilles dans un point de distribution de nourriture dans la ville de Gaza, le 1er août 2025. (AFP)
Short Url
  • Le célèbre écrivain israélien David Grossman a qualifié de "génocide" la manière dont son pays mène la guerre dans la bande de Gaza
  • Allant à contre-courant du gouvernement israélien, M. Grossman affirme rester "désespérément fidèle" à l'idée de deux Etats, la Palestine et Israël

ROME: Le célèbre écrivain israélien David Grossman a qualifié de "génocide" la manière dont son pays mène la guerre dans la bande de Gaza, affirmant en avoir "le cœur brisé", dans une interview publiée vendredi dans le quotidien italien La Repubblica.

"J'ai refusé pendant des années d'utiliser ce terme: "génocide". Mais maintenant je ne peux pas m'empêcher de l'utiliser, après ce que j'ai lu dans les journaux, après les images que j'ai vu et après avoir parlé avec des personnes qui y ont été", dit-il.

"Je veux parler comme une personne qui a fait tout ce qu'elle pouvait pour ne pas en arriver à qualifier Israël d'Etat génocidaire", assure-t-il.

"Et maintenant, avec une douleur immense et le cœur brisé, je dois constater ce c'est ce qui se passe devant mes yeux. "Génocide". C'est un mot avalanche: une fois que tu l'as prononcé, il ne fait que grossir, comme une avalanche. Et il apporte encore plus de destruction et de souffrance", ajoute M. Grossman dont les œuvres ont été traduites en de nombreuses langues, dont le français, l'anglais ou l'italien.

Interrogé sur ce qu'il pensait en lisant les chiffres sur les morts à Gaza, il a répondu: "je me sens mal".

"Mettre ensemble les mots +Israël+ et +famine+, le faire en partant de notre histoire, de notre supposée sensibilité aux souffrances de l'humanité, de la responsabilité morale que nous avons toujours dit avoir envers chaque être humain et non seulement envers les juifs... tout ça c'est dévastateur", poursuit M. Grossman.

Allant à contre-courant du gouvernement israélien, M. Grossman affirme rester "désespérément fidèle" à l'idée de deux Etats, la Palestine et Israël, "principalement parce que je ne vois pas d'alternative", saluant dans ce contexte la volonté du président français Emmanuel Macron de reconnaître en septembre l'Etat palestinien.

"Je pense que c'est une bonne idée et je ne comprends pas l'hystérie avec laquelle elle a été accueillie en Israël", dit-il.

"Il est clair qu'il faudra avoir des conditions précises: pas d'armes. Et la garantie d'élections transparentes dont sera exclu quiconque pense à utiliser la violence contre Israël", a conclu l'écrivain.


L'émissaire de Trump promet davantage d'aides humanitaires après une visite à Gaza

Des Palestiniens de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, se précipitent vers un avion effectuant un largage d'aide au-dessus du territoire palestinien assiégé par Israël, le 1er août 2025. (AFP)
Des Palestiniens de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, se précipitent vers un avion effectuant un largage d'aide au-dessus du territoire palestinien assiégé par Israël, le 1er août 2025. (AFP)
Short Url
  • L'émissaire américain Steve Witkoff a effectué vendredi une visite dans la bande de Gaza dévastée par la guerre, promettant d'y augmenter l'aide humanitaire
  • L'ONG Human Rights Watch (HRW) a fustigé le système de distribution d'aide mis en place par Israël et les Etats-Unis via la Fondation humanitaire à Gaza (GHF), devenu selon elle un "piège mortel" pour les Gazaouis

Gaza, Territoires palestiniens: L'émissaire américain Steve Witkoff a effectué vendredi une visite dans la bande de Gaza dévastée par la guerre, promettant d'y augmenter l'aide humanitaire, au moment où la pression s'accentue sur Israël face aux pertes humaines dans le territoire palestinien affamé.

En amont de cette visite de l'émissaire du président Donald Trump, l'ONG Human Rights Watch (HRW) a fustigé le système de distribution d'aide mis en place par Israël et les Etats-Unis via la Fondation humanitaire à Gaza (GHF), devenu selon elle un "piège mortel" pour les Gazaouis.

Après près de 22 mois d'une guerre dévastatrice déclenchée par une attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, la bande de Gaza assiégée par Israël est menacée d'une "famine généralisée" selon l'ONU et est totalement dépendante de l'aide humanitaire.

Entretemps, les bombardements et tirs israéliens ont continué dans le territoire palestinien, où la Défense civile a fait état de 22 Palestiniens tués, dont huit qui attendaient de l'aide.

"Qu'ont fait nos fils et nos filles? Qu'ont fait les enfants pour mériter cette famine? Ayez pitié de nous!", se lamente la sexagénaire Yasmine al-Farra à l'hôpital Nasser de Khan Younès (sud), où elle pleure son fils tué.

Steve Witkoff et l'ambassadeur américain en Israël, Mike Huckabee, ont visité dans la matinée un centre de la GHF "afin de connaître la vérité sur les sites d'aide", a indiqué M. Huckabee.

- "Nourrir les gens" -

M. Witkoff a ensuite précisé sur X que leur visite, de "plus de cinq heures", avait pour but "de fournir à @POTUS (le président Trump) une compréhension claire de la situation humanitaire et d'élaborer un plan visant à livrer de la nourriture et une aide médicale aux habitants de Gaza".

Selon le site américain Axios, M. Trump a déclaré travailler sur un plan à Gaza "pour nourrir les gens".

La GHF a lancé ses opérations fin mai, après près de trois mois de total blocus humanitaire imposé par Israël, écartant le système d'aide mis en place par l'ONU.

Depuis, 1.373 Palestiniens qui attendaient de l'aide ont été tués à Gaza, dont 859 près des sites de la GHF, une organisation au financement opaque, "la plupart" par l'armée israélienne, a affirmé l'ONU.

Dans un rapport, HRW a dénoncé un système humanitaire "militarisé" qui a provoqué selon l'ONG des "bains de sang". Elle a qualifié de "crimes de guerre" les "meurtres de Palestiniens en quête de nourriture, par les forces israéliennes".

L'armée israélienne, sollicitée par l'AFP, a dit examiner les rapports faisant état de victimes civiles près des zones de distribution d'aides.

Depuis une semaine, des avions de plusieurs pays ont largué des vivres à Gaza. Les autorités israéliennes ont annoncé que plus de 200 camions d'aide avaient été distribués jeudi par les organisations internationales.

Les agences internationales jugent ces aides insuffisantes et selon l'ONU 6.000 camions attendent le feu vert israélien pour entrer à Gaza.

- Vidéo d'un otage -

M. Witkoff, qui s'était rendu à Gaza en janvier, a rencontré jeudi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, sous pression à la fois en Israël pour tenir ses engagements à détruire le Hamas et libérer les Israéliens kidnappés le 7-Octobre, et à l'étranger pour faire taire les armes à Gaza.

L'attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée.

L'offensive de représailles lancée par Israël à Gaza, a fait au moins 60.249 morts, en majorité des civils, d'après les données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l'ONU.

Vendredi, le Hamas a diffusé une vidéo d'un otage israélien, identifié par les médias israéliens comme Evyatar David, 24 ans. L'otage y apparaît amaigri et visiblement affaibli, détenu dans un tunnel.

L'AFP n'a pas pu déterminer l'authenticité de la vidéo, ni la date de son enregistrement.

Dans un rapport d'enquête publié vendredi, la chaîne publique britannique BBC a affirmé avoir recueilli des témoignages de membres du personnel médical, de groupes de défense des droits humains et de témoins sur plus de 160 enfants touchés par balle pendant la guerre à Gaza. Elle a ajouté que 95 avaient été touchés à la tête ou à la poitrine et que, selon des témoins, 57 d'entre eux auraient été visés par l'armée israélienne.

Interrogée à ce sujet, l'armée israélienne a déclaré que "toute atteinte intentionnelle aux civils, et en particulier aux enfants, est strictement interdite" par l'armée israélienne et le droit international.