L'Irano-Britannique Nazanin Zaghari-Ratcliffe "victime de torture" (ONG)

Richard Ratcliffe, mari de la travailleuse humanitaire irano-britannique Nazanin Zaghari-Ratcliffe emprisonnée à Téhéran depuis 2016, tente sans succès de remettre une pétition demandant sa libération, à l'ambassade d'Iran à Londres, le 8 mars 2021. Le gouvernement britannique a appelé dimanche à la libération immédiate d'une Britannico-Iranienne après la fin de sa condamnation à cinq ans de prison pour sédition en Iran, alors qu'une nouvelle convocation devant un tribunal a provoqué une nouvelle incertitude sur son sort. (Ben STANSALL / AFP)
Richard Ratcliffe, mari de la travailleuse humanitaire irano-britannique Nazanin Zaghari-Ratcliffe emprisonnée à Téhéran depuis 2016, tente sans succès de remettre une pétition demandant sa libération, à l'ambassade d'Iran à Londres, le 8 mars 2021. Le gouvernement britannique a appelé dimanche à la libération immédiate d'une Britannico-Iranienne après la fin de sa condamnation à cinq ans de prison pour sédition en Iran, alors qu'une nouvelle convocation devant un tribunal a provoqué une nouvelle incertitude sur son sort. (Ben STANSALL / AFP)
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Publié le Vendredi 12 mars 2021

L'Irano-Britannique Nazanin Zaghari-Ratcliffe "victime de torture" (ONG)

  • Condamnée en 2016 à cinq ans de prison pour sédition, ce qu'elle nie, Nazanin Zaghari-Ratcliffe a été libérée au bout de sa peine, le 7 mars, du bracelet électronique qu'elle portait depuis un an en raison de la pandémie
  • Le Premier ministre britannique Boris Johnson a demandé lors d'un appel avec le président iranien Hassan Rohani la "libération immédiate" de tous les binationaux britannico-iraniens

LONDON : L'Irano-Britannique Nazanin Zaghari-Ratcliffe souffre de grave stress post-traumatique après avoir subi des "mauvais traitements" durant sa privation de liberté en Iran, et doit donc être reconnue par Londres comme "victime de torture", a plaidé vendredi une ONG ayant fait procéder à son évaluation médicale.

Condamnée en 2016 à cinq ans de prison pour sédition, ce qu'elle nie, Nazanin Zaghari-Ratcliffe a été libérée au bout de sa peine, le 7 mars, du bracelet électronique qu'elle portait depuis un an en raison de la pandémie. 

Mais elle est de nouveau convoquée devant un tribunal iranien dimanche, ce qui a anéanti l'espoir de son mari et de sa fille Gabriella de son retour rapide à Londres, où ils vivent. 

Selon ce rapport médical, commandé par l'ONG Redress et remis au chef de la diplomatie britannique, la binationale de 42 ans souffre de stress post-traumatique "grave et chronique", de dépression sévère et de trouble obsessionnel compulsif. 

Cela s'explique par "son mauvais traitement" durant son emprisonnement, dont plus de huit mois à l'isolement, puis son assignation à résidence, ainsi qu'à "l'incertitude judiciaire continue" concernant son affaire et à la séparation de sa famille.

Elle a également développé des problèmes physiques durant son incarcération, comme des grosseurs dans la poitrine et des douleurs "qui n'ont pas été évalués ou soignés de manière adéquate", précise le document rédigé par le Conseil international pour la réhabilitation des victimes de la torture (IRCT) à la suite d'un examen médical virtuel réalisé fin octobre dernier, dont les conclusions ont été transmises à l'AFP. 

Il conclut à la nécessité "urgente" pour l'ex-prisonnière de pouvoir bénéficier d'un traitement médical et psychiatrique au Royaume-Uni, dans un "environnement qui n'est pas menaçant". 

En conséquence, Redress, qui accompagne la famille depuis le début de l'affaire, a exhorté le gouvernement britannique dans un communiqué à "reconnaître publiquement Nazanin Zaghari-Ratcliffe comme une victime de torture". 

Interrogé par l'AFP, le ministère britannique des Affaires étrangères a estimé que l'Iran continuait de soumettre la quadragénaire à "une épreuve cruelle et intolérable", assurant qu'il continuerait à faire tout son possible pour lui permettre de retourner "de manière permanente auprès de sa famille". 

Mercredi, le Premier ministre britannique Boris Johnson a demandé lors d'un appel avec le président iranien Hassan Rohani la "libération immédiate" de tous les binationaux britannico-iraniens détenus et le retour de Nazanin Zaghari-Ratcliffe, employée par la fondation Thomson Reuters.


L'armée israélienne annonce mener une offensive sur le sud du Liban

Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
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  • "Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant
  • Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé mercredi mener une "action offensive" sur le sud du Liban, où elle affirme que son aviation et son artillerie ont frappé 40 cibles du Hezbollah libanais et tué la moitié de ses commandants dans ce secteur.

"Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant dans un communiqué.

"La moitié des commandants du Hezbollah dans le sud du Liban ont été éliminés, l'autre moitié se cache et laisse le champ libre aux opérations" militaires israéliennes.

Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi.

Le mouvement libanais pro-iranien n'a pas réagi dans l'immédiat aux déclarations israéliennes.

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas le 7 octobre, le Hezbollah mène des attaques quasi-quotidiennes contre Israël pour soutenir le mouvement islamiste palestinien, son allié.

L'armée israélienne riposte en bombardant de plus en plus en profondeur le territoire libanais et en menant des attaques ciblées contre des responsables du Hezbollah.

"Il y a peu de temps, les avions de combat et l'artillerie israélienne ont frappé environ 40 cibles terroristes du Hezbollah" autour d'Aïta el-Chaab dans le sud du Liban, y compris des sites de stockage d'armes, a affirmé plus tôt l'armée israélienne dans un communiqué.

Le Hezbollah "a mis en place des dizaines de moyens et d'infrastructures terroristes dans la région" pour attaquer Israël, a-t-elle ajouté.

L'agence officielle libanaise ANI a fait état de son côté de 13 frappes israéliennes près d'Aïta el-Chaab.

"Des avions militaires israéliens ont effectué plus de 13 frappes aériennes ciblant la périphérie des villes d'Aïta el-Chaab, Ramya, Jabal Balat et Khallet Warda", a déclaré l'agence.

Le Hezbollah avait annoncé mardi avoir tiré des dizaines de roquettes sur le nord d'Israël, en représailles à la mort de deux civils dans le sud du Liban dans une frappe imputée à Israël.

Ces violences entre Hezbollah et Israël ont fait depuis le 7 octobre 380 morts du côté libanais, en majorité des combattants du mouvement libanais ainsi que 72 civils, selon un décompte de l'AFP.

Dans le nord d'Israël, onze soldats et huit civils ont été tués d'après l'armée.

 

 


L'Égypte nie avoir discuté avec Israël d’une offensive à Rafah

Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
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  • Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains
  • L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah

LE CAIRE: L’Égypte nie avoir tenu des discussions avec Israël au sujet d’une offensive dans la ville palestinienne de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains, selon lequel l’Égypte a discuté avec Israël de ses projets d’offensive à Rafah.

M. Rashwan a réaffirmé l’opposition totale de l’Égypte à cette opération, position annoncée à plusieurs reprises par les responsables politiques du pays, qui estiment que cette opération conduira à de nouveaux massacres, à des pertes humaines massives et à une destruction généralisée.

Il a ajouté que les avertissements répétés de l’Égypte sont parvenus à la partie israélienne par tous les moyens depuis qu’Israël a proposé de mener une opération militaire à Rafah. Ces avertissements mentionnent les pertes attendues et les répercussions négatives sur la stabilité de l’ensemble de la région.

Alors qu’Israël envisage de mener cette opération à laquelle l’Égypte, la plupart des pays du monde et leurs institutions internationales s’opposent, les efforts de l’Égypte depuis le début de l’agression israélienne se focalisent sur la conclusion d’un accord de cessez-le-feu et sur l’échange de prisonniers et de détenus, a précisé M. Rashwan.

Ce dernier a indiqué que l’Égypte cherchait à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, en particulier dans le nord et dans la ville de Gaza, ainsi que l’évacuation des blessés et des malades pour qu’ils soient soignés en dehors de cette région.

L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le roi Salmane d’Arabie saoudite admis à l’hôpital pour un contrôle de routine

Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
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  • Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA
  • Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres

DJEDDAH: Le roi Salmane d’Arabie saoudite a été admis au King Faisal Specialist Hospital and Research Centre à Djeddah pour un contrôle de routine, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA.

Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com